noël&mikaëla ▲ somewhere we went wrong, we were once so strong.

Mikaëla venait de revenir à Bowen depuis à peine une semaine. En fait, elle était parti sans rien dire, seulement avec ce qui s'était passé avec son ex' c'était tout ce qu'elle avait trouvé à faire. Noël ne voulait plus la voir et elle, elle respectait sa décision. Mika se détestait sans doute autant qu'il l'a détestait pour ses actions alors elle tentait de refaire sa vie comme elle le pouvait, de plus partir de Bowen avait été la meilleure chose à faire. Elle n'allait quand même pas rester ici et regarder l'homme qu'elle aime se marier avec une autre. New York l'avait plutôt bien réussi, jusqu'à la détruire complètement. Depuis, Mikaëla était rentré chez elle, elle passait le plus claire de son temps à l'hôpital et en thérapie que c'était franchement limite avec ses cours. Elle ne savait pas si elle était mieux d'abandonné son semestre, mais pour l'instant elle tentait de gérer. Une amie lui donnait souvent les notes de cours qu'elle manquait pour qu'elle puisse faire du ratrappage, mais voilà, elle bossait dure depuis son retour il n'y avait pas de doute. Elle ne sortait plus énormément, pourtant ça lui ferait peut être du bien de décompresser.

Ce matin, Mikaëla s'était réveillé en sueur, des cauchemars elle en faisait des tonnes depuis les 3 derniers mois. Elle était fatiguée... fatiguée de ne pas dormir, de passer ses journées à l'hôpital pour prendre soin de sa mère. Elle était partie sous la douche, c'était bien le problème. Des douches elle devait en prendre au moins trois tous les jours, si c'était pas plus. Non pas parce qu'elle était sale ou qu'elle ne sentait pas bon, mais après son viol elle avait toujours l'impression qu'il y avait une crasse sur elle. En sortant de la douche, la blonde s'habilla d'une robe, se maquilla et laissa ses cheveux sècher au naturel. Elle passa la journée à l'hôpital. Elle ne prit pas la peine de manger et puis elle n'en avait pas envie. La blonde était rentré pour étudier, jusqu'à ce qu'une amie lui envoie un message pour qu'elle la rejoigne à un bar. À vrai dire, elle aurait préféré dans un café ou l'ambiance était plus calme et ayant moins de foule, mais tant pis. La psy lui avait bien dit d'essayer de rester en contact avec les gens. Pour une fille sociable ça ne devait pas être si compliqué non? Mika se prépara et sortit vers 20h rejoindre sa copine. Ce bar n'avait rien d'extraordinaire. On pouvait reconnaitre les alcooliques d'un coup d'oeil, seulement à voir tout ce monde Mikaëla commençait à paniquer jusqu'a ce que Kelly arrive. Elles s'étaient assise au fond dans un coin tranquille avec un verre discutant une bonne heure jusqu'a ce que son petit ami arrive et Mikaëla n'était plus vraiment à l'aise. La blonde regarda le couple aller danser alors qu'elle restait seule à sa table. Boire seule et en plus le ventre vide c'était pas l'idée du siècle en plus elle tenait pas forcément l'alcool. Elle cru voir Noël dans cette foule mais elle pensait avoir des allucinations alors que Kelly retourna la voir. Elle savait qu'un jour elle tomberai sur lui, mais elle n'avait pas du tout envie de se taper des prises de tête ce soir comme s'il fallait en rajouter une couche. Et puis si c'était lui, il lui avait demandé de garder ses distances alors c'est ce qu'elle faisait. Va t'amuser Kelly, on se verra plus tard. La blonde ne voulait pas qu'elle commence à s'inquièter et elle partie vers le bar se commander un verre alors qu'elle s'assis sur le petit tabouret. Elle prit une gorgée avant que quelqu'un l'aborde, mais la main qui se posa sur son épaule la fit sursauter alors qu'elle regardait l'inconnu. Laisse-moi tranquille. Disait-elle d'un ton sec. Elle ne voulait pourtant pas être méchante, mais s'était plus fort qu'elle. Elle avait vraiment du mal à être dans cette foule qu'elle regrettait avoir mit les pieds ici en acceptant l'invitation de son amie un peu plus tôt. L'alcool n'arrangerait certainement ses problèmes, mais c'était mieux que rien.

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 Ce soir, soirée !!! Comme presque tout les soirs en fait. Personne n'aurait parié que j'étais étudiant en médecine vu comment je sortais et mon manque de sérieux. J'avais pas vraiment de raison d'être motivé parce que mes parents étaient assez riche que j'avais pas besoin de travailler plus tard, et pour l'instant ce qui m'intéressais c'était sortir, les filles et l'alcool. C'est sans hésiter que je répondais présent parmi la soirée qu'un ami avait prévu au bar. Une bonne bière ne me ferait pas de mal, ni cinq. Habillé d'un simple T-shirt bleu et d'un jean noir, je rentrais dans le bar, retrouvant ma bande d'ami qui apparemment avait déjà consommé, vu comment ils parlaient fort et étaient joyeux. Je les saluais et sans plus attendre, les rejoignit à leur rythme. Très vite nous enchaînions bière par bière, en parlant d'anecdote et en se marrant bien. Puis Jeff commença à se lever pour danser comme un couillon au milieu du bar, très vite comme des moutons, nous le rejoignons en agitant nos bière vers le ciel. Lorsque assit à un bar, la silhouette d'une jeune femme m'interpela, j'arrêtais subitement de bouger. Mon coeur se mit à battre tellement fort dans ma poitrine que cela devint insupportable. Cette chevelure dorée me rappelait quelqu'un, et pas n'importe qui. - Mikaëla... chuchotais-je du bout des lèvres. Mon regard resta fixé sur la demoiselle, et mon cerveau avait l'impression que tout était au ralentit autours de moi, j'entendais même plus mes copains qui chantaient super fort. Je devais avoir trop d'alcool dans le sang, pourquoi je tomberais sur elle ? Elle avait disparus, c'était transformé en poussière, elle n'existait plus... par contre la jolie blonde au comptoir semblait plutôt sexy, et ce ne serait pas déplaisant de rentrer chez moi accompagnée. Je m'approchais d'elle, en ayant chassé le fantôme de Mikaëla, posant ma main sur l'épaule de la jeune fille. Laisse-moi tranquille. L'alcool me rend stupide. Je me met à rire, - Oh ça va, tu peux pas dire ça, je t'ai encore rien fait. La belle blonde se retourne et là c'est : COUP DE MASSUE EN PLEINE GUEULE. Non ! Impossible ? J'hallucine. Que fait-elle là ? Je m'éloigne d'un pas en apercevant son visage. Elle ne peut pas être revenue. Rien que de voir son visage me brise en deux, je perd mes moyens, je n'étais pas prêt à retomber sur elle et à l'affronter à nouveau. Comment peut-elle me faire ça, revenir comme ça, alors que pendant cinq mois elle ne m'a pas donné signe de vie. Oh oui je lui en veux, je lui en veux plus que tout au monde, et je ne l'ai pas pardonné malgré que l'eau soit passé sous les ponts. Mon regard devient froid, elle me dégoûte au plus au point, pourtant mon coeur n'arrête pas de me rappeler à quel point j'ai envie de la prendre dans mes bras et d'être rassurée qu'elle soit bel et bien vivant.  Je ne comprend pas bien ce qui se passe, mon esprit est embrouillé entre l'alcool et les mauvais souvenirs. D'un côté j'aurais préféré ne plus jamais la revoir, car cela arrangé les choses, j'allais me fiancé bordel, et je savais que si elle était ici, je n'en serais pas capable. En un regard mes sentiments renaissent, mais tout semble mélangé, entre la haine, et l'amour. Son regard m'ensorcèle, et immobile, la bouche ouverte je reste face à elle. - Cinq mois. Cela avait parut une éternité.

Elle se rappelait de ces soirées de fous ou la blonde se retrouvait très souvent. Ses soirées ou elle s'amusait, ou elle s'inquiètait de rien ou alors trop inconsiente profitant de sa jeunesse. Seulement ce soir elle, elle ne vivait plus du tout les même chose. Elle regardait cette bande d'étudiants danser, elle regardait même son amie danser avec son copain. Elle les enviait de s'amuser autant. Mikaëla n'aimait pas se plaindre ni s'enfermer sur elle même, alors s'était sans doute la seule raison pourquoi elle était ici ce soir, seulement elle avait encore un problème à ce qu'on l'a touche. New York, ce qu'elle faisait ces 5 derniers mois, elle n'en parlait pas. D'ailleurs sa mère lui disait de retourner à New York pour se reprendre un contrat, ou même qu'elle lui en donnerait un ici à Bowen, mais Mikaëla n'avait aucune envie de poser devant une caméra et puis elle n'avait plus le temps. Et surtout, elle n'allait pas partir dans un autre pays alors que sa mère était mourante c'était hors de question. Elle allait en thérapie et si s'en était pas de ça, jamais elle aurait mit les pieds ici ce soir, cela dit Mika ne parlait pas. Elle était dans ses pensées, ou bien elle prenait un verre en regardant les autres s'éclater. Pour dire vrai, elle savait pas du tout ce qu'elle foutait ici ce soir. Sa copine était occupé avec son mec et les voirs ensemble ne faisait que lui rappeler Noël. En fait, peu importe qui elle voyait, à chaque fois qu'elle voyait des amoureux dans la rue, elle se rappelait de Noël. Mikaëla ne savait même plus quoi faire pour tourner la page, en fait ça n'allait pas être possible puisqu'elle le voyait partout. d'ailleurs elle cru le voir dans cette foule, mais elle préfèrait croire que ces yeux lui jouait des tours. Elle se mit à rire toute seule se trouvant complètement stupide, voir même pathétique alors qu'elle finissait son verre pour se retrouver au bar. Elle le voyait partout c'est simple, même après cinq mois sans lui avoir parlé, ni le voir elle restait accroché comme quoi c'était vrai ce qu'on dit. On oublie pas son premier amour, encore moins sa première fois. Du moins pour elle.

Elle buvait sa vodka à l'orange, Mikaëla avait beau être la fille amusante, de bonne humeur qui allait vers les autres. Ce soir, elle restait dans son coin. Ou en tout cas elle essayait. Aucune envie qu'on la drague, ce qui fait qu'elle prenait presque pas la peine de regarder la personne qui l'avait rejoins, seulement la main sur son épaule était de trop. Elle ne voulait pas être froide avec Noël. Après tout s'il y en a un qui doit en vouloir à l'autre c'est lui. Malgré la rupture, elle avait vraiment merdé à la suite. Elle aurait pu reconnaitre cette voix n'importe où et puis à vrai dire s'était étonnant qu'elle ne l'avait pas reconnu avant. No' il avait ce parfum particulier qu'elle ne pouvait oublier, mais elle avait été sur ses gardes depuis qu'elle avait mit les pieds dans ce bar. Mikaëla le regardait dans les yeux, parce que là elle était complètement figée, elle ne se faisait pas des films et puis sa main sur son épaule était beaucoup trop réelle. Noël? Non ce que je voulais dire c'est ne met pas la main sur moi comme ça. Disait-elle gentiment en lui prenant la main pour l'enlever de son épaule. Elle ne voulait pas qu'il le prenne mal, c'était déjà assez dure comme ça d'être là entourée de mec. Mikaëla était certainement différente, jamais elle ne s'était plaint à Noël de la toucher. Les sentiments de Mikaëla était les même, en fait le voir à ses côtés ne faisait que confirmer. Elle était encore complètement amoureuse et la situation la brisait. Elle ne savait même pas quoi lui dire, qu'elle baissait la tête en regardant son verre avant de le boire d'un coup lorsqu'il prit la parole. Oui cinq mois. C'était long et pénible sans lui, mais c'est ce qu'il voulait.. du moins elle pensait. C'est ce que tu voulais non? Bon certes elle aurait pu ne plus jamais le revoir seulement c'était pas possible et puis Bowen c'était chez elle aussi. Elle aurait pu lui dire qu'elle partait, mais à quoi bon? Il l'a voulait hors de sa vie. Mikaëla le regardait et Dieu sait comment il lui manquait, mais son regard qu'elle avait, voulait tout dire. Elle aimerait qu'il reste là, mais elle se doutait que les secondes était compté à moins que l'envie lui prenait de discuter.

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 Noël? Non ce que je voulais dire c'est ne met pas la main sur moi comme ça. Rien que la façon dont elle me parler me faisait souffrir, elle arrivait et me parlait comme ci de rien n'était ? Et puis depuis quand j'avais plus le droit de la toucher, depuis quand elle s'en plaignait ? Depuis qu'elle était alors voir ailleurs, comme quoi je lui suffisais pas. J'étais tombé en bas de l'échelle pour elle, et je me demandais qu'est ce que j'avais fait pour mériter ça. Au petit soin j'avais été, pour la soutenir, pour la consoler, mes bras lui avaient toujours été ouvert, et en remerciement elle m'avait trahi. Elle ne savait pas combien j'en souffrais de devoir me marier avec cette autre fille, et que j'avais mis en quelques sortes fin à notre relation pour la protéger, pour que ce ne soit pas plus dur pour nous avec le temps. Mes sentiments avaient toujours été vrais pour elle, seulement cela n'avait pas été réciproque, car dès la minute où elle avait passé ma porte elle s'était jeté sur le premier venu. Je n'avais toujours pas compris, et je crois que je ne comprendrais jamais pourquoi elle avait agit de la sorte. Humilié je me sentais, pendant six mois en couple avec elle, elle n'avait pas été sincère, c'est cette impression qu'elle me donnait. - Une main ça te fait peur ? Pourtant partir avec le premier venu ça ne te dérange pas ! lui dis-je froidement. Alors que je mentionnais le temps qui s'était écoulé en son absence elle ne trouva rien de mieux que de me dire - C'est ce que tu voulais non? Ce que je voulais ? Non mais attendait, elle voulait me rendre coupable de quelque chose que je n'étais pas. - Je te rappelle que si je ne veux plus te voir c'est à cause de toi, je ne pense pas avoir besoin de te dire ce que tu as  fais. Et non, non c'est pas ce que je voulais ! J'ai même pas eu le temps de profiter, de souffler, tu vois, cinq mois c'est pas assez pour me faire oublier ce qu'il est passé, et je crois que même dans 50 ans, je m'en souviendrais toujours. Alors ça sert à rien de venir me parler gentiment avec tes yeux de biche. Ok j'y allais un peu fort, mais en même temps, elle ne méritait pas que je me jette à ses pieds et que je l'embrasse, de toute façon elle n'avait que faire de moi, et c'était très bien comme ça - enfin c'est ce que je me persuadais de penser. Mon regard n'hésita pas à balayer son visage, elle n'avait pas changer, toujours aussi belle et incroyablement irrésistible, c'était comme ça que j'étais tombée dans le panneau. Derrière ses airs de sirène se cacher une toute autre face. Je me tournais vers le bar man, - Deux whisky s'teup ! Comme il voyait que j'avais pas l'air de rigoler, il m'en apporta immédiatement, et aussitôt servie, je me les enfilé cul sel. Fallait bien tenir le choc de ces retrouvailles.

Mikaëla avait un gros problème, du moins ces trois derniers mois c'était véritablement l'enfer. D'ailleurs ses amis pouvait le remarquer. Elle qui allait vers les autres, n'était plus. Elle était resté plus ou moins la même avec ses copines. Les garçons s'était tout une autre histoire. Même No' qui la connaissait depuis toujours, elle avait du mal à sentir sa main sur elle. Oui elle avait eut peur, cette idiot l'avait prise par surprise. Mikaëla n'avait rien de la fille forte. Elle s'était fait agresser et cette homme avait réussi à la changer. Elle n'était pas forte. Une simple rupture lui avait fait courrir dans le premier bar au coin de la rue et le résultat l'a dégoûtait. La blonde avait du mal à comprendre ce qui s'était passé dans sa tête ce soir-là. En fait c'était plutôt simple. Elle n'avait pas de tête, elle était ivre. Elle s'était toujours mise dans l'alcool quand ça ne va pas et l'effet de l'alcool avait gaché sa vie depuis ce temps Depuis elle faisait tout de travers. Elle partait sans en dire un mot à personne, sauf sa mère. D'ailleurs elle se demandait si Nono lui en voulait pour ça. Ce demandant s'il savait ou bien sinon comment l'avait-il apprit? Mikaëla essayait de la jouer cool ce soir. Elle voulait parler à Noël calmement, sauf qu'a force il avait l'impression qu'elle faisait comme si rien ne s'était passé alors qu'elle tenait réellement à lui. Elle avait peut-être la force de le briser, mais il en faisait de même avec ses mots blessant. Mikaëla s'était excusé un million de fois, pour lui elle aurait pu tout faire pour qu'il l'a reprenne, mais la vie ça ne marchait pas comme ça. Il n'avait plus confiance en elle et puis il avait raison. Elle avait le don d'être égoïste et de penser qu'a son petit confort, du moins c'est ce qu'elle avait fait ce soir là. Noyer sa peine dans l'alcool et ramener un inconnu dans son lit pour se sentir mieux, mais le sentiment qui avait suivit avait été attroce. Mikaëla n'avait pas voulu trahir Noël, mais s'était chose faite. La protéger de la situation c'était des foutaises. En fait, elle n'avait jamais compris comment Noël n'arrivait jamais à mettre ses culottes et s'affirmer devant ses parents. Dire qu'il en aime une autre c'est pas compliqué non? La mère de Mikaëla avait toujours vu la vie de sa fille d'une certaine manière, mais la blonde avait trop un sale caractère, qu'a la fin elle ne lui avait jamais obligé à rien. Les parole de No' venait tout juste de tourner le couteau dans la plaie. La traitant presque de saloppe. Si Mikaëla essayait de parler calmement c'est qu'avec ce qui se passait dans sa vie depuis quelques temps, elle n'avait pas la force de se battre. Elle aurait pu le giffler face aux paroles de Noël à son égart, trop faible elle n'avait rien fait. Je n'aime pas ça, oui tu m'as surpris, ça m'a fait peur. Si ça te cause problème va te faire foutre Noël, t'es bon pour ça. Elle avait perdu son sang froid. Elle qui voulait calme et sérénité c'était foutu, mais il n'avait pas le droit de dire ses choses. Mika n'avait rien d'une saloppe, elle avait fait une erreur c'est tout. C'est lui qui couchait avec je ne sais combien de femmes alors que dans le lit de Mika' il n'y avait eut que lui. C'était toujours lui en fait. Du moins il n'y avait eu que lui qu'elle voulait, puisque un viol ça ne se comptait pas tout comme l'alcool qui avait prit la décision à sa place.

Noël était beaucoup trop suceptible et elle l'avait oublié. Comme si elle était à se prendre pour la victime. Mika' se reprochait ce qu'elle avait fait à celui qu'elle aime. Merde s'il ouvrait un peu les yeux, il verrait qu'elle n'était plus bien dans sa peau depuis et qu'elle se détestait bien plus qu'il ne l'a détestait. Seulement, elle avait beau se reprocher un tas de trucs, Nono n'était pas un ange pour autant. C'était lui qui l'avait détruite cette fameuse nuit. Oui tout est de ma faute, tu penses que je le sais pas? Tu penses que c'est facile, que je peux partir comme ça et que mes problèmes sont règlés en 5 mois? Arrête de penser comme ça parce que je fais tout de travers sans toi. Mikaëla avait perdu une partie d'elle, sa moitié plutôt alors oui elle faisait un tas de conneries. Tu me détestes pour ce que j'ai fais, mais j'ai des petites nouvelles pour toi No'. Je me déteste aussi. Je voulais qu'on discute calmement mais tu sais quoi tout ce que je dis tu vas le prendre de travers. Cette conversation ne menait à rien du tout qu'elle restait là assise à ne rien dire.

T'as soif? Ça tombe bien, moi aussi. Disait-elle d'un air arrogant alors que le barman le servait une fois de plus, Mikaëla lui prit un de ses verres qu'elle prit cul sec avant de le reposer sur le comptoir et de se lever de son tabouret. Elle n'allait pas se gêner, mais c'était peut être le verre de trop ou bien le fait qu'elle n'avait pas mangé aujourd'hui, mais elle se sentit étourdit. Elle ne voyait pas l'intérêt de rester et de voir Noël la regarder ainsi. Je ne peux pas faire ça Noël, pas ce soir. Disait-elle passant sa main sur son front. De toute façon elle préfèrait partir comme une lâche, la souffrance était trop grande et c'était en train de l'épuisée n'ayant qu'une envie de pleurer, mais Mika gardait ses sentiments à l'intérieur. Elle partait simplement un peu plus loin. Loin de toute cette foule, loin de la musique qui commençait à lui donner la migraine.

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Je n'aime pas ça, oui tu m'as surpris, ça m'a fait peur. Si ça te cause problème va te faire foutre Noël, t'es bon pour ça. Alors là c'était la cerise sur le gâteau, elle n'avait donc rien à se reprocher et en plus elle m'insultait, jamais je me le serais permis. En tout cas pas avant qu'elle m'ait salement trompé. - Que j'aille me faire foutre ? Tu me traites comme une ordure maintenant ? Tu devrais avoir honte Hendley. Vraiment honte. Ma voix trembla à moitié à la fin de ma phrase. S'en était trop, elle pensait pouvoir refaire surface et me refaire du mal à nouveau ? Comme ci à présent elle n'était plus qu'une créature inventait pour me faire du mal. Oui tout est de ma faute, tu penses que je le sais pas? Tu penses que c'est facile, que je peux partir comme ça et que mes problèmes sont règlés en 5 mois? Arrête de penser comme ça parce que je fais tout de travers sans toi. Sa dernière phrase pèse sur mes épaules, j'avale ma salive, et reste silencieux. Je me demande ce qui a dérapé chez elle, j'ai l'impression de plus la reconnaitre, alors que quand nous étions petits tout paraissait normal. Plus ça allait, et plus j'étais nostalgique de la vie de petit garçon que j'avais eu, nous étions quatre amis, inséparables et nous rêvions de combattre le monde. Pourtant, ce que nous avions réussis à faire en grandissant c'était de se séparer et prendre un différent chemin. On avait tous changé de notre côté et eut notre expérience, alors que petit, on se disait sérieusement qu'on se lâcherait pas. - J'ai pas dis que c'était pas facile pour toi. Seulement, tu ne pensais pas que ça allait être simple après ta.. ta foutu connerie.T'as été qu'une égoïste qui pense qu'à son cul. Je ne réussis pas à maintenir mon regard dans le sien, je serre les dents. Je me revois en train de courir cette nuit là, la pluie bâtante. Je criai son prénom dans le silence de la nuit et j'étais arrivée trop tard, parce qu'elle l'avait déjà fait. Son comportement m'avait montré que c'était une fille instable, et qu'elle pouvait passer à autre chose. Elle me disait qu'elle aimait pas quand je buvais trop, pourtant qu'est ce qu'elle avait fait après notre rupture ? Se couler dans l'alcool. Tu me détestes pour ce que j'ai fais, mais j'ai des petites nouvelles pour toi No'. Je me déteste aussi. Je voulais qu'on discute calmement mais tu sais quoi tout ce que je dis tu vas le prendre de travers. - Je vais pas avoir pitié de toi Hendley, non. Je suis heureux d'apprendre que tu te détestes plus que moi, mais tu mens, oh oui tu mens, parce que tu ne sais pas à quel point je te déteste, et personne ne pourra le faire plus que moi ! À ses mots, là voilà qui s'arrache le verre que le barman vient de me donner, elle le bois d'un seul trait. Qu'est ce qu'elle veut encore bon sang ? Elle peut pas rentrer chez elle ? Elle tient même pas l'alcool, et ça finit souvent mal. - T'es pitoyable, comme ta mère. Ouais, parce que, t'es même pas fichu de rester qu'avec un seul mec ! Ok, j'étais allé bien trop loin, c'était l'alcool qui me rendait mauvais, enfin bon ce n'était pas une excuse, j'avais mal parler de sa famille, et moi à ça place je me serais foutu un poing en pleine gueule. Nous étions en train de nous disputer, cette dispute aurait dut avoir lieu à un moment ou un autre, parce que nous nous étions pas reparlé après le fameux soir. - Je ne peux pas faire ça Noël, pas ce soir. Elle se lève, et je la regarde s'en allait, elle va s'isoler. Elle sort du bar, et je la vois s'asseoir sur le trottoir. Non, je ne vais pas la rejoindre et l a prendre dans mes bras, pas après tout ce qu'elle a fait.

Pourtant mon regard reste rivé sur elle, comme quoi je suis en train de la surveiller inconsciemment. Après tout, je ne supporterais pas qu'elle s'en aille, pas encore avec un autre. Malgré tout ce que je viens de lui dire, et même si je ne l'avouerais pas, je tiens à elle... malgré tout ça, j'ai peur. Peur qu'elle m'échappe à nouveau et que pendant cinq mois je ne la retrouve pas non plus. Je paies les verres, et décide d'aller la rejoindre. Sans dire un mot je m'approche d'elle, sur le chemin je butte de mon pied un caillou. Je prend ma tête dans mes mains. - J'ai jamais compris pourquoi t'as fait ça Hendley. Et je crois que jamais je capterais. Le soir même tu me disais que ... que .. tu m'aimais...

Mikaëla avait beaucoup trop de défauts. Impatiente et impulsive mais en plus elle perdait son sang froid très vite qu'elle pouvait se fâcher sur un coup de tête. Enfin elle n'aimait pas ça. Elle avait l'impression que Noël faisait tout pour qu'elle se fâche, ça n'enlevait pas le fait qu'elle l'aimait mais voilà elle dépassait déjà les bornes alors qu'ils venaient de se retrouver à peine depuis quelques minutes. N'empêche comment voulez-vous qu'elle reste de marbre? Elle avait l'impression qu'il se moquait constament d'elle à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Elle le méritait surement, mais peu importe. L'insulte sorti, on sentait tout de même dans sa voix qu'elle était blessée. Comme si la peur qu'elle avait eut était complètement futile alors que dans ça tête ce ne l'était pas du tout. Tu me traites bien comme si j'étais la pire des saloppes alors qu'est-ce que ça change? Elle passa sa main dans ses cheveux long, soupirant. Non pourquoi être en colère contre Noël? Elle avait pas le droit de faire ça. Ses reproches, elle les méritaient carrément même si peu importe ce qu'il pensait d'elle, elle avait toujours été sincère avec lui et sentir la voix du brun trembler l'avait déstabilisée. Pardon.. Elle s'excusait pour ses propos, tout comme tout ce qu'elle lui faisait endurer puisqu'au fond elle savait, elle l'avait blessé en agissant ainsi et son attitude n'aidait en rien. Mikaëla ne savait pas ce qui se passait, mais sa vie était en train de basculer depuis leur rupture plus rien allait réellement, il était son point de repère, chose qu'elle n'avait plus depuis plus de cinq mois et elle se demandait si elle était la seule à ce sentir comme ça. Mikaëla avait agit en égoïste et les conséquences la ratrappait. Noël ne voulait plus rien savoir et elle avait perdu sa confiance, chose qu'elle n'aurait jamais pu penser avant. Tout petit, ils étaient une bande d'amis et tout le monde s'était plus ou moins éloignés en grandissant, du moins Mika ne parlait plus à May'. Elle parlait encore à Nicholas de temps en temps pourtant, mais jamais elle n'avait été proche de Nick' comme elle l'était avec No'. Enfin surement qu'aujourd'hui ce n'était plus d'actualité. Elle l'écoutait et elle ne disait pas un mot. Restant silencieuse et honteuse. Qu'est-ce que vous voulez qu'elle dise? Elle savait très bien qu'il avait raison et elle n'allait pas s'obstiner. Elle ne voulait pas de pitié de sa part, en fait c'était la dernière chose qu'elle voudrait, d'ailleurs c'est pour ça qu'elle ne parlait de rien à personne. Elle ne voulait de la pitié de personne, c'était pathétique.. ça ou bien elle n'arrivait pas à en parler aussi. Enfin bref, elle ne méritait pas un gars comme Noël, pourtant sans lui elle n'était rien, elle perdait tous ses moyens, Mikaëla n'avait plus d'équilibre, pas étonnant qu'elle soit si instable. J'veux pas de ta pitié No' ni même de personne. Tu es blessé, c'est différent. Elle ne mentait pas, au fond de lui il l'aimait, certes il ne lui dirait pas et Mikaëla perdait espoir, mais sa haine ne pouvait pas être plus grande que la sienne. Elle prit son verre sans rien lui demander telle une alcoolique, seulement elle n'en pouvait plus de ces disputes à la con et c'était en train de l'épuiser. Sauf que Noël venait juste de lui foutre une claque en l'écoutant. Mika' qui se changeait les idées ce soir, elle qui pensait qu'a lui, maintenant qu'il était là à ses côtés, c'était très dur d'entendre ses mots. C'était un coup bas de sa part, voir même c'était vicieux, même s'il n'était au courant de rien elle allait avoir du mal à lui pardonner ce coup. Mikaëla avait beaucoup trop mal à ce moment qu'elle préfèra partir. Ayant une boule dans la gorge, l'envie de pleurer c'était attroce. Elle sortie du bar, elle avait l'impression d'étouffer ici, ayant besoin d'air et elle partie s'asseoir sur le trottoir. Elle essayait de contenir sa peine, mais c'était difficile à faire alors qu'elle savait que sa mère en avait plus pour longtemps. Elle essuya une larme sur sa joue qu'elle n'avait su éviter. Alors qu'elle regardait son iphone simplement pour essayer de penser à autre chose que ce que Noël venait de lui balancer. Elle rangea son téléphone lorsqu'il s'approcha d'elle, mais elle n'osait pas encore le regarder, rapprochant ses genoux contre sa poitrine. Mika' l'écoutait tout simplement et elle sentait qu'elle lui avait fait très mal. La blonde releva la tête vers lui. Je t'aimais, oui. Qu'est-ce qu'elle disait c'était des conneries, tout ça c'était pas dans le passé et en se raclant la gorge elle répara le tir même si elle redoutait lui dire à nouveau ne voulant pas avoir à faire à un rire humiliant. Je t'aime Noël, j'étais sincère depuis le début, mais ça me tue parce que jamais tu vas me croire. Elle marqua une pose. Pourquoi avait-elle agit ainsi elle ne le savait pas elle-même.. enfin elle avait une idée. J'ai dis que je t'aimais oui et ensuite tu t'es moqué de moi et tu m'as plaqué, je suis sensé le prendre comment No'? J'ai l'impression que ça te plaisait, tu voulais être avec elle au fond. Mika' ne savait pas ce qu'elle disait, pourtant c'est comme ça qu'elle le ressentait peu importe s'il avait trop bu ce soir là.

somewhere we went wrong, we were once so strong

 
Elle disait toujours pardon, parce qu'elle savait à quel point elle était coupable, mais cela ne me suffisait pas. Rien ne me suffirait, pour que je puisse la pardonner et passer à autre chose. Ce mauvais souvenir m'était resté entre la gorge. À présent la seule chose que je savais c'est que je ne pouvais plus la regarder dans les yeux sans me rappeler ce qu'elle avait fait, elle m'avait brisé. J'veux pas de ta pitié No' ni même de personne. Tu es blessé, c'est différent. - Je suis pas blessée. Je suis détruit. À cause de tout ça, je me comportais en beau salop, j'avais repris la routine, coucher par ci, coucher par là, et ne pas s'attacher. Toujours partir le premier était ma règle d'or, je n'aurais aimé qu'une femme dans ma vie est ça avait été elle, seulement ça c'était mal finit, que pour moi l'amour n'était pas quelque chose de beau. Mon coeur se serra lorsqu'elle me confirma qu'elle m'aimait, mais surtout lorsqu'elle reprit. Je t'aime Noël, j'étais sincère depuis le début, mais ça me tue parce que jamais tu vas me croire. Comment peut-elle arrivait comme ça, et me dire qu'elle m'aime ? Y avait trop de choses incohérentes, ssi elle m'aimait autant qu'elle le disait, comment avait-elle finit dans le lit dd'un autre, elle avait tourné la page subitement comme ça, pour une dispute. - Non je peux pas te croire, je peux plus te croire. Je me suis tellement engagé dans notre relation, en voyant le résultat ... voilà, je te ferais plus jamais confiance Hendley... c'est trop tard.

Oui je me suis moqué d'elle, oui je l'ai plaqué sur le coup, parce que je voulais pas nous bousiller encore plus. J'étais fou amoureux d'elle, et si je l'ai quitté ce n'était pas parce que je doutais de mes sentiments, mais parce que notre histoire aurait été compliqué et qu'on aurait finit détruit tous les deux. Quelque chose me blessa à nouveau, c'est ce qu'elle voulait entendre ? Que je sois avec elle. Je secouais la tête, et me retins pour ne pas hausser la voix. - Que ça me plaisais ? Que j'avais envie d'être avec elle ? Mais putain Hendley tu t'enfonces, à croire que tu ne me connais pas, pourtant ça fait longtemps que tu me fréquente. Est ce que tu m'as déjà vu comment je me comportais avec toi, avec une seule autre fille ? Elle savait la réponse, je n'avais d'yeux que pour elle, je prenais soin d'elle, et elle osait me dire que je voulais me taper Maybelle. La jalousie lui rendait aveugle. - Je me suis moqué de toi, parce que j'avais la pression que mes parents me donnaient, c'était pas facile, j'étais fatigué. Alors oui je me suis moqué de toi, parce que la situation était pitoyable, j'étais assis dans une voiture avec la femme que j'aimais le plus au monde mais avec qui je ne pourrais rien vivre... Sur le coup, je t'ai quitté, j'pensais que ce serait mieux pour toi et moi. Mais tu peux juger toi même que j'ai très vite changer d'avis, sauf que c'était trop tard. Lorsqu'elle était partit du jour au lendemain, les premiers jours je m'en fichais, je ne voulais plus la voir, et c'était souvent comme ça, sous l'énervement je disais les premières choses qui me sortait sans vraiment réfléchir. Cela me rassuré de ne plus la voir, parce que j'avais peur de souffrir à nouveau en la retrouvant, mais après quelques moi, je commençais à me poser des questions, à m'inquiéter un peu. Que voulez vous, nous avions passé notre enfance ensemble, je ne pouvais pas du jour au lendemain faire une croix sur elle, même si ça aurait facilité la douleur. Ses mots tournent encore dans ma tête, elle m'aime encore. Je n'ai pas envie d'y prêter attention parce que ça me rend fou, elle m'aime mais elle a fait la conne, et j'ai pas envie de retomber dans son piège. - Tu as toujours été la seule. lui dis-je, l'alcool me faisais m'aventurer dans un terrain plutôt dangereux, car mieux elle en saurait sur mes sentiments et moins ce sera compliqué.

Mikaëla regrettait ce qu'elle faisait endurer à Noël, à vrai dire la blonde n'aurait jamais pensée un jour qu'elle puisse le tromper. Elle en était follement amoureuse et en fait, elle ne voyait que lui, mais prendre trop d'alcool cette nuit, elle avait perdu la tête et avait fait n'importe quoi, elle avait perdu ses moyens. Telle mère, telle fille - oui peut être, mais de ce côté Mika' n'était pas une fille qui allait voir ailleurs. S'il se disait détruit, elle s'était sentit de la même façon cette nuit ou il l'avait plaqué. Détruite par lui, trahie par une soit disant copine. En fait, Mikaëla avait du mal à avaler le fait que ça avait prit de l'alcool pour que Noël lui en parle alors qu'ils auraient pu trouver une solution. Du moins elle croyait qu'il y avait solution, mais dans cette histoire elle était impuissante. Impuissante contre les parents et contre Noël & Maybelle qui laissait la situation se dégrader sans rien dire. Mikaëla était malheureuse parce qu'elle avait perdu la personne qui comptait le plus à ses yeux, mais s'il était malheureux d'être dans un mariage forcé, elle ne voyait pas Noël agir en conséquence. Ça lui faisait mal de voir que Noël ne levait pas le petit doigt. Certes il l'avait toujours traité comme une princesse, mais Mika avait l'impression que ça ne le dérangeait pas. Il se battait pour elle, pourtant elle n'avait pas l'impression qu'il se battait pour se sortir de cette merde que ses parents lui infligeait. Quant à Maybelle, elle savait ce qui se passait et n'avait rien dit à Mika et depuis elle préfèrait ignorer cette fille. Mikaëla était tombé de haut avec cette histoire, comme quoi même ses amis les plus proches n'était pas fidèle, ne pouvant leur faire confiance, elle s'était renfermé sur elle et c'était encore pire depuis New York. Elle ne parlait plus beaucoup, préfèrant écouter les autres à la place. Elle n'avait pas bien décrit ce qu'il ressentait, qu'il n'hésita pas à la reprendre disant qu'il était détruit et elle déglutit se sentant aussi mal que lorsqu'il lui reprochait les erreurs qu'elle avait fait dans le passé. Mikaëla ne disait plus un mot. Non pas parce qu'elle n'avait rien à dire, mais elle ne voyait pas l'intérêt. Elle s'excusait tout le temps parce qu'elle était mal, mais aussi parce qu'elle regrettait et qu'elle aimait Noël. À vrai dire, elle ne savait plus quoi faire pour qu'il puisse la pardonner, elle était prête à tout pour lui, mais elle n'était pas sûr qu'il y avait quelques choses à faire. Sans doute qu'il avait besoin de temps, ou peut être qu'il ne lui pardonnerait jamais comme il lui disait si bien, mais elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi il l'avait rejoint sur le trottoir et pourquoi il lui parlait, même si elle n'allait pas se plaindre de sa présence qu'elle avait tant besoin. Elle se retrouvait souvent seule en ce moment. Seule à l'hôpital pour prendre soin de sa mère, ou alors elle restait dans cette immense maison beaucoup trop grande pour elle.

Mikaëla hésitait vraiment à dire ses trois petits mots, qui pourtant avait beaucoup de signification. Hésitante parce que Noël était tellement imprévisible, qu'il aurait pu l'envoyer chier, rire d'elle ou peu importe ce qu'il avait prévu pour lui faire mal, mais au moins c'était clair. Elle ne pouvait pas effacer ce qui s'était passé, pourtant comment elle rêvait de retourner dans le temps ou elle était bien avec lui et ou elle n'avait pas à se soucier de la santé de sa mère ou encore de la sienne. Seulement aussi détruite qu'elle l'était aujourd'hui, Mikaëla vivait dans le mensonge, ignorant ce qui se passait dans son dos et c'était presque pire que tout ce dont ce qu'elle traversait ces jours-ci. J'ai compris Noël. Disait-elle voulant mettre un terme à cette discussion. Elle ne voyait pas l'intérêt de continuer, de toute façon tout ce qu'elle entendait venant de lui c'était à quel point elle lui faisait mal et qu'il ne lui ferait plus jamais confiance, en gros elle devait vivre sans lui, ça faisait déjà assez mal comme ça qu'il n'était pas obliger de lui répéter à tout bout de champs. Cela dit, Mikaëla ne s'était rendu compte qu'il était vraiment mal dans cette histoire de mariage que maintenant. Oui elle était jalouse, protectrice, voir même trop possessive ce qui l'aveuglait très souvent, mais elle avait parfois un manque de confiance en elle ce qui faisait qu'elle ne comprenait pas comment Noël pouvait être bien & satisfait à ses côtés. Non.. mais.. Elle soupira, elle était idiote voilà tout, incapable de se justifier du pourquoi elle ressentait ça. L'amour ça ne rendait pas aveugle, ça te rendait idiot. Si on met tes parents en dehors de tout ça deux minutes.. tu voyais vraiment un avenir avec moi, No'? Elle ne voulait pas qu'il se fâche avec cette remarque et en même temps elle avait peur de la réponse, mais c'était surtout de la curiosité. Noël, c'était l'avenir de Mikaëla, enfin ce ne l'était plus aujourd'hui alors qu'il était destiné à une autre, seulement elle en avait jamais parlé réellement et même si elle savait qu'il était sincère et qu'il l'aimait vraiment, ça ne voulait pas dire qu'il se voyait avec elle pour son avenir. Elle le regardait, même si elle pouvait voir ce regard sur elle qui était différent. Elle avait fait que des conneries, maintenant fallait qu'elle assume. T'avais tord. Disait-elle en référence à ce qu'il venait de dire. Il était arrivé trop tard, mais surtout il l'avait plaqué sans qu'elle n'ai un mot à dire. Elle regardait vers le sol, mais elle ne savait plus comment agir avec Noël, elle n'allait certainement pas douter qu'il lui en voulait, mais il lui parlait normalement, sans être méchant, même qu'elle sourit quand il disait qu'elle était la seule pour lui. Mikaëla était avec Noël et il savait qu'il ne lui ferait pas de mal alors que toute sa vie elle avait toujours eut l'impression qu'il l'a protégeait. Elle prenait sur elle pour faire ce qu'elle s'apprêtait à faire même si elle ne savait pas si elle pouvait, m'enfin sa main se glissa dans la sienne et depuis son agression autant dire que c'était le plus proche qu'elle avait été avec un garçon. Elle ne voulait rien, elle voulait simplement sentir sa main mêler ses doigts au sien et pourtant elle ne s'attendait pas à ce qu'il le fasse, pas après leur passé.

somewhere we went wrong, we were once so strong

 
J'ai compris Noël. Cette phrase finit par me clouer le bec. C'est vrai tout cela allait nous mener à rien, mais au moins maintenant elle savait ce que je pensais, et ressentais. Cette discussion avait été inévitable, mais maintenant, fallait passer à autre chose, et dans ce qu'elle me dit, je compris qu'elle avait imprimé le message que je lui faisais passer. C'était une torture d'un certain côté, de mal lui parler et de lui et de lui montrer à quel point elle m'avait achevé. La vie était ainsi, et je me prenais déjà assez la tête avec ce foutu mariage, et c'était plus simple d'éloigné Hendley de tout ça... J'arrêtais pas de me dire que c'était mieux comme ça et pas autrement. Dans mes pires cauchemars, je pensais ne plus jamais retrouver Hendley, et je me réveillais en sueur, et au petit matin, je faisais comme ci de rien n'était, refoulant tout ce que j'avais vécus avec la belle blonde. Si on met tes parents en dehors de tout ça deux minutes.. tu voyais vraiment un avenir avec moi, No'? Outch ! Je me demandais pourquoi elle posait cette question, parce que le mal était fait, et que ça ne nous ferait pas d'avancé d'imaginer que mes parents n'arrangent pas mon mariage... Je fermais un instant les yeux, respirant calmement. - Sincèrement Hendley, comme tu étais, comme je te connaissais, tu étais la femme qui me fallait. On aurait fait les plus beaux enfants du monde. Dis-je en souriant dans la pénombre de la nuit, et en imaginant une mini-Hendley. Si j'avais les cartes de ma vie entre mes mains, j'l'aurais épousé cette fille, du moins avant qu'elle ne me trompe. Mais qui me dit qu'elle m'aurait pas trompé même si elle avait la bague au doigt ? Je préférais ne pas remettre ce sujet sur la table, car ça nous faisait plus de mal que de bien. Un instant je me mis à rêver, l'imaginant en longue robe blanche,sa longue chevelure relevé en chignon, telle une fée. Mais je rouvrais les yeux, et me prit la réalité en pleine gueule. - Sauf que j'ai des parents... Je ne veux pas me marier, et j'essais de trouver une solution pour ça. J'ai réussis à faire reporter les fiançailles, et en ce moment il ne me prenne plus la tête avec ça. Elle ne m'avait rien demandé, pourtant je me sentais obligé de lui dire comment les choses avançaient, comme quoi on arrivait à faire traîner le mariage, et que je refusais de m'engager comme cela. C'était important pour moi qu'elle sache.

Je sentis sa main se glisser dans la mienne, et ce contact me fit frissonner. Elle avait beau m'avoir fait du mal, l'effet qu'elle avait sur moi n'avait pas changé. Je ne dis rien, serrant sa main dans la mienne, en pensant très fort à quel point elle m'avait manqué. Sauf que j'étais incapable de lui dire, je voulais pas lui montrer à quel point je m'étais inquiété pour elle. Je voulais pas lui faire croire que j'étais prêt à la pardonner et à passer à autre chose. Nous n'étions plus ensemble,et la vie n'était pas un conte de fée. Je restais là, silencieux, nous imaginant une vie meilleure, une vie où nous aurions été destiné pour toujours.

Hendley & Noël n'avait jamais réellement discutés depuis leur rupture. Enfin elle s'était excusée un million de fois, regrettant au plus haut point ce qu'elle avait fait ce soir là. Elle se rappelait exactement de quel sentiment elle éprouvait quand il était allé chez elle. Ce sentiment de nausée parce qu'il l'a secouait un peu trop pour la fille bourrée et pathétique qu'elle était et les pleures fasses aux conséquences de ses actes. Cette dispute, elle ne pouvait pas être évité et à vrai dire que Noël lui fasse un tas de reproches ne servait à rien mais ça leur ferait du bien de parler. Elle s'en voulait énormément et se dégoûtait de ces actes qu'elle n'avait pas vraiment besoin que quelqu'un lui dise même si elle méritait le pire. En fait elle était en train de se dire qu'on la punissait et que tout lui retombait sur la tête. Au fond, l'état de sa mère qui s'agravait, son viol. Elle méritait ses choses ou du moins elle commençait à le croire. Mika venait d'une famille croyante même si personnellement, elle n'était pas pratiquante, mais elle avait toujours cette vision des choses. Dieu l'a punissait voilà tout. Elle comprenait qu'ils en parlent, qu'elle s'excuse, qu'il lui fasse des reproches ou encore qu'il lui dise qu'elle ne serait jamais pardonné et qu'elle ne méritait plus jamais sa confiance. En fait, il fallait qu'il parle de ses choses pour qu'il puisse passer à autre chose, bien qu'elle n'arrivait pas à tourner la page sur Noël et qu'elle n'était pas sûr d'y arriver un jour. Lui, il avait le droit au bonheur, il avait le droit de tourner la page si c'était ce qu'il désirait. Elle ne voyait plus l'intérêt d'en parler, ce qui faisait que malgré sa voix calme, elle avait peur qu'il prenne mal ses propos comme s'il pensait qu'elle en avait assez de parler avec lui alors que ce n'était pas le cas.

Mikaëla ne savait pas pourquoi elle lui posait toutes sortes de question. La curiosité, certes, mais peut être qu'elle était en train de se faire mal. La réponse lui rappelait leur amour, du moins la réponse était digne de ce qu'elle avait totalement perdu aujourd'hui et ça faisait mal de se dire qu'elle ne l'aurait plus jamais. Certaines filles, aimait s'amuser et avoir des relations sans lendemain et elle s'était franchement pas son truc. Il avait eut des tas de filles, elle.. elle n'avait que lui, elle ne voyait que lui c'était comme une évidence. Elle avait toujours eut ce rêve de petite fille. Ce marié, avoir une famille. Bon c'est clair qu'elle ne voulait pas ça à 21 ans, mais avec le temps Mika' n'avait qu'une personne en tête et c'était Noël. C'était lui ou personne. Ses rêves s'était brisé en un rien de temps pour une connerie irréparable. Sur les mots de Noël, elle étant dans ses pensées à s'imaginer un mariage qui n'aura jamais lieu ou une grossesse qu'elle n'aura jamais et ça lui brisait le coeur au fond. T'aurais pu me mentir. Disait-elle d'un air blessée, mais elle l'avait cherché. Elle voulait vraiment cacher ses sentiments, mais à un moment ou à un autre c'était trop difficile. Pourtant c'était elle qui l'avait cherché à poser cette question débile.

C'était sombre dehors, il faisait nuit, mais elle leva son visage pour regarder le ciel alors qu'il y avait une brise qui venait de lui donner des frissons. Mikaëla écoutait Noël qui revenait à la réalité et de son future mariage. En fait, elle n'avait pas posé la question et il y avait une raison. Elle souffrait de savoir ce qui se passait, elle ne savait même pas si en son absence il s'était fiancé, mais là elle avait la réponse et même si elle s'en réjouissait, elle ne voulait pas se voiler la face. Il avait beau reporter, un jour ça arriverait à moins qu'il est vraiment une discussion honnête avec ses parents. Au moins Mikaëla savait qu'il ne voulait pas de ce mariage et qu'il faisait des efforts, mais en même temps elle ne voulait pas se faire de film, ça lui ferait trop mal et elle retomberait encore plus bas. Peut-être, mais un jour ou l'autre ça va arriver. Disait-elle clairement déprimée. C'est pas comme si elle allait sauter de joie quoi. Elle avait envie qu'il la prenne dans ses bras, qu'il l'a rassure comme il en avait l'habitude, qu'il lui dise que ce mariage n'arriverait pas, mais elle ne pouvait plus avoir les bras de Noël, ni son réconfort. Elle avait simplement prit sa main et sentir qu'il glissait ses doigts dans les siens lui redonnait le sourire. Mikaëla ne savait même pas ce qui se passait. Est-ce que ça voulait dire qu'il lui adressait la parole maintenant? Elle ne savait plus quoi penser et pourtant elle s'en fichait. C'était calme et pourtant le silence ne l'a mettait pas mal à l'aise, jusqu'à ce qu'elle entende son prénom. Elle se retourna. C'était son amie qui partait. Mika' on te ramène ou bien? Hey ça va on dirait que t'as pleuré? Elle se détachait de Noël pour se lever pour être au niveau de son amie. Non ça va, je vais rentrer seule. Ça va t'inquiète pas. Son maquillage avait coulé, comme quoi elle devait vraiment être moche, mais elle passa sa main pour essayer d'en enlever. La blonde prit son amie dans les bras avant de la regarder rejoindre son copain. Elle les regardait marcher et regrettait de ne pas être partie avec eux alors qu'elle se retournait vers Noël déjà en train de ce faire dragué avec une fille qui venait de prendre sa place. Elle avait prit deux petites minutes pour parler à une amie et voilà ce que ça donnait. Elle venait de se prendre une claque en voyant ça. En talon, elle voulait même pas marché en fait, mais elle n'avait pas le choix. Elle dérangea Noël un instant, posant sa main sur son épaule pour qu'il tourne la tête vers elle. Je m'en vais No.. je te laisse à tes occupations... Disait-elle alors qu'elle sentait son coeur se serrer, elle était vraiment bonne à rien et elle l'avait vraiment perdu en voyant ça, mais là maintenant sous ces yeux, c'était surtout blessant.

somewhere we went wrong, we were once so strong

 
Alors qu'elle me reprochait le fait que j'avais dis la vérité, je secouais mes bouclettes pour lui montrer que j'étais pas d'accord. - Si je t'avais mentit, tu l'aurais mal pris. Les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent, et j'ai de plus en plus de mal à les comprendre. J'avais été presque parfait avec Mika et elle était allé voir ailleurs, à présent je préférais me comporter comme un salopard que de me faire avoir une nouvelle fois. Je ne voulais plus m'imaginer cette vie que jamais je n'aurais, et celle qui été faite pour moi. Sans doute que je me serais plus battu si elle n'était pas allé coucher avec le premier venu, à présent j'étais tellement blessé par son comportement que je ne me revoyais pas entamer une relation avec de réels sentiments avec une personne. Tu fais confiance à une personne, et tu te fais baiser en beauté dès que t'as le dos tourné. C'était tout ça à cause de Hendley, mais elle m'avait ouvert les yeux, rien ne pouvait être parfait, et la merde pouvait arriver à n'importe qui, que tu sois bourré de fric ou pas. Après tout, c'était mieux comme ça, je faisais mon chemin sans personne, j'avais plus besoin de faire confiance à qui que se soit. Alors que je lui donnais des nouvelles de mes fiançailles qui étaient reportées elle se contenta de me dire que de toute façon ça aller bien arrivé un jour. J'y croyais pas mes oreilles, c'était tellement pessimiste, alors que c'était la première à me dire qu'on trouverait une solution, dans le fond elle me poussait à me marier, peut être que comme ça elle sera enfin débarrasser de moi. Ou était passé son réconfort et sa façon de me dire que tout irait bien. Je crois qu'elle n'avait plus la force, plus la force pour nous, et même si elle en avait, moi j'y croyais plus en ce que nous avions été. Une fille, qui devait être sa copine vint nous voir, Hendley se leva aussitôt pour lui parler, j'étais donc à l'écart et profita pour allumer une nouvelle clope. - Excuses moi, tu n'aurais pas une cigarette pour moi ! Je tournais mon regard vers la voix féminine, une petite blondinette aux yeux vert, à qui je tendis mon paquet de clope. - Vas-y sers toi ! Sans que je lui demande rien, elle s'installa à côté de moi et commença à me parler. Je l'écoutais pas trop, mon esprit était un peu embrouillé ou plutôt alcoolisé. Je m'en vais No.. je te laisse à tes occupations... Je me retourna vers Hendley qui venait de me taper l'épaule. La question que je me posais c'était si je devais l'accompagner ou non, mais il était préférable que je lui montre mon détachement. - Ah ... oui, euh... rentre bien... et ... prend soin de toi. J'laurais bien accompagné, mais je pouvais pas la suivre comme un petit chien, elle était libre comme le vent, tout comme moi je l'étais. Mes yeux la suivirent, jusqu'à se qu'elle devienne un petit point dans le noir et disparaisse dans la nuit. - Bon, on va chez moi ou chez toi ? La blondinette se trouve pendu à mon cou, en train de me chuchoter ces mots, elle est plutôt pas mal, et fallait que je me change les idées. Je pris sa main sans lui répondre, et le coeur brisé, je m'imaginais tenir Hendley, et la serrer tout contre moi.