| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| | won't you teleport to me (marley) |  |
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Invité | | Sujet: won't you teleport to me (marley) Mar 16 Juil 2013 - 1:37 | |
| J’ai des sentiments pour Harley Anderson. Milo s’appliqua à écrire avec de belles lettres calligraphiées avant de refermer son petit carnet, que tout le monde appellera « journal intime » mais que lui s’obstine à appeler petit carnet ou encore, calepin. Il l’avait depuis son enfance, quand il était le gamin réservé et un peu asociable. Son empoté de père s’était lui-même élu « père de l’année » quand il avait décidé d’offrir un journal intime à son fils, espérant que ça améliorerait sa situation. Il n’y écrivait dedans que quand il en éprouvait la nécessité, après la défaite de Gary dans le Survivor l’année dernière, quand il s’était rendu compte qu’il aimait cette fille japonaise quand il étudiait à Londres, il écrivait ses constantes vitales jour après jour lors de son hibernation pour se « soigner ». Son poids, sa taille, sa température, il notait tout. Même la couleur de ses scelles. Quand il était plus jeune il racontait surtout des trucs sur son père, sa réaction quant au dernier épisode de son dessin animé ou encore sa théorie sur « The Thing » , théorie mystique concernant le magnétisme d’un homme à séduire n’importe quelle femme. Il parlait aussi de ses théories quant aux invasions extraterrestres, bref, il y avait tout et rien. Avec le temps, il avait donc réussi à enfin se l’avouer, retardant à chaque fois le moment où il devrait se le dire. Il avait déjà tout prévu. Trois pizzas royal, pot de glace, enregistrement du survivor, il était prêt pour hiberner de nouveau. Non, il n’allait pas y aller franco et la voir pour lui dire. Il se prend déjà assez de râteaux, alors il n’ose pas imaginer ce qui se passerait s’il s’en prenait un avec une fille pour laquelle il a des sentiments. Il se posa devant sa télé, son carnet et une part de pizza à la main. Une vraie femme.
Le lendemain tout était différent. Alors qu’hier il n’était qu’un homme amoureux, aujourd’hui il était le gars trop ballonné parce qu’il a trop forcé sur la pizza quatre fromages. En rentrant de son travail, pensant recommencer comme hier, quitte à prendre quelques kilos, il retrouva Harley, plantée en plein milieu de son salon. Pile la personne qu’il ne devait pas voir en ce moment . « Hey Hurl ! Ca va ? » lâcha-t-il, feignant un ton exagérément décontracté. Elle tenait quelque chose derrière elle, son calepin. Le laisser sur le canapé ? Une erreur ? Si peu. Il faut dire qu’elle n’était pas censée savoir qu’il tenait un journal intime. Et le pire c’est qu’il savait exactement pourquoi elle tenait ce calepin en main. Elle avait dû le prendre pour celui où y a ses recettes de cocktails dedans. Si elle croit qu’il serait assez con pour laisser ce genre d’informations ultra importantes sur un canapé, bien sûr que non. Ce carnet-là est dans le coffre-fort qu’il a dans son armoire. Pas bête hein ? Peut-être aurait-il dû songer à récupérer son cerveau, ses couilles et toutes ces choses utiles qu’il a enfermées entre ces murs de plomb il y a bien longtemps. Avec chance, elle ne l’aurait pas lu. Non, on parlait d’Harley là, pas mère Thérésa. Bien sûr qu’elle la lu, il ne serait pas étonnée qu’elle en ait fait des photocopies même. Non, il n’avait pas prévu de lui faire cette « révélation ». Ou du moins s’il l’avait fait il s’y serait pris autrement. Quelque chose de simple. « Je t’aime Harley Anderson » écrit dans le ciel peut-être, ou encore des ballons, enfin, un tour dans une montgolfière quoi..
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Mar 16 Juil 2013 - 2:52 | |
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Son activité favorite : Faire des blagues à Milo. Par là, il faut comprendre faire tourner en bourrique son cher voisin. Vider le frigo alors qu'il vient juste de faire le plein de pizzas, échanger les tiroirs des chaussettes et des caleçons. Depuis le départ de Nate, il était sa seule et unique cible, elle se demandait même pourquoi il n'avait pas eu la présence d'esprit de lui reprendre sa clé. Elle arpentait l'appart de Milo dans l'espoir de trouver une connerie à faire, peut-être bien qu'elle échangerait les magasines people dans ses toilettes par des revues politiques barbantes au possible. Le genre de truc qui le pousserait à chier à la vitesse de la lumière. Parce que oui Monsieur est capable de rester une demi-heure aux chiottes, pas parce qu'il a du mal à viser le trou, mais tout simplement parce qu'il est bien calé pour faire sa lecture. Elle n'était pas super inspiré sur ce coup-là, elle s'apprêtait à se poser dans son canapé en attendant qu'il rentre du boulot, il devait bien avoir enregistrer quelques une de ses émissions à la con. Oui à force, elle c'était mise à suivre certaines, trop de squattage sur le canapé à Milo, il était temps qu'elle reparte en tournée. Le seul point positif, c'est qu'elle conservait un peu de dignité quand même en ne supportant jamais le même candidat que lui, faut pas pousser. Stupeur elle tombe sur le graal, la bible, le précieux, le carnet de cocktails de Milo, c'est trop beau pour être vrai. Depuis le temps qu'elle attend de découvrir la recette de la boisson rose, son heure a enfin sonnée. Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, elle jubile d'avance. Elle ouvre au pif, surprise, surprise ! Ce n'est pas du tout ce qu'elle attendait, elle est confronté à une liste de prénoms féminins avec à côté une durée en secondes. Elle est en plein hallucination, y a son nom dans la liste en plus avec écrit « Can't remember » à côté, il y a des petites flèches montantes ou descendantes pour montrer l'évolution de ses performances. « Ce gars est un malade ! ». Il faut avouer qu'elle n'est pas mécontente de constater qu'il n'y a qu'un seul nom après le sien, celui de Lily, la blonde qu'elle avait rencontré à la fête des voisins. Elle feuilleta quelques autres pages, chacune d'elle provoquer son hilarité. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur la dernière page « J'ai des sentiments pour Harley Anderson », elle resta perplexe à lire cette phrase en boucle. Cela expliquer peut-être des choses après tout, en même temps elle aurait dû s'en douter, le type a peu voir pas du tout de contact avec la gente féminine, il n'arrête pas de lui faire des propositions indécentes. Quelque chose cloché malgré tout, elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus pour le moment. Peut-être bien l'écriture trop appliqué ou le fait que le carnet soit tout simplement poser là, alors qu'il sait pertinemment que sa voisine est une grosse fouine. Tout ça commence étrangement à lui faire penser à un coup monté. Soudain elle entend les clé dans la porte et se lève d'un bon, le petit carnet caché derrière elle. Droit au but, elle ignore la question de son voisin. « Bien jouer sur ce coup-là, je crois que si t'avais pas utilisé une écriture d'ado de 12 ans j'aurai pu me faire avoir ! Et puis bon le laisser sortit comme ça, alors que t'es le pire des crevards concernant tes affaires, c'était un peu gros ! ». Dire qu'elle avait failli se faire avoir par son petit stratagème, heureusement qu'elle s'en était rendu compte à temps, avant que son cerveau ne se mette à divaguer. « N'empêche tu m’impressionnes, je te croyais pas capable d'un truc aussi créatif. Dire que pendant 5 minutes j'ai cru que t'étais vraiment amoureux de moi, le bad ! ». Elle lui lança son carnet avec un grand sourire amusé, par contre lui n'avait pas l'air amusé du tout. Normalement il aurait du sauter sur l'occasion pour se vanter, même si son plan n'avait fonctionné que l'espace de 5 minutes. « Qu'est-ce qui t’arrives ? Quelqu'un est mort ? Si c'est la vieille, c'est mort, je participe pas au cadeau commun. ». Même une blague sur la vieille n'avait pas réussi à le dérider un peu, l'heure était grave.
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Mar 16 Juil 2013 - 14:19 | |
| Elle est là dans son salon, comme souvent d’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’il la trouve dans son appartement quand il rentre du boulot. Il ne doit pas la voir, ni même la regarder, règle n°1 de son hibernation, pas de contact avec la personne…aimée. Il lui pose donc une question, essayant de concentrer son regard ailleurs, et de n’écouter que les bruits que fait le frigo. Malgré tout, ses efforts tiennent deux secondes avant que Harley récupère l’entière attention de son voisin. Et la voilà qui commence à parler, à parler beaucoup même. C’est pas bon. Elle ne dit rien de bon. Qu’est-ce qu’elle a son écriture ? Il n’a pas le temps de relever que déjà, elle dit dans la même phrase que pendant cinq minutes elle y a cru et que ça avait été « le bad ». OK. Il se passe la main sur le visage puis la remonte jusqu’à ses cheveux. Il a besoin d’air. De pizzas aussi, de survivor et de glaces, il a besoin d’hiberner bordel. Que font les ours quand on les dérange pendant l’hibernation ? S’énervent-ils ? Elle lui lance le carnet et il le rattrape, le balançant par la même occasion à l’autre bout de la pièce. Papa ours pas content dirait-on. Il remercie alors mentalement son père pour avoir encore et toujours eu une idée de génie. Un carnet, enfin un journal intime se l’avoue-t-il, qu’elle idée brillante. Ce n’est pas la faute de Hurl et pourtant il lui en veut. Mais après tout, c’est lui qu’a oublié son carnet ? Oui mais c’est elle dans cette histoire qui est la personne concernée. Sa mine est sérieuse et fermée, à l’intérieur de lui c’est Bagdad mais il encaisse. Il a deux choix possibles : être un homme et lui avouer en face que rien de tout cela n’est une blague, un coup monté ou même un cauchemar mais bien la réalité, ou être fidèle à lui-même et continuer à être Milo en essayant de se rattraper non sans difficulté. En fait il devrait déménager, il s’éviterait bien des problèmes. Rejoindre Nate au Japon, acheter la maison juste à côté de la sienne, déporter la NFT là-bas, apprendre le japonais, acheter des masques anti-pollution et s’habituer à manger des sushis. Mais elle serait capable d’organiser une tournée au Japon aux bébés rien que pour venir le voir et avoir une explication ou alors juste pour le faire chier. Il lance jovialement, comme s’il n’avait pas du tout balancé son carnet à l’autre bout de la pièce il y a deux minutes. « Ah merde t’y as pas cru ! Je t’aurai la prochaine fois hein » Milo, se parlant depuis dix minutes dans sa tête « Mayday mayday mayday, tu l’auras pas la prochaine fois du con ». L’air de rien il continue. « Il me reste des pizzas, t’en veux ? » Il se dirige alors vers sa cuisine et d’une voix, qu’il ne peut s’empêcher tremblotante, dit : « J’y crois pas que t’y ait vraiment cru.. Jsuis vraiment trop fort..» Même si clairement le mot qui convient n’est pas fort mais con. Il a choisi la facilité, la sortie de secours, la voix rapide, et surtout de ne pas être un homme, pour changer. De toute façon, il est comme ça Milo, il lui faut six mois pour comprendre ses sentiments et d’autant plus pour prétendre le contraire de ce qu’il ressent. Plus besoin de se poser de questions, le mystère est résolu, voilà pourquoi il ne finira jamais marier. |
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Mer 17 Juil 2013 - 20:39 | |
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Un mauvais pressentiment, voilà ce qu'elle a. Il agit bizarrement, par là elle veut dire plus bizarrement que d'habitude. Elle s'attendait à sa réaction habituelle sur la vieille, qu'il organiserai une fiesta d'enfer pour fêter sa mort et qu'il nommerai un cocktail comme son chien ou un truc dans le genre. Pas de réaction de sa part, il se contente de jeter le carnet et de rester là à s'agiter sans parler. Elle n'avait pas envie de se l'avouer, mais elle était presque certaine de savoir ce qui le tracasser. Elle l'observe sans rien dire, tous les moments où elle aurait dû comprendre lui revienne en mémoire. Lorsqu'il l'avait surpris en train de boire un verre avec Kip, elle avait attribué sa crise de jalousie à celle d'un gamin qui veut pas se faire piquer sa maman. Les bébés avaient beaucoup trop d'influence sur elle. A force de le connaître et d'être aussi proche de lui, elle avait oublié qu'il était aussi un homme et pas seulement son pote, son voisin, sa meilleure amie. Ils avaient couché ensemble une fois par le passé, elle avait ignoré ça, mettant ses sentiments sur le sujet de côté et en lui rappelant qu'il était un mauvais coup à chaque occasion. Encore un autre élément, il n'arrêtait pas de lui proposer de remettre le couvert, peut-être que ses propositions n'avaient pas été seulement pour rigoler, mais ça au fond d'elle elle le savait déjà. Elle ne savait plus du tout quoi penser, quand elle avait rencontré ses deux voisins, c'était vrai qu'elle avait été attiré par lui, bien plus qu'elle n'aurait put l'être par Nate, malgré sa célébrité et tout le tralala. C'était simple d'ignorer cette attirance quand ils étaient 3, c'était une bande de potes, rien d'autre pas besoin de se prendre la tête. Depuis que Nate était parti, tout était différent, c'est comme s'ils étaient déjà en couple sans toute la partie affectueuse. Instinctivement, elle achetait les pizzas préférés de Milo lorsqu'elle faisait ses courses, la première personne qu'elle appelait lorsqu'elle avait un truc important à dire c'était lui. Quand on y penser, ce n'était pas si fou que les gens assument toujours qu'ils soient en couple, un sourire apparu sur son visage à ce moment là. Elle sortit de ses pensées quand il fit mine de garder les apparences en continuant de lui dire que c'était une blague, sur le moment elle avait envie de rire, mais maintenant qu'elle avait réalisé la situation, ça ne semblait pas tellement approprier. Pour ne pas faillir à sa réputation de pizzavore, il lui propose de la pizza. « Ouep je veux bien. ». A cet instant, elle réalisa qu'elle ne voulait pas qu'il partage ses pizzas avec quelqu'un d'autre. Elle n'avait pas non plus envie qu'il se batte avec quelqu'un d'autre pour la télécommande. Elle avait été égoïste depuis le début, elle n'avait pas envie de se poser, d'être en couple, mais en même temps elle l'avait empêché inconsciemment d'être avec quelqu'un d'autre. « Milo ? ». Harley prit une grande inspiration et attendit qu'il ne la regarde enfin, il avait tendance à esquiver son regard depuis qu'il était arrivé. Si elle avait pu douter un instant que ses sentiments étaient réels, ce n'était plus le cas maintenant. C'était presque évident qu'il avait des sentiments pour elle. Comment elle avait fait pour se voiler la face depuis si longtemps. « Je suis désolée. ». Elle laissa passer quelques secondes avant d'ajouter sur un coup de tête sans vraiment réfléchir. « Je vais chercher un nouvel appartement, te laissais de l'espace tout ça. Ce sera plus simple pour toi... pour nous. ». Elle n'avait aucune envie de déménager, mais elle n'avait aucune envie non plus de continuer à le torturer, de le narguer depuis l'autre côté du pallier. C'était injuste pour lui. « Ma mère sera ravis de m'avoir sous son toit quelques temps de toute façon, à me rendre complètement dingue ! ». Elle avait essayé de détendre un peu l'atmosphère, mais même son rire forcé était lourd, pesant.
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Jeu 18 Juil 2013 - 17:44 | |
| Les choses étaient à deux doigts de changer, oh oui il le savait. Rien qu’en n’entendant pas Harley parler, il le savait. Peut-être était-elle en train de se demander ce qui avait pris à Milo de balancer son carnet ? C’est vrai qu’il regretta direct cet excès de colère, mais qu’y pouvait-il, il était énervé contre Harley, contre son père, contre lui-même, et aussi pathétique et digne d’un comportement d’une ado de 13 ans que ce soit, il était en colère contre la vie. Heureusement, elle décroche enfin un mot. Il ouvrit la porte du congélateur et y mit sa tête, bien enfouie. Le froid le calmait, il bouillonnait intérieurement et ce moment semble donc ne pas en finir. Il est partagé entre l’envie de la voir quitter cet appartement pour que cet instant soit finie, et l’envie qu’au contraire elle y reste et lui dise ce qu’il a clairement envie d’entendre. Il se retourne à l’appel de son nom mais retourne très vite dans son congélateur, espérant y trouver ce qu’il cherche. Des pizzas, de l’apaisement, une machine à remonter le temps aussi. La voix d’Harley était tellement différente de d’habitude que cela lui donna des frissons. Elle était sérieuse, posée, presque rassurante. Milo se sentait con, voilà ce qu’il avait réussi à faire, bousiller leur amitié en quelques sortes entre autre, mais surtout, la faire avoir un ton sérieux, dans cet appartement où généralement ils ne font que rigoler et discuter de sujets légers. « Je suis désolée. » Il n’y a pas de doutes possibles. Si ça ne lui était pas clair à la lecture du carnet, ça lui est maintenant. Elle lui fait trop de peine. Milo a envie de pleurer. D’ailleurs, les larmes lui montent aux yeux. Ca faisait longtemps tiens. Depuis la défaite de Gary au Survivor plus précisément. On ne peut pas faire perdre son candidat préféré sans arracher quelques larmes à un Bradshaw. Faut qu’elle parte décidément, elle dit un mot de plus et Milo s’effondre, c’est sûr. Heureusement ce "chapitre" révèle que l’hibernation est une bonne technique. Il s’est lui-même évité de souffrir, de se sentir comme la dernière des merdes auparavant. Et encore, Harley ne lui dit pas ça par texto ou quoi, elle fait même preuve de gentillesse (pour une fois). Il a encore la tête dans le congèle, à ce rythme-là, il va niquer la lampe de ce dernier. Il prend une pizza et se retourne quand elle dit qu’elle cherchera un appartement. Puis elle dit nous. Décidément. Il lâche sa pizza sur le comptoir. S’en est trop, bien trop. Un nouvel appartement et puis quoi encore ? Il sourit quand elle évoque sa mère. Il va la voir pour l’enlacer, amicalement bien sûr. « J’suppose que si j’essaye de te peloter maintenant c’est le mauvais moment ? » dit-il, entre sanglots et rires, tout en réajustant ses mains de la manière la plus amicale possible, sûrement le câlin le plus bizarre et nul de la planète. « C’est moi qui pars. » ajoute-t-il. Elle avait raison. Il ne pouvait plus continuer à habiter l’un en face du couloir de l’autre, enfin pour Milo. C’était décidé, dès demain il organiserait son déménagement au Japon. Ou pas. Il irait squatter dans son bureau de la NFT, après tout il a déjà une salle de bains là-bas et il n’a pas besoin de cuisiner pour commander des pizzas. Le câlin dure un peu, et franchement il n’a pas envie de laisser ça sur une note désagréable. Il a toujours le sens de l’humour le garçon. Il s’apprête à mettre fin à ce câlin quand il décide de laisser traîner ses lèvres le long de la joue de Hurl jusqu’à sa bouche, après tout, un petit rappel de ce qu’elle rate n’est pas une si mauvaise idée. Il l’embrasse puis fait trois pas en arrière retournant s’occuper de sa pizza. « Quelque chose me dit que tu vas être dure à oublier Hurl. » dit-il, s’étouffant dans un rire. Non pas l’oublier complètement, mais sentimentalement oui. « Ecoutes pour la pizza .. Je .. jpense que c’est mieux que tu rentres chez toi. Mais on se revoit t’inquiètes… dès que .. » il fait des grands gestes comme pour mimer un espèce de grand capharnaüm qu’est son moral, sa vie et son cœur en ce moment. « .. Tout ça est passé. Tu me connais. Jsuis un gars assez étrange et … Fin voilà quoi… » Il est assez ému de la tournure qu’on prit les évènements, du fait qu’il n’ait pas eu le courage de lui dire clairement et de vive voix qu’il l’aimait, une leçon pour plus tard dira-t-on. |
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Ven 19 Juil 2013 - 22:46 | |
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Même sa réaction est bizarre, depuis quand ils sont du genre à se faire des câlins. Comme si il savait que c'était pas vraiment leur genre, Milo lâcha une blague, bon maintenant qu'elle savait qu'il avait des sentiments pour elle, c'était bizarre de l'entendre dire qu'il voulait la peloter. « Pousse pas ta chance Bradshaw. ». Elle essaye de cacher son visage, parce qu'elle sent que les larmes menacent dangereusement de couler et elle n'a pas envie qu'il la voit comme ça. Et bien entendu faut qu'il tire la couverture à lui comme un gosse de 5 ans, pour pouvoir mieux s'apitoyer sur son sort par la suite, il était énervant. « Et ta super cuisine toute neuve t'y penses ? ». Il l'ignore royalement, la question n'est pas ouvert au débat apparemment, donc elle déménage pas. En réalité, elle a pas vraiment envie de se chamailler à ce sujet, rien que la perspective de rester dans la même maison que sa mère lui donne des frissons. Le pire c'est que sa mère serait aux anges si jamais Harley ramenait un type comme Milo. La trentaine, une bonne situation, plein aux as, pas trop moche (bien que sa mère se soucie peu de se critère), le gendre idéal pour Mme. Anderson. Ses lèvres commencent à se rapprocher dangereusement des siennes, là tout de suite elle devrait probablement l'arrêter, mais elle se sent pas la force, ni le courage. Elle sourit bien quand il lui dit qu'elle sera dure à oublier, si seulement il pouvait aussi bien parler tout le temps. « J'espère bien, je serai vexée sinon. ». Elle essuie ses yeux sur sa manche. Elle se retient de ne pas renifler très très peu gracieusement. Elle hoche un peu piteusement la tête quand il lui dit que la pizza attendra, de toute façon elle a pas tellement faim sur le coup. Elle allait passer un bon moment sans manger de pizza dans un futur proche. Un gars étrange ça pour l'être, il l'était. Elle espérait sincèrement qu'ils pourraient se revoir. Il arrive tout de même à la faire sourire avec ses grands gestes qui ressemblent à rien, pour la faire rire et sourire il avait toujours été doigt. Comme quoi femme qui rit pas forcément conquise. Elle fait ce qui lui dit et prend la porte, arrivé chez elle, elle s'effondre. Elle éclate en sanglot contre sa porte, elle vient de perdre son meilleur ami, peut-être un peu aussi le gars qui serait toujours là pour elle si un jour elle se décidait à vouloir être en couple. C'était la seule personne avec qui elle pouvait être elle même, le seul avec qui elle n'avait pas besoin d'être une lady ou une manageuse d'un groupe de rock, le seul avec qui elle pouvait roter comme une porc après une bière, fumer un spliff devant le survivor. Même le survivor allait lui manquer. Peut-être bien qu'elle allait esquiver le survivor et la pizza pendant quelques temps. Elle finit par se relever, à peu près calmer. Elle s'agite dans tous les sens, prends une cigarette dans son paquet de secours qui se trouve dans une boite de gâteaux. Elle arrêterait de fumer un autre jour. Elle fait les cent pas dans son appartement, foutant de la cendre un peu partout au passage. Ses yeux tombent sur son nouveau téléphone, celui qu'il lui a offert après leur road trip chez son père. Il se mange la porte, explosé. Elle est énervée, mais ça ne l'a absolument pas soulager. D'habitude quand elle est énervée, elle passe ses nerfs sur Milo. Elle fait le chemin en sens inverse et ouvre la porte de l'appartement de Milo avec fracas, sans prendre la peine de regarder ce qu'il est en train de faire. Elle n'a pas pris la peine non plus de cacher ses yeux bouffis et rouges, ni ses yeux qui coulent. « Tu sais quoi Milo, t'es qu'un putain de gamin. T'es qu'un naze. Je vais avoir 30 piges, t'en as 30. Sors toi les doigts du cul putain ! ». Sa voix tremble sous l'énervement, elle souhaiterait avoir réfléchis avant de débarquer comme ça. « Tu croyais franchement que j'allais me posé avec un type qu'est à peine capable de faire cuire une pizza ? Tu te caches derrière ton titre de PDG pour faire croire que t'es un grand, mais même ça tu le prends pas au sérieux. Comment tu veux qu'une fille te prennes au sérieux. T'es qu'un branleur. ». Et c'est reparti de plus belle pour les larmes sur ses joues, elle s’essuie sur sa manche avec un fort reniflement. Elle voit que Milo tente de s'approcher. « T'approches même pas. ». Elle lui fait signe de la main de ne pas s'approcher plus, elle lui envoie un sourire désespéré avant de rajouter sur un ton calme, plus perçant, plus brutal tel un coup de grâce. « Tu sais c'est quoi le pire dans cette histoire ? C'est que t'aurais pu avoir n'importe quelle fille ! Même moi, si t'étais pas aussi con. Y a qu'une personne ici qui nous a toujours empêché d'être un couple et je crois que c'est pas moi. ». Elle fait une pause, à ce stade, elle serait capable de lui arracher la tête s'il osait ne serait ce qu'ouvrir la bouche. Elle ne prend même plus la peine de s'essuyer le visage. « C'est facile de me sortir que t'es amoureux, quand tu sais très bien que t'es pas ce qui me faut, ce dont j'ai besoin, qu'en agissant comme un gamin je voudrai jamais de toi. Mais non même ça t'as pas été foutu de me le dire en face. Le problème c'est pas les femmes, c'est toi. T'empêche les autres de tomber amoureuses de toi. »
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Sam 20 Juil 2013 - 0:01 | |
| La chance ? Quelle chance ? Ah parce que se taper le râteau le plus gênant de l’univers de la part d’une fille pour laquelle il a de réels et profonds sentiments, c’est être chanceux ? Mais il aurait dû s’en douter, il a un très bon boulot, une très bonne situation financière, or, malheureux en amour, heureux au jeu ? non ? De toute façon il est l’exception qui confirme toutes les règles.
Elle fait allusion à sa cuisine qui est genre, le dernier de ses soucis maintenant. Une cuisine de perdue.. dix de retrouvées.. Puis il se demande tellement ce qu’il doit faire « pendant ce câlin » qu’il a pas envie de répondre. Il a pas envie de parler de sa cuisine, de meubles ou quoi que ce soit d’autres. C’est fini, il a plus de mots. Enfin presque. Il ne lui reste que ceux qui clôtureront tout, qui l’achèveront et qui le soulageront en même temps. Il l’embrasse, elle ne répond pas franchement. A quoi il s’attendait très sérieusement ? La fille lui a dit qu’elle était désolée, ce qui voulait bien dire un gros non, et elle parlait même de déménager pour plus avoir à le voir. C’est on ne peut plus explicite. Et pourtant elle a l’air elle aussi d’être émue. Il doit la foutre dans une situation tellement embarrassante. Ça lui fend le cœur à vrai dire. Avant d’être la fille pour laquelle il plaquerait tout, elle est sa meilleure amie. Et voir sa meilleure amie pleurer, ça fait de la peine. Surtout que ce n’était pas tous les jours que ça arrivait et encore plus la première fois que c’était de sa faute. Heureusement, elle comprend elle aussi le massacre qu’est ce moment, cette situation. Elle part. Milo ne peut malheureusement pas s’empêcher de verser encore plusieurs larmes, surtout en voyant la porte se fermer. Malgré lui, il pleure mais tellement. S’il ne déménageait pas, il se ferait virer de l’immeuble pour avoir causé une inondation dans l’appartement d’en dessous. A vrai dire, il avait souvent imaginé ce que ça ferait de se prendre réellement le plus gros vent de sa vie par la fille qu’il aime. Il s’était souvent moqué d’ailleurs du gars auquel ça arrive dans les films. Ça ferait quoi ? Mal, quelques pleurs et life goes on ? Bordel pas du tout, se dit-il. Il en peut plus, c’est insoutenable. Il n’est plus la dernière des merdes mais bien le dernier des cons. Il n’est plus debout mais assis sur son canapé, en train de chialer, la tête dans ses mains. Il n’avait jamais autant eu mal, et il n’aurait jamais pensé que ce serait Harley la cause de ses maux. Mais alors pas du tout. S’il avait eu une telle situation avec une autre fille, ce serait vers elle qu’il se serait tourné. Il se lève, qu’il se lave ses mains pleine de morve, de larmes, de chagrin, de honte, du mal être le plus profond qu’il n’a jamais eu, pire que quand il était le gamin d’un caissier de supérette dans une école privée remplie de fils de. Il voit sa pizza qu’il a sorti du congèle posée sur le comptoir. Il devient fou mais il a l’impression qu’elle la fixe. Il a toujours eu une relation bizarre avec les pizzas. Il s’approche alors de celle qui ne l’a jamais trahi, peut-être même sa réelle meilleure amie, celle qu’est toujours là, même à minuit, à emporter ou sur place, congelée, brûlée, dans un sens, il l’aime peut-être même plus que Hurl. Il s’assoit sur le tabouret et, comme sur pilote automatique, commence à grignoter ce qui n’est pas fixé par le gel à la pizza. Ça n’a pas de goût, si ce n’est une sensation de froid, comme sa vie en ce moment. Il sursaute d’un coup, sa porte vient sûrement de décéder. Il pensait pas la revoir avant des mois, mais elle est encore et toujours là. Milo doit rêver mais il prend le temps de mieux la scruter, elle pleure réellement. Ils sont dans le même état. Yeux bouffis, la peau rouge ou pâle, le visage trempé. Elle ouvre la bouche et commence à parler. Elle dit tellement de vérités. Un gamin, un naze, il n’aurait pas dis mieux. Il encaisse, versant de nouvelles larmes silencieusement. Capable de faire cuire une pizza, et encore, se dit-il, repensant à ce qu’il faisait il y a deux minutes. Elle dit que la vérité. Et elle la dit en pleurant. Pour n’importe qui, elle serait la pire des connasses de lui dire tout ça mais Milo, sûrement trop aveuglé par ses sentiments, ne voit que la vérité et le service qu’elle lui rend. Il se décolle le cul de sa chaise histoire de s’approcher, même s’il ne sait pas ce qu’il ferait en s’approchant. Rien, elle le coupe net. Il ne parle toujours pas, parce qu’après tout ce qu’elle dit est bien plus intéressant que toutes les conneries qu’il aura jamais à dire. A quelques choses près. Il est pas ce qu’il lui fait, aucune femme ne pourrait jamais avoir envie d’être en couple avec, et il était, en gros, le pire des gamins. Si Harley lui rendait une « faveur » toute à l’heure, en lui disant ses quatres vérités, elle devient réellement maintenant la pire des garces. Il passe ses mains sur son visage pendant qu’elle termine de parler, laissant échapper des rires. « .. Tu te fous de moi Harley. » and god knows qu’il ne l’appelle jamais Harley. Il a un sourire amusé. Sa voix hausse d’un ton, ça sent mauvais. « TU TE FOUS DE MOI SERIEUX ?! » il continue de rire tout en chialant, comme depuis dix minutes au moins. « Je suis au plus bas, tu le vois pas là ? Et toi .. tu reviens.. et tu me balances que je suis la personne qui nous a empêché d’être un putain de couple ? T’étais où y a dix minutes, quand j’étais là, devant toi.. » il s’approche d’elle, lui montrant bien à quelle distance il était d’elle. «.. et que tu me disais que t’étais désolée ? Je peux te dire que à ce moment-là, à ce moment bien précis j’étais plus que sûr de vouloir être en couple avec toi. » Il s’arrête, il est essoufflé mais il n’a pas terminé. Il reprend sa respiration. « Mais désolé de pas être ce qu’il te faut. J’ai beau t’aimé à un point que t’as pas idée, je changerai pas le gars qu’y a au fond de moi. » Il roule des yeux, hébété de ce qu’il a entendu de la part de Harley y a pas deux secondes. « Et désolé que ce soit pas un gars qui se fait de la cuisine française tous les midis, qui regarde que les journaux télé, qu'écrit pas dans un journal intime.. qu'a les couilles de dire à la fille qu'il aime que justement, il l'aime... »
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Mer 24 Juil 2013 - 0:27 | |
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Tout cela parce qu'elle avait voulu lui faire une petite blague comme tous les autres jours. Dire que si elle n'avait pas ouvert ce foutu carnet, ils auraient pu continuer à vivre heureux jusqu'à la fin des temps et qu'elle ne découvre jamais qu'il était amoureux d'elle. Ou tout du moins qu'elle soit obligé de faire face à cette réalité. Elle sursaute légèrement quand elle entend son prénom, et non le surnom débile qu'il lui a affublé depuis des années et qu'elle n'a jamais réussi à lui faire cesser d'utiliser. C'est comme si ce prénom là n'était pas fait pour être utiliser par ce gars là. Si elle n'avait pas déjà assez chialé depuis tout à l'heure, elle aurait certainement recommencé à pleurer. Parce que oui elle aurait donné n'importe quoi pour être en train de se foutre de lui, comme elle en avait tellement l'habitude. A la place de ça, elle doit rester là, à l'écouter déverser toute l'amertume qu'il a contre elle, à quel point il l'aime, que Harley c'est la méchante, que c'est pas de sa faute si sa maman lui a jamais appris à faire la cuisine. Et oui, elle était très bien consciente qu'il était au plus bas, elle n'était pas très loin d'y être non plus. Elle se retint plusieurs fois de l’assommer avec sa pizza, pour le faire taire, qu'elle n'ait pas à supporter tout le flot de ses paroles. Tout ce qu'elle avait voulu éviter , c'est-à-dire lui faire du mal, elle avait réussi en revenant de son appartement. Pourquoi avait-elle laisser sa colère parler au lieu de rester à se morfondre dans son propre appartement. Quand il laisse ses dernières paroles s'essoufflaient, elle ne sait pas trop quoi répondre. Elle ne sait plus trop ce qu'elle ressent, de la colère, de la tristesse, des envies de meurtres, de lui faire un câlin, de lui mettre un coup de pied dans les burnes ? Ou peut-être bien de faire une blague sur le fait qu'il est encore un journal intime à 30 ans, elle trouvait déjà ça pitoyable pour une femme dans le journal de Bridget Jones, alors je vous laisse imaginer pour un homme. Ils restent quelques secondes à se regarder, elle est prête à tourner les talons en lui souhaitant un bon déménagement quand quelque chose dans les yeux de Milo l'en empêche. Elle ne serait pas mettre le doigt dessus, c'est ce quelque chose d'indéfinissable, que vous empêche de faire demi tour et de laisser la personne derrière vous. Au lieu de ça, elle s'avance vers lui et lui frappe le bras. « Et c'est comme ça que tu montres à une fille que tu l'aimes toi ? A base de « Oh Hurl t'as vraiment une sale gueule aujourd'hui. » ou « T'as vraiment besoin d'un nouveau coiffeur » ? ». Elle a vraiment l'impression que c'est lui qui se fou de sa gueule sur ce coup là. « Et puis si t'avais tellement envie d'être avec moi, c'est pas en me sortant « Si t'es en panne de vibro, tu peux toujours traverser le couloir » que ça allait marché ! ». Pour ponctuer sa phrase, elle lui asséna un nouveau coup dans le bras, plus fort celui-ci, en prenant bien soin de taper exactement au même endroit. Quand on a été élever avec des frères, on retient deux, trois trucs. « Je croyais qu'on pouvait tout se dire putain... ». Sa voix est faible, presque friable, à l'opposer de la Harley confiante des autres jours. Elle se recule, hésite. Elle est prête à partir, parce qu'elle n'est pas certaine que le fait de rester plus longtemps puisse améliorer grand chose à leur situation. « Et puis merde ! ». Elle s'approche de lui et le pousse avec force contre le bar de la cuisine, déposant ses lèvres contre les siennes dans un baiser. Elle ne lui laisse pas vraiment le choix sur ce coup là. Avant que les choses ne dérapent, elle le repousse avec ses deux mains, et lui lance un sourire fatigué. « Tu vois c'est comme ça que tu dis à une fille que tu l'aimes, pas en écrivant dans un journal intime. »
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Mer 24 Juil 2013 - 19:37 | |
| Bah. Elle le fixe. Milo se sentirait presque oppressé parce qu’elle ne dit rien et en même temps ses yeux sont posés dans les siens. Ca y est, maintenant il a peur. Mais y a pas de raisons. Harley est gentille, douce, affectueuse, toujours un mot pour faire plaisir, une petite attention, lumineuse, généreuse…Ou pas. Il encaisse le coup dans son bras, après tout, ça doit être mérité. Quoi qu’avec Harley c’est jamais vraiment mérité. Elle le frappe souvent, pour tout, pour rien. Quand elle lui parle d’un sujet qui l’énerve, elle le frappe sans se rendre compte, quand elle raconte une vanne pourrie ou que Tom est éliminé alors que c’était son chouchou. Cette fois-ci, c’est parce qu’elle a sûrement envie de se venger de toute la merde que Milo raconte depuis toute à l’heure. Ca plus le peu de vérité qu’il dit aussi. Il baisse la tête, se pince les lèvres et retient un sourire quand elle continue de s’énerver pour sa technique de drague assez pitoyable, bien qu’à cette époque, il ne savait pas encore ce qu’il éprouvait pour.. Hurl. Mais en même temps c’est elle et il allait pas commencer à l’appeler sucre d’orge alors que.. bah c’est Hurl quoi. Dans le fond, il est sûr que c’est pas ce qu’elle voudrait. Puis Milo est bien assez fleur bleu et passionnel sur d’autres niveaux, alors pas besoin de commencer à arrêter les vannes et tout. Il réagit quand même aux dires de la brune en face de lui. « Je tiens à dire que ma proposition était bien réelle, pour ma défense.. » dit-il d’une voix pas super audible, bien que cela l’enfoncera sûrement plus qu’autre chose. Il passe la main sur son bras, histoire de faire passer la douleur, parce que oui, au bout de la deuxième fois, ça fait mal. Il commencerait presque à s’inquiéter d’avoir un bleu, il trouve qu’il a la peau qui marque. « Je croyais qu'on pouvait tout se dire putain... » Il continue de baisser la tête, elle n’a pas tort. Mais « tout » n’incluait pas forcément « ça ». Ce qu’il préfère pas dire quand il sait qu’il se prendra un vent monumental et se ridiculisera comme jamais. Car très franchement, c’est ce qui se passait depuis dix minutes. Il était ridicule, pitoyable, il donnait pas vraiment envie avec ses yeux bouffis et ses reniflements à répétition. Snif snif, il aurait répugné n’importe quelle femme dans cet état, sauf celles avec « le cœur sur la main », adeptes des cas sociaux et âmes en détresse. Ouai, Milo les aurait faites kiffer. Mais pour Harley, Milo en doutait. Enfin bon. Il jugea mentalement et d’un mouvement de tête que, non, ils ne pouvaient pas tout se dire. Il lui avait pas encore dit que Nate allait être père, promesse faite à son meilleur ami, par exemple. Ou encore le fait que quand elle est pas là, il tape dans son frigo et en profite pour lui taxer ses produits beauté. La voix de Harley réveille Milo qui, à force d’avoir la tête baissée, allait sûrement tomber en avant. Et puis merde ?! elle avait vraiment dit ça ? Ok, Milo faillit faire trois pas en arrière, mais il n’en eut pas le temps. Il sait d’expérience que Harley et ses « et puis merde » ce n’est pas réellement bon signe. C’est à double tranchant en fait. La dernière fois il s’est mangé un pain puis elle a commencé à lui dire que ok, ils passeront la nuit ensemble. Elle est assez.. spécial Harley. Et encore une fois de plus, elle lui prouve que oui, elle l’est. Il se fait plaquer contre le bar, ça le dérange pas parce qu’il est concentré sur autre chose. Elle l’embrasse. Il commence à réfléchir, tout ça, à quoi ça rime ? qu’est-ce que ça veut dire ? Elle l’aime aussi ? Il se passe quoi ? puis à un moment, il cesse le brainstorming et est presque à la limite de la dévorer tant il attendait un truc du genre depuis très longtemps. Mais comme d’hab, faut qu’elle ruine tout. Avec une mine de mec qu’est dégouté et frustré, il se recule dès qu’elle le repousse. Une fille ? Elle le traitait ouvertement de fille ? Car Milo commençait à croire que Harley, malgré le fait qu’elle ait dit que c’était un gamin, un mec pas sérieux, qui prend pas ses couilles en main, bref le gars absolument pas fait pour elle, éprouvait aussi des trucs à son égards. Parce que sinon elle serait déjà partie depuis bien longtemps. Enfin il pense ça mais il lui en ferait pas la remarque. Il a pas envie de mourir aujourd’hui même si ça l’arrangerait peut-être bien. « Ouai j’y penserai pour la prochaine fois. » dit-il, énervé qu’elle ait coupé court à « ce moment » un peu plus tôt. Elle joue clairement avec lui, et ça, ça lui plait pas, malgré tout le crédit qu’il a envie de lui accorder dans l’hypothèse où elle ait des sentiments pour lui. « Bon écoutes.. Je pense que je me suis assez ridiculisé pour aujourd’hui puis de toute façon, t'as marqué ton point, jsuis qu’un con et y a un gars bien mieux qui t’attend dehors. Alors je te propose que tu ailles le rejoindre pendant que je me finis cette pizza, dacc ? » Il la regarde même pas, il repense à y a pas deux minutes, il a envie de plus, et ça l’énerve. |
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Jeu 25 Juil 2013 - 18:34 | |
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Elle soupire quand il lui dit nonchalamment qu'il tiendrait compte de son conseil pour la prochaine fille à qui il dévoilerait ses sentiments. En même temps qu'est-ce qu'elle espérait ? Que comme par magie, un baiser de sa princesse lui fasse pousser une paire de couilles. Non ça c'était seulement dans les films à l'eau de rose. Elle ne sait pas trop quoi lui répondre, elle est presque soulagée quand il l'a congédie. Ses mots sont blessants, un peu sec, mais elle sait très bien pourquoi. « Je te souhaite tout le bonheur du monde à toi et ta pizza. ». Oui clairement, il avait plus de chance de finir avec une pizza plutôt qu'avec une fille vu son comportement. Elle n'avait plus envie de jouer ou d'essayer de lui faire comprendre quoi que ce soit, il était fatiguant, elle était fatiguée. Plus envie de faire des efforts pour ce gamin qui comprend tout de travers et qui remixe tout à sa sauce pour se faire passer pour la victime. Dans un sens, heureusement que Nate était loin au Japon, parce qu'il ne ce serait pas amusé du tout à se retrouver entre ses deux voisins. Elle jette un dernier regard à Milo et quitte l'appartement de Milo sans se retourner cette fois. Ils n'ont plus rien à se dire et puis ils n'ont pas l'air d'être sur la même fréquence de toute façon. Harley décide de ne pas retourner dans son appartement, elle a trop peur que si elle y reste, sur un coup de tête elle décide d'aller endommager encore plus la situation. Elle décide de sortir, loin de cet immeuble, loin de lui, loin de tous ses souvenirs. Pour l'occasion elle prend même les escaliers, pas envie de croiser un des voisins dans l’ascenseur, ils seraient capables de se réjouir de sa mine affreuse. Elle n'a qu'un objectif en tête, rejoindre le bar le plus vite possible et se mettre la tête à l'envers. Peut-être même qu'elle se laisserait draguer par des types qui savent un peu mieux y faire que son abruti de voisin. Comme souvent tout tourner autour de lui et c'était franchement épuisant. S'il devait sortir de sa vie pendant quelques temps ce n'était pas si mal au final.
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Invité | | Sujet: Re: won't you teleport to me (marley) Jeu 25 Juil 2013 - 19:39 | |
| « Je te souhaite tout le bonheur du monde à toi et ta pizza. » Il a presque envie de lui dire merci, mais faut pas pousser non plus. Il gratte un coin sale du bar en attendant de la voir.. Définitivement quitter les lieux. Rien qu’un dernier regard en partant, et la voilà sortie de sa vie. De toute façon, il n’y avait pas d’autres alternatives que cette fin-là, et c’est en partie pour quoi il ne lui avait pas fait part de ses sentiments quand il avait réussi à les traduire. Parce qu’au final, il n’y a que deux alternatives, soit elle aussi éprouvait la même chose, soit il serait le seul à avoir envie de pouvoir changer son nom sur son téléphone, ou lui envoyer un bouquet pour la st valentin. Ce qui fût le cas. Il était seul. Passer trente ans avait été dur pour lui, certes les problèmes liés à l’âge comme les cheveux blancs ou les rides lui avaient fait peur mais ce qui l’avait le plus terrifié au moment d souffler ses bougies était bien la solitude dans laquelle il se trouvait. Il avait des amis, des employés, des personnes qui se rendraient compte s’il crevait tout seul dans son appartement, mais personne pour lui demander comment il va, ce qu’il a envie de faire, personne à chouchouter, à demander en mariage, et aussi étrange que ce soit, il faisait partie de ses gars qui voulait ça. Avec Harley qui partait, cette sensation qu’il avait ressentie le jour de son anniversaire était de retour, et ce n’était certainement pas agréable. Il s’assit sur son canapé, le dos penché en avant, ses coudes sur les genou, sa tête posé sur ses mains jointes, il n’attendait qu’une chose, un autre retour de Harley dans son appartement. Comme toute à l’heure. Il ne se passait rien. Aussi dérisoire et débile que ça puisse être, il attrapa sa veste et toqua à l’appartement de Harley. Personne ne vint, visiblement, elle était sortie. Les chances qu’il la rattrape dans la rue étaient aussi faibles que celles qu’il ne finisse pas sa vie seul, et pourtant, il coura dans la rue voir si elle y était encore. Un peu comme dans les films. Sauf que sa vie n’est pas un film. Y a trop de gens, et de toute façon, elle doit déjà être loin. Loin de lui et loin de ce qui vient de se passer. Il remonta alors dans son appartement, préparant des valises, de quoi dormir à la NFT pour les prochains jours. Dans un sac congèle, il jeta sa pizza. |
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