Première fois chez Candice [Candice]

FEAT. Candice & Sebastiàn

Tel est pris qui croyait prendre

onrajoutetoutcequ'onveut

Il ne fallait pas mentir, même si elle regrette parfois d'annoncer au gens qu'elle préfère ne pas avoir de visiteur. Cette fois, c'était différent, elle n'avait pas peur de montrer son petit chez soi et puis ce n'était pas une seule petite fois qui allait lui "gâcher" la vie. Après tout, elle devrait peut-être changer tout sa et invité, parfois, certains amis. juste quelques heures pour discuter et rigoler. C'est bien beau d'avoir un peu de calme, mais par moment sa deviens tout aussi ennuyant! Toute façon, ils étaient maintenant arrivé et elle n'avait aucunement envie de repartir.

Sortie de la voiture, elle prend son sac à main puis commence à marcher lorsqu'elle entend Sebastiàn lui dire qu'ils peuvent encore annuler. En gros, il ne semblait plus réellement avoir envie de la suivre. Haussant les épaules, elle se retourne vers lui.

« C'est toi qui voit... On est déjà arriver et si on cancel tout on aura encore plus de route à refaire. Il est certain que moi je préfère rester, maintenant qu'on est déjà là... Et puis, tu pourras te vanter d'être le premier à être entré! » Dit-elle en rigolant.

C'était une assez dur journée vue la petite dispute qu'ils avaient eut un peu plus tôt, puis le trajet fait en cheval, entre temps. Elle était crevée, Candice avait simplement envie de s'asseoir et reposer ses pieds. Se rapprochant doucement du jeune homme, elle viens lui faire un bisou sur la joue.

« Je veux entrer chez moi seb... Tu fais comme tu veux, mais moi j'ai vraiment hâte d'enlever ces chaussure! »

Elle sourit puis repart, lentement, vers les logements. En arrivant devant les portes, elle retire ses chaussures, qu'elle garde dans ses mains puis se dirige vers son appartement.

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Non, je ne recule pas, je voulais juste lui laisser l'opportunité de garder son jardin secret, mais la voilà qui renvoie vers moi mes propres hésitations. alors je lui emboite le pas dans l'entrée. L'envie irrésistible de la suivre que j'avais jusqu'alors se transforme en un trac pas possible. Je ne me suis jamais senti aussi fébrile que cette fois-là. Mais je ne me laisse pas distancer. Le baiser qu'elle m'a donné me donne plus que tout l'envie de ne rien gâcher de cette soirée.

« A mais je fais pas ça par fierté ni pour me vanter ... Juste que tu es ... »

* magnifique ... sublime ... tellement désirable *

Les mots se coincent dans ma bouche pourtant ils sont là, pour elle et uniquement pour elle.

* Fichu trac *

L'instant passe et l'opportunité se brise. je passe à autre chose, me sentant bête comme jamais.

« Tu es ma meilleure amie et que j'ai envie de voir comment c'est chez toi ! »

Et là je me maudis d'être aussi nul ! Mais comment ça se fait qu'avec cette fille je perde autant mes moyens ?

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On monte, on rentre et tout ça presque sans un bruit, sans une parole, comme si la suite ne pouvait être inéluctable. Ça en devient presque pesant avant que la sonnette ne retentisse annonçant nos victuailles. Mais j'ai à peine le temps de réagir que :

« Atte... »

Elle a déjà pris son sac à main, trouvé son portefeuille et sorti de quoi payer. Je me sens con et idiot comme pas possible. Bon, je sais que c'est elle qui a fait la proposition du repas, mais tout de même. Un peu de galanterie ne fait jamais de mal !

« Laisse moi t'aider ! »

Je récupère les carton d'entre ses mains. Ils sont chauds, indiquant par la même occasion que les pizzas sortent tout juste du four. On va se régaler, mais il faut toutefois que je me dépêche de poser ces cartons sous peine de ...

« Aaahourffff c'est chaud !!! »

Je me précipite pour poser ces cartons, et de ne rien faire tomber ce qui serait totalement inconvenant et je me maudis d'avoir voulu jouer les bons samaritains !
Mais bon sang que ça chauffe, j'en ai mal jusque dans le coude et dans l'épaule tellement !

Mine de rien, il faut que je prenne bien la portée de ma présence ici. Si je suis réellement le premier à venir là c'est qu'il y a quelque chose d'assez important à ma présence ici. Ça me met même une sacré pression et si j'avais encore les pizzas entre les mains, je suis sûr que j'en aurais fichu une par terre !

« N'empêche c'est sympa chez toi ... T'as agencé ça avec bon gout ! »

Même si je sais pas vraiment si c'est un compliment. Ma mère me dit toujours que ma chambre ressemble à un capharnaüm donc je me demande souvent si j'ai du gout moi même.
Mais bon je vois pas pourquoi Candice prendrait ça pour un reproche : elle n'a jamais vu ma chambre !

« Même si je me suis brûlé, j'aime manger chaud. On passe à table, puis tu me feras faire le tour du proprio ensuite ? »

Je dis ça comme j'aurais dit n'importe quoi d'autre, mais ici chez Candice, il faudrait peut-être que je me montre un peu plus discret.
Je la regarde la mine réjouie et le regard interrogateur ?

* alors t'en dis quoi ? *

Oui, manger !
Sans doute la meilleure chose à faire. Au moins comme ça je suis certain de ne pas dire d'âneries. Parce que plus ça va, plus j'ai l'impression que chaque mot qui sort de ma bouche gêne d'avantage Candice qu'il ne lui procure de la joie ou de la bonne humeur. Pourtant, je ne suis pas habitué à cela avec elle. Nos rencontres sont généralement plus souriantes et plus décontractées. Peut-être que le fait d'être chez elle est de trop aujourd'hui !
Je m'avance donc vers la table et ouvre la première boite. Je m'aperçois avec bonheur que la pizza a été prédécoupée. Je propose à Candice de se servir la première, question de galanterie ou de politesse ... voire des deux.

« Sers-toi avant que ça refroidisse trop ! »

Je fais de même après elle et tente de ne pas engloutir ma première part comme un gros cochon. J'en aurais été capable, mais pas devant elle. Ça aurait été trop la honte. Pourtant j'ai une sacré faim. Ce retour à pied en tenant le cheval par la bride m'a creusé l'appétit.
Finalement les mauvaises habitudes reprennent le dessus. Et avant d'avoir fini ma première bouchée je déclare :

« Hummmm ch'est bon !!! mais ch'est très chaud !!! »