(#11) - that's pretty awkward. (Léo&Rae)

that's pretty awkward. - Leonard & Rae

Rae s’était encore une fois levée de bonne heure, vers 7 heures, elle avait pris un tout petit, petit déjeuné et puis est aller faire un jogging matinal comme d’habitude. Les rues de Bowen étaient peu fréquentés à ces heures-ci et c’était ça qui était bien. Courir lui faisait du bien, ça lui permettait de penser à autre chose, elle rentra environ une heure plus tard pour prendre une douche, s’habiller normalement, c'est-à-dire une jupe et un t-shirt et des chaussures à talon, elle prit son sac avec tout son nécessaire d’écriture au cas où elle trouverait une idée. Pendant tout le court moment où elle était dans l’appartement elle n’avait pas fait de bruit pour éviter de réveillé son colocataire, Leonard.
Elle resta dans un café pendant une ou deux heures, elle cherchait des idées mais rien n’était venue, et cela avait le dont de l’énervé. En rentrant à pied à son appartement elle eut le temps d’écouter de la musique et de réfléchir encore une fois. Elle rentra dans son immeuble pour voir le petit chien de la petite vieille qui gueuler encore et toujours, elle le prit doucement avant d’aller le cacher dans un placard de l’immeuble, de toute façon il braillait encore donc ca ne sera pas dure de le retrouver. Elle vit deux de ses voisins la fixer bizarre mais elle leur a quand même dit bonjour. Elle entra dans l’appartement, enleva ses chaussures et vit que son colocataire était réveillé et sur le canapé, elle alla s’asseoir à coté de lui et déposa un petit baiser sur sa joue. « Bonjour ! Ca va ?», elle posa son sac sur la table basse avant de dire « t’as déjeuné ? » Elle se releva c’était une pile électrique cette fille, et prit son sac. « Faut que je trouve des idées pour écrire mais c’est difficile en ce moment. » Elle tourna en rond dans l’appartement pendant deux minutes avant de se reposer sur le fauteuil. Entre eux deux la relation était bizarre, ils étaient amis, très proche, Rae était toujours là pour lui lors de ses crises, et d’un coté elle avait besoin de quelqu’un à coté d’elle parce que le silence la genait, cela lui rappelait des mauvais souvenirs. Et puis biensur il n’y a pas que des rapports gentils et tout mignons entre eux, mais du sexe, pas tout le temps c’était sure. Rae n’était plus du genre à vouloir une relation depuis qu’elle s’était faite cocu par son fiancé lorsqu’elle était à New york, la peur d’etre blessée encore plus qu’elle ne pouvait l’être déjà, mais ça elle le garde bien en elle.

that's pretty awkward. (rae+léo)

Parfois, y a des cauchemars. Parfois, c'est simplement le sommeil qui ne vient pas. À moitié insomniaque, cette nuit-là il n'a pu fermer l'oeil qu'après quatre heures du matin. Les gens le prennent parfois pour un fêtard qui sort le soir et rentre à l'aube, mais c'est pourtant juste qu'il court après un sommeil qui le fuit. Quand il s'endort si tard, il dort donc généralement... jusqu'à assez tard également. Quand il ouvre les yeux, l'appartement est vide. Il devine que sa colocataire – enfin, techniquement, c'est plutôt l'entière propriétaire de l'appartement – est sortie plus tôt. Peut-être pour écrire. Il adore la regarder écrire. Ça peut sembler complètement bête... mais il aime bien. Surtout quand elle lui dit qu'il lui donne de l'inspiration. Il se sent important. Et dieu sait comme le gamin que c'est resté au fond a besoin de se sentir utile. Il se lève. « Bandit ? » appelle-t-il et presque de suite, il entend les foulées familières de son chien. Un bâtard, un vagabond, comme lui. Il n'a pas pu ne pas le recueillir quand il l'a connu, il y a quelques mois de cela, juste avant qu'il n'emménage ici. Souvent, ça le gêne un peu d'habiter là.. Il ne veut pas être un fardeau pour Rae. Elle est si gentille avec lui, toujours là pour lui, pour le calmer. Il se fait un café, s'installant tranquillement sur le canapé, quand la porte s'ouvre d'un seul coup. « Bonjour ! Ça va ? » Il sourit, ravi de la voir. « Très bien, et toi ? » Bon ok, il ment un peu, il n'a pas dormi beaucoup, mais bon. « t’as déjeuné ? » Il se met à rire en la voyant si active et secoue simplement la tête pour lui répondre. Le café lui suffit, à la limite. C'est qu'il ne mange pas beaucoup, le Dupuy. En fait, il ne veut pas dépenser de l'argent « pour rien ». Déjà qu'il n'en a pas beaucoup. Elle revient se poser à côté de lui alors qu'il ne l'a pas quittée des yeux. Il détaille son visage, un sourire presque rêveur sur les lèvres. Il passe une main dans ses cheveux bruns en bataille. « Faut que je trouve des idées pour écrire mais c’est difficile en ce moment. » Il fronce les sourcils. Et se rapproche doucement d'elle, cherchant sa main. En constant besoin d'affection. De contact. Plus tactile que lui, on trouve pas beaucoup. Il vient déposer un baiser sur sa joue à son tour, caressant ses cheveux blonds. Oui, ils ont une relation assez bizarre. Inexplicable, mais Léo ne cherche pas à se l'expliquer, de toute façon. Et c'est très bien comme ça. « Je peux t'aider peut-être ? » demande-t-il, toujours dans ce besoin pressant de se prouver qu'il peut se révéler utile. Pas indispensable. Mais au moins utile. Il joue doucement avec ses doigts. Peut-être peuvent-ils aller se promener quelque part ensemble ? Peut-être dehors, avec lui, ça l'inspirera ? Au fond, Léo n'en sait rien. Il cherche juste à se rendre utile. Comme si depuis petit, il avait besoin de prouver une seule chose : qu'il existe.

that's pretty awkward. - Leonard & Rae

Rae était rentrée dans son cocon, son petit, enfin pas si petit que ça appartement. Elle l'adorait. Elle adorait Bowen, c'était tellement plus calme que la grande et belle ville de New york, mais elle ne pourra pas niée le fait que la fille où elle a le plus vécu lui manque. Elle a tellement écrit à propos de New York, il était peut être temps d'écrire sur autre chose, de plus calme. Elle avait écrit des nouvelles sur certain gens, en leurs inventant des histoires. Mais l'histoire que les gens aimait le plus était entre sheldon et amélia, c'était une histoire qui en faite était inspirée de la vue de Rae et de Léonard, mais elle ne comptait pas lui dire car elle savait que ça risquerait de l'effrayer. Elle savait que léonard était très fragile, elle l'avait vu, mais il savait qu'il pouvait compter sur elle. Elle rentra chez elle, et il était là, elle le salua, lui demanda comment cela allait, il répondit qu'il allait bien mais elle avait bien vu qu'il était fatigué. « Tu as l’air fatigué. Ce soir je t’aiderai à t’endormir…. » Elle fit une pause en le regardant en souriant « en te racontant une histoire BIENSUR. » Ajouta-elle en souriant. Elle savait bien que Léonard ne mangeait pas beaucoup mais elle posait tout de même la question, le café lui suffisait, et elle , elle avait toujours eut l’habitude de manger équilibré et autre, enfin à l’époque où elle était mannequin elle mangeait mais elle devait se faire vomir ensuite pour garder une ligne, ce n’était plus le cas heureusement. Elle pensa qu’elle était une nouvelle fois en manque d’inspiration et le dit au bel homme à coté d’elle. Elle le sentit prendre sa main et elle sourit, il vit déposé un baiser sur sa joue et elle sourit de plus belle. C’était une drôle de relation qu’ils avaient mais c’était bien pour Rae, elle ne souffrait pas, elle faisait ce qu’elle voulait. Léonard lui demanda s’il pouvait l’aider elle le regarda, étant en train de réfléchir. « Tu sais que tu m’aides déjà beaucoup. » ajouta-elle en souriant serrant sa main légèrement. «tu sais que tu m’as déjà beaucoup inspiré. » elle le regarda en souriant avant de caresser doucement sa main. Elle prit son sac qui était sur la table avant de sortir son carnet, l’ouvrit et le regarda. « Un livre type 50 shades of grey ? … Non… Hum, je pourrais raconter la vie de différents gens qui habiteraient dans le même immeuble, mais ça fait un peu FRIENDS. » Elle regarda autour d’elle avant de regarder son colocataire, ou squatteur. « Au pire j’arrete de chercher pour quelques jours et ensuite je verrais bien le temps de faire d’autre chose tu vois. » ajouta-elle en souriant, elle avait besoin de s’amuser c’était peut être ça qui l’empêcher d’écrire, elle était tendue en ce moment, elle avait besoin d’éliminer ce trop plein d’énergie, peut être au final le mieux ce n’était de ne pas bouger de l’appartement

« Tu as l’air fatigué. Ce soir je t’aiderai à t’endormir…. » Il hausse les sourcils, interrogatif et amusé. « en te racontant une histoire BIENSUR. » Il lui lance simplement un clin d'oeil avant de prendre un air parfaitement innocent – notifions tout de même que cet air lui va à ravir. « Oh, eh bien... tu sais, y a d'autres moyens le soir que les histoires pour se fatiguer hein.. » Il hausse les épaules, faisant comme si c'était une idée comme une autre, mais il finit par lâcher un rire enfantin. Il adore leur relation. Simplement parce que, n'étant pas clairement définie, elle leur permet à tous les deux d'y trouver leur compte et leurs besoins. Sans pour autant tomber dans les règles, la jalousie – quoique.. – et les disputes. Non. Ils sont amis. Ils couchent ensemble, oui. Pas clairement sexfriends, puisqu'il tient énormément à elle et qu'elle l'aide beaucoup. D'ailleurs, elle lui dit qu'il l'a beaucoup aidé aussi, et il hausse les épaules, comme si pour lui, ça n'était pas assez. Ça n'est jamais assez, pour notre cher Français. Elle écoute ses suggestions, réfléchissant. Il a énormément d'imagination, lui aussi, et il se dit qu'il pourrait lui donner quelques idées lorsqu'elle évoque soudain son besoin de se poser quelques jours à faire autre chose. Il attrape sa main et se relève alors d'un coup, bouillonnant d'énergie – eh oui, il n'a pas encore fait son footing, il pète le feu là – et la fait lever en même temps que lui. Il se rapproche d'elle, tenant toujours sa main dans la sienne, plongeant son regard sombre dans celui de la blondinette. « Ok alors sortons ! Allez, let's go, tiens on va aller... se promener au parc ! Et manger une glace ! » Il la lâche, saute par-dessus le canapé – faire le tour, trop compliqué pour lui. Il file dans sa chambre et en ressort l'instant d'après habillé naturellement. Il chope la laisse de son chien. « Ça te dérange pas si on emmène Bandit ? Au moins ça le défoulera un peu, promis il nous laissera tranquille. Et j'connais un coin superbe, alors prends tes feuilles et ton crayon, tu s'ras peut-être inspirée. » Il s'arrête devant elle, lui souriant alors d'un sourire ravageur et rayonnant. Fronçant le nez comme s'il allait faire quelque chose dont il ne pouvait pas s'en empêcher – pas si faux sûrement d'ailleurs – il l'attire à lui par la main, glissant sa paume contre sa joue. Il lui vole un baiser. Innocent, espiègle. Comme un jeu. Il lui offre un sourire si adorable l'instant d'après qu'on aurait bien du mal à le blâmer.

that's pretty awkward. - Leonard & Rae

Et voilà léonard avait comprit ce qu’elle avait sous-entendu, elle le regarda avec un air sérieux avant de dire. « NON. Tu as finalement compris un de mes sous-entendus, j’suis fière de toi. » ajouta-elle souriant. Il n’y avait aucun doute que leurs relations était simple, il n’y avait pas d’embrouille, jamais de disputes ou autre, et c’était ça qui était bien. Rae parlait beaucoup, c’était le cas lorsqu’elle était perturbé, elle racontait tout et n’importe quoi et jamais l’important à vrai dire. Elle avait vraiment besoin de se reposer et de changer d’air à vrai dire, et c’est à ce moment là qu’elle se rendit compte qu’il tenait encore sa main, et qu’il allait se lever et elle en même temps, il la regarda avant de dire qu’il allait sortir, aller au parc, manger une glace, pas vraiment faim à ce moment précis mais marcher ne ferait pas de mal, elle n’as pas eut le temps de dire quoi que ce soit qu’il était déjà parti dans sa chambre pour s’habiller, et en moins de deux ressorti, elle le regarda et il demanda si on pouvait prendre le chien, ça le défoulera et après il nous laissera tranquille, elle hocha la tête pour dire oui, et il continua la phrase avant de dire qu’elle devait prendre ses crayons et ses feuilles car il allait lui montrer un coin magnifique de la ville. « Yep. » il s’avança vers elle, elle le regarda, il souriait, elle avait l’impression qu’il comptait faire quelque chose. Et voilà il prit la main de rae pour l’attirer contre elle, avant de caresser sa joue, elle le regardait, et il l’embrasse rapidement, comme un enfant pourrait embrasser sa première petite amie, elle le regarda désespéré «Quel âge tu as ? 3 ans. Ce n’était même pas un vrai baiser ça. » Ajouta-elle se dirigeant vers la porte d’entrée, elle s’appuya sur la porte avant de partir dans sa chambre en courant, laissant la porte ouverte, elle comptait se changer bien sur c’était une fille, elle avait besoin de se sentir bien dans ses vêtements, pendant qu’elle se changeait elle parlait « Je préfère me changer et ne pas me faire mater, sifler enfin tout ce que vous, les mecs pouvaient faire de vraiment stupide. » Elle était désormais changer, elle regardait où était Léonard, elle s’approcha de lui rapidement, « léo… » ajouta doucement, avant de le tirer vers elle par le col de son t-shirt et de l’embrasser plus longuement qu’il ne l’avait fait tout à l’heure. Une fois séparé « ca c’est un baiser. » ajouta-elle en souriant radieusement.

Ce qui est bien avec elle, c'est qu'il n'a jamais vraiment besoin de faire semblant. Avec Rae, il peut être lui-même, et il adore ça. Un peu gamin, un peu naïf, dans ce côté attachant du type complètement paumé.. Et puis avec elle en plus, y a quelques petits bonus. Et il ne crache pas dessus. À la fin du baiser presque timide qu'il lui donne, il fronce les sourcils quand elle va parler. Sûrement pour le "gronder", non ? Quel âge tu as ? 3 ans. Ce n’était même pas un vrai baiser ça. Il fait mine d'être vexé et fronce les sourcils, croisant les bras, même si un sourire amusé s'est fait sa place sur ses lèvres. Elle part se changer, il l'attend en tournant en rond, faisant quelques pas, s'amusant avec Bandit tout en écoutant Gladys parler, d'une oreille distraite. Hé ! La seule personne que je siffle moi, c'est mon clebs ! proteste-t-il, détestant lui aussi cette attitude chez certains mecs. Comme si les filles étaient du bétail. Elle ressort enfin et il se redresse, fin prêt lui aussi. Léo… Il fronce les sourcils, l'air coupable et interrogatif en même temps. Qu'a-t-il encore fait ? Il prend un air innocent en la voyant s'avancer vers lui mais ne bouge pas, docile. Elle attrape alors son t-shirt par le col et l'attire à elle, lui donnant un baiser bien plus concluant. Se permettant d'y répondre, il glisse sa main dans sa nuque avant de sourire contre ses lèvres, puis de s'en écarter. Ça c’est un baiser. Il fait mine de faire le difficile et d'être peu convaincu mais il ne répond rien. Bon allez, en route ! Comme s'ils partaient en voyage, le type. Bref. Son chien les attend déjà dans le couloir, en train d'aboyer – ça va encore faire râler la voisine brune là – et Léonard attrape la laisse, son sac à dos où il y a toutes sortes de choses bien utiles – ou pas d'ailleurs – et va attendre Rae dans le couloir à son tour. À côté de son clebs. Deux vagabonds. Deux sdf quoi. Quand enfin elle se retrouve dans le couloir avec eux, il attrape son bras et hop, dans l'ascenseur. C'est qu'il est pressé, le Dupuy. Il a besoin de se défouler lui aussi, comme un chien quoi. Alors qu'ils descendent les étages, il tourne la tête vers elle, l'air angélique. Rae ? Puis sans même attendre de réponse, comme elle l'a fait précédemment, il glisse ses mains sur ses hanches pour la pousser doucement mais fermement contre un des murs de l'ascenseur, la plaquant solidement contre son corps. Il pose alors ses lèvres sur les siennes, mêlant rapidement sa langue à la sienne, lui donnant un baiser encore bien plus sulfureux que le précédent. Juste lorsqu'ils atteignent le rez de chaussée, il se détache et rajuste légèrement son haut, voilant un sourire tandis qu'il sort de la cabine. Il lui tient la porte, et lorsqu'elle passe devant lui, murmure avec malice un Ça, c'est un vrai baiser.

N'allez pas me demander ce qui lui est passé par la tête, je crois qu'il l'ignore lui-même ! Mais l'un des plus grands défauts de Léonard, c'est aussi ça : être totalement incapable de stopper ses envies, ses pulsions, ses pensées. Alors oui, il avait peut-être simplement envie de l'embrasser, là, dans cet ascenseur. À la fin du baiser, il remarque qu'elle est un peu désarçonnée. Sans doute ne s'y attendait-elle pas non plus. Surprendre les gens. Son obsession, au petit pianiste. Suite à la proposition de sa colocataire, Léo la fixe, faisant mine d'être choqué. Voyons ! Je ne te pensais pas ainsi, vilaine fille ! Il lui lance un sourire amusé, lui montrant qu'il plaisante. Parce que c'est qu'un homme, au fond. Et que sa phrase – en plus du baiser précédent – réveille en lui bien plus qu'une simple envie d'aller prendre l'air dans le parc. Il s'approche d'elle, l'air presque menaçant, attrapant ses deux mains comme pour l'emprisonner. Il plonge son regard dans celui de la jolie blonde. Ça n'est pas un si mauvaise idée.. Mais je sens que si on remonte dans cet ascenseur, je ne vais pas hésiter à appuyer sur le bouton d'arrêt d'urgence, fait-il, l'air innocent et malicieux. Il lui fait un clin d'oeil puis lâche progressivement ses poignets, caressant légèrement sa hanche au passage, son regard toujours fixement plongé dans le sien. Oui, il la provoque un peu. Mais tout d'un coup... une simple promenade en sous-bois lui semble bien fade face à ce qu'elle lui propose. Il la laisse trancher.

Il est vrai que quelques fois, Léo a la chance de connaître une Rae bourrée de sous-entendus. Comme à ce moment-là. Sérieusement. Les mains occupées à autre chose... Il lui lance un regard sulfureux en réponse. Il ne répond rien, parce que si elle continue ses provocations ainsi, il risque de ne pas continuer à se retenir bien longtemps, le Léonard. Déjà que se retenir actuellement c'est difficile... Ça n'est pas dans ses habitudes, de se retenir, voyons ! Lui d'habitude, il fait, et il réfléchit après. Elle se rapproche de lui, et l'embrasse. Le pauvre, il fond totalement. Puis il se met à rire avec elle quand elle lui dit alors que s'ils partent se promener, elle va le violer dans un coin. Il chercher son regard, et prenant un air totalement sérieux, murmure d'un ton brûlant : Fais gaffe. Ça serait peut-être moi qui te violerai le premier. Il lui fait un clin d'oeil. Bon ok, là ça va vite devenir de la torture. S'ils partent vraiment se promener... il va devoir ravaler toute son envie. Et il n'est pas vraiment sûr d'y arriver, en fait. Elle pose ses yeux sur Bandit et elle traduit alors ensuite exactement le dilemme face auquel est confronté Léo. Juste à ce moment, Bandit aboie et le brun soupir, passant une main dans ses cheveux bruns et ébouriffés. Hum eh bien... J'pense qu'on peut s'arranger pour que la promenade soit courte. Et s'occuper de nous après. Qu'en dis-tu ? Il se tourne vers elle, un sourire ravageur sur le visage, s'avance encore plus près et laisse ses mains se poser de nouveau sur ses hanches. Il la fixe, et vient déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Bon, stop Léo, sinon vous n'allez vraiment pas pouvoir partir en balade là. Il détache ses lèvres et sourit de nouveau. Et puis... p't'être qu'un jour, notre scénario de film X sortira en film. fait-il en faisant mine d'être fier.

Leur relation est aussi faite de ça. De jeu, de sous-entendus. Léonard adore ça. Il a l'impression qu'avec elle, il peut être un gosse comme il le souhaite. Même s'il sait quand même se montrer responsable hein. Il se sent juste plus libre, avec elle. Elle le regarde droit dans les yeux avant de lui dire sérieusement qu'il ne fallait plus qu'il l'embrasse avant qu'ils ne soient rentrés. Il se mord la lèvre. Ça va être dur, mais ok, on fait comme ça, finit-il par accepter, même s'il se demande vraiment s'il est capable de résister tout ce temps. Ils dérivent ensuite sur "leur" film X et Léo ne peut s'empêcher de se mettre à rire. D'un ton presque sensuel avec son accent français, il lui répond : Autant de fois que tu veux ma jolie. Nouveau clin d'oeil. Léonard, il adore les clins d'oeil. Non, faut pas chercher. Il marche vers la sortie de l'immeuble avec elle, attachant alors Bandit avec la laisse qu'il a prit avec lui. Ils sortent au grand jour et il sourit en entendant son impatience. Il avait presque oublié qu'il était censé l'emmener quelque part. Troublé le pauvre petit. Mais tu verras, voyons ! fait-il en lui lançant un regard amusé, décidément pas déterminé à lui révéler quoi que ce soit. Elle n'aime pas les surprises ? Tant pis ! Parce que Léo, lui, il adore ça. Et autant en avoir que les faire aux autres. Il lui fait signe de traverser la route et ils marchent ainsi pendant quelques minutes avant d'arriver sur un chemin menant au grand parc. Dès qu'ils pénètrent dans son enceinte, il se dirige d'un pas assuré sur un sentier qu'il semble connaître. En effet, il vient souvent ici. Il se penche vers elle, relâchant Bandit pour qu'il puisse se défouler. Tu vois la petite clairière là-bas ? Tu vas voir, y a toujours plein de papillons, et avec le soleil, c'est magnifique. Ouais ça peut faire un peu nian nian, mais Léo aime les belles choses, que voulez-vous.

Avec l'accent anglais, vraiment ? Il hausse un sourcil, amusé par sa phrase et par la façon si peu pudique qu'elle a de lui montrer qu'elle tient réellement à lui. Enfin pour le coup là, à son corps. Il l'observe discrètement et lui lance alors d'un air complice : Oui bon alors, je vais éviter. Il laisse s'échapper de ses lèvres un rire discret. Une fois arrivé au « lieu secret » il est clair qu'il est fier comme un paon, alors qu'il ne s'agit là que d'une clairière. Il a vraiment des réactions enfantine ce type des fois. Souvent, même. Il est tout de même satisfait que ça lui plaise aussi. Il hoche la tête avec un sourire amusé lorsqu'elle lui parle de New-York. Lui parle rarement de Paris. La ville ne lui manque pas vraiment. Il a trop l'impression d'être de la vermine là-bas. Ça lui rappelle ses errances enivrantes au coeur de la nuit. Et c'est parfois de tristes souvenirs. Comme cette gamine, là, qui... (...) Elle est partie s'asseoir près d'un arbre sans qu'il ne s'en aperçoive, comme souvent, plongé dans ses pensées. Il trottine alors pour jeter un bâton ramené par Bandit, et la rejoint, s'asseyant tout près. Il n'essaie pas de regarder ce qu'elle écrit, il sait que beaucoup n'aiment pas ça et pose simplement sa tête sur la sienne, fermant doucement les yeux. Prends ton temps, j'suis bien là, murmure-t-il avec un petit sourire, avant de lui faire spontanément un bisou sur la joue. Ouuups désolé ! Bon ça va, c'était innocent, c'était sur la joue. Il lui lance un sourire angélique.