{Adelita & Sam} Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder

{outfit} ❃ La liberté. C'était toujours le sentiment qui l'entourait quand Sam grimpait sur sa moto. Et là, il allait pouvoir en profiter durant un long moment. La route entre Bowen et Brisbane était longue, mais la faire avec Stella ne le gênait pas plus que cela. Bien au contraire, cela faisait bien trop longtemps que lui et Stella n'avaient pas passé du temps ensemble. Stella, sa moto, l'amour de sa vie. Baptisée ainsi par Swan, il y a presque 15 ans. Une relique aux yeux de beaucoup, mais le blond ne changera jamais de bécane. Elle avait une telle valeur à ses yeux, elle était irremplaçable.
Il était parti tôt ce matin-là, et l'après-midi touchait presque à sa faim quand il se gare devant l'hôtel. Comme à son habitude, le blond avait choisi un charmant hôtel en centre ville. Son casque dans une main, son sac de voyage dans l'autre, il se dirige vers l'accueil. " Bonjour. J'ai une réservation au nom de Sanchez." ​Lance-t-il à la réceptionniste avec un grand sourire. Oui, il avait réservé au nom de son employée la plus charmante. Parce qu'initialement, c'était elle qui devait s'occuper de la vente aux enchères. Et uniquement elle. Mais les invitations avaient été transmises à son nom à lui, il se devait donc d'être présent. Il aurait pu prévenir Adelita, mais c'était beaucoup plus amusant de lui faire la surprise. Ils allaient devoir partager une suite. Quand Sam avait appelé pour modifier la réservation et prendre une seconde chambre pour lui, il ne restait plus que la suite. Avant de se rendre à la chambre, il passe par la blanchisserie pour y déposer son costume, afin qu'il soit ​défroissé pour ce soir. En poussant la porte de l'endroit, Sam dépose son casque sur la table de l'entrée. Faisant le tour du propriétaire, une porte sur la gauche menait la première chambre, celle sur la droite à la seconde. Face à face. La salle de bain se trouvait entre les deux chambres, chacune bénéficiait d'une porte pour y accéder. Chacun pourrait avoir son espace, mais il était plus que certain que ce n'allait pas plaire à la brune. Une idée qui invita un rictus sur le visage du blond. Prenant possession d'une des chambres, avant de s'installer au salon, attendant que son costume ne lui soit rendu. Les photos des biens qui seraient présentés ce soir étalées sur la table basse du petit salon. Il avait commencé à mettre de côté ce qui l'intéressait pour le musée. Sa veste et ses chaussures traînaient dans un coin du salon alors que le groom venait de déposer son costume, pendu le long de la porte de sa chambre, côté salon. Il s'apprêtait à prendre sa douche lorsqu'il entend à nouveau la porte de la chambre. Il ne pense pas qu'il peut s'agir de sa brune qui arrive enfin. Il retourne au salon quelques instants plus tard, vêtu d'un jean et d'un T-shirt blanc. Il se fige une seconde en croisant le regard de sa responsable des acquisitions, avant de se reprendre. "J'ai presque cru que tu allais me poser un lapin !" Un petit sourire en coin sans cesser de la dévisager. Sam avait pris soin de l'éviter depuis quelque temps, depuis leur moment dans la salle d'exposition. Son odeur, sa peau qu'il avait eu l'occasion de toucher, son corps qu'il avait tenu contre le sien. La fougue qu'elle avait mit pour l'envoyer chier, le fait qu'elle le tutoyait à nouveau. De petits éléments qui l'avaient rendu dingue ces derniers jours. Et là, en se trouvant face à elle, il se rappela subitement pourquoi il l'évitait. Elle était son point faible, et il allait devoir tout donner pour ne pas laisser transparaître les sentiments que la brune lui inspirait. "Je te laisse la salle de bain en premier." Il ne doutait pas qu'elle avait prévu une tenue moins décontractée que celle qu'elle portait actuellement. S'installant à nouveau autour de la table basse, assis à même le sol, il remettait le nez dans les dossiers de la vente de ce soir. 

[ @Adelita Sanchez    ]

[ @Sam Wellington       ]

{outfit} ❃ En rejoignant le petit salon de la suite, Sam ne pensait pas tomber sur elle. Il aurait dû s'en douter. Après tout, elle avait la clé, le personnel de l'hôtel, lui, devrait frapper. Ses yeux détaillent un peu trop longuement sa silhouette. Tout comme lui, elle avait choisi de faire la route en mode décontracté. C'était bien la première fois qu'il la voyait aussi naturelle. Bien que le blond adorait la voir dans ses éternelles tenues de travail, perchée sur ses talons qui lui faisaient des jambes magnifiques, il devait avouer que la voir sans fioritures lui donnait un côté sauvage. Un sourire satisfait se glisse sur ses lèvres alors qu'elle réagit enfin à sa présence après avoir bloquée durant de longues secondes. "La vente aux enchères." Le blond ne s'éternise pas sur les raisons de sa présence ici. Préférant retourner à son travail, s'installant à même le sol pour pouvoir étaler à sa guise les papiers. Et puis, il n'avait jamais été du genre précieux, bien au contraire. 
Elle ne se fait pas prier pour disparaître du salon. Ouvrant la première porte, Sam ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire alors qu'elle a choisi la même chambre que lui. Et toujours aussi arrogant, il ne peut pas se retenir de la taquiner. "Tu veux qu'on partage le lit, peut-être ?" En lâchant cette phrase, le blond se rend compte que ce n'était absolument pas approprié avec une employée. Mais c'était dit, impossible pour lui de ne pas assumer. Alors il ne se reprend pas, continuant de juger les œuvres sur photo. Faisant comme si sa propre phrase ne l'avait pas perturbé. Lorsque la brune finit par disparaître de son champ de vision, il se remet debout, déambulant dans le salon avec les dossiers dans les mains. On frappe à la porte, Sam ouvre et tombe sur une femme de chambre et la robe d'Adelita. Il l'accroche à la porte de sa chambre, mais la curiosité est plus forte et il jette un coup d'œil dans la housse. Une robe blanche simple. Sans savoir pourquoi, Sam s'attendait à ce qu'elle ait choisi une robe plus élaborée, plus sexy. Retournant à ses dossiers, il déambule dans la pièce. Tournant son visage vers sa brune quand il l'entend le rejoindre. Son regard azur se fixe sur la tenue d'Adelita. Un peignoir, ses cheveux humides tombant sur ses épaules. Quoi qu'elle porte, cette nana était sublime. Là, à cet instant, il se demandait comment il arrivait à tenir sans céder à ses pulsions. 
Comme mué par une volonté propre, ses jambes le portent jusqu'à elle. Dans le mouvement, il dépose sur la table à côté de lui le dossier qu'il tenait. Ses prunelles capturant les siennes, il réduisit la distance qui les séparait en quelques secondes. L'une de ses mains se calant contre sa hanche et l'autre dans sa nuque. Sans lui laisser le temps de réagir, il pose ses lèvres contre les siennes. Il avait totalement arrêté de réfléchir, il la voulait, la désirait depuis si longtemps. L'attirant contre lui, pressant ses courbes contre son corps, il l'embrassa avec ardeur. C'était si bon, qu'il se maudit d'avoir attendu aussi longtemps pour y goûter. Et même s'il devait s'en prendre une, ça en valait le coup. 
​La voix de la brune le rappela à l'ordre, lui fit reprendre pied dans la réalité. Elle était là, débout à côté de la table basse, regardant le tri que Sam avait déjà fait. Et lui, il était de l'autre côté du salon, debout, avec son dossier dans les mains à la fixer comme un imbécile. Refermant le dossier, il se passa une main sur le visage. Réalisant qu'il venait littéralement de rêver éveillé. Imaginant l'embrasser comme il crevait d'envie de le faire depuis si longtemps. D'une voix peu sûre de lui, ce qui n'était pas dans ses habitudes et encore moins avec la brune, il reprit. "Ceux qu'on a choisis, mais j'ai refait une passe au cas où." Il devait se reprendre et ​arrêter de s'imaginer en train de déshabiller Adelita. Il ne s'approche pas d'elle, pas sûr de ce qu'il pourrait faire s'il était trop proche de son corps si peu vêtu. "La pile de gauche c'est ce qui peut être envisagé. Regarde et donne-moi ton avis. Je vais me doucher." Attrapant son costume au passage, il disparaît à son tour dans sa chambre. Laissant l'eau froide couler sur sa peau pour calmer ses ardeurs et se remettre les idées en place. Adelita était hors limite, il ne devait pas se rapprocher d'elle. Hors de question. Pourtant les battements de son cœur avaient l'air de dire le contraire. Enfilant rapidement son pantalon de costume et sa chemise, qu'il laissa déboutonner sur le haut de son torse. Il finirait de se préparer au moment de partir. Là, il devait aller affronter celle qui lui évoquait tant d'idées scandaleuses. En revenant dans le salon, il se laisse tomber dans l'un des fauteuils. "Alors, tu veux ajouter quelque chose à la liste des acquisitions de ce soir ?" Parler boulot était plus sûr. C'était un terrain plutôt neutre. Ils ne pourraient pas obtenir tout ce qu'il désirait. Et un budget pour cette soirée était prévu, mais Sam comptait bien repartir d'ici en ayant des petits trésors entre les mains. "Tu veux boire un truc ?" Lui demande-t-il alors qu'il compose le numéro du room service. 

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[ @Sam Wellington       ]

{outfit} ❃ Fidèle à lui même, Sam se comporte comme un con dès que la brune passe la porte. Lui donnant le minimum d’informations, la cherchant sans vraiment s’en rendre compte. La dynamique qui rythmait leur relation était simple : elle faisait tout pour la rendre dingue, et elle, prenait sur elle pour ne pas l’envoyer paitre. Totalement sain, n’est-ce pas ? Une nouvelle réflexion, sortie toute seule. Totalement déplacé, mais il savourait l’idée de la déstabiliser. Pourtant, c’était la brune qui avait tous les pouvoirs, réellement. Parce que si un jour, elle entrait dans son jeu, il ne saurait pas comment réagir ou agir avec elle. Alors il l’ignore, tandis qu’elle s’éclipse dans la seconde chambre. Ratant littéralement le regard noir qu’elle lui adressa. Son regard rivé sur le dossier entre ses doigts, dossier qu’il ne voit pas réellement. Concentré sur les pas d’Adelita, la porte qui se ferme sur elle, et l’eau qui coule quelque instant plus tard. Il peut enfin respirer à nouveau. Il souffle sa frustration, faisant rouler ses épaules. Finalement, c’était une très mauvaise idée de l’avoir rejointe ici. Et encore plus de partager une suite avec elle. Pourtant Sam ne pouvait plus faire machine arrière. Replongeant son nez dans le travail, faisant abstraction du reste. 
Enfin, jusqu’à ce que la jeune femme réapparaisse dans le petit salon. Vêtue d’un simple peignoir. Un peignoir ! Elle voulait le tuer, ce n’était pas possible autrement. Et le voilà qui rêvait de céder à la tentation. Il fallait qu’il reprenne le contrôle de la situation. Si le blond la laissait mener la danse, il risquait de ne plus répondre de rien. Et Adelita sait que quelque chose cloche, son regard pénétrant parle pour elle. Alors il fait ce qu’il fait de mieux quand il s’agit d’elle, il fuit. S’enfermant à son tour dans la salle de bain. Après avoir enfilé pantalon de costume et chemise, il la rejoint à nouveau. Impossible de reprendre sa place sur le sol dans cette tenue. Alors il s’assoit sur le fauteuil en face de sa brune. Séparés par la table basse ou trône, tous les clichés de la vente aux enchères. Hypnotisé, il observe la brune glisser ses cheveux dans son dos alors qu’elle se penche en avant. Ces deux jours allaient être d’une torture interminable.. Attrapant la photo pour se focaliser sur autre chose qu’elle. Hochant doucement la tête avant de la reposer sur la table. "Ça me va, c’est une bonne idée. Mais je préférais quand même qu’on réussisse à avoir ce qu’on avait prévu initialement. Mais tu peux les mettre dans la pile des seconds choix." Surement les mots les plus gentils qu’il ait pu lui adresser ses dernières années. Mais, il avait un profond respect pour son travail et ses idées, même s’il ne devait pas beaucoup le montrer. Sans vraiment savoir pourquoi, il voulait que ces deux jours se déroulent autrement, différemment de d’habitude. Habituellement, les voyages, ils ne les faisaient pas ensemble. C’était assez rare ou bien, ce n’était qu’à quelques heures de Bowen, avec la possibilité de faire l’aller-retour sur la journée. Mais ici, loin de tout leur quotidien, il espérait qu’une trêve puisse avoir lieu entre eux. Enfin, que lui réussisse à mettre son plan, absolument débile, en pause. Quand il s’apprête à se commander quelque chose, il sort le drapeau blanc, en lui proposant de passer également commande pour elle. Mais à son tour, elle disparait à nouveau dans la chambre pour finir de se préparer. Alors il demande une bière et deux trois conneries à grignoter. 
Quelques minutes plus tard, de nouveaux coups résonnent contre la porte. Il se lève pour ouvrir, tombant sur une jeune femme. La laissant pénétrer dans leur antre avec un plateau. "Attendez..." Il la débarrasse avec un sourire et se saisit du plateau pour le poser sur un bout de la table basse encore libre. La rouquine lui envoie un immense sourire et bat des cils devant lui. Bien que parfaitement adorable, la demoiselle était un brin trop jeune pour lui. Il la remercie et la raccompagne à la porte de la suite. Glissant les mains dans les poches avant de pivoter vers le salon. Et c’est là qu’il croise le regard d’Adelita. Son visage glissé dans l’encadrement de la porte. Figé sur place, il penche légèrement son visage, perplexe, ses prunelles posées sur le visage de la brune. Depuis combien de temps il l’observait ainsi ? Et pourquoi ? Il cligne des yeux avant de reprendre sa marche d’une démarche nonchalante. "Tu as besoin d’aide ?" Sans la quitter des yeux, il attrape la bière et l’ouvre. Attendant de voir ce qu’elle allait faire, et ce qu’elle attendait de lui. Mais surtout, il se répétait en boucle d’agir normalement, de ne pas se prendre la tête. Plus facile à dire qu’à faire..   

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{outfit} ❃ La situation était inédite, et Sam n’avait pas vraiment réfléchi à ce que ça impliquait de passer une nuit à l’hôtel avec Adelita. Et encore moins dans la même chambre. Il avait voulu l’emmerder, mais finalement, c’était lui qui se retrouvait comme un crétin. Il avait l’impression d’agir bizarrement et il ne se remettait pas de savoir que la brune se baladait en peignoir dans la suite. Heureusement qu’il avait trouvé refuge dans la salle de bain quelques minutes pour reprendre ses esprits. En ressortant, le motard prend grand soin d’éviter tout contact avec son employée et s’installe le plus loin possible d’elle sans que ça paraisse étrange. Se focalisant sur le travail, sujet beaucoup plus sûr. D’ailleurs, le blond agite le drapeau blanc, acceptant sans sourciller la proposition faite par Adelita. Et visiblement, un comportement moins agressif avait l’air de la perturber. Mais s’ils devaient rester ensemble durant plus de vingt-quatre heures, ils allaient devoir faire en sorte de ne pas s’entretuer. Alors Sam décide de montrer l’exemple, allant jusqu’à lui proposer un room service. Pourtant, elle refuse avant de fuir à nouveau dans la chambre. Réaction qui surprend le blond et l’agace quelque peu. Mais lui, ne comptait pas fuir. Le blond ne pensait pas que sa disparition prendrait autant de temps, mais finalement, ce n’était pas plus mal. Ça lui donnait le temps de faire le point et de se répéter son mantra : Adelita est hors limite ! Heureusement, la petite rouquine apparaît pour apporter sa commande. Pourtant, la demoiselle ne l’intéresse pas le moins du monde. Pas avec la déesse de l’autre côté de la porte. Et malgré ses minauderies, pas un seul tressautements. Alors que quand ses azurs croisent le regard noisette de la brune, son cœur s’emballe. Est-ce qu’elle était en train de l’observer ? Totalement ridicule, elle devait vouloir lui demander quelque chose. Un affrontement de regard silencieux avant que Sam ne rompe le contact pour attraper sa bière. Hochant simplement la tête alors qu’elle s’enferme à nouveau dans le cocon protecteur de sa chambre. Il laisse couler une longue rasage dans sa gorge. Comme si cette boisson allait pouvoir faire s’évanouir ses problèmes. Pour ça, il allait lui falloir quelque chose de plus fort. Alors que la demoiselle est partie finir de se préparer, Sam en profite pour nouer sa cravate et enfiler le gilet de costume. Laissant reposer sa veste sur le dossier d’un fauteuil. Il finissait de lasser ses chaussures quand la porte s’ouvrit à nouveau sur l’objet de son obsession. Il se redresse doucement alors que son regard est incapable de lâcher la silhouette d’Adelita des yeux. Une véritable apparition. La robe sage qu’il avait vue dans la housse n’existait plus. La brune ressemblait à un ange. Et le blanc tranchait parfaitement sur sa peau bronzée. Il n’avait encore rien dit, la bouche beaucoup trop sèche pour que les mots sortent. Et pour l’achever, la brune lui sourit. Mon dieu, c’était bien la première fois qu’elle faisait une telle chose. Il s’éclaircie la gorge, hochant la tête alors qu’il attrape sa veste pour la glisser sur ses épaules. "Parfait, alors on.." Incapable de finir sa phrase alors qu’Adelita tournait sur elle-même. Dévoilant le dos de sa robe, totalement ouvert. Ne laissant aucun doute sur ce qu’elle portait dessous. Il lui fait un petit temps pour reprendre contenance alors que le désir jaillissait dans ses veines à la vue des courbes parfaitement mises en valeur. "Tu es magnifique.." Il dégluti difficilement. Reprends toi ! Tu ne peux pas rester bouche-bée comme ça ! Comme si ces quelques mots dans son esprit allaient réussir à lui faire entendre raison.. Et pourtant, il reprend son attitude machiste pour donner le change. "Tous les yeux seront rivés sur toi, très bonne stratégie pour empêcher les autres d’enchérir !" Et voilà, le retour de l’abruti fini, du connard de patron comme elle aimait tant l’appeler. Mais au moins, c’était moins tentant. Et pourtant, l’idée que d’autres puissent fantasmer sur le corps de la brune le rend fou. Ouvrant la porte de la chambre, il lui laisse la place de passer devant lui. Profitant de son effluve de parfum lorsqu’elle passe près de son corps. La soirée allait être longue, lutter contre l’envie de la déshabiller du regard et se concentrer sur la vente. Ses deux objectifs de la soirée. Fermant les yeux quelques secondes avant de la rejoindre dans le couloir. Direction la salle de réception de l’hôtel. Et vu la posture de demoiselle à tes côtés, elle n’avait pas apprécié tes mots un peu plus tôt. 

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[ @Sam Wellington      ]

{outfit} ❃ Le blond n’aimait pas les sensations qu’il ressentait en présence de la brune. Ce n’était pas seulement du désir, il en avait parfaitement conscience. Il y avait quelque chose de plus, elle réveillait des sentiments, des émotions qu’il n’avait pas éprouvées depuis près de dix ans. Des choses qu’il s’était promis de ne jamais ressentir à nouveau. Pour se protéger. Parce qu’il était persuadé que personne ne pourrait avoir une place aussi importante que sa femme. Et pourtant, depuis leur première rencontre, il y avait cette petite étincelle avec Adelita. Ce n’était pas pour rien que Sam faisait en sorte de se comporter en parfait crétin, un macho insuportable avec la demoiselle. La repousser, faire en sorte qu’elle ne puisse pas l’apprécier, uniquement pour être sûr de ne pas succomber. De tenir ses promesses faites à sa famille et à lui-même une décennie plus tôt. Enfouissant au fond de lui la moindre petite étincelle depuis cinq ans. Mais rien n’y faisait vraiment, il était obsédé par la brune. Sa déesse grecque, comme il aimait l’appeler dans son esprit. Et bien qu’au musée, il arrivait à donner le change, là dans cette chambre d’hôtel, c’était autrement plus compliqué ! Leur proximité le perturbait encore plus que d’habitude et c’était son idée de venir ici... Quelle idée à la con. 
Alors qu’elle était enfermée dans sa chambre ou bien dans la salle de bain pour finir de se préparer, il reprenait doucement pied dans la réalité. Savourant sa bière tout en finissant de se préparer à son également. La vente ne commencerait pas avant un petit moment, mais il était toujours mieux d’arriver avant le début des hostilités pour faire du repérage et du relationnel. Ses pensées, les battements frénétiques de son cœur s’étaient calmés lorsqu’Adelita ressort de la chambre. Et pourtant, quand Sam pose son regard sur elle, sur cette robe d’un blanc si pur, il est littéralement subjugué. Incapable de prononcer le moindre mot durant quelques secondes, se contentant de la fixer. Remettant à nouveau son monde sans dessus dessous. Alors qu’elle finit son petit tour sur elle-même, le compliment coule de lui même de ses lèvres. Magnifique. C’était loin d’être un euphémisme, quoi qu’elle porte, elle était sublime aux yeux de Sam. Et surement aux yeux de beaucoup d’autres. Il fallait être aveugle pour ne pas voir sa beauté. Mais ce soir, elle était totalement déroutante. Et la vue de son dos qui laissait peu de place à l’imagination. La surprise passe sur son doux visage, une lueur intriguée dans son regard noisette. Pris de panique, le blond lance une réflexion pour compléter ses mots précédents. Des paroles loin d’être flatteuses pour le coup. Mais le pétillement dans son regard.. Elle ne pouvait pas le voir autrement que comme son connard de patron. Et vu son expression ensuite, il avait réussi. Et pourtant, son regard noir l’électrise. Adelita bouillonnait de rage, Sam le sentait dans ses gestes, sa démarche, ma manière de l’ignorer royalement. Et elle était encore plus belle. Sam adorait voir sa fougue, ça attisait son désir. Et à cet instant, enfermé dans la cage en acier qui les menait vers le rez-de-chaussée, il se demanda si elle avait autant de fougue dans les affres de la passion que lorsqu’elle laissait surgir sa colère. Une idée qui chassa rapidement de sa tête pour éviter de se trahir. L’ascenseur était bien trop restreint pour avoir ce genre de pensée sans avoir l’envie irrépréssible d’y céder. 
En entrant dans le salon dédié à la soirée, les regards convergent sur eux. Ou plutôt sur la sublime créature à ses côtés. Les sourires qui fleurissent sur les lèvres de certains hommes n’échappent pas au motard, et il sent son poing se fermer sur ses flans. Il détestait voir les yeux des inconnus courir que la silhouette d’Adelita. C’était ridicule, il n’avait aucun droit sur la jeune femme et encore moins sur ses fréquentations. Mais il était incapable de faire taire cette jalousie qui le prenait aux trippes. Il la suivit des yeux alors qu’elle se saisissait d’une coupe de champagne tout en s’éloignant de lui. Il souffle doucement, faisant craquer sa nuque tout en pénétrant à son tour dans l’arène. Attrapant un verre à son tour, il allait lui laisser l’espace dont elle semblait avoir tant envie, tant besoin à cet instant. Ses prunelles azurs surveillant l’objet qui retenait toute son attention. Il se crispe à la vue du brun qui s’approchait d’Adelita. Malcom Hollander. Soupirant de dédain en reconnaissant le play boy plus âgé que lui. Portant son verre à ses lèvres, il ne faut qu’un battement de cil pour que le liquide ait disparu. Visiblement, ces deux-là se connaissaient également, et cette idée ne lui plu pas du tout, mais alors pas du tout. Sans vraiment s’en rendre compte, les pas l’amenaient vers elle. Sa main gauche se glissant sur le bas du dos de la brune pour marquer son territoire ostensiblement alors qu’il tend son autre main à l’intrus. "Malcom ! Comment vas tu ?" Un sourire feint sur les traits, alors qu’il s’impose dans la conversation. Habituellement, il aimait bien le quarantenaire, il tenait une galerie d’art à Brisbane depuis plusieurs années. Mais ce soir, il était loin de le porter dans son cœur. "Tu connais MA responsable des acquisitions, Adelita ?" Ses doigts reposant toujours sur ses reins dans un geste possessif. Incapable de se détacher de sa peau tout à coup. Tournant son regard vers la brune, la dévisageant, partageant une proximité nouvelle.  

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