Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Mar 19 Nov 2024 - 18:54
Si une chose s'avérait plus que jamais certaine te concernant, c'était que l'environnement parmi lequel tu t'apprêtais dorénavant à prendre part, même temporairement, ne correspondrait aucunement à tes propres standards. Tout autant finalement, que tu ne serais jamais considérée à la hauteur du sien. Il serait ainsi fabuler de prétendre que tu ne redoutais pas la confrontation avec les membres de son entourage, sous-entendu, que bien au-delà des apparences, chacun d'entre eux, y compris toi-même, posséderait l'intime certitude, que ta place ne se trouvait pas en présence de la leur. Tu semblais momentanément hantée par l'idée que les réticences de parfaits inconnus te concernant, ne vienne jusqu'à influencer la vision que Levi se faisait de toi jusqu'à présent. Et dieu savait, que si ça n'était pas tant pour toi-même que pour ton époux, il resterait grandement préférable que tu maîtrises au mieux tes comportements si tu ne souhaitais pas véhiculer une image encore plus désastreuse, au risque de confirmer quelques-uns de leurs aprioris. Dans tous les cas, tu ne détenais pas cette fois, la possibilité de te défiler à tes engagements, outre cette multitude d'appréhensions qui semblaient s'abattre sur toi comme une chape de plomb, si tu avais épousé Levi, ce n'était pas exclusivement pour les perspectives les plus réjouissantes. Raison pour laquelle, malgré une confusion plus ou moins extrême te concernant, tu n'avais pas hésité à acquiescer à sa volonté que d'effectuer le déplacement, jusqu'à Londres. D'ailleurs, tu parues presque étonnée par la rapidité à laquelle les évènements s'étaient depuis le matin-même, déroulés. Du moment où vous aviez procédé à un détour par le domicile de tes parents, jusqu'à votre ultime embarquement, le temps s'était manifestement écoulé à vive allure. Ta main récemment plaquée contre la sienne, tu te contenteras seulement d'un énième hochement de la tête en guise de réponse, te délectant au passage du moindre rapprochement supplémentaire initié directement par ton favori. L'embarquement clôturé, l'avion amorça ses premières manoeuvres les minutes qui suivirent, ton étreinte se resserrant aussitôt autour de sa main. « Pas toi, j'espère. » Enchaînas-tu un peu naïvement, lorsque ce dernier affirma que tu n'avais de toute évidence pas grand-chose à perdre, en te distinguant potentiellement des convenances. Et puis sans perdre de temps, tu viendras trouver refuge au plus près de ton partenaire, les jambes étendues sur le siège restée libre à côté de toi, plongeant parmi une léthargie bien plus conséquente que tu ne l'avais imaginé au préalable. Mais alors que tu avais éventuellement pensé t'assoupir l'espace d'une heure, tu fus sidérée de constater, que le trajet touchait déjà à sa fin. La mine ô combien renfrognée, tu peinas considérablement à émerger, bien qu'encouragée par la main de ton bien-aimé qui allait et venait le long de ton échine. « Pourquoi, ils ont l'air tous sans vie? » Questionnas-tu faussement avant de finalement te redresser dans la foulée, tes doigts se joignant une nouvelle fois aux siens. « Désolée. » Répondis-tu à voix basse, sous prétexte que si ce dernier avait majoritairement passé son vol au travers de ces conditions, c'était essentiellement parce que positionnée comme tu l'étais, sa couverture ne lui avait été d'aucune utilité. Ton visage dorénavant prostré à bonne distance du sien, tu t'étais naturellement empressée de prolonger l'étreinte nouvellement amorcée par Levi. « Est-ce qu'il va falloir passer le repas avec eux? » Une moue visiblement distraite s'empara de tes traits, tandis qu'une hôtesse informa l'ensemble des passagers de l'atterrissage programmé pour les prochaines minutes. « J'imagine qu'aucun de nous, n'a vraiment hâte pour le coup. » Vins-tu constater, le gratifiant au passage d'un sourire forcé, bien consciente qu'à partir de maintenant, ni Levi ni toi, ne s'avérait sur le point de passer la meilleure escapade de vos existences.
underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25004 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Hier à 23:29
Aussi ironique que ça puisse paraître, Levi savait qu’il serait tout autant étranger que Sahar à l’environnement dans lequel ils s’apprêtaient à mettre les pieds, lui qui ne possédait aucun sentiment d’appartenance vis-à-vis de ce milieu où le culte de l’abondance était au cœur des débats. Et mis à part les liens du sang qu’il possédait avec certaines des personnes qu’il côtoierait lors de cette cérémonie funéraire, rien ne le liait à cet univers dans lequel il n’aurait et ne voudrait jamais occuper une place. La seule sur laquelle il pouvait réellement compter était Sahar, elle qui représentait son seul repère, presque comme le serait un naufragé devant un phare. Et il ne cachait absolument pas l’appréhension qui l’étreignait depuis sa décision de traverser les continents pour assister à l’hommage rendu à celui qui lui servait de géniteur, plus que soulagé qu’il n’était pas seul dans cette aventure, puisque sa bien-aimée n’avait pas hésité une seule seconde pour accepter de l’accompagner. Ils avaient arpenté les couloirs de l’aéroport après avoir déposé leurs animaux chez les parents de Sahar, prenant le premier vol interne aux terres australiennes pour finalement monter dans le deuxième avion qui les mènerait jusqu’en Angleterre. « Jamais. Moi j’suis là pour toujours. » Répondit-il, resserrant l’étreinte de ses doigts autour des siens, se laissant aller à quelques marques d’affection qu’ils avaient vraisemblablement négligé depuis le début de la journée, avant que Levi ne laisse son épouse s’installer contre lui, pour qu’elle puisse trouver un semblant de confort pour les heures à venir. À son tour, peu après Sahar, il avait fini par s’assoupir, oscillant entre un sommeil plus ou moins superficiel, constatant que sa moitié semblait toujours endormie. Il avait d’ailleurs cherché à être le plus immobile possible pour ne pas la sortir brusquement de son sommeil, les heures s’écoulant jusqu’à ce qu’ils ne soient plus qu’à quelques minutes de leur destination finale. Il avait esquissé un sourire en regardant sa complice émerger, incapable de ne pas être charmé même lorsque son réveil était on ne peut plus abrupte, sa main allant et venant le long de son échine. « Peut-être qu’ils le sont. » Plaisanta-t-il, en haussant les épaules, son bras entourant le corps de Sahar lorsqu’elle se repositionna sur son siège. « C’est pas de ta faute. Puis j’suis content que t’aies pu te reposer. » Murmura-t-il, culpabilisant moins à l’idée de l’avoir entraîné avec lui dans des histoires de famille enterrées depuis des années. Ses lippes s’étaient liées aux siennes dans un baiser tendre, reflétant ce besoin de renouer à leurs habitudes. « J’imagine que oui. Mais on partira avant, hors de question qu’on reste toute la soirée avec eux. » Répondit-il, lui qui savait d’avance que leur patience serait mise à rude épreuve lors des prochains jours, hochant la tête aux mots de sa favorite qui releva leur manque de motivation apparent. « J’ai déjà hâte qu’on en finisse. Et qu’on rentre chez nous. » Avoua-t-il, alors que l’avion amorçait sa procédure d’atterrissage, sa main ne daignant pas quitter celle de sa partenaire, même en dehors de l’avion, foulant le sol anglais pour la première fois depuis une éternité. « Tu vas survivre aux températures ? » S’amusa-t-il, conscient que le climat était bien moins chaleureux qu’à Bowen, alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie de l’aéroport après avoir passé les différents contrôles aux frontières, où ils pourraient s’engouffrer dans un taxi pour rejoindre leur chambre d’hôtel.
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.