SAMUEL ϟ cause your sex takes me to paradise

Il avait hérité cette caravane grâce à Steeve. Il en avait une d’occasion, et il avait pu lui en faire un prix très serré et très petit pour en profiter. Il l’avait installé en plein milieu d’une aire de caravaning, mais dans un recoin tellement isolé que personne ne pouvait le déranger. Il était motivé à la retaper, et il avait passé des heures à la repeindre, à la meubler, à la rendre parfaite, et elle était devenue aussi parfaite qu’un bus de tournée de Madonna. Il était installé dans le lit en train de lire un bouquin très niais tel que « Cinquante nuances de Grey », et malgré la nullité de ce livre, il était plongé dedans. Il n’arrivait pas à décoller sa tête de l’œuvre peu littéraire. C’est pourquoi l’idée d’inviter Emma n’était pas du tout mauvaise. Il avait besoin d’assouvir certains plaisirs, mais il avait aussi envie d’une aide amicale pour éviter de s’ennuyer, tout seul. Il lui envoya un message pour la tenir au courant de ses projets. « Bouge ton cul, et viens à l’espace caravaning. Viens dans celle du fond, vers la droite. Sans culotte. » Il balança son téléphone de l’autre côté du lit, et il croisa les jambes sur le lit, le bouquin dans une main, le bras derrière la tête. Emma était un cadeau tombé du ciel. Elle lui avait permis de penser à autre chose, et d’évacuer le stress dans une manière beaucoup plus sportive qu’il ne le fallait ; et même si aux premiers abords, il aurait tué cette petite à coup de massue sur le crâne, aujourd’hui, c’était une vraie amie avec qui il partageait énormément, et avec qui il adorait rire à longueur de journées, tout en s’envoyant en l’air quand bon leur semblait. C’était ça, leur relation. Ils apprenaient à s’améliorer, et aucun sentiment n’apparaissait. Samuel n’avait pas envie d’une petite amie, avec toutes les concessions à faire à côté, il avait juste besoin d’une amie avec qui passer du bon temps. Et Emma pensait la même chose. Elle n’était pas fleur bleue à aimer les bouquets de roses, et les chocolats en forme de cœur, elle voulait la même chose et c’était temps mieux. Il attendait qu’elle arrive, et il mit de la musique en attendant, en foutant un bon vieux vinyle du grand et génialissime Ray Charles. Il passait sa langue entre ses lèvres, la clope au bec, avec le cendrier à sa droite.

Depuis son arrivée à Bowen, Emma était, comment dire ? Débordée. C’était le mot exact. Entre tous les papiers administratifs, les demandes de logements, les cours à préparer, les devoirs à corriger, et tout ce qui s’en suit, elle n’avait pas une minute à elle. Les deux seuls points positifs : elle avait trouvé une maison et une colocataire, ce qui l’enchantait plus que tout. Elle avait également eu le temps de faire connaissance avec des habitants de la ville, aussi merveilleuse soit-elle, ainsi qu’avec quelques uns de ses collègues du lycée avec qui elle s’entendait particulièrement bien. Même ses débuts avec les élèves s’étaient très bien passés. Elle n’avait pas à se plaindre. Toutes les formalités seraient terminées bientôt et elle pourrait commencer sa vie, pour de vrai.

Nous étions vendredi soir, miss Prescott était plongée dans la correction d’un exercice qu’elle avait donné à faire en classe, par surprise. Et c’est elle qui avait été surprise, puisque tous l’avaient fait sans rechigner, et pour l’instant il y avait des notes plutôt positives. Ce métier était fait pour elle, il n’y avait aucun doute. Entre deux copies, Emma était allée prendre l’air, fumer une cigarette et elle avait remarqué un nouveau sms sur son téléphone portable. « Bouge ton cul, et viens à l’espace caravaning. Viens dans celle du fond, vers la droite. Sans culotte. » Ce message l’avait particulièrement fait sourire. L’émetteur ? Samuel. Ah, Samuel… Une relation plutôt hors du commun. Une relation amicale qui n’avait d’ailleurs pas très bien commencée puisque les deux jeunes gens se détestaient, pour une petite histoire qui s’était passée au commissariat. Rien de bien important, puisqu’ils partageaient maintenant une relation, et quelle relation. Samuel ne voulait pas de relation sérieuse, Emma non plus. Ne s’étaient-ils pas très bien trouvés ? Ils étaient donc devenus de très grands amis, mais la relation allait bien au-delà, sexuellement parlant. Ils aimaient tous les deux prendre du bon temps avec l’autre, sans que ça aille plus loin au niveau des sentiments. Pour l’instant, la relation marchait plutôt bien, et Emma était comblée.

C’est ainsi que la jeune fille se retrouva devant la caravane de son ami, celle du fond, sur la droite, comme il l’avait précisé dans le sms. Vêtue d’un petit gilet noir, avec dessous un débardeur assez sexy de couleur grise, et d’un jeans banal bleu, mais qui faisait ressortir ses jolies hanches, elle frappa à la porte de la caravane. Elle s’était maquillée de façon simple et discrète, et avait laissé ses longs cheveux bruns, lisses, descendre le long de son dos. Elle souriait rien qu’à l’idée de voir son ami.

Il était habillé simplement, et ça faisait un moment qu’il n’avait pas pu profiter de ses amis. Il s’était pratiquement coupé du monde pour pouvoir remettre de l’ordre dans sa tête et dans sa vie, et il avait perdu contact avec bons nombres de personne. Mais il savait que les vrais amis, il les comptait sur les doigts de la main. Callie, Steeve, Kaliope, Emma… C’était rare de rencontrer des gens sur qui on peut vraiment compter et Samuel avait de la chance d’être entouré par les meilleurs, les plus fidèles et les plus loyaux. Ils savaient qu’il pouvait compter sur Sammy, et vice versa.

Quand il entendit à la porte les petits poings d’Emma frapper contre la caravane, il se leva d’un pas nonchalant et il baissa un peu la musique, sans pour autant changer. Il avait mis du Apocalyptica, et c’était un groupe qui passait tout seul, tant la musique était bel, et mélodieuse. Il en profitait pour foutre un torchon par-dessus l’évier car il n’avait pas fait la vaisselle, et ainsi ne pas montrer son côté « homme des cavernes » à la jeune femme. Il ouvrit la porte, et il lui sourit grandement en l’invitant à rentrer. Il se pencha pour la serrer légèrement dans ses bras en guise de bonjour, et il alla dans le frigo pour sortir deux bières qu’il décapsula à la main rapidement. Il la regarda de la tête aux pieds, et aimant particulièrement la vue, il siffla légèrement. « T’es canon dis-donc. » Il ouvrit la fenêtre du haut, et il prit la veste d’Emma pour l’installer sur le porte manteau derrière la porte. Ca lui faisait du bien de la voir car au moins, il n’était pas seul. C’était ce qui l’effrayait le plus en ce moment : la solitude. Il avait tellement vécu des trucs… nuls que la présence d’une personne tierce le mettait de meilleure humeur sans pour autant sombrer dans une mélancolie passagère déprimante. « Je t’ai pas dérangé au moins ? Tes élèves ont eu tout le loisir de te draguer ? » Il se mit à rire légèrement car en se mettant à la place de ses étudiants, on ne pouvait pas nier qu’Emma était une vraie beauté incarnée.

C’était bel et bien la première fois qu’Emma entretenait une relation de ce genre avec un garçon. D’ailleurs, à Boston, elle n’avait pas vraiment de relation à proprement parler. Elle avait seulement eu quelques flirts mais jamais rien de vraiment sérieux. Du moins, elle n’avait jamais trouvé quelqu’un avec qui elle s’entendait tellement qu’elle aurait pu dire « c’est l’homme de ma vie ». Jamais. Elle n’en avait d’ailleurs pas envie. A vrai dire, l’amour l’effrayait au plus au point et elle n’envisageait pas, pour le moment, de passer le reste de sa vie avec la même personne. Cette relation avec Samuel lui convenait parfaitement, ce qui ne l’empêchait d’ailleurs pas de répondre aux avances des autres hommes de Bowen, puisqu’elle ne devait rien du tout à personne.

Lorsque le jeune homme l’invita à entrer à l’intérieur de sa caravane, elle le fit, d’un pas sûr et toujours avec le sourire. De toute façon, Emma était une jeune femme très souriante et qui apportait toujours de la chaleur. Elle dévoilait une image positive d’elle, rien qu’avec sa joie de vivre et son sourire, présent dans toutes les circonstances. Les gens froids n’étaient d’ailleurs pas ses préférés, elle aimait les gens ouverts et heureux de vivre. Et avec son nouveau départ, elle ne pouvait qu’être heureuse. De plus, passer des moments avec Samuel était un vrai plaisir pour elle, ce qui était un plus pour son humeur. Elle remarqua directement en entrant qu’il avait mis une musique de fond, ce qui la fit réagir mais elle ne fit pas un geste. Apocalyptica était l'un de ses groupes préférés mais elle ignorait si Samuel le savait. C’était sûrement une vraie coïncidence. La jeune fille ne put s’empêcher de sourire de plus belle lorsqu’il lui dit, d’une façon particulièrement mignonne, qu’elle était canon.
- Merci chéri. Je te retourne le compliment, mais toi tu l’es toujours. Dit-elle en prenant de sa main gauche, la bière qu’il venait de sortir du frigo et de décapsuler en deux temps trois mouvements.

« Chéri », elle l’appelait toujours comme ça, mais c’était toujours dit de façon ironique. Comme s’ils étaient un couple mais qu’en fait c’était tout le contraire. Samuel pris son gilet pour le mettre sur le porte-manteau, elle le laissa faire en allant s’asseoir sur le lit de ce dernier, comme si elle avait l’habitude de s’installer, ce qui n’était d’ailleurs pas faux.
- Je t’ai pas dérangé au moins ? Tes élèves ont eu tout le loisir de te draguer ?
- Certains ont déjà commencé, d’autres ne vont pas tarder je pense. Oh tu sais, si j’avais quelques années de moins… Lança-t-elle en riant doucement, sans prendre en compte le fait qu’il avait demandé s’il ne l’avait pas dérangée. Il savait pertinemment qu’il ne la dérangeait jamais, et qu’elle était toujours partante pour passer un moment avec lui.

La jeune femme croisa les jambes en buvant une gorgée de bière, tout ça en ne quittant pas Samuel des yeux. Il avait l’air de quelqu’un qui n’était pas sorti de chez lui depuis des siècles, et elle trouvait cela particulièrement amusant.
- Et toi, tu faisais quoi ? Demanda-t-elle comme si elle ne connaissait pas la réponse.

Samuel était plutôt dans un état de dépression jovial. Il vivait ses malheurs de manière totalement controversés, et il prenait ça à la rigolade, pour cacher bien d’autres choses. Il ne voulait en parler à personne, pour l’instant, et sa relation avec Emma le contentait à la perfection. Au moins, elle n’allait pas jouer les sentimentales, et ce jeu ridicule du petit couple parfait qu’ils entretenaient l’amusait car au moins, ça le sortait de sa routine quotidienne. Il but une longue gorgée de sa bière et la passa légèrement sur son front car il avait chaud. Eh oui, dans une caravane, il n’y a pas de climatisation. Il s’appuya contre le mur en étalant ses jambes contre la banquette alors qu’Emma était de l’autre côté de la table, et il plongea une main dans son paquet de clope pour venir fumer une cigarette. Il la gardait au bec sans la toucher, faisant tomber la cendre dans un cendrier en face de lui, au milieu de la table. Il ne lâchait pas la jeune femme du regard, et il était vraiment content de la voir, car elle était un vrai souffle d’air frais, ici. Elle le faisait rire, et c’était ce qu’il avait besoin. Il passa ses bras derrière sa tête en tirant une latte, pour recracher la fumée par le nez. « Alala, tes élèves ne savent pas ce qu’ils ratent ! J’ai de très bons privilèges ! » Il se mit à rire légèrement, et il passa sa main sur sa nuque. C’est vrai qu’il faisait chaud dans cet endroit clos ! Il finit sa bière tranquillement en la regardant. Elle était magnifique et avait tout là où il le fallait. Des courbes pulpeuses et malgré ses grands yeux, il aimait cette femme pour ce qu’elle était, dans toute son amitié. C’était tellement simple, avec Emma. Du sexe et de l’amitié. C’était la perfection pour un homme. Aucune prise de tête, aucune jalousie, aucun conflit, tout était parfait ! Il passait sa langue entre ses lèvres une nouvelle fois, et il se pencha légèrement en avant. « Je lisais cinquante nuances de Grey. Tu sais, ce livre érotique sadomasochiste que toutes les filles s’arrachent. » Il levait les yeux au ciel car il savait que ce bouquin était nullissime mais il ne pouvait pas s’empêcher de le dévorer, comme un bon vieux Harry Potter.

Il se leva, et regarda le morceau. Bittersweet. Classique. Basique. Mais parfait. Il adorait tellement ce son, et en plus Ville Valo avait une voix sublimissime alors il laissait la chanson tourner. « Si tu veux que j’arrête la musique, dis-moi. » Et en plus, c’était tout à fait ça. Quand ils étaient ensemble, c’était un petit couple bien heureux sans les inconvénients des concessions. La perfection, à chaque fois.

- Alala, tes élèves ne savent pas ce qu’ils ratent ! J’ai de très bons privilèges !
Cette remarque la fit sourire. C’est vrai que Samuel avait certains privilèges par rapport à d’autres, et pas seulement les élèves. Même si tous les deux n’étaient pas en couple, elle n’avait pas d’autre relation avec quelqu’un, même pas sexuelle. Bien sûr quand elle sortait en boîte, elle ne résistait pas à certains hommes qui la draguaient, mais cela n’était jamais allé plus loin que de simples baisers. Mais ça, Samuel n’était peut-être pas au courant, ils n’en parlaient pas des plus. Ils se contentaient de discuter simplement, de tout et de rien, et de passer des bons moments ensemble.

- Je sais pas s’ils ne savent pas ce qu’ils ratent, mais en tout cas c’est vrai que t’es un privilégié. Petit veinard. Lança-t-elle en le regardant droit dans les yeux.
Emma n’avait pas réellement un « genre » d’homme qui lui plaisait. En fait, elle réussissait à trouver du charme à chaque personne. Que ce soit moralement ou physiquement, il y avait toujours quelque chose pour lui plaire. Samuel faisait partie des hommes qu’elle trouvait incroyablement sexy et bien faits. Le jeune homme était mignon, avait de beaux yeux et des cheveux magnifiques qu’elle aimait d’ailleurs bien caresser, en secret. Elle le regardait toujours en remarquant que lui aussi, la regardait.

- Je lisais cinquante nuances de Grey. Tu sais, ce livre érotique sadomasochiste que toutes les filles s’arrachent. Dit-il en levant les yeux au ciel. Emma adorait lire, c’était l’un de ses passe-temps favoris. En même temps, lorsqu’on est prof, pour savoir s’exprimer il faut lire. C’était en partie la lecture qui l’avait aidé à percer. Elle lisait de nombreux livre en italien lorsqu’elle était au lycée, et c’est comme ça qu’elle avait réussi à assimiler la langue italienne. En revanche, elle avait déjà lu cinquante nuances de Grey mais ne l’avait pas trouvé si intéressant que ça. Ce n’était pas le genre de lecture qu’elle aimait. La remarque du jeune homme la fit tout de même rire parce qu’il avait dit « toutes les filles » comme s’il les mettait toutes dans le même sac. Elle vint directement se défendre.

- Personnellement, je n’irais pas jusqu’à dire qu’on se l’arrache. C’est à lire une fois, c’est sûr. Mais l’histoire ne m’a pas trop plu. Et toi, tu aimes alors ? Lança-t-elle avec un ton ironique pour l’embêter.

Tellement occupée à admirer Samuel et à discuter, Emma avait déjà oublié que la musique tournait. Cela lui revint lorsque le jeune garçon se leva pour regarder le morceau. Bittersweet, un morceau qu’elle aimait beaucoup. Lorsqu’il lui demanda si elle voulait qu’il arrête la musique, elle lança un petit « non, j’aime beaucoup » et se leva pour rejoindre le jeune homme. Elle colla son corps contre le sien, les bras autour de son cou, en souriant et en approchant son visage du sien...

Il se sentait bien, là. Il aimait la présence d’Emma, comme il aimait respirer, car elle était une bouffée d’oxygène qu’il s’autorisait. Il avait besoin de repos, et d’affection, et elle était ce petit truc qui lui manquait et qui mettait du piquant dans la vie de toute personne. Elle était optimiste et enjouée, et il aimait être en sa présence car elle adoucissait les peines qu’il pouvait avoir. Il avait le sentiment de lui être redevable, parfois, car au moins, elle était un amour et elle savait ce qui lui faisait plaisir. « Je sais, chérie. J’ai toujours eu cette chance. » Il passait sa langue entre ses lèvres, et il regardait la jeune femme avec envie et désir, mais il calmait ses ardeurs rapidement pour profiter de sa présence au maximum.

Il avait du mal à se dire qu’il était constamment dans le pieu de cette fille, car il se disait qu’il n’était pas assez bien pour plaire, au moins physiquement aux autres. Avant oui, il était égocentrique et narcissique, mais après s’être pris plusieurs claques en pleine tête par les seules femmes qu’il a aimé, il avait préféré se rendre à l’évidence et se faire à l’idée que plus rien ne l’atteindrait. Il n’avait pas envie de se prendre la tête avec une relation longue durée qui mènerait droit dans le mur. C’est pour ça qu’il était devenu si glaciale aux profits des autres femmes. Peut-être pas, Emma en fait. Elle était une fille pour laquelle il avait du mal à être si mauvais. « J’adore ce livre, parce qu’il me donne des… idées. De très bonnes idées. Sois mon cobaye. » Il avait dit ça de manière très sensuelle, et il avait murmuré presque cette phrase. Et la musique changeait pour laisser entrer Stariway to heaven, joué par le même groupe sublime qu’est Apocalyptica. La chanson reflétait parfaitement l’ambiance quand dans un mouvement, Emma se leva pour venir se rapprocher de Samuel, et elle fut très… entreprenante. Il la regardait droit dans les yeux, un sourire aux lèvres, et il fit un demi-tour complet avec Emma dans les bras, pour la plaquer contre le placard. Il passa une main sur sa hanche très lentement, et la descendit sur sa cuisse, pour la ramenait d’un coup sur sa taille, de façon à ce qu’elle ne tienne plus que sur un pied, l’autre jambe autour du corps de son amant. Il passa son autre main dans ses cheveux, et il pencha légèrement sa tête en arrière. Et quand la chanson s’arrêta pour laisser place au superbe thème de Skryim, il plaqua ses lèvres aux siennes, dans un léger grognement guttural. Il serra entre ses doigts la cuisse qui se tenait contre sa hanche, et il prit de grandes inspirations. Il était dans son élément, contre elle, contre son corps.