| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| are we strong enough ? (nev) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: are we strong enough ? (nev) Lun 23 Nov 2020 - 19:00 | |
| Je ramenai sa main contre ma poitrine et embrassai ses doigts, profitant de ce moment d’allégresse avant de poser un pied à terre. Le réveil venait de sonner, lançant les premières notes d’une journée qui allait être difficile à affronter, comme toutes celles qui s’étaient écoulées depuis le soir où j’avais brisé le coeur de Nevaeh. Heureusement, je pouvais me raccrocher à Liam, sans qui je ne trouverais probablement pas la force de me lever chaque matin. Je sentis sa bouche sur la peau nue de mon épaule, sa main chaude sur ma hanche, juste avant qu’il ne se sépare de moi pour commencer sa journée. Les yeux mi-clots, je le regardai revêtir sa tenue de sport, il capta mon regard, me sourit. Je lui répondis et il approcha, pris appuie sur le lit et se pencha pour m’embrasser. Grâce à ça, alors que mon café était en train de couler, quelques longues minutes plus tard, je trouvais le courage d’écrire à Nev. « Tu me manques » Elle me manquait. C’était comme si, depuis quelque jour, j’avais perdu la lune de mon ciel. Liam était mon soleil, et si ça chaleur suffisait à me rechauffer la plupart du temps, il me manquait quelque chose, quelque chose sans lequel je ne pouvais vivre. Quelqu’un en réalité : ma meilleure amie, mon alliée de toujours, que j’avais blessée, trahie, brisée. Je m’en voulais terriblement, cela me rongeait de l’intérieur même. Elle répondit à mon sms, ouvrant la brèche. Le coeur battant, et un sourire émue aux lèvres, j’entamais la conversation que j’attendais depuis plusieurs jours. Mais ce que j’appris fit tarir cette joie, Nevaeh avait subi une opération du ces jours de silence. L’information me scia sur place. Ma meilleure amie allait mal, physiquement, et je n’étais pas là pour elle. Cela me tuait de l’imaginer dans la douleur. Laissant mon café sous la machine sans même l’avoir entamé, j’enfilai le premier vêtement que je trouvais et sortit de chez moi. Je descendais au garage pour détachai mon vélo et pédaler jusque chez Nev. Arrivée devant chez elle, j’abandonnai mon vélo dans sa petite cour puis frappai à la porte.
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| | | Invité | Sujet: Re: are we strong enough ? (nev) Lun 23 Nov 2020 - 20:52 | |
| Elle était brisée, cassée, abimée. On lui avait parlé des risques, que si le kyste devenait trop gros ou abîmait son ovaire, il faudrait tout retirer, qu'on ne pouvait pas faire la kystectomie si la masse avait abîmé l'ovaire. Et dans un tel cas, il faudrait avoir recours à l'ablation. L'ablation de l'ovaire droit, à presque trente ans, avant même d'avoir eu des enfants. Elle était brisée, casée, abimée, défectueuse.
Elle n'en avait pas vraiment parlé. Ce n'était pas contre les gens, mais elle n'avait pas voulu inquiéter son entourage. Quand elle avait su pour le kyste, seulement Juliann avait été mis au courant. Et quand elle avait su qu'il faudrait le retirer, Juliann ne faisait déjà plus parti de sa vie. Entre temps, beaucoup avait changé. Et elle se sentait complètement vide. Et complètement seule. Et, pourtant, elle n'avait ni la force ni l'envie de passer un coup de fil à qui que ce soit. Woody avait été mis au courant, par logistique. Et, évidemment, il voulait aider sa soeur au mieux qu'il le pouvait, lui aussi avec des facultés limitées. Mais, au fond, ce que voulait Nevaeh, c'était de vivre ce deuil toute seule. Ces deuils. Parce que si quelques jours avant, elle avait appris que sa capacité à enfanter serait réduite à 50%, elle avait aussi pris la décision la plus radicale de sa vie : mettre fin à son couple. Et tout ça, à cause d'une connerie de mensonge et de non-dits qui faisaient mal.
Elle n'avait que très peu parlé à Pippa depuis cette soirée-là. Un ou deux messages le lendemain, rien de plus. Elle n'en avait pas l'énergie. Et, surtout, elle n'en avait pas le coeur. Nevaeh avait été cruelle avec la blonde, mais c'était la colère qui parlait. Aujourd'hui, Pippa l'avait relancé. Un sms, tout simple. Tu me manques avec des coeurs et des larmes. Elle aussi, elle lui manquait. Elle avait besoin de sa présence dans sa vie, de sa bonne humeur contagieuse, encore plus dans un moment comme celui-ci. Mais elle n'arrivait pas à passer au-dessus, à oublier, à s'enlever de la tête qu'à cause de son geste inconscient elle avait perdu son bonheur à elle. Pour elle, Pippa était égoïste. Elle avait voulu tout avoir, en même temps, sans rien accorder à Nevaeh alors que la brune s'était toujours montré compréhensive. Deux ou trois sms envoyés, Pippa proposait de se lancer rendez-vous. L'état actuel de la journaliste ne lui permettait pas vraiment de bouger plus que quelques mètres, entre le canapé et son lit. Et, en vérité, elle ne pouvait pas se laver correctement et sortir ainsi la répugnait. Interdiction de submerger la plaie, lavage à la mitaine. Bonjour les cheveux en bataille domptés par une queue de cheval. D'ailleurs, la queue de cheval, c'état sa coiffure de référence depuis l'opération. Ça et le look minimaliste sans maquillage.
On toqua à la porte en fin de matinée. C'était le troisième film de Noël que Nevaeh regardait. Et, chaque fois, elle le terminait sur un sentiment d'insatisfaction. Lovée dans une grosse couverture, elle se leva pour aller ouvrir, relevant seulement la douillette pour éviter de tomber. Elle se trainait les pieds, l'effort physique lui faisait encore mal à sa cicatrice, jusqu'à la porte. Mine douloureuse, elle ouvrit, croyant tomber sur Woody, elle écartait les yeux en réalisant qu'il était maintenant pas mal moins barbu et blond. Pippa. « Ça va Pippa. Je t'ai dit que ça allait », lui lançait-elle avec une voix fatiguée. « Tu n'avais pas besoin de venir t'en assurer par toi-même. » Sa cicatrice l'élança, elle mit la main sur le bas de son ventre. « Je sais que tu ne partiras pas, même si je te souris. Alors, entre.. Je te fais un thé? Quelque chose de rapide, j'ai pas vraiment droit d'être debout pour trop longtemps. » Et elle commençait déjà à fatiguer.
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| | | Invité | Sujet: Re: are we strong enough ? (nev) Mar 24 Nov 2020 - 19:33 | |
| Comme à son habitude, Nevaeh avait tenté de minimiser la chose, me promettant que tout allait bien, que je n’avais pas besoin de me déplacer. Nevaeh avait toujours tendance à intérioriser ses douleurs, à taire ce qui la faisait souffrir. Aujourd’hui, c’était un peu différent, cela dit. Nous étions toujours fâchée, elle était toujours fâchée contre moi, et à raison d’ailleurs. Je ne méritais pas qu’elle me pardonne si facilement, qu’elle me sourit comme si de rien n’était. Mais je ne pouvais pas laisser ma soeur de coeur seule, dans un moment pareil, alors que j’ignorais quel mal physique la rongeait. Une opération. Une opération en urgence puisque moins de trois jours plus tôt, il n’en avait pas été question, à moins, bien sûr, que Nev me l’ai dissimuler aussi. Mais j’en doutais. Sans me poser plus de questions, je décidais d’apporter mon soutien à Nev, sachant pertinemment qu’elle ferait de même pour moi, peu importe que nous soyons fâchées ou non. Je ne savais pas ce qu’elle avait, ni pourquoi elle avait eu besoin de cette opération, je savais seulement qu’elle n’allait pas bien et il était hors de question que je la laisse affronter cela toute seule. Quand elle m’ouvrit, je constatai son regard surprit. Visiblement, elle ne s’était pas attendu à ce que je débarque. — Je sais, mais je suis là quand même , assénai-je sans lui laisser le choix. Elle porta une main sur le bas de son ventre et eut une grimace de douleur, et malgré ça, elle proposa de me faire un thé. Je levai les yeux au ciel et entrai chez elle. — C’est moi qui vais préparer le thé, toi tu vas t’allonger. Je lui lançai un regard pour appuyer mon propos, lui signifiant que je n’acceptais pas de l’entendre protester, puis disparu dans sa cuisine. Je lançai donc la bouilloire, et pris du thé en vrac que je fis infuser ensuite dans la théière en fonte de ma meilleure amie. Quelques secondes plus tard, je la rejoignis au salon et posai, devant elle, le plateau que j’avais préparé. — Tu vas me dire ce qui t’arrive ou je dois perfectionner ma télépathie ? fis-je en m’asseyant sur le tapis, face à elle qui occupait le canapé.
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| | | Invité | Sujet: Re: are we strong enough ? (nev) Mar 24 Nov 2020 - 23:40 | |
| C'était plus fort qu'elle. C'était inscrit dans son ADN. Elle ne pouvait rien faire contre sa nature. Nevaeh minimisait ses douleurs, forçait ses sourires même quand la vie semblait s'écrouler. Et là, à ce jour, la vie s'écroulait. Elle ne tenait qu'à un fil. Tout son monde était chamboulée. C'était trois deuils, à ce jour, qu'elle devait surmonter. Sa relation brisée avec Juliann, la perte de son ovaire et son amitié déchirée. Au fond d'elle, la brune savait qu'un jour, l'eau coulerait sous les ponts, que le feu serait éteint et qu'elle parviendrait à regarder Pippa sans voir le geste qu'elle avait commis. Un jour, elle y parviendrait. Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. La regarder lui rappelait qu'elle avait eu raison de se douter de la relation de Juliann et de la blonde, qu'elle avait eu raison d'avoir peur. Parce qu'au fond, ils cachaient un secret bien trop lourd de sens. Et, pourtant, quand elle débarqua à la porte de la journaliste alors que cette dernière lui avait assuré que tout allait bien, Nevaeh était incapable de la regarder avec de la haine. Même qu'un soulagement était passé sur son visage. Jamais elle n'aurait demandé à Pippa de passer, jamais. Parce qu'elle lui en voulait, mais aussi parce qu'elle ne demandait pas d'aide. Mais dans la solitude, la lueur de bonheur que la blonde était lui faisait un peu de bien. Il fallait lui donner le positif qu'elle apportait.
Nevaeh proposa du thé. Parce que d'une, Pippa ne partirait pas. Et de deux, elle ne le souhaitait pas vraiment. C'était difficile à décrire avec des mots, difficile à exprimer clairement, mais la journaliste avait ce besoin vital de Pippa. Même si elle venait de ruiner sa vie amoureuse, même si elle avait saccagée ses plans d'emménager avec Juliann, même si elle avait brisé sa confiance, elle avait besoin de Pippa. Pourtant, la blonde, elle s'imposait et ordonnait à la brune d'aller s'allonger sur le canapé. Sans doute qu'elle avait lu la douleur sur le visage de Nevaeh. C'est donc ce qu'elle fit, non pas sans avoir levé les mains comme si elle était en état d'arrestation, sans répliquer, sans broncher. Lentement, elle se traina jusqu'au canapé où elle ferma la télévision avant de s'allonger. Et elle ne vit que la tête blonde de son amie revenir vers elle lorsqu'elle eut terminé de verser l'eau bouillante dans deux tasses qui infusaient le thé. Pippa prit place devant la brune, au sol. Et elle ne passa pas par quatre chemin. Ce que Nevaeh fit, elle aussi, pour lui répondre. « J'avais une masse sur l'ovaire droit », précisa-t-elle, sachant bien que Pippa voudrait plus d'informations. « J'avais plus de règles depuis un moment déjà, à un point que j'ai même cru être enceinte... Heureusement, c'était une fausse alerte. Pourtant, je savais que quelque chose clochait. On m'a ausculté, fait passé des tests et il s'avérait qu'une masse, un kyste, avait apparu sur mon ovaire. C'était supposé être banale, on devait seulement retirer la masse.... » Mais. Mais ce c'était pas ce qui était arrivé. Nevaeh prit une grande respiration, regardant le plafond pour contrôler son émotion. Si elle tournait la tête vers Pippa, elle allait pleurer. « Mais, finalement, le kyste était trop gros, il avait endommagé l'ovaire et il n'y avait aucune chance que l'on puisse le retirer en laissant l'organe intact. » À nouveau, elle prit une pause. Mais, cette fois, l'émotion montait dans sa gorge, à ses yeux. « Ils m'ont retirer l'ovaire droit. » Ainsi que le droit, comme la majorité des autres femmes, d'avoir des enfants avec facilité. Pour Nevaeh, plus rien ne serait comme la majorité des femmes.
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| | | Invité | Sujet: Re: are we strong enough ? (nev) Sam 2 Jan 2021 - 18:56 | |
| Ma meilleure amie avait cette tendance à tout intérioriser, à ne pas vouloir montrer ce qui lui faisait mal, à ne pas éclabousser. Elle avait cette retenue, cette discrétion qui faisait la beauté de son coeur. Et souvent, je la laissais faire, je respectais sa manière d’être ou son désir de ne pas en parler, mais là, c’était trop important pour que je la laisse se cacher dans sa petite bulle. Nevaeh souffrait, et plus uniquement à cause de ce que je lui avais révélé quelques jours plus tôt, elle souffrait physiquement maintenant. C’était important. Et même si elle m’en voulait toujours, j’étais incapable de la laisser seule face à tout ça. Je préparai donc le thé et lui proposa de le lui porter au salon où elle avait pris place sur la canapé. Après lui avoir servi une tasse, je l’incitai à me parler, ce qu’elle fit sans détour. Sans doute avait-elle compris que je n’allais pas lâcher facilement le morceau. Elle avait une masse sur l’ovaire droit qu’il avait fallu lui enlever. L’opération, c’était pour ça. Je me tus, la laissant m’expliquer les choses jusqu’au bout. Cette masse s’était révélé trop grosse pour que l’ovaire reste intact, les médecins avaient du faire le choix de le lui enlever. Je serrai les dents, tandis qu’une vive tristesse me traversa. Cette ablation n’avait rien de bénin, et s’il restait à Nevaeh un ovaire gauche, je savais ce que cela impliquait malgré tout. Nevaeh aurait probablement des difficultés à concevoir, et si son désir d’enfant n’était pas encore là, je savais que fondait une famille faisait partie de ses projets. — Nevaeh, je… Je levai des yeux embués vers ma meilleure amie, je trouvais cela tellement injuste pour elle. Je ne supportais pas qu’elle souffre autant. — Est-ce que…est-ce que je peux te prendre dans mes bras ?
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| | | Invité | Sujet: Re: are we strong enough ? (nev) Sam 6 Mar 2021 - 21:51 | |
| Son cerveau n'avait de cesse de retourner à cette après-midi-là, où on l'avait installé en salle d'opération sans même se douter que le sort de ses soins de santé serait plus différent que ce qu'ils auraient tous cru. Personne ne s'attendait à cette conclusion, même le médecin de la brune avait été rassurant, pesant sur les mots qui faisaient du bien, n'assurant pas parce qu'il était professionnel, mais supposant qu'une complication serait fort surprenante et qu'il ne devait s'agir qu'une banalité. Banalité, c'était un mensonge. Une grande erreur. Parce qu'elle lui avait couté son ovaire droit et ses espoirs d'un jour être une maman. Non pas que ce sentiment était à combler aujourd'hui, de toute façon sa relation avec Juliann n'avait rien de stable actuellement et même si le pompier voulait tout faire pour la reconquérir, actuellement, Nevaeh n'était pas convaincue qu'elle arriverait à lui donner une réelle seconde chance. Puis, évidemment, elle n'était pas le genre de femme à planifier son avenir de fond en comble. La vie était d'une beauté que son mystère lui plaisait. Seulement, dans ses rêves les plus fous, elle avait imaginé une vie où des enfants s'y dessinaient. Et, actuellement, elle y était plutôt en train de finaliser son deuil.
Pippa voulait savoir, avec raison. Et le cerveau de Nevaeh persistait à revenir sans cesse et sans cesse à ce jour-là, le jour où on l'avait détraqué. Elle ne pourrait pas donner à un homme ce que toutes les femmes pouvaient. À l'annonce de la fatalité de son opération, et donc la raison de sa convalescence boiteuse, Pippa releva un regard humide sur sa meilleure amie, visiblement sans mots doux ou apaisants à lui donner. Nevaeh n'en avait pas besoin, elle minimisait encore et toujours ce qu'elle ressentait et la réalité de sa réalité. « Ça va, Pippa. Le plus dur, c'est la douleur physique que ça m'apporte. Pour le reste, ça va, je gère. » Mais elle se sentait si seule, si incomprise. Et ça, évidemment, elle n'en parlait pas. La question de la blonde la fit hésiter. Non pas parce qu'elle ne pouvait plus se projeter avoir des marques d'affection envers sa meilleure amie, mais plutôt parce que la journaliste doutait du maintien de sa force personnelle si elle se laissait étreindre. Pourtant, elle laissa Pippa venir à elle d'un petit hochement de tête et dès que leur peau se toucha, la brune éclata dans un sanglot incontrôlable.
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| | | Invité | Sujet: Re: are we strong enough ? (nev) Ven 12 Mar 2021 - 6:57 | |
| Je détestais savoir que ma meilleure amie souffrait, d’autant plus quand je me sentais impuissante à l’aider. Je n’aimais pas savoir qu’elle avait mal, c’était au dessus de mes forces que de concevoir cela. Je l’avais vu au trente-sixième dessous au moment où elle avait apprit la trahison de son ex, je me souvenais des heures que nous avions passé au téléphone et de mon coeur qui s’était déchiré à chacun de ses sanglots. J’avais pris le premier avion pour New-York cette fois là, pour être en mesure de la prendre dans mes bras et la soutenir du mieux que je pouvais. Aujourd’hui, les choses étaient différentes et pourtant, mon coeur se serrait de la même façon. Je l’écoutais. Elle essayait de minimiser sa peine, elle disait qu’elle pouvait gérer. Je n’avais aucun doute la dessus, ma meilleure amie avait une force incroyable en elle, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’elle n’avait pas besoin de soutien. Chacun d’entre nous en avait besoin. Aussi, quand elle m’autorisa, d’un léger signe de tête, a la prendre dans mes bras, je ressentis un immense soulagement. Quand elle fut contre moi, je la sentis relâcher toute la pression et elle ne tarda pas à éclater en sanglots. Mes larmes ne tardèrent pas non plus. Je resserrais mon étreinte et embrassai ses cheveux. Il n’avait rien à dire, rien à faire de plus. Nous n’avions besoin que de ce moment là. Ensemble, un peu déchirées, mais unies tout de même.
fin |
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