Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 17 Sep 2013 - 15:20
Spoiler:
Donovan ne boit pas d'alcool, même pas de bière Je m'excuse pour le temps que je mets à répondre mes chéries...
These lazy days are way too long Like razor blades, under your tongue And the city lights, will burn you down Or build you up, high above the ground High above the ground, high above the ground High above the ground The club is getting dark And I can feel the heat I slide my hands right down To right below your knees If this is all there is Then this is all there can be Cause I don't see no road That leads to you, and me. Paved the way on empty roads Into a gray of old headstones And the path you take might be your own But tonight, you walk on
■never say never■
Ils étaient donc entré dans la maison, Donovan fut frappé par les changements engagés depuis l’arrivée d’Amber, lui qui avait joué nombreuses fois dans cette demeure étant enfant, elle y avait opéré nombreuses modifications visant à la rendre plus moderne, mais tout en lui laissant son âme et le résultat plut au jeune homme. Ils avancèrent tous en ligne, pour se diriger vers le canapé où Victoria s’installa la première, sur le bord, droite comme un I, Donovan s’installa à ses côtés, entre les deux femmes, de façon à faire barrière, discrètement, au cas où les choses tourneraient mal. Pourtant il s’installa au fond de sa place, il se doutait que tout cela pourrait être long. Amber, en aimable maitresse de maison leur avait proposé des boissons, Donovan avait accepté un soda, il avait besoin d’un peu de sucre pour se donner un coup de fouet. Elle lui ramena dans la minute une canette de 7up, sa boisson favorite, une attention toute particulière, elle s’en souvenait ce qui toucha l’homme. Puis elle s’excusa de sa tenue, elle repeignait la chambre des bébés, cette aveux prononcé presque timidement éveilla la curiosité de Don, même s’il n’était pas là pour ça ce soir, il eut une soudaine envie de découvrir ce qu’elle avait créé. Il se souvenait de l’artiste qu’elle était, de ses toiles à Bangkok, de sa créativité, il voulut voir dans quel univers les enfants allaient dormir et surtout grandir, mais il se retint de dire quoi que ce soit, s’aurait été inapproprié. Certes, cela faisait plus d’un mois qu’ils ne s’étaient pas vus, mais Don et Amber avaient échangé quelques sms qui lui avaient permis entre autre d’apprendre qu’elle allait donner naissance à des garçons. Lorsqu’il avait appris la nouvelle, il en avait été heureux, il n’avait aucune envie particulière quant au sexe des enfants, puisqu’à la base il n’avait pas envie d’eux du tout, mais apprendre qu’il aurait des fils lui avait fait ressentir quelque chose d’agréable. Mais il avait gardé tout ça pour lui.
Une fois qu’Amber fut assise, Victoria commença à parler. Elle débuta par lui demander à elle, mais Don le prit aussi pour lui, de ne rien divulguer sur leur relation, ce qu’il s’était de toute façon refuser à faire, ce qui s’était passé entre eux à Bangkok restait leur histoire il n’avait aucune envie d’en parler. Il lança un regard vers Amber, plutôt intense et en même temps absent, des flashs de leur idylle lui revenaient en tête, plus ou moins agréables compte tenue de la situation. Mais Victoria continuait son discours et ses mots, tremblants et emplis de tristesse, parlant de son désir insatisfait d’être mère, du fait que Don était un homme bien qui n’avait pas fuis son devoir de père, du fait qu’elle l’aimait, tout cela le toucha encore plus, il se tourna vers sa femme et ce fut comme un réflexe, il ne put s’empêcher de prendre sa main et de la serrer fort, sous les yeux d’Amber qui n’apprécierait surement pas. Mais il se sentit si stupide, si impuissant et si mauvais devant l’amour inconditionnel qu’elle lui portait, devant les efforts qu’elle faisait pour lui, pour leur couple, pour leur mariage, il ne savait pas quoi dire, il aurait voulu la prendre dans ses bras et l’embrasser, mais bien entendu, cela non plus il ne pouvait le faire devant Amber. Finalement il comprenait que malgré ses cris et son hystérie de tout à l’heure, Vicky avait écouté et compris ce qu’il lui avait dit, elle savait qu’il ne la quitterait pas, même si Amber portait ses enfants et qu’il ferait tout ce qu’il pourrait pour que leur histoire fonctionne coute que coute.
Et finalement, elle termina par poser sa condition à toute cette histoire, pour montrer qu’elle voulait maitriser la situation, c’était logique, s’aurait été mal connaitre Victoria Parrish que de penser qu’elle laisserait tout cela s’écouler comme bon le semblait à Amber. En un sens, sa requête n’avait rien d’abusif, elle n’interdisait en rien Don de voir ses enfants grandir. Pourtant il y avait un côté malsain presque pervers dans son idée. Elle pouvait à loisir surveiller son mari, sur son comportement avec Amber, sur un éventuel rapprochement. Et en même temps elle se mettait en danger elle-même, en souffrance aussi, supporterait-elle de voir son homme, celui avec lequel elle voulait construire une famille, voir jouer avec les enfants qu’il avait fait à une autre, tenir son rôle de père pour des garçon qui n’étaient pas les siens… Donovan était septique.
« Si je peux me permettre, mon amour, rien n’est défini encore dans le mode de garde, mais je pense que je les prendrais à la maison… donc tu serais présente bien entendu. » Il n’intervint que de cette façon, dans cette phrase simple ou il ne donnait qu’une toute petite opinion, parce qu’il avait l’impression que de toute façon il ne déciderait rien dans cette conversation, il était là pour temporiser, mais en vérité seule les deux jeunes femmes blondes devaient s’exprimer ce soir, comme une joute, comme un défi qu’elle se lançaient l’une à l’autre, il n’en serait que l’arbitre…
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"Is that alright ?"
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Invité
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 17 Sep 2013 - 16:12
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
Je n’étais pas mécontente de la voir enfin craquer vraiment. Attention, je ne veux pas dire que ça me fait plaisir de la voir pleurer ! Mais je préfère qu’on agisse en toute sincérité plutôt que de se cacher derrière un masque. Moi aussi j’en ai un plutôt efficace. Je peux me la jouer garce insensible, enfant gâté qui se fout des sentiments des autres. C’est tellement plus simple que de se montrer sensible, de dévoiler son vrai visage et ses faiblesses. Si Don l’aimait, elle devait avoir des qualités, et je l’espérais grandement, parce que sinon nos rapports allaient être un enfer. Don était marié... Ca avait été un choc pour moi d’apprendre ça, mais c’était un fait, et ça rendait les choses encore plus difficiles pour moi. Victoria devait accepter le fait que je ferais à présent partie intégrante de la vie de Don parce que j’étais la mère de ses enfants, je devais accepter que Victoria faisait intégralement partie de sa vie parce qu’elle était son épouse. Bref, ni l’une ni l’autre n’avions le choix, on devait s’en accommoder, alors autant jouer cartes sur table.
Que voulait-elle exactement ? J’avoue que j’étais impatiente de le savoir. De deux choses l’une : soit on va s’entendre, soit ça va partir en cacahuète. Si la demoiselle semble avoir un caractère bien trempé, je n’ai rien à lui envier de ce côté là et on allait parler de mes enfants et de leur bien être, autant dire que j’étais prête à sortir les griffes si c’était nécessaire. Mais ne sautons pas aux conclusions, je préférais attendre d’entendre tout ce qu’elle avait à me dire. Ca semblait difficile pour elle, et elle commença par me rappeler qu’elle connaissait Donovan depuis son enfance. Pendant qu’elle parlait, je restais stoïque dans mon fauteuil, jetant parfois un regard à Don pour voir comment il réagissait aux propos de sa femme. Est-ce qu’il était au courant de ce qu’elle allait me demander ? Etait-il totalement d’accord avec elle ou pas ? La jalousie était palpable, Victoria insistait sur certains termes possessifs. Pensait-elle vraiment que je risquais d’oublier ? Qu’elle se rassure, je ne savais que trop bien qu’il était son mari et non le mien. Je poussais vers elle la boîte de Kleenex qui était sur la table et m’apprêtais à lui répondre. Don avait pris sa main, j'avais fait de mon mieux pour ne rien laisser paraître de ce que je ressentais, sans doute par fierté vis-à-vis de lui, mais aussi parce que je savais que je devais m'y faire. Je hochais discrètement la tête aux paroles de Don, puis replaçais mes cheveux derrière mon oreille et cherchais un peu mes mots, c'était à mon tour de parler et je voulais être la plus claire possible.
Je ne suis pas votre ennemie Victoria. Je connaissais votre existence à Bangkok, mais je savais aussi que vous aviez rompu. Je n’ai pas demandé qui avait quitté l’autre, pour quelle raison, quelle était votre histoire... Tout ce que je savais, c’est que Don était libre, je n’ai jamais voulu voler le mari de qui que ce soit. Cette grossesse a été une surprise, j’ai décidé de ne pas avorter tout simplement parce que je n’imagine pas mettre fin à la vie d’un enfant que je porte. J’ai décidé de laisser la chance à leur père de les connaitre, parce que je ne veux pas le priver de cette paternité, parce que je pense sincèrement que la présence d’un père est importante pour l’équilibre d’un enfant... Mais Don sait parfaitement - arrête moi si je me trompe - que s’il me le demandait sérieusement après avoir mûrement réfléchi, je retournerais à Brisbane et il n’entendrait plus parler de moi, sans que je lui demande le moindre dollar.
Mettre les choses à plat, jouer franc jeu, ça restait pour moi la meilleure des solutions. Mais si c’était difficile pour Victoria, croyez-moi ça l’était tout autant pour moi. Je n’ai pas non plus le beau rôle dans l’histoire, aucun de nous trois ne l’a.
Je vais être honnête avec vous... C’est difficile pour moi de rester ici. Je n’avais aucune idée de votre réconciliation, je viens à peine d’apprendre votre mariage... Pour moi cette histoire était sérieuse, et aujourd’hui je vis loin de chez moi et de ceux que j’aime, je dois regarder Don en aimer une autre. Mais le bien être de mes enfants compte plus que tout. Vous êtes son épouse et bien sûr vous serez impliquée. J’espère que vous saurez les aimer, je ne vois aucun inconvénient à ce que vous veniez les chercher avec Don et que vous les preniez parfois pour un week-end ou des vacances. Entrer en guerre ne servira à rien et ce n’est pas ce que je veux. C’est vous que Don aime, pas moi, les choses sont déjà assez compliquées pour qu’on en ajoute une couche superflue.
Tout ce que je venais de dire, je l'avais dit dans la douleur, et les larmes avaient fini par faire leur apparition quand j'ai énoncé cette évidence : c'est elle qu'il aime. Je me sentais brisée, totalement, à un tel point que j'en avais perdu ma hargne légendaire. S'il y a une heure de ça on m'avait dit que j'allais recevoir la visite de Victoria et qu'on m'avait demandé ce que j'allais lui dire, sans doute aurais-je parlé de quatre vérités, de mots qui font mal pour la faire souffrir autant que je souffre en ce moment. Mais elle souffre déjà. La vérité est là, on souffre toutes les deux. Je devais me rappeler pourquoi je faisais tout ça. Pour mes enfants... Pas pour moi. Je sais que j'aime Don à me damner, mais faire souffrir sa femme, ça ne me le ramènera pas. Je devais être plus forte que ça, ne pas choisir la solution de facilité et tenter de faire ce qu'il y avait de mieux pour mes bébés. Ils avaient le droit de connaître leur père et de le faire dans une ambiance sereine. Je caressais doucement mon ventre alors que l'un d'eux venait de me donner un solide coup de pied et revenais quelques temps en arrière, ce soir d'orage où j'ai posé sa main sur mon ventre pour qu'il sente ses enfants bouger, les instants passionnés qui ont suivi et qui ont tourné court, ma peine, son air perdu, mes larmes et ses aveux... Ce soir là j'ai eu l'impression de le perdre une seconde fois, je ne devais plus me laisser aller à espérer encore, le retour sur terre est bien trop douloureux.
Dernière édition par Amber J. Wellington le Mer 18 Sep 2013 - 14:53, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mer 18 Sep 2013 - 11:12
Spoiler:
Pas de souci, ta plume me manquais bichon des îles
Tel un pansement sur une plaie, les mains de Don apaisait sa douleur. Victoria entrelaça ses doigts entre les siens, les jeunes mariés affrontaient leur situation peu commune ensemble. Le triangle Amber-Don-Victoria devait avoir une discussion en toute franchise, car leur avenir en dépendait. Deux enfants allaient venir au monde, il ne s’agissait donc pas de prendre des décisions à la légère.
Amber n’était pas son ennemie, ainsi avait-elle prétendu. « Je ne sais pas… » hésita t-elle à dire, pas convaincue. Victoria n’y croyait pas un mot, et elle était presque certaine qu’Amber non plus n’y croyait pas. Toutes deux désiraient la présence/le cœur d’un seul même homme, et toutes deux devaient se contraindre à le ‘‘partager’’. Et même avec toute la bonne volonté du monde, à l’heure actuelle, Victoria n’avait aucune envie d’apprendre à connaitre Amber. Dans ce tableau familial, elle se sentait de trop. Pourtant si ce malaise devait perdurer pour garder auprès d’elle son mari, elle sacrifierait ce bien-être pour lui. Rien n’était plus important que Don.
A leur encontre à Bangkok, Don était libre selon Amber. Mais son cœur l’était-il pour autant ? Leur rupture a été si brutale, sans explication concrète, qu’elle n’avait jamais réussie à s’en remettre. Certes Victoria avait tenté de l’oublier avec un autre, mais en vain, elle était persuadée que leur histoire n’était pas encore terminée. Personne d’autre que lui ne pouvait acquérir le titre d’âme-sœur. Avait-il pensé la même chose en quittant la Thaïlande ? A leur retrouvaille, on connaît la suite, Victoria et Donovan se sont mariés. On ne peut donc dire qu’Amber a volé son mari, ça non. Dirons-nous qu’elle était venue comme un cheveu sur la soupe.
En dépit de tout, Victoria souhaitait être impliqué. Elle exigeait être présente à chacune de leur rencontre, tandis que Don suggérait prendre les enfants chez eux. « Je veux être là. » insista t-elle, avec calme. Victoria espérait qu’il n’y aille pas seul. Il était hors de question qu’elle laisse son époux avec Amber, surtout avec leur passé ambigu. Fut-ce donc mal placé de sa part d’imposer sa condition de la sorte ? Peu importe, Victoria le quémandait (presque avec pitié) et Amber la compréhensive l’accepta.
Amber avoua également avec honnêteté que c’était difficile pour elle de rester ici. Elle aussi, l’aimait. C’en était un déchirement pour Victoria. A priori Amber venait d’apprendre leur mariage ainsi que leur réconciliation. Instinctivement, Victoria lâcha la main de Don. Il ne lui avait donc rien dit. Néanmoins Victoria l’écouta encore avec attention, Amber prétendait savoir que Don l’aimait et qu’elle ne voulait pas entrer en guerre. « Je suis encore… perdue… J’veux dire… Vous ne savez pas que nous étions de nouveau ensemble ? Je… ? Non, oubliez ma question, je ne veux pas savoir. » achèva t-elle de dire la main sur le front. A-vrai-dire, l’idée que Don ait pu lui être infidèle l’horrifiait. Elle tentait de ne pas se l’imaginer, et encore une fois elle se donnait toutes les bonnes raisons du monde de se persuader que Don était l’homme de vie. Elle l’aime comme une chanson d’amour, elle répéterait qu’elle l’aime comme un refrain qui ne cesse de nous trotter dans la tête.
Léo Emerson
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 19 Sep 2013 - 18:43
■never say never■
Aussi étrange que cela pouvait paraitre, l’entrevue entre ce triangle improbable se passait plutôt bien, aux vues de la furie qu’était Victoria avant et de l’envie qu’avait Amber de protéger ses enfants. Au final on sentait surtout que les deux femmes étaient meurtries, elles partageaient la même douleur, elles étaient toutes les deux amoureuses de Donovan et il leur avait fait autant de mal à l’une qu’à l’autre. Les voir toutes les deux chercher des compromis pour servir leurs intérêts tout autant que le siens le rendait sans voix, il avait cette boule dans la gorge et dans le ventre, il se sentait coupable et plutôt minable. Il se rendait compte que ces deux femmes exceptionnelles souffraient à cause de lui. Il se prenait ses échecs et ses erreurs en pleine figure ce soir à leurs côtés. Il n’était pourtant pas une mauvaise personne, il n’avait jamais cherché à nuire, autant à elles qu’à lui-même, il avait simplement fais de mauvais choix, par panique par moment, par désespoir aussi, par colère, mais surtout par amour. Il n’y a pas de manuel pour être un bon amoureux, il faut juste essayer, se planter parfois et avoir la chance d’être assez aimé en retour si on veut que ça fonctionne. Ce soir Victoria lui prouvait indéniablement son amour en cherchant à affronter cette épreuve avec lui, à le soutenir malgré tout. Amber n’était pas en reste, elle ne s’immisçait pas dans leur vie, elle ne cherchait pas à s’imposer comme elle avait pu le faire lors de son arrivée à Bowen, il faut croire qu’elle s’était faite à l’idée que Donovan ne lui appartenait plus, qu’en un sens il ne lui avait jamais appartenu, elle voulait qu’il soit un père présent c’était tout et en plus elle acceptait la présence de Vicky dans sa vie et dans celle de ses futurs enfants. Indéniablement, il admirait ces deux femmes en face de lui. Cela confirmait pourquoi l’une était l’amour de sa vie et pourquoi il l’aimerait toujours au-delà de tout et pourquoi il avait tant d’affection pour l’autre, il n’avait pas voulu se l’avouer, mais en un sens elle avait une personnalité si forte, toute empreinte de douceur en même temps. Elles se ressemblaient en quelque sorte, de par leur détermination et la force qu’elles mettaient toutes deux à accomplir leurs désirs, leurs rêves, leurs idéaux, leurs vies tout simplement, coute que coute.
Malgré leurs larmes déchirantes qui crevaient le cœur du jeune homme, elles semblaient avoir réussi à trouver un terrain d’entente et Donovan en était soulagé. Dans le fond il était heureux que Victoria accepte si facilement ces enfants à venir, il n’était pas prêt encore, mais il pouvait presque se réjouir de leur arrivée imminente maintenant que tout cela semblait rentré dans l’ordre. Pourtant, alors qu’elles semblaient s’apaiser, Amber évoqua le fait qu’elle venait d’apprendre que Vicky et Don s’étaient mariés et Vicky sembla en déduire que Don le lui avait dissimulé. En témoigne la façon dont elle avait lâché sa main, soudainement. On pouvait aussi lire dans ses yeux, outre la surprise et l’incompréhension, la colère ressurgissante, comme une flamme qu’on rallumait de plus belle. Donovan, mal à l’aise, voulu réparer cette mécompréhension. Il se redressa dans le canapé, comme ranimé après son long silence « Si, il faut que tu sache, je ne veux pas de malentendu entre nous trois. Lorsque Amber est arrivée en ville je lui ai tout de suite dit que nous étions de nouveau ensemble, mais avec … l’annonce de sa grossesse, pour le moins… surprenante… et les événements qui ont suivi, je ne lui ai pas dit tout de suite pour notre mariage, pourquoi, ne me le demande pas, je n’en sais rien, tout a été tellement soudain… et elle ne l’a appris que lors de notre dernière rencontre. » Il lança un regard à Amber, comme s’il cherchait un soutiens de sa part pour affirmer ses dires. Il cherchait à être le plus clair possible, tout en en disant le moins possible pour ne pas que Victoria souffre plus, elle disait ne rien vouloir savoir, mais elle semblait brûler d’envie d’en entendre plus.
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Invité
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 19 Sep 2013 - 19:59
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
Si mes proches me voyaient en ce moment, je crois qu’ils ne me reconnaîtraient plus. Je n’étais pas la fille des compromis, j’avais une certaine tendance à l’égoïsme dû à mon enfance particulièrement gâtée de princesse de la famille, je pouvais être très sèche et parfois même sarcastique. Don le sait, c’est comme ça que je me suis présentée à lui quand je suis arrivée ici. Mettez-vous à ma place : je devais lui annoncer que j’étais enceinte de lui, j’avais un trac monstre, j’étais en panique, alors j’avais revêtu mon plus beau masque de certitudes. Ca n’a pas duré longtemps, il a très vite craqué pour laisser place à une nature plus... Adulte je crois, plus mûre en tout cas.
C’est comme ça que j’agis en ce moment, avec maturité, et il en faut pour discuter poliment avec la femme de l’homme que j’aime des modalités de visite et de garde. C’est la première fois que nous nous voyons elle et moi et si je savais que ce moment allait fatalement arriver, je m’étais créé mille et un scénarios sur la façon dont les choses allaient se passer. Je me disais qu’elle devait me haïr, que je la haïssais aussi, que fatalement on allait se battre comme des chiffonniers et que les noms d’oiseaux allaient voler, que ça serait à qui clouerait le bec en premier à l’autre... Me connaissant, c’est comme ça que les choses auraient dû se passer.
Et pourtant... Pourquoi la haïr ? Parce qu’il l’aime ? Elle est simplement chanceuse et a raison d’en profiter. Parce qu’elle est sa femme ? Ils se connaissent depuis longtemps et Don ne savait rien de ma grossesse - Bien que ça n’aurait rien changé - au moment où il s’est marié avec elle. Je n’avais pas plus de raison de la détester qu’elle n’en avait à mon encontre au vu des circonstances. Aucune de nous n’est responsable du malheur de l’autre, Don et Victoria étaient séparés pendant notre liaison à Bangkok, ça ne peut donc pas compter comme une relation extra-conjugale. Alors je n’ai pas réussi à faire venir les sarcasmes et à les déposer devant cette femme en pleurs. Au contraire, je pleurais avec elle qu’on en soit là tous les trois.
Je ne nie pas que je voudrais qu’elle sorte de l’équation, que je voudrais que Don et moi reprenions notre histoire... Ca serait un énorme mensonge de prétendre que ce n’est pas le cas. Mais on ne peut pas forcer quelqu’un à aimer, et même si ça fait un mal de chien je dois bien reconnaitre l’évidence : je n’étais pour lui qu’une façon d’oublier, un passe-temps, une solution désespérée. Je ne suis rien et je n’ai jamais rien été, s’il pouvait m’arracher ces bébés et les mettre dans le ventre de Victoria, il le ferait sans hésiter parce qu’elle est son tout et que je ne suis rien. Alors je vais faire quoi ? Passer mon temps à chercher les embrouilles ? A créer des tensions ? A la provoquer ? Ca servirait à quoi ? Ce qui est certain, c’est que ça ne me soulagerait pas, et je ne veux pas que mes enfants grandissent dans cet environnement rempli d’hostilités. J’ai grandi, et je l’ai fait pour eux.
Victoria semble surprise d’apprendre que je n’étais pas au courant de leur réconciliation. C’est vrai que Don et moi n’avons pas eu énormément de contacts, je n’avais aucune idée de ce qu’il disait ou pas à son épouse. J’avais hoché la tête négativement et ouvert la bouche pour lui trouver une excuse. Je voulais dire à Victoria que ce n’était pas étonnant, que mon annonce lui avait fait un choc, qu’ensuite on ne s’était revus que pour les résultats du test ADN qui avait été un nouveau choc et que du coup il ne m’en avait parlé qu’à notre dernière rencontre, mais elle me coupa dans mon élan, me signifiant qu’elle ne voulait pas savoir. Elle semblait pourtant fâchée, j’aurais voulu pouvoir intervenir. Mais je respectais son souhait.
Sauf que Don a pris la parole pour «éviter les malentendus». J’étais contente qu’il le fasse, jusqu’à ce que j’entende ce qu’il lui révélait. Je crois que j’ai écarquillé les yeux de surprise, puis mes sourcils se sont froncés. J’avais envie de lui demander ce qui lui prenait de raconter n’importe quoi, mais je me suis dit que ça allait empirer les choses. Je n’ai cependant pas pu garder le silence, parce que Victoria ne pouvait pas ne pas voir ma tête et que forcément, Don l’avait vue aussi vu que je l’avais fusillé du regard. Merde... Il a la mémoire courte ou quoi ? Ou alors il pensait m’avoir dit la chose mais je n’avais pas capté à cause de la façon dont il l’avait tournée ?
Désolée de te contredire mais... Quand je suis arrivée, tu m’as dit que tu étais revenu ici pour «récupérer ta vie», tu n’as pas précisé que tu l’avais fait, donc je n’ai pas imaginé que c’était le cas. On n’en a pas parlé du tout quand on s’est revus pour le test ADN puisque ça a tourné court. J’ai appris ta réconciliation avec Victoria en même temps que j’ai appris votre mariage, il y a cinq semaines de ça. Mais ça n’a pas d’importance.
Je tournais la tête vers Victoria. Si mon regard avait cillé un instant quand j’avais parlé de notre dernière rencontre qui me laissait encore un goût d’amertume et de frustration dans la bouche, je reprenais vite contenance pour m’adresser à la jeune femme.
Encore une fois je ne vois aucune objection à ce que vous accompagniez Don quand il viendra voir ou prendre les enfants, vous serez toujours la bienvenue. Je pense même que ça facilitera les choses au moins il n’y aura pas de malentendu possible.
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Ven 20 Sep 2013 - 9:52
Séchant ses dernières larmes, Victoria se convint qu’elle ne voulait plus entendre de détails à propos de la relation passée entre Don et Amber. Moins elle en savait, mieux elle se portait. Toutefois Donovan insista pour mettre au clair d’éventuels malentendus. Il avoua que lors de l’arrivée d’Amber en ville, il lui avait annoncé qu’il était de nouveau en couple avec Victoria mais qu’il avait omis le fait qu’ils s’étaient mariés. Bon, en même temps, cela ne faisait que depuis trois mois qu’ils revenaient de leur lune de miel. Seulement Amber n’était pas tout à fais d’accord avec les propos de Don, elle le contredit en infirmant que cela faisait seulement depuis cinq semaines qu’elle savait qu’ils étaient ensemble et mariés.
Le cœur de Victoria se mit à palpiter, prêt à bondir, déchirée de l’apprendre. Elle regarda Don, tristement, hochant de la tête pour montrer sa déception. Qui devait-elle croire? Puis son regard se tourna vers celui d’Amber. « Oui bon ça n’a pas d’importance… » s’impatienta t-elle, qui avait de plus en plus de mal à accumuler les informations. « Cela ne changera rien, c'est trop tard. » rajouta t-elle ensuite avant de passer une main sur son visage, pour s’éveiller de ses tristes déclarations. Elle fuyait une révélation qui la tourmentait : Don l’avait-il trompé ?
Dans un cas pareil, certaines femmes auraient pût être incitées à quitter leur mari. Entre mensonges et cachoteries, le plus dur à encaisser est de savoir qu’il attend deux jumeaux d’une autre femme. Mais en vain. L’amour dont Victoria portait pour Donovan allait bien au-delà de que l’on pouvait imaginer. On jugerait malsain ce trop plein d’amour, mais cohérent lorsqu’on connait leur histoire. L’amour avec un grand A ne pouvait qu’exister qu’à ses côtés. Don est le seul homme dont elle ait aimé, et malgré tout le mal qu’il avait suscité elle n’arriverait pas à lui tourner le dos. Et puis, que pouvait-elle faire maintenant à part accepter son sort ? Absolument rien.
La seule chose qui la consolait un peu, c’était l’accord d’Amber concernant son implication dans la vie future des nouveaux nés. Il n'y a rien à dire là-dessus, Amber faisait preuve d'une grande compréhension. « Je vous remercie Amber. Je pense qu’il serait une bonne chose si nous apprenons à nous connaitre toutes les deux mais je vous avoue qu’il me faudra du temps… pour moi comme pour vous, j’imagine. » admit t-elle en toute sincérité, haussant les épaules. « On ne va pas vous déranger plus longtemps, il est déjà très tard et vous avez besoin de repos. » finit-elle par dire ensuite, après avoir jeter un œil vers son ventre rond. Un pincement au cœur rappela à Victoria qu'elle aurait tant voulu être à sa place! Malgré leur discussion, elle se sentait mal à l'aise. Elle sait pertinemment qu'elle devait vivre avec sa rivale, mais pour se faire le temps sera son meilleur allié. En attendant elle avait besoin de se retrouver seule, au calme, histoire d'avoir les idées au clair.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 26 Sep 2013 - 15:46
■never say never■
La mémoire défaillante d’un Donovan sous l’emprise de drogues au moment où il avait revu Amber dans cette chambre d’hôtel lui faisait penser qu’il avait révélé dès le départ qu’il s’était remis avec Victoria à ce moment, mais aux vues des paroles de cette dernière, il semblerait que non. En même temps la revoir avait été un tel choc et ses révélations un autre d’autant plus important, il avait peut-être « oublié » de le lui dire. Mais cela ne changeait pas grand-chose, lorsqu’elle avait frappé à sa porte ce matin-là, on ne pouvait pas nier l’animosité avec laquelle Don l’avait accueilli. Parce qu’il avait eu peur qu’elle gâche ce bonheur nouvellement retrouvé. Dans tous les cas, cette histoire de bébés était arrivée si précipitamment, de manière si impromptue qu’elle n’avait pu que faire tourner chèvre notre homme qui n’avait pas besoin de cette complication en plus. Il remarqua bien les regards outrés d’Amber qui s’empressait de le corriger. Et encore plus celui d’une Victoria perdue, son regard passant de Don à Amber comme si elle cherchait à savoir lequel des deux était le pire menteur. Cependant cette conversation tourna court, Vicky ne voulait rien savoir de plus. Le jeune homme décida qu’il lui donnerait plus d’explications lorsqu’ils seraient de retour chez eux, si elle le souhaitait. Dans tous les cas il comprenait que chacun de ses mots étaient contrôlés par l’une et par l’autre et qu’il n’avait pas de droit à l’erreur.
Les deux femmes arrivèrent à finaliser leur accord, Victoria aurait un droit de regard sur les visites des enfants à leur père, elle pourrait être présente, Donovan pensait en lui-même que c’était une terrible idée pour elle, qu’elle en souffrirait bien plus qu’elle ne le pensait, mais il se gardait bien de dire quoi que ce soit. Il connaissait la détermination de sa femme, lorsqu’elle avait une idée en tête il était impossible de la faire changer d’avis. Mais il la voyait, jeter de furtifs regards au ventre bien trop arrondis d’Amber, il voyait ses yeux briller d’envie et il ne pouvait qu’espérer que ce petit jeu n’allait pas la détruire à petit feu. Lui aussi regardait le ventre d’Amber, ses rondeurs si bien placées, elle le portait si bien, elle semblait radieuse malgré les tracas qu’il lui causait, malgré la vie de mère célibataire qui l’attendait, malgré la fatigue qui se lisait indéniablement sur son visage. Elle avait cette flamme dans le regard, celle d’une femme qui allait s’accomplir. Il savait qu’elle attendait avec impatience l’arrivée des garçons. Lui se posait milles questions, il voyait cette échéance arriver à grands pas et ne savait absolument pas s’il serait prêt à les accueillir et pire encore, s’il saurait les aimer comme il se doit.
Pour l’heure Victoria mit fin à sa rêverie en prenant congé d’Amber et alors qu’elle était prête à se lever il grimaça avait de se lancer. « Ecoutez, je sais que je n’ai probablement aucun droit de parole, surtout pour ce que je m’apprête à le dire. Mais j’m’en fous, de toute façon vous ne pouvez pas me détester plus qu’en ce moment même alors… Je ne sais pas m’exprimer, alors pardonnez-moi mes maladresses. » Il se leva, pour qu’elles le voient toues deux. « J’ai été un con, j’ai merdé autant avec l’une qu’avec l’autre. J’ai fait les pires erreurs qu’il soit dont certaines irréparables. Je sais à quel point vous êtes merveilleuses toutes les deux et vous voir vous entendre sur un sujet aussi délicat que les enfants que j’ai faits avec une autre que ma femme c’est assez démentiel, j’étais persuadé que vous vous entretueriez et pourtant vous êtes les deux femmes les plus matures que j’ai jamais rencontré et croyez bien que ça me renvoie à ma condition de parfait salaud. Mais… j’espère que l’une et l’autre finirez par me pardonner un jour, vous savez que j’essaye de me montrer le plus honnête possible. Il faut penser au bien de ces enfants et même si je ne sais pas comment cette histoire va pouvoir se dérouler par la suite, j’ai l’espoir qu’on arrive à faire quelque chose de bien. » Il n’était pas persuadé que son petit discours eut eu une réelle logique constructive, ni qu’il ai fait avancer leur problème, ni même que ça ait soulagé l’une ou l’autre de ses femmes, mais il se montrait impliqué et concerné, enfin c’est ce qu’il pensait. .
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 26 Sep 2013 - 18:01
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
J’essayais de toutes mes forces de faire ce qui était bien, mais c’est tellement difficile de ne pas céder à la colère... J’ai toujours cru que j’aurais envie de défigurer Victoria quand je la verrais, que je la haïrais de tout mon être, qu’elle m’apparaîtrait comme une sorcière qui sème la désolation partout où elle passe. Elle était la femme qui se mettait en travers de mon bonheur, qui m’avait arraché des bras l’homme que j’aimais, comment lui pardonner ça ? Quand elle est arrivée, avec son air hautain et ses bonnes manières que je connais si bien pour les avoir également pratiquées quand je vivais chez mon père, je n’ai pas été surprise de ce que je ressentais. Je savais que je devais rester calme et courtoise, mais je la détestais déjà.
Et puis elle a craqué, elle a révélé son vrai visage. Je me suis vue, moi... Une femme amoureuse trahie par son amour. On aimait le même homme, et même si mes sentiments sont plus récents que les siens, même si Don et moi n’avons pas le même passif ensemble, je sais que je l’aime plus que tout, je sais que j’aurais pu aller en enfer pour lui. Il est avec elle, pas avec moi, mais Victoria se sent trahie, et je peux la comprendre. Cette femme ressent une peine affreuse, je la sens brisée... Et le fait de la voir comme ça n’adoucit pas ma peine à moi.
J’ai pas envie de jouer à la garce qui va passer son temps à vouloir lui voler son mari. Don et moi on a mis les choses au point lors de sa dernière visite, il m’a dit m’aimer, mais c’est vers elle qu’il s’en est retourné. Alors à quoi bon jouer à la garce ? On le fait quand on convoite un homme qui n’a pas plus d’importance que ça, par fierté. Mais quand on aime, c’est différent. J’ai plus l’énergie, je voudrais juste que la douleur s’apaise, mais je vois mal comment elle pourrait. Ca sera mieux si Victoria l’accompagne. Au moins il ne s’attardera pas, c’est tout ce à quoi je pense en ce moment.
Au moins Victoria et moi nous nous sommes mises d’accord, c’est déjà ça. Mais alors qu’elle décide qu’il est temps de partir, voilà que Don décide que lui n’en a pas fini. Je le regarde avec méfiance, pas vraiment convaincue qu’il doive dire quoique ce soit, vu qu’on a quand même réussi par miracle à limiter la casse. Et en effet, il aurait mieux valu qu’il se taise. Plus il parle, plus je sens la colère et le dépit monter. Les deux sentiments mêlés ont tendance à être dangereux chez moi. J’ai un peu l’impression d’être une cocotte minute sur le point d’exploser. La pression monte, de plus en plus. Le voir là déblatérer ses bons sentiments envers nous, quémander le pardon aux femmes merveilleuses que nous sommes, ça me fout en l’air... Mais vraiment. C’est pas une vieille histoire oubliée, enterrée. C’est encore tout frais, je suis encore pleine de rancoeur, de peine, de colère... Alors rester calme en l’écoutant dire tout ça, c’est mission impossible pour moi, désolée. A mesure qu’il parle, les larmes me montent aux yeux, implacables, et je me lève d’un bond pour lui faire face.
Ne me demande pas de te pardonner Don... Toi tu as l’épouse et les enfants, et nous ? Victoria et moi... Il nous reste quoi à elle et moi ? OK tu ne m’avais rien promis, mais quatre mois, c’est pas rien, en tout cas c’était pas rien pour moi. T’es parti comme un voleur, sans rien dire, puis quand je débarque ici pour t’annoncer que je suis enceinte non seulement tu me traites de menteuse et de traînée qui couche avec n’importe qui mais quand t’as la preuve irréfutable que tu es bien le père tu gardes sous silence que tu t’es remis avec Victoria, que tu l’as épousée, et pour couronner le tout tu attends qu’elle découvre ta future paternité par elle-même ! Oui, t’es un salaud, t’as raison... T’es un petit ami et un mari merdique ! Mais j’espère au moins que tu seras un bon père parce que ces gosses ont rien demandé et qu’ils ne sont pas responsables de ne pas être dans le bon ventre ! C’est pour eux que je fais ça Don... Pas pour toi... T’aurais pas dû me dire ça la dernière fois qu’on s’est vus, avant de partir... Ca me console pas tu sais... Au contraire. Ni elle ni moi ne sommes responsables de ce bordel ! Je suis désolée... Je fais tout ce que je peux... Mais arrête de dire que je suis merveilleuse, mature et toutes ces conneries... Elle, elle l’est de te pardonner tout ça. Moi... Je suis juste une femme qui se bat pour tout ce qu’il lui reste, ses enfants. T’as pas le droit de trouver ça... Génial... C’est juste normal, merde !
J’ai crié, j’ai sangloté, mes yeux ont lancé des éclairs, cillés sous le poids de la peine... Il ne m’avait fallu que quelques secondes pour sortir tout ça, et ça ne m’a même pas fait de bien. J’avais trop de sentiments contradictoires en moi, de l’amour à la haine, de la rémission à la passion... J’avais l’impression de devenir complètement folle. Je me suis rassise et j’ai caché mon visage dans mes mains, comme si ça servait à quelque chose... Comme si ça allait effacer tout ce qui s’est dit... Et le reste.
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Ven 27 Sep 2013 - 7:18
Contre toute attente, Victoria enregistra le discours de Don d’une sourde oreille. Il ne s’agissait que des mots et aussi sincères étaient-ils, cela ne l’atteignait pas plus que ça. Le doux vent du printemps aurait eu le même impact sur elle. Impassible, elle croisa à peine son regard qu’elle évitait le plus possible. En aucun cas elle doutait de sa sincérité, mais admettre qu’il était un salaud ne rachetait pas sa cause. C’est pourquoi, elle fut inébranlable. De toute façon, elle s’était juré que ce soir, tu dormiras sur le canapé mon pote.
Bien que son intervention n’affecta pas le moindre Victoria, il ne fut pas de même pour Amber qui semblait horrifiée de ce mea culpa. Les larmes coulant sur ses joues, elle débita toute sa peine. Le cœur palpitant, Victoria l’écoutait sans vraiment trop comprendre. Que lui avait-il dit qu’il n’aurait pas dû avant de partir ? Oui au fond, elle supposait le pire et elle le savait. Don avait des sentiments pour Amber, il lui avait presque avoué d’ailleurs mais elle tentait de chasser cette écœurante idée de son esprit. Entre autre chose, Amber n’acceptait pas qu’il comble de compliments deux femmes qui souffraient pour elles. Peut-être trouvait-elle ça hypocrite de sa part. Certes elles avaient agis de la façon la plus mâture qu’il soit, mais en même temps, elles n’avaient pas vraiment eu le choix d’agir autrement.
C’est bien singulier, une femme enceinte a les hormones en ébullition. L’explosion de colère d’Amber, laissa Victoria encore plus douloureuse. Elle ne savait plus trop où se mettre et pourtant elle vint à elle. Les mains tremblantes, elle hésita à enrouler ses bras autour d’elle. « Amber, Amber, calmez-vous… Ne vous vous mettez pas dans cet état je vous assure… Ca n’en vaut pas la peine… » murmura t-elle en relevant son visage qu’elle avait enfouie. Victoria cligna des yeux. Plus que jamais elle réalisa qu’elles avaient ce même sentiment de souffrance inconsolable. Toutes deux aimaient Don, mais aucune des deux n’avaient réellement obtenues ce qu’elles désiraient. C’était étrange, mais elle compatissait envers sa rivale.
Son regard se tourna ensuite vers Donovan, sombre et attristée. « Il sait qu’il a merdé, il le sait. » répéta Victoria, en haussant les épaules pour montrer clairement qu’il ne pouvait rien y faire. Quoiqu’il dise, rien ne réparera ses erreurs passées. Et ça, elle en avait conscience. C’est pourquoi elle ne voulait pas lui demander de faire un choix entre elle et Amber. Elle se refusait de le faire, car elle préférait sans conteste rester auprès de lui. En quelque sorte, elle imposait son propre choix. Quitte à être malheureuse, elle sera malheureuse mais mariée à celui qu’elle a toujours aimé. Une femme dévouée, voilà ce qu'elle est, jusqu'à ce que la mort les sépare.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 8 Oct 2013 - 17:04
■never say never■
Il se sentait con de l’avoir ouverte mais il s’en serait encore plus voulu de n’avoir rien dit. Et même si la vue de la réaction hystérique d’Amber le refroidit sérieusement il resta digne. Il n’irait pas la prendre dans ses bras, pas devant Victoria, pas alors qu’elle rejetait ses excuses. Certes il les avait complimentés, certes il avait dit qu’elles étaient « merveilleuses » et « matures » autant l’une que l’autre, pourquoi ne pas le dire s'il le pensait ? aurait elle préféré qu'il les compare ? Dans cette situation il trouvait juste qu’elles avaient une réaction formidable autant l’une que l’autre et même s’il savait qu’il aurait pour longtemps, peut-être même pour toujours ce rôle de salaud, briseur de vies, briseur de rêves briseur d’idéaux, on ne pouvait pas lui en vouloir d’essayer de se racheter, même de la façon la plus lamentable qu’il soit. Sur ce point il savait que les femmes étaient bien trop complexes pour son cerveau moyen, elles hurlaient quand on ne les complimentait pas assez, mais elle pleuraient quand les-dits compliments n'étaient pas ceux qu'elles attendaient ou pas dis au moment opportun, il y avait de quoi tourner chèvre.
Qu’Amber pense qu’il avait cherché délibérément à lui cacher qu’il s’était marier, si ça lui chante, il ne pouvait pas la forcer à croire que lui aussi était perdu depuis son apparition à Bowen et que lui cracher son bonheur tout neuf à la figure n’avait pas été la première idée qui lui soit venu en la voyant. Qu’elle lui prête tous les défauts du monde quant à son comportement envers elles deux, il ne chercherait plus à lui prouver qu’il pouvait être un homme bien, simplement un bon père pour leurs enfants, ça suffirait et après tout, c’est la seule chose qu’elle lui demandait depuis le début. C’est amer qu’il regardait la jeune femme rouge de haine, non il n’irait pas la réconforter mais Victoria le fit. Il fut surpris de ce geste de la part de cette femme si froide habituellement. Lorsqu’elle la réconforta il eut l’impression que son être se fissurait, il lui semblait qu’elles étaient maintenant toutes deux contre lui, la douleur que les deux femmes ressentaient était tellement semblable que finalement elles s’étaient trouvé, elles semblaient se comprendre, un quart de seconde il en voulut à Victoria, mais il savait qu’il avait tort. Il décida donc de récupérer sa veste, il se dirigea vers la sortie, blessé, rompu et faible. Il prenait conscience que si l’une ou l’autre voulait lui pardonner elles feraient un pas vers lui, mais lui en avait déjà trop fait, il n’avait qu’à patienter, qu’à avancer, se prouver à lui-même qu’il pouvait être un homme bien pour qu’elles s’en rendent compte à leurs tours lorsqu’elles seraient prêtes.
« Amber, merci de nous avoir reçu, désolé pour le … dérangement. Si tu as besoin de quoi que ce soit pour les enfants, pour la maison, tu connais mon numéro, bonsoir. Vitoria je t’attends dehors. »
Il sortit sans hâte même s’il avait cette furieuse envie de partir en courant. Il fouilla vigoureusement dans sa veste pour en tirer un paquet de cigarettes. Il tira longuement sa première bouffée salvatrice en s’appuyant contre la voiture, songeant qu’il aimerait bien chausser ses gants de boxe et sortir se défouler, sortir sa rage brute, son dégout de lui-même, en frappant contre un sac de sable.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 8 Oct 2013 - 18:20
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
Parfois la fatigue, ça vous fait littéralement craquer. Ajoutez à cela une bonne dose d’émotions, un coeur brisé, des hormones qui déraillent et vous obtenez une scène lamentable, celle qui est en train de se jouer en ce moment même dans mon salon et dont je suis l’actrice principale, celle qui s’époumone, crie sa colère et toutes les frustrations qu’elle voudrait pouvoir enfermer à tout jamais, celle qui est en train de perdre toute sa dignité malgré toutes les batailles qu’elle a livré pour la garder. C’est plus fort que moi, ça doit sortir, garder ma colère enfouie va finir par me faire perdre la raison pour de bon. Ca va me miner, et ce n’est vraiment pas le moment pour moi de déprimer.
Mais est-ce que l’expression de la colère suffit à équilibrer les choses ? Honnêtement je crois que non, parce que je ne ressens aucun soulagement à mesure que mes paroles assassines quittent ma bouche. J’ai beau l’exprimer, tout est là, encore et toujours, le flot d’émotions n’est pas tarit. Ca me bouffe, et à présent la honte vient s’ajouter au reste, ce qui n’arrange rien. Comble du comble, c’est Victoria qui vient vers moi pour me réconforter. Merde, je ne peux même pas la détester ! On est dans le même bateau toutes les deux, même si nos situations ne sont pas semblables, et oui on a assez de maturité pour savoir que l’autre n’est pas à blâmer. Je me sens bête devant elle, et je sais tout ce qu’elle dit. Je sais qu’il a conscience d’avoir merdé, et je sais qu’il n’avait pas de mauvaises intentions, qu’il a fait de mauvais choix, fait preuve de maladresse... Bon sang je sais tout ça mais j’ai trop mal pour prendre tout ça en considération.
Mon regard désespéré accroche celui de Victoria, et c’est le moment que choisit Don pour rendre les armes. Je ne peux pas l’en blâmer, après la crise que je viens de lui servir, j’imagine bien que n’importe qui aurait envie de prendre la tangente. Et puis qu’y a-t-il encore à dire ? Rien je crois, l’essentiel a été débattu. La porte se ferme derrière Don, et je me demande si un jour on réussira à faire en sorte qu’aucun drame ne se passe avant qu’il ne s’en aille. Les choses étaient tellement simples entre nous avant... Nous sommes passés d’un extrême à l’autre, d’une relation parfaitement agréable à une relation totalement conflictuelle. Les cris ont remplacés les fous rires, les larmes ont remplacé les baisers. Je ne sais même pas comment on a fait pour en arriver là. C’est pas nous... Nous tels que je nous connaissais avant mon arrivée à Bowen, comme si dans cette ville on ne pouvait pas être nous mêmes, comme si une force incontrôlable nous en empêchait.
Vous êtes quelqu’un de bien Victoria... Je suis vraiment désolée pour tout ça.
Je le pensais... Mais était-ce utile de le dire ? Est-ce qu’elle avait envie de l’entendre ? Besoin ? On ne sait jamais quoi dire dans ce genre de circonstance, y’a pas de formule magique qui arrange les choses, et dans la vraie vie, il n’y a pas d’happy endings comme dans les films. J’avais posé ma main sur son bras et l’avais un peu serré, prête à la laisser partir rejoindre son mari. J’ouvrais la bouche pour lui dire que je souhaitais qu’on mange un bout ensemble un de ces jours, pour faire plus ample connaissance, mais aucun son ne sortit, j’eus le souffle coupé par une douleur abdominale assez fulgurante. J’écarquillais les yeux sous la surprise de la douleur qui me traversait le corps et finis par lâcher un gémissement plaintif alors que je me pliais en deux, tâtonnant pour trouver le canapé et m’y asseoir. Je paniquais, j’avais peur... Tellement que je ne voyais plus rien de ce qui se passait autour de moi.
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mer 9 Oct 2013 - 5:42
Sans plus attendre, Donovan décida de partir. Ce geste était bien le premier qui lui semblait le plus juste, selon Victoria. Elle eu besoin de ce petit moment d’intimité entre elle et Amber. Ces deux femmes, au cœur brisé, aimaient le même homme. Et à l’évidence, elles devaient vivre avec ce sentiment non-comblé. L’une sans mari, l’une sans enfant, elles compatissaient leur peine avec une maturité surprenante. Toutefois n’oublions pas que Victoria ressentait encore une part de mépris pour Amber, qu’elle jugeait encore comme une rivale. Ce mépris nécessitait d’être mis de côté, pour le moment.
La porte claqua et le regard de Victoria se plongea dans celui d’Amber. Elle voyait son reflet, triste et inaccessible à la fois. « Il se sent mal, je le sais. » assura t-elle, obstinée. Malgré que son jugement était faussé par un trop plein d’amour, Victoria connaissait son époux plus que quiconque. Donovan portait le sombre costume du prince maléfique, qui avait joué maladroitement sur deux tableaux. Et pourtant elle conclut que cet homme était bon, malgré ses paroles un peu gauches dites précédemment.
Dans la douleur, Victoria dû entendre ces mots généreux de la bouche de sa meilleure ennemie. En effet Amber affirmait qu’elle était quelqu’un de bien et qu’elle était vraiment désolée de ce qu’il leur arrivait. Le pire, c’est qu’elle semblait véritablement sincère. Pendant un instant, qui lui paraissait durer des minutes entières, elle resta sans voix. Que répondre à une telle bonne foi? Amber l’avait accueilli dans les règles de la politesse, elle avait accepté sa condition de visite des futurs nouveaux nés, et en plus de cela elle assurait en toute sincérité qu’elle était désolée. Victoria entrouvrit ses fines lèvres couleur framboise, muette.
En réalité elle ne pouvait considérer Amber autrement, qu’un potentiel danger vis-à-vis de son couple. Ce sentiment d’amertume avait pris le dessus en contrepartie de la compassion qu’elle éprouvait à son égard. Toutefois, elle devait se résigner à apprendre la connaitre si elle souhaitait que la situation s’améliore. « Je vais vous donner ma carte. » répondit-elle finalement. Elle se leva alors et chercha dans son sac à main une carte de visite professionnelle et la lui tendit de la main. « En général je ne suis pas souvent au bureau, donc appelez-moi sur mon portable. Si vous êtes d’accord on pourrait se voir… que toutes les deux. » précisa t-elle, presque dans un murmure. Cette idée pouvait sembler aberrante, pourtant c’était une décision rationnelle à ses yeux.
Mais alors qu'elle allait prendre congés, Amber serra le poignet de Victoria. Son visage se crispa et laissa échapper un son de douleur. Quelque chose n'allait pas, et le premier reflexe de Victoria fut de prendre son bras. « Amber, ça ne va pas? » s'exclama t-elle, inquiète. Elle l'aida à s'allonger sur le canapé, et prise de panique elle accourra en vitesse au seuil de la porte d'entrée. « Don, viens vite! » s'écria Victoria, sans qu'elle ne lui laissa le temps de répondre. Elle revint alors aussitôt à Amber, lui prit de nouveau la main en se voulant rassurante. « Où avez-vous mal? Don, de l'eau, va chercher de l'eau! » lui demanda t-elle en vitesse, sans qu'elle ne quitte Amber des yeux.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 10 Oct 2013 - 18:54
■never say never■
Adossé à sa voiture Donovan commençait à ressentir la légère fraicheur du soir, il terminait sa cigarette avec plus de calme qu’à son commencement, l’air extérieur lui avait fait du bien, il s’était apaisé, essayant de se persuader que le plus dur était passé, maintenant l’abcès avait été percé, Victoria était au courant de la présence d’Amber et de sa grossesse et même si cela ne s’était pas fait dans le calme et la sérénité au moins ça enlevait un poids sur l’estomac du jeune homme. Il se disait que maintenant les choses ne pourraient que se tasser, elle lui avait montré à mainte reprise ce soir que malgré cette nouvelle elle ne comptait pas se séparer de lui, elle allait donc accepter, lui n’avait qu’à se tenir droit, ne plus commettre d’erreur stupide, prouver à sa femme qu’il pouvait être un homme bien, un homme digne d’elle. Il n’aimait qu’elle, depuis le début ça avait été elle, il voyait maintenant avec une parfaite clarté que cela ne changerait pas et cela même s’il éprouvait une attirance folle envers Amber, Victoria était la femme de sa vie, il lui serait donc fidèle c’était aussi simple que cela.
Il comptait malgré tout ne pas laisser Amber de côté, elle était la mère de ses jumeaux, il le savait, il voulait s’engager dans leur vie, dans leur éducation, il ferait donc parti de la vie de la jeune blonde, mais comme le père de ses enfants, avec courtoisie, affection peut-être, mais il ne voulait plus jouer le rôle de l’amoureux torturé, tiraillé entre sa femme et son ex, il avait connu une parfaite parenthèse en Thaïlande, cela devrait rester de l’ordre du souvenir agréable, il ne voulait pas le transformer en angoisse d’un dérapage, ne pas le considérer comme une erreur de parcours, il avait vécu quelque chose de fort avec elle, mais cela appartenait maintenant à leur passé. Il ne voulait plus être ce gamin égoïste qui semble pleurer parce qu'on l'empêche de toucher un jouet qu'il convoite, certes il y aura surement des moments de frustration, mais il parait que ça aide à grandir, cela ne l’empêcherait pas d’être adulte et de la côtoyer régulièrement et peut-être de devenir ami avec elle, qui sait...
Tout allait bien se passer, il fallait que tout se passe bien. Voilà ce que Donovan se répétait depuis qu’il attendait dehors. Pourtant il commençait à trouver le temps long, à se demander ce que les deux jeunes femmes pouvaient bien se dire… et si elles se liguaient contre lui ? Si finalement Victoria n’acceptait pas cette vie… si elle ne rentrait pas avec lui ce soir. Mais le doute ne plana pas longtemps dans l’esprit de notre homme, il entendit des cris venir de la maison, il lui semblait que Victoria paniquait. Il écrasa donc son mégot à la hâte et se précipita vers la maison. Il eut à peine le temps de réagir qu’il voyait déjà Amber allongée sur le canapé, Vicky lui tenant la main. Il se précipita vers les deux femmes « Amber, j’appelle une ambulance. » Il ne voulait pas la toucher, il aurait trop peur de la casser ou de blesser les enfants, Donovan était un homme, et pas de ceux débrouillards, il avait besoin de savoir qu’elle serait prise en charge et des professionnels de la santé seraient bien plus à même de le faire plutôt qu’un banquier et sa femme qui n’y connaissent rien en médecine et encore moins en femme enceinte jusqu’aux yeux. Il prit donc son téléphone et composa le numéro des urgences.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Invité
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Ven 11 Oct 2013 - 12:09
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
Il y a eu comme un blanc. Je n’ai pas perdu connaissance, enfin je ne crois pas... Mais pendant un moment je suis incapable de dire ce qui se passait, ou ce qui c’était passé. Je n’en ai gardé aucun souvenir, tout était flou. Tout ce dont je me rappelais, c’était la douleur fulgurante qui m’avait prise au niveau du ventre. Ca irradiait dans tout mon corps. Quelque chose n’allait pas et j’avais peur, une peur panique. C’était trop tôt, je ne pouvais pas mettre mes enfants au monde maintenant, ils ne survivraient pas. Je ne voulais pas les perdre, cette idée était impossible à envisager. Je sentais que quelqu’un me tenait la main, j’entendais des voix... La panique n’était pas qu’en moi mais aussi autour de moi.
Quand j’ai vu les uniformes et la civière entrer, c’était un peu comme si mes sauveurs étaient enfin là. Je voulais un médecin, je voulais qu’on m’aide, qu’on sauve mes bébés. Cette histoire avec Don, Victoria, la peine et la colère que j’avais pu ressentir un peu plus tôt était balayée comme par magie. Plus rien d’autre ne comptait que mes enfants. Ce genre d’événement, ça aide à relativiser, à remettre les choses à leur place. Je voulais me concentrer sur eux. Ils avaient besoin de moi, besoin de cent pour cent de mon attention, le reste devait rester secondaire, remis à plus tard.
A l’hôpital, on m’a branchée sur un tas d’appareils qui me surveillaient, moi, mais aussi les bébés. J’avais une perfusion, et mon regard ne cessait de fixer le moniteur qui affichait le rythme cardiaque des petits. Personne ne voulait me dire quoique ce soit. Ca s’activait comme des abeilles autour de moi et tout ce qu’on me demandait, c’était de me calmer. Mais comment j’étais sensée me calmer si je ne savais pas ce qui se passait ? Je regardais autour de moi mais ne voyais ni Don, ni Victoria. Est-ce qu’ils sont là ? Si c’est le cas, sans doute qu’on leur a demandé d’attendre à l’extérieur de la salle. J’écoute ce que le personnel médical se dit, mais les termes employés me sont inconnus.
Peu à peu, la douleur a cessé. Les médecins se sont éloignés et je me suis retrouvée seule avec une infirmière qui essayait de me rassurer en me disant que les médecins allaient revenir pour tout m’expliquer. Leurs deux coeurs battaient, ils étaient toujours en moi, c’était tout ce qui comptait. Je me sentais un peu apaisée, même si j’avais toujours la crainte qu’on m’annonce une mauvaise nouvelle. Heureusement je n’ai pas dû attendre longtemps. Environ cinq minutes plus tard, le médecin qui s’était occupé de moi est revenu, accompagné de Don et Victoria. Il me demandait si j’acceptais la présence des deux et je hochais la tête pour marquer mon accord. Qu’il se dépêche de parler, j’avais besoin de savoir.
Bien. Je vais essayer d’être le plus clair possible dans mes explications. Vous avez eu des contractions assez forte, ce qui est le signe d’hyperactivité de l’utérus. Il y a un risque que le col s’ouvre trop, et don de fausse couche. On vous a mis une perfusion qui devrait calmer cette hyperactivité mais ça ne sera pas suffisant. A partir d’aujourd’hui, vous devrez passer le reste de votre grossesse en repos total et allongée.
Allongée ? Tout le temps ?
Vous ne pourrez vous lever que pour aller aux toilettes et vous laver le matin. A chaque fois que vous vous tiendrez debout, vos bébés appuieront sur le col, ce qu’il faut éviter au maximum parce qu’à chaque fois ça sera un risque de le voir se dilater. Le but, c’est de gagner une journée après l’autre. Plus on en gagnera, moins il y aura de risque de mortalité pour vos jumeaux. Vous devez mener votre grossesse au plus près du terme et c’est le seul moyen d’y arriver. Voilà pourquoi on va vous garder ici. Tout à l’heure vous serez transférée dans une chambre au service maternité et si tout se passe bien, vous en sortirez avec vos deux bébés dans les bras.
Si tout se passe bien... L’hyperactive que j’étais allait devoir rester allongée pendant des semaines entières, et de ça dépendait la survie des enfants. Je ne pouvais pas rentrer chez moi, j’étais coincée ici et pour l’instant, j’avais l’impression que le ciel m’était tombé sur la tête...
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 15 Oct 2013 - 10:16
« Elle a perdue connaissance, Don! » s'écria la voix terrifiée de Victoria. Elle avait appliqué un gant d’eau fraiche sur son front. La situation lui échappait clairement, et pourtant elle faisait tout pour la contrôler. Don eu le reflexe le plus juste, celui d’appeler les urgences. Seuls les professionnels de la santé seront aptes à savoir la ranimer. « Amber, on est là… Amber, vous m’entendez… ? » son ton tremblant, se voulait être rassurant. Les secours allaient sans aucun doute prendre du temps à arriver, et les secondes semblaient être des heures entières. Victoria tenait la main à sa meilleure ennemie, sa rivale, qu'elle connaissait à peine. Par mise en garde, elle déposa ses deux doigts et appuya sur son artère au creux de son cou. Au contact de sa peau elle ressentit le battement de son rythme cardiaque.
En attendant les secours, Victoria s'était agenouillé près du corps immobile d'Amber. Elle lui parlait, avec douceur, espérant qu'elle reprenne conscience. A répétition, elle lui assurait que tout allait bien se passer. Cependant Amber ne répondait pas, comme si elle était tombé dans un profond sommeil. Quand enfin les infirmiers firent leur apparition, ils posèrent plusieurs questions au couple. Dans un premier temps, Victoria expliqua les faits tandis que Don se chargea d'indiquer les informations plus personnelles concernant Amber. Seul lui connaissait son nom, son âge ou sa date de naissance. Il confirma qu'il était le père des futurs nés. Forcément, Victoria se sentit peinée de l'entendre à haute voix. Elle réalisa que Don allait devenir père, prêt à partager une partie de lui avec une autre femme. Le visage de Victoria s'était donc assombrit. Une grosse part de rancœur lui provoqua une sensation désagréable au niveau de son estomac. Ce sentiment d'être de trop, elle le ressentait douloureusement.
Dans la voiture, en suivant l'ambulance, Victoria prit conscience d'une chose. Elle aura ce sentiment pour toujours. Pire, il s'amplifiera au fil des années lorsque les enfants de son époux prendront une place considérable dans sa vie. Et elle, quelle était sa place? Qu'allait-elle advenir aux yeux de son homme? Pourra t-elle accepter de le partager à une autre femme? Silencieuse, son regard se perdait sur les lignes de la route. Dire qu'elle était tourmentée par ses questions serait un doux euphémisme. Victoria éprouvait un chagrin inconsolable rien qu'à l'idée d'être séparé de Don.
Ils étaient dans la salle d'attente, prêts à attendre les nouvelles du médecin d'une minute à l'autre. Victoria avait remarqué les traits anxieux sur le visage de son époux. Il était inquiet pour Amber et malgré que ce soit égoïste, Victoria en était réellement affectée. Ses sentiments qu'il avait pour elle, aussi faibles soient-ils, étaient indéniables. « Tu vois... Il y a une heure, je t'aurais infirmé dure et ferme qu'on sauvera notre mariage... Mais là, je t'avoue que je ne sais plus... » confia Victoria, qui avait brisé un silence pesant entre eux. Enfin pour justifier ses dernières paroles elle rajouta sur un ton neutre : « Elle a besoin de toi. » elle n'avait pas osé lever son regard, soutenu vers le sol blanc.
Lorsque le médecin les autorisa à rentrer, elle hésita à rentrer dans la pièce mais finalement se laissa guider.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé)