Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou
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Sujet: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Dim 18 Aoû 2013 - 21:06
Un soir habituel, même endroit, même heure, même filles autour de moi et pourtant. Il me tenait à cœur de la revoir afin de savoir si j'étais enfin guéris de cet amour qui me rongé de l’intérieur. Et voilà, quelques jours auparavant. Je t'ai observée à la dérobée. Elle était assise à une table, aussi belle, aussi radieuse qu'avant. C'était comme ci je la voyais pour la première fois. Un coup de cœur ? Non, je n'avais pas réussi à me défaire d'elle. Cette sensation brûlante d'un amour unique, ce sentiment si exaltant que plus rien n'existe autour de moi. Ô comme je me déteste de l'avoir laissé partir. Sa voix résonne dans ma tête. Elle envahi mes pensées, je ne pense qu'à elle. Quand soudain, sortant mon regard de mon cocktail, balayant la salle, mon regard s'arrêta sur elle. J'étais comme hypnotisé, je dirais même terrifié par elle. Lee-Lou, assise à une table, seule juste à côté du bar. Un coup du destin ? Je ne sais pas ! Il fallait que je me rattrape pour enfin me fixer. J'avais ce besoin de savoir si les sentiments qu'elle faisait naître en moi était réciproque. Si Lee-Lou ne ressentait plus rien à mon égard, cela serait plus facile pour moi de passer à autre choses. Je pris mon courage à deux mains. Je me levai de ma chaise sans pour autant enlever mon regard d'elle. Direction le bar, c'était un prétexte pour passer devant elle. Allait elle me voir ? M'a-t-elle vu ? Je ne sais pas ! Je sais juste que cette fois ci je ne pouvais pas, je ne supporterai pas de la voir partir à nouveau. Je commandai un verre, cet habituel cocktail, j’espérais juste que l'une de mes nombreuses conquêtes n'allait pas venir une fois de plus et tout faire s'écrouler.
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Lun 19 Aoû 2013 - 3:59
You were a thief and you stole my heart
Lee-Lou feat Leandro.
Sixième ou septième verre ? Je ne savais même plus. Si je devais également compter les shooters, j’étais franchement mal barrée. Et puis, peu importait. Tout ce dont j’avais envie ce soir c’était de m’amuser et de boire encore et encore. Afin de me changer les idées et d’oublier Leandro pendant quelques instants, d’oublier cette rencontre d’il y a quelques jours. Parce que, je n’arrêtais pas d’y penser, encore et encore. Cette dernière entrevue me hantait et me laissait un goût amer. J’étais tellement c** ! J’aimais Leandro, oui je l’aimais. J’aimais ce mec p** de merde et je l’avais quitté et voilà que j’espérais qu’il ait encore même d’infimes sentiments à mon égard. Mais il était clair qu’il avait tourné la page depuis bien longtemps. Il y a un an de cela, j’avais vue une fille l’embrasser et voilà que je l'avait encore vue en embrasser une autre devant moi. Le message était parfaitement clair ; il était passé à autre chose et je ne pouvais pas lui en vouloir, je n’avais pas le droit. Pas après ce que je lui avais fait. Après tout c’était moi qui l’avais en quelque sorte poussé dans les bras de ces filles (que d’ailleurs j’avais envie de tuer.) Mais je savais que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Et le fait de n’avoir que lui et cette entrevue en tête n’arrangeait en rien les choses. Je ne faisais que penser à son sourire, à ses yeux, à son parfum… à sa voix suave, à ses lèvres. Ces mêmes lèvres qui avaient été en contact avec celles de cette p**asse. A l’époque il était à moi, plus maintenant et ça ne changerait certainement pas. Il devait me détester. J’en étais certaine. Je supposais que toutes traces d’amour à mon égard devaient avoir été remplacé par de la haine. Cependant, je n’avais pas vraiment pu le vérifier ni le confirmer car, notre petite entrevue ne m’avait pas permis de le faire. J’avais juste vue ce qu’il avait voulu me montrer en surface. Enfin bref, tout ce que je voulais donc c’était oublier et ne plus y penser en me changeant les idées. Alors quoi de mieux qu’une sortie entre amis et de l’alcool ? Je sentais que d'ailleurs "Monsieur Alcool" allait devenir mon meilleur ami pour ce soir. Et, je ne m’étais pas trompée. Je ne sais plus vraiment combien de verres j’avais fini par enchaîner. Mais tout ce que je savais c’est que ça marchait. Je crois même que j’avais un peu trop bu. Je ressentais plus que bien les effets de l’alcool. Et grâce à ça je me sentais bien, euphorique et dans mon monde. Assise seule à une table avec ma bière continuant à noyer mon désespoir déjà bien dissipé. Mais pourquoi seule ? A vrai dire, nous étions cinq au départ. Mais deux de mes amis étaient aux toilettes, l’une entrain de vomir parce qu’elle avait trop bu et l’autre qui devait certainement lui tenir les cheveux. Tandis que pour les deux autres, l’un avait du partir « une urgence » soit disant. Et l’autre m’avait abandonné quelques minutes pour aller aborder une fille, espérant la ramener chez lui ce soir ou au pire avoir son numéro. Enfin bref, je me retrouvais donc seule après bien sûr avoir envoyer valser les gros lourds qui avaient tenté de m'aborder. Lorsqu'il fit son apparition. C'était lui, Leandro. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine tandis que je ne le lâchais pas des yeux un peu grisée par l’alcool. Je ne sais pas si c’était l’alcool qui jouait sur mon esprit (sans doute.) Mais j’avais une envie folle l’embrasser et de littéralement lui faire l’amour. Cette pensée me fit mal autant qu’elle me plaisait et sans vraiment le vouloir je bu le reste de ma bière d'une traite. Puis, la reposa vide, étant prise immédiatement d'un haut-le-cœur. Je me levai donc quelque peu vacillante. Tout en essayant de garder mon équilibre et de retrouver mes repères. Avant de finalement me diriger à l’extérieur (tout en titubant légèrement) afin de prendre l'air ne me sentant pas très bien mais aussi pour le fuir. Bien que paradoxalement j’avais envie de me jeter dans ses bras et ne plus les quitter. Je finis non sans difficulté (après un parcours qui m'avait semblé plus que laborieux) à sortir dehors un peu déstabilisée. Lorsque j’entendis mon prénom, prononcé par cette voix ; celle qui déclenchait toujours quelque chose d'indescriptible en moi et que j’aurais reconnue entre milles même dans mon état. Cette voix, qui n'était autre que la sienne.
Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Lun 19 Aoû 2013 - 11:56
J'étais dans l'impossibilité de déposer mon regard autre part que sur elle. Un sentiment étrange me relié à Lee-Lou. J'ai énormément de fierté et pourtant. Je le sais, je ne serai céder si par hasard, elle ressentais un tant soi peu de sentiments à mon égard. Je la voyais, se morfondre sans savoir pourquoi. Je me sentais mal de la voir dans cet état. Si j'ai appris quelque chose depuis notre rupture c'est que l'alcool n'aide en rien dans la guérison du cœur. Connaissant son passé, elle devait avoir subit quelque chose de douloureux. C'était la première fois que je la voyais comme ça. Enchaîné verres après verres. La voyant se lever seule, vacillante, ne tenant qu'à moitié sur ses pieds. Je me devais de la suivre afin d'être sur qu'il ne lui arrive rien. Elle marchait (tant bien que mal) direction l’extérieur. Que c'était-il passé ? Est-ce une bonne chose de la suivre ? Je ne sais pas mais je ne me le pardonnerai jamais s'il lui arrivait quelque chose. Je luttai contre cette envie de la prendre dans mes bras. Quoi qu'il c’était passé, j'avais le besoin de la consoler. Tout faire pour qu'elle aille mieux. Je pris une grande respiration avant de me lancer. Lee-Lou... Dis-je doucement tout en me positionnant face à elle. Je cherchai son regard pour ensuite me plonger dans ses yeux bleus. Tu sais que c'est déconseillé de traîner dehors à des heures pareil. Surtout dans cet endroit si peu fréquentable. Je m'étais lancé. Il faut dire aussi que l'effet de l'alcool ma légèrement aidé. J'attendais sa réponse sans pour autant enlever mon regard du sien. Il ce fut un temps où je n'avais pas cette obligation de résister devant elle. Je pouvais la prendre dans mes bras ou même l'embrasser quand l'envie m'en prenais. Le bon vieux temps. Le passé surtout. La nostalgie du temps perdu. J'étais littéralement fou d'elle, je sens mon cœur s'émietter lorsque mon regard croise le sien, me rappelant qu'elle fut mienne avant cette descente en enfer. La rupture fut dure et j'avais peur de souffrir à nouveau. Cependant je ne pouvais m'empêcher de me demandé à quoi ressemblerait ma vie si elle n'était pas partie. A cette heure ci, elle n'aurait peut être pas bu autant, j'aurais été capable de la consoler avant que le mal soit fait. Mais peut m'importe, c'est elle qui est parti sans me donner de raison valable. Je me suis toujours posé cette question. Pourquoi ? Allais-je peut être le savoir ! Je l'espère de tout cœur. Je pourrais enfin être posé sur ce sujet et l'oublier une bonne fois pour toute. Ou alors, j'allais peut-être retombé sous son charme. Souffrir une nouvelle fois ou vivre heureux cette relation qui m'a toujours fait rêver. Je me pose certainement trop de questions. Je dois laisser le temps faire ce qu'il veut et m'y tenir sans m'y opposer.
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Mar 20 Aoû 2013 - 23:45
You were a thief and you stole my heart
Lee-Lou feat Leandro.
Lorsque j’avais entendu Leandro prononcer mon prénom, je m’étais immédiatement retournée. Le découvrant ainsi, posté non loin de moi à m’observer. Alors que tout tourné plus ou moins autour de moi et était un peu flou. Je n'arrivais à distinguer clairement qu'une chose: lui. Comme s’il était mon point d’encrage dans le trouble où je me trouvais en ce moment, la seule chose qui avait l’air vraiment réelle autour de moi. Aussi, mon corps réagit avec une certaine intensité comme à chaque fois que je me retrouvais confrontée à lui. Mon cœur s’emballa tandis qu’une chaleur intense se rependit dans tout mon être. Avant que je ne ressente finalement cette impression horrible que mon cœur allait exploser dans ma poitrine. Dieu, qu’il était beau ! Tellement, que ça en devenait presque douloureux. Mais le pire était sans doute de sentir cette attraction puissante qu’il exerçait sur moi. Chaque parcelles de mon corps le désirait. Je brûlais d’envie de toucher sa peau -même de seulement l’effleurer- de goûter ses lèvres une nouvelle fois, de sentir son corps contre le mien. De m'abandonner, de me laisser aller jusqu'à me perdre dans ses yeux. Mais, je réprimais violemment ces envies. Autant que celle de me jeter éperdument dans ses bras avec une avidité extrême, causée par le manque. Il s’approcha alors de moi, un peu plus près. A présent quelques centimètres seulement nous séparaient. Je n’avais jamais autant été si près de lui depuis que nous nous étions revus. Il était pourtant à une distance convenable néanmoins cela eut le don de me couper le souffle. Tandis que cette distance entre nous m’obsédait littéralement avec l'envie de la réduire encore plus. Pourtant, je savais pertinemment que même si nos deux corps arrivaient à se toucher, nous n’aurions jamais été aussi loin l’un de l’autre qu’à ce moment même. « Tu sais que c'est déconseillé de traîner dehors à des heures pareilles. Surtout dans cet endroit si peu fréquentable.» me dit-il alors. Sans que je ne m’en aperçoive réellement, je constata un peu surprise que je m'étais à mon tour -inconsciemment- rapprochée de lui. C’était un peu comme si je ne contrôlais pas entièrement mon corps, que mon esprit et mes gestes n’étaient pas en parfait accord. Et puis, je me mis à rire sans le vouloir. Encore une fois ce fut comme si mon corps prenait les décisions à ma place sans que j'aie mon mot à dire. Pourtant cela me paraissait normal. Je ris donc, comme-si Leandro était entrain de plaisanter et qu'il venait de me sortir la plus grosse connerie que j’ai jamais entendue. Quelque chose de bien hilarant, vous voyez ? Bien sûr, ce n’était pas le cas. C'était juste l’alcool que j’avais ingurgité qui me faisait réagir ainsi. J’étais euphorique, totalement euphorique lorsque soudain cette montée d’euphorie redescendit aussi vite qu'elle était montée. D'un seul coup. Alors je me stoppa de rire, réalisant lentement ce qu'il venait de me dire. Et planta mon mon regard dans le sien (du moins autant que je pouvais.) L’alcool avait le don de délier n'importe quelle langue et, ce fut donc pourquoi je lui répondis avec amertume et sans gêne : « Qu’est-ce que ça peux te faire ? Je sais que tu me détestes ! Tu es venu te réjouir de me voir dans cet état, c'est ça ? Attends ! Il manque la pétasse de l'autre fois. Où-est-ce qu'elle est ? » Je regrettais immédiatement ce que je venais de dire ou plutôt de la façon dont je lui avais dis. Parce que je pensais ce que je venais de dire mais, j'étais injuste et mesquine. C'était plus fort que moi, ça sortait tout seul. Alors, je ris une nouvelle fois, comme si ce que je venais de dire n’avait pas d’importance. Et me recula avant de manquer de me casser la figure me rattrapant avec difficulté à une chaise. Heureusement pour moi il faisait très frais ce soir et personne ne s'était aventuré à prendre un verre sur la terrasse, préférant la chaleur et l'ambiance de l'intérieur. Je lâcha un juron peu fière d’être dans ce piteux état devant Leandro et ajouta : « Il faut que je rentre » tout en luttant pour marcher droit malgrè le sol qui semblait avoir un malin plaisir à se mouvoir. Je ne voulais pas que Leandro me voit ainsi, enfin même si c'était déjà fait. Je voulais tout au moins limiter les dégâts. D’une parce que j’avais peur de ce que je pouvais continuer à lui dire et de deux parce que je savais que j’avais l’air totalement pathétique. J’avais encore une once de dignité tout de même. En plus de cela, si c’était pour revoir arriver une autre pouffiasse. Je n’allais pas le supporter et vue dans l’état dans lequel je me trouvais. Cette fille pourrait avoir du souci à se faire ...
Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Mer 21 Aoû 2013 - 23:41
Je la regardais rire. Vu son état, je m'imaginai qu'elle ai bu un certains nombre de verres important. « Qu’est-ce que ça peux te faire ? Je sais que tu me détestes ! Tu es venu te réjouir de me voir dans cet état, c'est ça ? Attends ! Il manque la pétasse de l'autre fois. Où-est-ce qu'elle est ? » La vérité à tendance à sortir lorsque l'on est ivre. Je mis un certains moment pour réaliser ce qu'elle venait de dire. Certes elle ma fait extrêmement souffrir. Elle ma arraché le cœur, j'ai mis un bon moment pour m'en remettre mais je reste cependant humain. Je ne pouvais me réjouir de cette situation qui est aussi dangereux pour elle que pour moi. Elle pourrait tomber sur quelqu'un de mal attentionné ou même tomber tout simplement. Et je pourrais littéralement tomber sous son charme. Je prend le risque ! Elle paraissait vraiment mal et je réalisai que j'étais peut être la cause de sa situation. Ressent-elle toujours quelques choses pour moi ? Je repris malencontreusement espoir. J'allais surement le regretter. Je n'avais pas envie de la suivre mais je n'ai pu résister. Bien que je ne sois plus avec elle, je me sens comme obliger de la protéger. Une fois de plus la voilà qu'elle rigole. Je vais finir par croire qu'elle se fou littéralement de ma gueule. Je pris sur moi. « Ta beau croire que je te déteste, mais tu me connais un peu, enfin j'espère... Je ne peux pas te laisser dans cet état, j'suis humain ! Tu as fais ce que tu semblais bon de faire et je n'ai pas mon mot à dire mais je ne te déteste pas. Je ne sais pas pourquoi tu es dans cet état mais j'peux pas te laisser seule que tu le veuilles ou non. Tu ma quitté, tu croyais quand même pas que j'allais t'attendre. » Je regrettai instantanément ce que je venais de dire. Je n'aurais pas du... Cependant elle na pas à me juger. « Il faut que je rentre » Hors de question que je la laisse rentrer seule dans cet état là. Je me devais de la raccompagné chez elle. « Désolée Lee-Lou mais j'te laisse pas partir seule dans cet état. » Je pris le risque qu'elle m'envoi promener. Avec le taux d'alcool qu'elle a dans le sang ce serait un suicide de la laisser partir seule. Habituellement, si une autre fille était à sa place, j'aurais profiter de l'instant pour me rapprocher d'elle et arriver à mes fins. L'embrasser, la prendre dans mes bras, bien sûr je ne demande que ça. Cependant, malgré le passé, je me respecte trop pour tenter quoi que se soit. Ma fierté me retenais. Je pris donc des initiatives et passai ma main dans son dos afin de l'amener vers un banc la voyant vaciller de plus en plus. « Assieds toi avant de tomber. Tu devrais savoir que tu tiens pas l'alcool depuis tout ce temps. » Dis-je d'un ton moqueur. Certes je l'aimais toujours, mais je ne me mettrais pas à ses pieds. Il faudra beaucoup d'efforts si elle souhaite me reconquérir. Je ne veux plus souffrir, je reste sur mes gardes.
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Ven 23 Aoû 2013 - 23:26
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Lee-Lou feat Leandro.
« […] Tu ma quitté, tu croyais quand même pas que j'allais t'attendre. » Leandro avait pris à son tour la parole et cette dernière phrase fut la dernière chose que je retins réellement, tellement elle me blessa. Ces quelques mots alignés pour former une phase me firent l’effet d’un coup de poing porté en plein estomac. Je sentie mon cœur se serrer dans ma poitrine. Il avait totalement raison. Je l’avais quitté comme l’idiote que j’étais et je m’en voulais. Et oui, il avait encore raison ; il n’allait pas m’attendre bien sagement alors que je l’avais laissé tomber. Pourtant, ses dires réussirent à me blesser. Bien plus que je ne l’aurais cru d’ailleurs. Mais, comme l’on dit : "Il n’y a que la vérité qui blesse." 1-0 pour lui. Sur le coup, j’avais planté mes yeux dans les siens, silencieuse, n’affichant plus aucun stupide sourire sur mon visage. Une autre raison qui m’avait donc poussé à vouloir partir. J’avais ainsi, finalement, émis mon désir de quitter les lieux pour rentrer chez moi. Mais Leandro ne semblant pas d'accord avec ça me dit : « Désolée Lee-Lou mais j'te laisse pas partir seule dans cet état. » Alors, je me mis à le jauger du regard, un peu déstabilisée par cette sympathie que pourtant je ne méritais absolument pas. Il m’avait confié un peu plus tôt qu’il ne me détestait pas. Je ne savais s’il était réellement sincère ou pas mais malgré tout, cela eut le don de me rendre encore plus mal que je ne l’étais déjà. Pourquoi donc ? Parce que pendant tout ce temps loin de lui, je m’étais attendue à cela et m’étais préparer autant que je le pouvais à voir l’homme que j’aime me détester. Car, je savais que c’était tout à fait légitime. Qu'il me déteste, qu'il me haïsse même, qu'il n'est plus envie d'entendre parler de moi ni ne se préoccupe de ce qu'il pouvait bien m'arriver ou non. Je savais pertinemment que tout cela serait susceptible d'arriver et serait légitime. Pourtant, à ma plus grande surprise, il parut sincère en me disant qu’il ne me détestait pas. Et cette constatation me fit me détester encore plus autant qu’elle me soulagea. Un peu perdue, je ne savais alors plus sur quel pied danser avec lui. Je n'eus d'ailleurs pas le temps de réagir qu’il s'approcha un peu plus de moi, réduisant considérablement la distance entre nous. Avant de venir placer l'une de ses mains sur mon dos afin de me guider vers un banc. Ce contact m’électrisa littéralement, même si le tissu de mon haut et de ma veste séparait sa peau de la mienne. Je n’osais donc même pas imaginer ce que ça serait si jamais il n’effleurait rien que légèrement ma peau nue. Bref, je ne fis pas donc aucune opposition quelque peu perturbée, tout en le regardant intensément. « Assieds toi avant de tomber. Tu devrais savoir que tu tiens pas l'alcool depuis tout ce temps. » me dit-il sur un ton que je sentais légèrement moqueur. Je m'assis donc, continuant de l'observer un peu troublée. Cherchant désespérant à savoir pourquoi il se souciait de moi à cet instant. Se pourrait-il qu'il tienne encore même un peu à moi ? C'est pourquoi à peine eut-il le temps de finir sa phrase que je lui demanda, plantant mon regard dans le sien : « Pourquoi tu fais ça, Leandro ? Pourquoi tu te soucie encore de moi ? » Je le regardai, interdite, lorsque ça recommença. Je n'eus même pas le temps de réfléchir que je m'étais déjà levée. Ensuite, mon bras se leva et se tendit puis ma main s'approcha de son visage et, je laissa mes doigts effleurer sa joue. Cet infime contact m’électrisa à nouveau, affolant mon cœur et provoquant une vague intense de chaleur et de plaisir qui se propagea dans tout mon corps. Geste, que je n'aurais certainement pas eu si prématurément si j'avais été sobre, bien que l'envie n'aurait pas manqué.
Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Lun 26 Aoû 2013 - 0:04
Résister. Aller à l'encontre de mes sentiments et de mes désirs. Du courage. Il en faut énormément pour résister à son regard ravageur. Des yeux bleus océan dans lequel j'aimerais me perdre. Emporté par son charme je m'étais égaré. Reprendre le contrôle de la situation... Plus facile à dire qu'à faire lorsque l'on a qu'une seule envie. Celle de revenir, revenir dans le passé. Lorsqu'elle et moi ne formions plus qu'un. Je ne pouvais céder. Ce serait hors de mes principes et une trop grande satisfaction pour elle. Je ne suis pas un objet que l'on abandonne lorsqu'un plus beau apparaît. Quand soudain. Un rapprochement. Une main sur ma joue, un regard insistant. C'était le bon moment. Lui montrer que je ne lui appartient plus. A contre cœur je décidai donc de me reculer légèrement afin de lui faire comprendre que je ne reviendrai pas. Enfin pas avant qu'elle m'ai prouvé qu'elle ai changé. Espérant de tout cœur qu'elle ne l'ait pas mal prit. Je baissai les yeux en direction du sol un peu gêné de la tournure que prenait cette soirée. « Pourquoi tu fais ça, Leandro ? Pourquoi tu te soucie encore de moi ? » Une question assez gênante en elle même. Dois-je lui révéler la vraie raison ou tout simplement contourner du mieux possible ? Contourner ! Ceci me paraissait être la meilleure des solutions. Le passé étant fait ainsi, elle ne méritait pas que je le lui avoue la nature de mes sentiments. Faire semblant, cacher le moindre petit geste qui pourrait me trahir. Accélération du rythme cardiaque, mains moites, je me sentais de plus en plus mal à l'aise à ses côtés. J'étais comme un adolescent de 15 ans vivant pour la premières fois les joies et les souffrances des sentiments amoureux. Une grande inspiration, du courage, il m'en faut pour répondre à cette question sans pour autant me faire trahir par mes émotions. « Je perds mon temps ! Je resterais pas là à te regarder alors que tu ne veux pas de mon aide. Donc soit je t'aide à décuver avant que tu rentres soit je te laisse seule ici à te morfondre. Si tu veux pas de mon aide je me barrerai mais tu me gâcheras pas ma soirée ! » Répondre à une question par une autre question est une idée parfaite cependant, une fois de plus mes mots ont dépassés mes pensées. Ais-je étais trop dur ? Il faut avouer qu'elle ne ma pas laissé le choix. Son insistance ma fais pensées que je n'étais pas utile et surtout pas désiré à ses côtés. Je peux comprendre qu'elle soit dans un état second mais je ne supporte pas être poussé à bout. Je reposa mon regard dans le sien. Comment ce fait-il qu'après tout ce qu'il c'est passé je la trouve toujours aussi belle ? Jamais je ne l'oublierai ! Tiraillé entre l'envie de partir et de rester. J'étais de plus en plus gêné. Je priais pour que cette soirée se termine et pourtant... Le fait de la quitter était aussi douloureux que lorsqu'elle est partie pour la première fois.
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Dim 1 Sep 2013 - 20:28
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A peine avais-je effleuré légèrement sa joue que Leandro eut un petit –mais brusque- mouvement de recul. Au fond, je m’y attendais. Mais bien sûr cela ne me fit pas sauter au plafond, vous vous en douterez. J’eus donc un violent pincement au cœur avant qu’un sourire amer ne se dessine sur mon visage. Surtout en voyant le malaise de Leandro. J’avais beau être ivre, je n’étais pas aveugle pour autant. Tout était tellement différent d'avant, maintenant ... A ce moment je n’avais qu’une envie ; rentrer chez moi et oublier que je l’avais vu, oublier le douloureux plaisir qu’il m’avait causé. Leandro avait été la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie mais il était aussi la pire avec la perte de mes parents. La meilleure car je l’aimais comme je n’aurais jamais cru aimer quelqu’un de ma vie. Et la pire, parce que justement cet amour me faisait souffrir et me faisait devenir l’ombre de moi-même. Les sentiments que j’avais pour lui étaient restés intactes et toujours aussi intenses. Du moins, s’ils ne s’étaient pas plutôt amplifiés -toutefois si cela était du domaine du possible- puisque je l’aimais déjà d’un amour qui dépassait l’entendement. Le malaise de Leandro était palpable à tel point que si je n’avais pas été dans cet état il aurait été contagieux. L’alcool m’épargnait donc un moment encore plus désagréable en ne me faisant pas, moi aussi, me sentir mal à l’aise. Bien que j’avais sans doute parlé trop vite puisque ce qui suivit fut bien pire. « Je perds mon temps ! Je resterais pas là à te regarder alors que tu ne veux pas de mon aide. Donc soit je t'aide à décuver avant que tu rentres soit je te laisse seule ici à te morfondre. Si tu veux pas de mon aide je me barrerai mais tu me gâcheras pas ma soirée ! » me dit-il brusquement. Ce soudain changement d’attitude me surpris réellement. Je venais peut-être finalement d’avoir la réponse que je souhaitais ; Leandro me détestait vraiment et la seule chose qui le retenait avec moi et qui le poussait à vouloir m’aider relevée, je suppose, d’une simple histoire de mauvaise conscience. Quelque chose du genre, que s’il me laissait rentrer chez moi ainsi et que quelque chose m'arrivait, il l'aurait probablement sur la conscience. Ou du moins quelque chose comme cela. De toute façon, je crois que je ne saurais jamais réellement ce qui le poussait à vouloir m’aider. Mais tout ce que je savais ce que je n’appréciais vraiment pas ce qu’il venait de me dire. Il était injuste, je ne lui avais absolument rien demandé après tout. Vexée, je soutins son regard et lui rétorqua avec une virulence excessive causé par l’alcool : « Je ne t'ai rien demandé, Leandro ! Sache que je ne me morfonds pas ! Alors garde ta pitié à la con ou je ne sais quoi d’autre et va continuer ta pu** de soirée, je ne voudrais pas te la "gâcher". Ne te sens pas obligé de m’aider, je n’ai pas besoin d’aide ! » Je me mordis violemment la lèvre sur le coup, n'aimant pas lui parler ainsi. Mais ce qu'il m'avait dit m'avait fait sortir de mes gonds. Je voulu alors le contourner mais heurta son épaule dans la foulée, ce qui me fit perdre quelque peu l'équilibre. Cependant, par miracle je réussis à ne pas tomber et ainsi me retrouver à même le sol. De ce fait, je me dirigea immédiatement et avec empressement vers les petites marches de la terrasse afin de m’en aller et de le fuir. Bien que paradoxalement, malgrè la situation, j'avais envie de rester auprès de lui. Mais il fallait que je parte, que je rentre chez moi. C'était trop demander ? Pourquoi cette saloperie de sol me compliquait autant les choses !? S’il pouvait juste arrêter de bouger dans tous les sens, comme à peu près tout autour de moi dés que je mettais en mouvement, ça serait cool ! C’était déjà assez humiliant d’être dans cet état devant Leandro, bien que je n’en n’avais pas complètement conscience. Alors, je m’estimais heureuse de n’avoir pas bu plus. Ou sinon j’aurais probablement dégurgité une partie de l’alcool que j’avais avalé devant lui. Ce qui aurait plutôt malmené ma fierté surtout après ce qu’il venait de me balancer en pleine tronche.
Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Mar 3 Sep 2013 - 22:27
Je regrettais instinctivement et automatiquement ce que j'avais dis. J'ai été trop dur, je n'aurais pas du parler aussi sèchement. Voyant son visage changer de trait. Il se pourrait que je l'ai vexé et je m'en veux horriblement. Moi qui venais de lui dire que je ne la détesté pas, je lui faisais croire exactement l’inverse en lui parlant de cette façon là. Il m'était insupportable de lui parler de cette manière, mis elle à pousser le bouchon. Elle m'a provoqué, j'ai une fierté je ne pouvais pas la laisser me parler ainsi.« Je ne t'ai rien demandé, Leandro ! Sache que je ne me morfonds pas ! Alors garde ta pitié à la con ou je ne sais quoi d’autre et va continuer ta pu** de soirée, je ne voudrais pas te la "gâcher". Ne te sens pas obligé de m’aider, je n’ai pas besoin d’aide ! » Elle avait raison. Elle ne m'avait rien demandé, c'était moi qui l'avais suivi de peur qu'il se passe quelque choses. La voyant mal et énervé, je ne pouvais ressentir autre que du regret. Elle se levait et parti tant bien que mal direction l'intérieur de la boîte. Je ne pouvais pas la laisser partir une seconde fois dans le chemin inverse du mien. La souffrance que j'avais ressenti lorsqu'elle m'avait littéralement lâché sans raison valable. Il est impossible pour moi, je ne supporterai pas de vivre cette sensation une seconde fois. Je rattrapa sa main avant qu'elle s'éloigne de moi. C'était l'une des meilleures solutions pour lui demander de rester et de m'excuser. Je me rapprochais d'elle sans pour autant lui lâcher la main. « Lee-Lou...» Je restais face à elle comme un con. Les mots me manquaient. Les émotions m'empêchaient littéralement de parler. Je ne savais plus quoi dire. La simple pensée qui envahissait ma tête était: qu'elle est belle, même avec un nombre indéfinissable de grammes d'alcool dans le sang je ne cessais de la trouver belle. J'avais du mal à résister à la tentation de goûter à nouveau à ses lèvres. Je reprenais petit à petit le contrôle sur cette envie.« Excuse moi, la colère à pris le dessus. Ecoute je te déteste pas. La seule chose que je déteste c'est le fait qu'après tout ce que tu m'as fais endurer, je n'arrive pas à t'oublier. Et non je ne gâche pas ma soirée et je ne te laisserai pas dans cet état. Donc tu vas m'écouter et me laisser t'aider. Que tu le veuilles ou non ! » J'espère qu'elle me laissera l'aider. Je ne supporterai pas de la voir partir loin de moi. J'aimerais tant céder à mes envies. Elle est là, poser à quelques centimètres de moi. Je n'ai juste qu'à m'avancer pour l'embrasser. Résiste, ne lui donne pas la satisfaction de me récupérer après si peu de temps. Toujours agrippé à sa main, je ne la lâcha pas du regard comme pour essayer de lire dans ses pensées. Que ressent-elle à mon égard ? Amour, haine, pitié ? Je ne sais pas ! Elle me trouble et c'est là où se trouve le problème. Je ne suis pas aussi fort que ce que je croyais. Je pensais pouvoir résister plus facilement. Il faut croire que sa tête angélique ne me laissais pas indifférent. Ma fierté en prend un coup. Après tout ce temps, il est impossible pour moi de pensé à autres choses qu'à elle. Elle qui hante mes pensées tous les jours, toutes les nuits. Je suis dans l'incapacité de savoir ce qu'elle ressent. Surtout dans cet état là !
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Mer 4 Sep 2013 - 3:17
You were a thief and you stole my heart
Lee-Lou feat Leandro.
Plus ou moins décidée à partir ou plutôt à essayer. Je me dirigeai donc tant bien que mal vers les escaliers afin de quitter le bar. Tout en me faisant violence pour ne pas m’arrêter et me retourner pour voir le visage de Leandro une dernière fois. Lorsque soudain je sentie qu’on m’attrapa la main, par réflexe je me retourna immédiatement et me retrouva à nouveau face à lui. A cette vision mon cœur fit un bond. Tandis qu’il se mit à s’emballer à cause de cette proximité qui me chamboulait littéralement et dont Leandro n'avait certainement pas conscience. Mais le pire, fut lorsque je réalisa vraiment qu’il tenait ma main dans la sienne et qu'il ne l'avait pas encore lâché. Instinctivement mes yeux se baissèrent sur nos deux mains que j'examina quelques instants tandis que mon cœur fit un violent dératé dans ma poitrine. A tel point que je crus qu'il allait sortir de ma cage thoracique. Je le haïssais de me faire autant d'effet ! Je le haïssais de l'aimer à ce point. Franchement, cela devrait être interdit d’aimer autant quelqu’un. « Lee-Lou...» susurrât-il presque. Tandis que je planta mes yeux dans les siens, me perdant dans la contemplation de ses magnifiques prunelles. Instinctivement, je serra légèrement sa main dans la mienne. L’avoir devant moi et savoir qu’il m’était défendu de l’embrasser, de caresser sa peau et d’avoir son corps contre le mien ; était purement et simplement un réel supplice. Mais un délicieux je devais l’avouer. Tout comme le voir embrasser d'autres filles, cette petite torture faisait en quelque sorte partie de la punition que je méritais. Après tout je le méritais. Je méritais de souffrir encore plus que je ne souffrais déjà. Je méritais de payer pour le mal que ma bêtise avait fait à Leandro. Parfois, je m’étais surprise à souhaiter (douloureusement) qu’il n’est jamais croisé mon chemin. Non pas pour que ça soit moins douloureux pour moi (je méritais de souffrir) mais pour lui. Parce-que même si l’aimer était douloureux et que son souvenir me hantait, je voulais continuer à me souvenir de lui. Mais lui, j'avais voulu qu'il ne m’ait jamais connu pour qu'il n'eut pas à souffrir par ma faute et, qu'il continue paisiblement sa vie en étant heureux.« Excuse moi, la colère à pris le dessus. Ecoute je te déteste pas. La seule chose que je déteste c'est le fait qu'après tout ce que tu m'as fais endurer, je n'arrive pas à t'oublier. Et non je ne gâche pas ma soirée et je ne te laisserai pas dans cet état. Donc tu vas m'écouter et me laisser t'aider. Que tu le veuilles ou non ! » finit-il par ajouter. Je resta quelques instants un peu assourdie par ce qu’il venait de me dire. Il ne me détestait pas ? Il ne me détestait vraiment pas ? Mais comment pouvait-il après ce que je lui avais fait ? J’étais heureuse, oui je l’étais d’apprendre ça, mais je ne comprenais pas. Je me haïssais tellement moi-même pour ce que je lui avait fait. A tel point que s’il ne me haïssait pas alors je pouvais aisément le faire pour nous deux. Je fus alors si soudainement submergée par une vague de soulagement mêlée à de la culpabilité. Que je finis par emmètre un rire nerveux tandis que mes yeux se mirent à me piquer avant que finalement ma vision ne commence à se brouiller. « Je suis désolée Leandro, tellement désolée. » lâchais-je alors. J’essaya ensuite de réprimer mes larmes. Non, non, ne pleure pas Lee-Lou ! Interdiction formelle de pleurer ! Trop tard. Des larmes commençaient déjà à rouler sur mes joues. Habituellement, je n’avais pas la larme facile mais là…l’alcool y était pour quelque chose. Je serra une nouvelle fois sa main dans la mienne. Depuis que je l’avais revu, je n’avais pas eu l'occasion de m’excuser et là, ça sortait tout seul. A ce moment tout ce à quoi j'aspirais était de me blottir contre lui et de me réfugier dans l’étau protecteur de ses bras. Je chassa sans ménagement d'une main les larmes qui avaient le malheur de rouler sur mes joues et me repris. Quelque peu déstabilisée et un peu honteuse je planta mon regard dans le sien et ajouta l’air las et légèrement abattue, n'ayant pas la force de m'opposer à lui : « Alors ramène moi chez moi sil-te-plait. »
Dernière édition par Lee-Lou M. Oackley le Dim 8 Sep 2013 - 5:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Sam 7 Sep 2013 - 20:55
Je sentais sa main se serrer. J'avais l'impression qu'elle ne voulait pas que je la lâche, et, sincèrement je n'en possédais pas la moindre envie. Et même si je l'aurais voulu je n'en serais incapable à ce moment là. J'étais comme hypnotisé, oui c'est ça ! Hypnotisé par ses yeux, par sa beauté, juste par elle ! Dans l'incapacité de poser mon regard autre part que sur elle. Je suis faible, elle me fait perdre tout mes moyens. Cependant, j'étais comme qui dirait soulager de sentir sa main se refermer sur la mienne. Comme une seconde chance, une chance de me rattraper, de ne pas faire les mêmes erreurs. Enfin, elle est partie sans me donner de raison valable, je ne pouvais donc pas changer ce qui a fait, malencontreusement échoué cette relation qui paraissait si parfaite vu de l’extérieur. « Je suis désolée Leandro, tellement désolée. » Dit-elle les yeux rempli de larmes qui allait, apparemment bientôt se mettre à rouler direction ses joues rougies par l'alcool. Elle s'était excusé, désolée de m'avoir fait du mal, de m'avoir laisser sans raison ou regrettait-elle de s'être séparé de moi ? Voulait-elle revenir en arrière ? J'étais totalement perdue, c'était l'une des rares foies que je voyais Lee-Lou si forte auparavant, si fière, lâcher des larmes dont je ne connais la cause. La voyant sa main caressait ses joues dans le but d'effacer toute trace de larme. Je ne pouvais m'empêcher de la prendre dans mes bras, et pourtant, il le fallait. Ne cède pas à ces larmes, ai de la fierté ! C'est surement l'alcool, elle n'aurait jamais pleurer devant moi sans ce taux beaucoup trop élevé d'alcool dans le sang. J'essayais de ne pas céder, me rendre à l'évidence que plus rien ne marchera entre nous deux. Et pourtant ... Je ne lâchai pas sa main pour autant, je restai agrippé au passé, ne voulant pas admettre qu'elle m'avait laisser sans raison, sans prévenir, comme une voleuse.« Désolée de quoi Lee-Lou ? Désolée de t'être séparé de moi ou juste de l'avoir fait sans pitié ? J'ai besoin de savoir ... » J'allais enfin mettre des réponses à mes questions. Depuis le temps que j'attend. J’espérais simplement ne pas l'avoir brusqué dans ma façon de parler. Avec ce taux d'alcool dans le sang, on ne peut savoir qu'elle sera sa réaction. On est tellement susceptible, impulsive, fragile et j'en passe. Croyais moi je sais de quoi je parle. J'ai passé des mois entier à me mettre dans cet état lorsqu'elle est partie. Certainement la pire souffrance que le monde nous réserve. La perte d'un être cher à notre cœur, essentielle à notre vie. Il devrait être interdit de ressentir autant de choses d'un seul coup. Tristesse, colère, le cœur à ses raisons que la raison ignore. Le monde serait moins douloureux si les sentiments n'existait pas. Pourquoi avoir crée l'amour si à la fin l'un des deux souffre. C'est illogique. Je ne regrette pas pour autant de l'avoir rencontré car elle ma fait passé la plus belle année de ma vie. C'est ce genre de personne qui squatte ton cœur sans te prévenir. Tu n'en veux pas au départ mais à la fin tu ne veux pas qu'elle parte. C'est ce qu'il s'est passé avec Lee-Lou... « Alors ramène moi chez moi sil-te-plait. » Un sourire s'échappait sans le désiré. Une sorte de satisfaction, j'avais réussi, elle avait enfin céder et admis qu'elle ne pouvait même si elle le souhaitait rentrer chez elle seule. Je lâcha sa main pour lui passer ma veste sur ses épaules de peur qu'elle ait froid. L'ayant vu vaciller il y a un instant en voulant rentrer avec difficultés direction le bar. Je me permis de mettre ma main dans son dos comme pour la faire avancer vers ma voiture garé un peu plus loin. « D'accord, je suis garer pas loin. »
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Jeu 12 Sep 2013 - 4:40
You were a thief and you stole my heart
Lee-Lou feat Leandro.
« Désolée de quoi Lee-Lou ? Désolée de t'être séparé de moi ou juste de l'avoir fait sans pitié ? J'ai besoin de savoir ... » m’avait-il répondu après lui avoir dit que j'étais désolée. Leandro bien malgré lui, avait le don pour remuer comme il se fallait le couteau dans la plaie. Mais, je ne lui en voulais pas. Quel genre de garce égocentrique qui plus est égoïste serais-je, si jamais j’avais le culot de lui en vouloir ? J’accusai donc le coup en silence, baissant les yeux vers le sol (afin d’éviter son regard) et éluda sa question. Que pouvais-je donc répondre à ça ? Prenant sur moi pour ne rien laisser paraitre je me fis violence pour relever les yeux vers lui et planta mon regard dans le sien. Lui demandant donc, plutôt las, de me ramener chez moi. Un petit sourire s’étira alors lentement sur son visage. Je connaissais assez Leandro pour savoir que ce sourire, n’était autre qu’un sourire satisfait. Il devait sans doute être enchanté devant ma demande, qui me faisait en quelque sorte admettre que j’avais besoin de lui pour rentrer. Je secouai donc légèrement la tête et fut soulagée de voir qu’il n’insista pas-du moins pour le moment-pour avoir une réponse à sa question précédente. A la place celui-ci me lâcha la main (j’aurais voulu la garder encore un peu dans la mienne) et enlevât sa veste, venant me la poser délicatement sur mes épaules. Bien décidée à protester pour qu’il la garde, ne voulant pas qu’il ait froid, je commença donc à enlever la veste et dit : « Non, Leandro je …» je ne finis même pas la fin de ma phase, dissuadée par le regard que me lançait Leandro à ce moment même. Qui voulait dire en quelque sorte : " Lee-Lou si tu enlève cette p** de veste ça va chauffer pour toi." Du moins, je le perçu ainsi. Je reposa donc la veste sur mes épaules, la gardant puis, lui souri légèrement tout en humant discrètement son parfum qui s'était imprégné sur celle-ci. Et, qui me faisait littéralement tourner la tête tout en me rappelant un tas de souvenirs en commun qui nous appartenaient rien qu’à tous les deux. Je crois que c’était un peu con à dire mais sur cette terre la fragrance que je préférais était sans aucun doute celle de Leandro. Son parfum, mêlé à l’odeur qui lui était propre. Celui-ci s’approcha et posa sa main dans mon dos et me répondit finalement : « D'accord, je suis garé pas loin. » Nous nous mîmes donc à marcher lentement et avec précaution puisque j’avais un mal fou à marcher droit. Bien qu’il n’y avait aucunes embuches sur le sol, je pouvais me casser la figure à n’importe quelle moment. Ainsi, Leandro avait laissé sa main sur mon dos, me guidant vers sa voiture. Tandis que je le surprenait à me jeter des regards de temps à autre, l'air plutôt vigilent. Sans doute pour me rattraper si jamais je venais à trébucher. J’avais encore un peu de mal à réaliser que j’étais là, à marcher (si on pouvait appeler ça "marcher", plutôt limite à tituber) à ses côtés. Comme si jamais rien de tout cela n'était arrivé. J'étais peu fière de l'état dans lequel je me trouvais. Je n'avais franchement pas prévue de le croiser ce soir et encore moins qu'il me raccompagne chez moi. J'aurais voulu ne pas être ivre mais pourtant je l'étais et il fallait bien faire avec. Le chemin se passa en silence, aucune paroles ne fut échangées. Nous finîmes par arriver devant sa voiture que je reconnu immédiatement, tellement celle-ci m'était familière. C'était la même qu' à l'époque, lorsque nous étions encore ensemble. La même que celle dans mes souvenirs où dés que je la voyait, mon cœur s’affolait car je savais que ça voulait dire qu’il était là et que j’allais le voir. Leandro chercha donc ses clefs et finit par l'ouvrir lorsqu'il les eu trouvées. Nous montâmes donc chacun de notre côté, faisant claquer nos portes à peu près en même temps. Il faisait légèrement plus frisquet dans l’habitacle qu'à l’extérieur, c'est pourquoi je m’enfouis un peu plus dans la veste de Leandro tout en fixant le pare-brise. Avant de finalement rompre le silence qui s'était installé entre nous depuis que nous avions quitté le bar : « Pour répondre à ta question...je suis désolée pour tout. J’ai été stupide, je t’ai fait du mal, je nous ai fait du mal…et je le regrette. Amèrement. Te quitter a été la plus grosse erreur de ma vie Leandro. La plus grosse ! » Je me tu soudainement et n'ajouta rien avant de pouffer de rire sous l'effet de l'alcool. Ce n'était aucunement amusant, j'étais mal très mal et pourtant je riais complètement désespérée. " La ferme ! " m'intimais-je à moi-même afin d'arrêter de rire. Mais je n'y pouvais rien. Tout comme mes dires, tout semblait se faire tout seul. Pourquoi l'avais-je croisé ce soir, pourquoi ? Ce n'était vraiment pas le bon soir, en vue de l'état dans lequel je me trouvais. Je reposa mon regard sur lui et arrêta de rire lentement en le regardant. Tout en m'en voulant soudainement de lui avoir demandé de me ramener. C'était vraiment une mauvaise idée. Une idée à la con même ! Dans cet état je pouvais absolument tout lui dire et devenir rapidement pathétique. Comme lui dire que p** je l'aimais encore comme une dingue, une enragée, une démente. Qu'il me manquait comme l'oxygène peut manquer à un homme lorsqu'il suffoque. Et encore bien des choses qui pourraient me rendre pathétique à ses yeux et, que pour le moment je ne voulais pas encore lui dire. Encore moins de cette façon.
Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Mer 18 Sep 2013 - 20:17
Avançant en direction de ma voiture, tout en laissant ma main posé au milieu de son dos afin de la rattraper si jamais, elle trébuchait. J’espérais au fond de moi qu’une dose de courage apparaîtrait et que soudain je mettrais fin à ce silence assez gênant. Quand d’un coup la voiture, planté là devant nos yeux. On était arrivé, on avait fait tout ce chemin sans avoir eu le courage de sortir un mot. Montant tous les deux en même temps dans la voiture et faisant claquer notre porte, j’avais décidé que je ne lui ouvrirais pas la porte par principe et par fierté. Je ne voulais pas paraître faible à ses yeux. Certes je l’aimais et l’envie de la serrer contre moi me traversait à chaque seconde où mon regard se posait sur elle mais je restais fort je ne voulais pas retomber comme une pauvre m*rde à ses pieds. Enfin… J’espérais tout de même que nous finirons par se remettre ensemble après plusieurs explications. Tout le monde change, les erreurs sont humaines. Perdu dans mes pensées une voix me ramena sur la terre ferme. Cette voix me faisait toujours frissonner même après tout ce temps, après tout ce mal qu’elle m’a fait je ne pouvais rester insensible. « Pour répondre à ta question...je suis désolée pour tout. J’ai été stupide, je t’ai fait du mal, je nous ai fait du mal…et je le regrette. Amèrement. Te quitter a été la plus grosse erreur de ma vie Leandro. La plus grosse ! » Je me mis soudainement à croire à cette réponse plutôt agréable je l’avoue quand un rire, son rire me mis le doute. Est-ce l’effet de l’alcool ou tout simplement les nerfs qui lâchent ? Je ne savais plus quoi penser, elle me rend si faible, si naïf, j’avais cette facilité à oublier le passé, un sourire, une parole ou même un regard et mon cœur vacille. Je restai comme tétanisé, honteux d’avoir posé une telle question dans son état. Les mots avaient une fois de plus dépassé mes pensées. « Je suis désolée Lee-Lou, je n’aurais pas dut te poser cette question, surtout dans ton état actuel… On en reparlera un autre jour, quand tu seras dans ton état actuel.» Dis-je tout en démarrant la voiture, c’était un bon prétexte pour ne pas devoir la regarder. La tentation est moins présente lorsque je fuis son regard, quitte à paraître faible au moins je serais résister. J’avais inconsciemment laissé penser que je voulais la revoir. Ce n’est pas mentir, mais je ne voulais pas lui montrer que j’éprouvais encore et toujours de réels sentiments à son égard. Je fis une marche arrière et pris la route principale. « Tu habites toujours au même endroit ? » Demandais-je hésitant et gêné, alors qu’il n’y avait aucune raisons de l’être. Elle me troublait, tout chez elle fait que je pourrais replonger assez vite dans ses bras. Je me détestais de l’aimer toujours autant après tout ça ! Naïf, sensible, faible. Trois défauts dont j’avais mis tellement de temps à effacer, aussi vite revenus… Pourquoi ? Une seule question ! Pourquoi avoir créé l’amour si c’est pour que ça finisse en drame ? Je me le demande ! L’homme est-il vouait à souffrir lorsqu’il rencontre l’âme sœur ? Voyant Lee-Lou frissonner je pris l’initiative de monter le chauffage bien que j’aimais le fait qu’elle soit blottie de cette façon dans ma veste comme avant. Quand elle n’était pas encore partie, sans raisons, sans explication. Quand cet amour était réciproque… Enfin quand elle faisait paraître qu’elle m’aimait. Stop aux regrées, il faut aller de l’avant. Si ce qu’elle a dit est vrai, je pense qu’avec du temps des explications et du changement peut être que l’on pourra repartir sur de bonnes bases. Un énième défaut resurgit, ce côté rêveur, à croire que tout va s’arranger. Je ferais mieux de me dire que c’est de l’histoire ancienne, ceci empêchera de me retrouver en miette. Comme la dernière fois.
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Sujet: Re: L'homme en mal d'amour, de chasseur devient gibier. + Lee-Lou Jeu 26 Sep 2013 - 20:00