Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (#221) take us back + blake Mer 31 Juil 2013 - 23:24
It is there, my dear, where we will begin again
Ses mains posées sur un corps féminin, ses lèvres frôlant les siennes, leurs corps se touchent, dansent à l’unisson. Il y avait deux sortes de personnes en boites de nuit. Ceux qui venaient entre amis pour passer un réel bon moment, s’amuser, profiter de l’ambiance et de la bonne musique, et ceux qui n’avait qu’une seule idée en tête : ne pas repartir seul. Rudy était entre les deux, il était venu accompagner d’une bonne de pote mais il s’était vite mêler à la foule dansante après quelques verres. Bien qu’il est arrivé ici pour arrêter ses enfantillages, d’être ainsi. Il semble toujours porté par sa fougue jeunesse, incapable de résister à l’appel de la musiquez, de l’alcool et parfois celui de la chair. Mentant sur ses occupation, affirmant qu’il soit étudiant alors qu’il n’est qu’un simple gamin qui n’est pas allé plus loin que le lycée, préférant courir après la vie que de rester sur une chaise et de la laisser passer. Mais qui aurait voulu d’un pauvre gars comme lui ? Bien qu’il est une bonne gueule, tout ceux qui sont à la recherche d’un colocataire, ne veulent pas d’un jeune dans une situation plus que bancale, par crainte sans doute. « Non reste encore. » ses ongles s’enfoncent dans la chair de son poignée, il la regarde un instant et d’un sourire il se débarrasse de son emprise « Je dois rentrer. » et il s’éclipse à travers la foule comme il est apparu, une accolade à ses camardes ivres et il va à la rencontre du silence des rues. La musique bourdonne encore dans ses oreilles, passant une main sur son visage tiré par la fatigue. Il s’avance laissant le bruit derrière lui, une cigarette entre les doigts pour lui donner le courage de marcher jusqu’à son nouveau chez lui. Aucun argent sur lui pour prendre le bus, et à cette heure si cessait-il de passé ? Montant les quelques marches qui l’amène à l’appartement où il loge désormais, quelqu’un a bien voulu de lui. Une femme à vrai dire, bien trop belle, inaccessible, à se demande pourquoi elle avait accepté de cohabiter avec un jeune comme lui. Les mains dans poches, à la recherche de ses clefs, il en ressort uniquement son cellulaire et son portefeuille. Posant son front contre le bois de la porte, l’idiot venait d’égarer ses clefs. L’une de ses mains glisse sur son visage, un soupire traverse ses lèvres. « Merde. » appuyé à la porte, l’heure affichée sur sa montre le fait soupirer de nouveau. Après une grande réflexion dans son esprit embrumé, son doigt appuie sur la sonnette, une seule et unique fois. Sa main tape doucement sur la porte, s’en voulant déjà d’avoir réveillé Blake. Après quelques minutes, la porte s’ouvre légèrement. « Pardonne-moi. » souffle-t-il en essayant de masque son état d'ébriété. « J’ai égaré mes clefs. » un sourire pour se faire pardonner, il reste là sur le pas de la porte attendant qu’elle l’invite à rentrer. Lui baisse ses belles prunelles par "crainte" de desseller de la colère dans le regard de Blake.
FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
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Sujet: Re: (#221) take us back + blake Dim 4 Aoû 2013 - 0:10
Le générique de fin d'une série venait de se terminer quand Blake se rassit dans son canapé. Il n'était pas loin de minuit et la blondinette n'avait toujours pas réussi a s'endormir. Bon, les rediffusions d'Urgences l'avaient poussé à s'installer sur le canapé plutôt que de rejoindre calmement son lit. Sens des priorités oblige. Blake fini par se faufiller sous sa couette après avoir éteint toutes les lumières. Elle repensa à sa journée morne et son esprit fut frappé par une pensée étrange : qu'aurait-elle à raconter à ses enfants au sujet de sa vie sans intérêt ? Enfin, faudrait-il encore qu'elle ait des enfants, ce qui n'était pas une priorité malgré son âge. Deux de ses amis avaient déjà accouché d'un bambin. Un enfant... Oui, mais pour quoi faire ?
Elle venait tout juste de sombrer dans le sommeil quand la sonnette retentit. Ouvrant difficilement une paupière, Blake enfonça un peu plus son visage dans l'oreiller. Sans doute un voisin un peu trop saoul qui a confondu le numéro, pensa la jeune femme, c'était déjà arrivé plus d'une fois. Et puis, un petit coup contre la porte résonna, ce qui était loin d'être anodin. Blake se leva, traîna du pied jusqu'à la porte et ouvrit. Un Rudy fatigué apparut, deux grosses poches de cernes sous les yeux. Ce garçon là passe plus de temps à faire la fête qu'à aller en cours, songeait Blake dés que le soleil se couchait. Mais impossible de lui en vouloir, quand il affichait son petit sourire enjoliveur comme à l'instant. Blake ouvrit la porte en grand et fit un geste qui l'incita à rentrer, contenant difficilement un petit sourire. L'excuse des clés, évidemment. Typique des mâles, et encore plus des jeunes hommes un peu fêtards sur les bords. « Tant que tu n'oublis pas ta tête ... » souffla Blake en refermant la porte derrière lui. « Mais je pense sérieusement à accrocher un mousqueton à ton slip. » L'image lui plaisait assez. Un trousseau de clés, un mousqueton, un slip. Que diraient les midinettes en voyant ça ?
Blake se dirigea vers la petite cuisine et se servit un verre de jus de fruits. Après avoir jeté un coup d’œil amusé à son colocataire -c'était difficile de ne pas admirer son corps bien fait-, elle lança : « Tu veux manger quelque chose ? » Bizarrement, elle ne voulait absolument rien savoir sur sa soirée. Son esprit tordu lui indiquait déjà le nombre hypothétique de filles qu'il avait embrassé. Sa main se crispa autour de son verre.
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Sujet: Re: (#221) take us back + blake Lun 5 Aoû 2013 - 22:18
It is there, my dear, where we will begin again.
Pauvre imbécile, comme a-t-il pu être aussi peu responsable. Perdre ses clefs, et réveillé sa colocataire au beau milieu de la nuit. Voilà un bien drôle de manière à lui prouver qu’il était un étudiant studieux. Son image vient d’être ternit, si elle ne l’avait pas déjà été avant. Une chance qu’il est cette faculté d’affiche ce sourire pour se faire pardonner. Elle lui ouvre la porte en grand, un instant il s’est demandé si elle n’allait pas le laisser le perron suer la porte, histoire de lui faire comprendre qu’il doit cesser ses enfantillages. Mais il oubliait que toutes les femmes n’étaient pas comme sa mère, c’est avec un léger sourire qu’il rentra dans l’appartement. « Merci. » dit-il encore embarrasser de l’avoir réveillé. L’humour de sa colocataire le fait sourire, une chose est sûre c’est qu’il sera où elles sont ses clefs… « Je te laisse confectionner la chose. » dit-il d’un air amusé, la regardant un instant. Rudy se demande toujours la raison qui a poussé Blake à l’accepter en tant que colocataire. Sa beauté, peut-être mais la chose le plus marquant dans cet appartement a été la présence d’un enfant, ou encore d’un mari. Elle était terriblement seule et voulait sans doute de la compagnie. Devrait-il se montré plus reconnaissant en restant un peu plus avec elle. L’invité peut-être, bien que ce n’est avec son salaire qu’il pourrait lui payer un grand restaurant. Et n’est-ce pas t’il déplacé ? D’inviter sa colocataire au restaurant ? Il semble si jeune face à son sérieux. Ses prunelles se posent dans les siennes un instant, un léger sourire à la question de la blonde. « Non merci ça ira. » simple formule de politesses et ce sourire toujours accrochés à ses lèvres. Bien que sa marche nocturne lui est ouvert l’appétit « Je ne vais pas te déranger plus longtemps. » dit-il en s’approchant d’elle, Blake est une si belle femme, il détourne son regard d’elle, jugeant que fixer une personne ainsi est loin d’être un acte de politesse. « Si tu en as encore l’envie tu peux aller te coucher. » pour lui, elle en déjà fait beaucoup. Il a très peu vécu avec des femmes, partager leur lit oui, mais vivre avec il n’a eu que sa mère et sa tante. Sa mère elle le laissait dehors et a fini par l’y jeter. « J’espère ne pas avoir interrompue un beau rêve. » lâche-t-il simplement en passant à ses côtés pour atteindre le placard et prendre un verre pour se servir à son tour un verre de jus d’orange. Il le pose non loin du sien, il la regarde avec un large sourire. « Merci de ne pas m’avoir laissé dehors. »