La discrétion à un nom et ce n'est pas le mien ♣ [Lula & Byron]

Ma deuxième semaines de stages commencent ce matin, j'adore les stages, mais je dois dire que celui-ci me casse un peu la tête. Mon travail consiste à travailler aux archives de l'hôpital de la ville. J'ai toujours détesté les hôpitaux, il y a trop de mauvais souvenirs qui se rattachent à cet endroit. Je dois dire aussi que je connais personne qui peut dire : Yay! Je m'en vais à l’hôpital! Autre point négatif à ce stage c'est la tenu de bureau obligatoire. Veston, jupe ou pantalon ainsi que des escarpins. Je ne vous dis pas l'état de mes pauvres pieds à la fin d'une longue journée, mon pauvre coloc doit subir mes jérémiades à tous les soirs. Je donne une dernière touche à mon maquillage avant de prendre ma veste et de sortir dans la fraîcheur matinale du matin. C'est avec contre coeur que je regarde ma Vespa orange avant de m'éloigner pour aller prendre le bus.

Tandis que le bus me porte à ma destination, je sors un bouquin de mon sac pour lire un peu. Je me replonge dans mon univers fantaisiste une fois de plus. Le trajet paraît moins long et je suis assez détendu pour m'enfermer dans un local exiguë pendant de longues heures. Je rentre par les Urgences pour gagner les vestiaires que tous les membres de l'établissement partage. Je dépose mon sac et enfile une veste blanche ou il est inscrit archives sur la poitrine. Je sais exactement ce que je dois faire et je focus sur le travail, ma responsable de stage n'a que de bons mots à mon sujet. Elle trouve même étrange que je ne m'intéresse pas plus aux médecins de l'établissement, car bons nombres d'entres eux sont séduisant. Je ne suis pas ici pour faire des rencontres non plus! Je passe donc mon avant midi dans le local des archives. Je note tous les dossiers qui rentrent et qui sortent de l'endroit ainsi que les noms et prénoms des médecins qui demandent à consulter des dossiers. Vers la fin de l'avant-midi le téléphone interne sonne, je réponds aussitôt:

- Bureau des archives, Lula à l'appareil.

C'est département de neurologie, une boîte de vieux dossiers doivent quitter le département pour rejoindre les archives. Je lui dit que je vais me déplacer juste de m'attendre pour me donner la boite, mais la personne à l'autre bout du fil ne peut pas attendre, car c'est son heure de repas et autres excuses qu'elles marmonnent. La boite sera bien mise en évidence et que je ne peux pas la rater.

Je soupire tout en reposant le combiné sur son socle. On me l'a déjà fait un coup comme celui-là et la boite était loin d'être en évidence! J'informa ma collègue de mon départ avant de prendre la direction du département de neurologie. Je fais un détour par la pouponnière, parce que j'aime voir les bébés, tous mignons, tous roses. J'arrive finalement au département voulu, mais personne à l'horizon.

- Il y a quelqu'un?

Aucune réponse, c'est pas possible! Tous le monde n'est pas partis dîner en même temps?! Comme je le craignais la boîte n'est visible nulle part. Je vais devoir la chercher, moi qui n'aime pas jouer la fouine et si on me surprenait à fouiller?! Je la joue donc à la ninja, je fouille silencieusement et rapidement. Je me penche doucement pour voir si elle se trouverait sous le bureau et Oui! Elle s'y trouve! Je dois me mettre à quatre pattes pour l'atteindre et la ramener vers moi vraiment celui qui m'a fait cette mauvais blague va me le payer! Quand je perçois quelque chose derrière moi, une personne.

Je veux me relever, car j'imagine même pas le spectacle que je dois lui offrir, gros plan sur mon derrière, mais dans ma tentative ma tête heurte la tablette du clavier.

- Ouille!

C'est donc rougissante de honte que je réussis à me relever la boite à mes pieds. Une main qui frotte mon cuir chevelu douloureux. Mon regard croise celui d'un médecin vu son accoutrement et il ne met pas totalement inconnu, je crois l'avoir vu au centre d'archive pour de la consultation.

- On m'a dit qui avait une boite pour les archives, je suis venu la chercher.