Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (libre) last call at the bar Mer 28 Aoû 2013 - 19:25
« I love rock’n’roll, so put another dime in the jukebox baby.. » Un vieux casque sur les oreilles, la musique à fond, Ruben continue de passer la serpillère et d’astiquer, vite fait, le comptoir du snack de cette fête du Kangourous qui a attiré pas mal de monde jusqu’à présent. Il se presse, oublie des endroits, laisse des tâches sur les verres en les nettoyant mais il en a marre et a envie de rentrer. Travailler n’a jamais été son fort et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. En plus de ça la nuit est déjà tombée. Pendant quelques instants, il se demande ce que font ses amis. Ils doivent probablement être de sortis, il est le seul à travailler ce soir et peut-être même pour le reste de la semaine. Faut dire qu’il est bien celui qui a le plus besoin de sous. Il continue de chanter, bouger quand il s’aperçoit enfin de la présence de quelqu’un.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Mer 28 Aoû 2013 - 21:46
Imaginez qu’un ours et un requin se battent. Qui gagne ?
Mon dieu. Que faisait-elle là toute seule à la fête des kangourous ? C'était la deuxième fois qu'elle venait ici, la première c'était avec Seb son cousin et là c'était seule et complètement soûle. Elle marchait bizarrement au milieu des gens qui la regardaient déambuler en s'arrêtant parfois pour commenter ce qu'elle voyait ou bien s'énerver sur un passant qui lui semblait louche. C'est comme ça qu'elle finit par arriver assez près du snack de gourmandises, l'odeur de la nourriture la faisait saliver sur place, son ventre se met soudainement à gargouiller et elle se met à marcher comme une furie vers le stand. Elle se cogna presque dessus quand elle arriva, elle regarda toutes les délicieuses douceurs proposées. « Oh putain... Trop bon. ..» Elle releva la tête vers le vendeur puis elle recula d'un bond comme si elle avait vu un monstre. « Eh ! Toi, je te connais ! Tu es ... » Aucune idée mais elle avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. « Je me souviens pas mais je sais que tu n'es pas gentil. » Peut-être qu'elle inventait, qu'elle délirait où qu'elle le confondait avec une autre personne ce qui était surement le cas mais cela ne l'empêcha pas -merci la vodka- de s'avancer vers lui, l'air menaçante et de lui donner ce qu'on qualifierait une droite avant de tomber par terre en titubant. Le fait d'avoir bu lui donnait moins de réflexe et moins de technique mais il ne fallait pas oublier qu'elle pratiquait la boxe de temps en temps -histoire de savoir se défendre vous savez, et que le pauvre jeune homme devait avoir mal là tout de suite.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Mer 28 Aoû 2013 - 22:38
Enfin quelqu’un. Non, une jeune femme. Qui apparemment le connaissait. Il hausse un sourcil, soit c’est la pénombre, soit c’est la fatigue, mais dans tous les cas il ne la reconnait pas. Pas du tout. Il la connait ? Hmm il en doute. « Moi, pas gentil ? Ahah.. » Il n’a pas le temps de finir qu’il se prend une droite monumentale. Surprenant de la part d’une femme aussi.. petite ? Il crache un molard de sang par terre, sa bouche a un goût métallique et il sent sa lèvre enflée. Elle est pas bien la fille ? Certes il n’est pas forcément gentil tout le temps, mais se prendre une droite là comme ça. Enfin, heureusement, la jeune femme n’a pas l’air bien non plus puisqu’elle est assise par terre. Il lui tend sa main pour la relever. « Je peux savoir ce que jt’ai fais, t’es malade sérieux. » A peine est-elle arrivée à la hauteur de son nez qu’il sent une odeur familière, de l’alcool. Et voilà. Lui qui voulait rentrer tôt, c’est foutu. Il est bon pour attendre que les secours viennent ou alors les flics, il n’a pas encore décidé. Il lui tend un verre d’eau. « C’est la fête du kangourou, pas de la vodka ou..jsais pas à quoi tu tournes. » Après s’être « occupée d’elle », il se prend un glaçon qu’il pose directement sur sa lèvre.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Jeu 29 Aoû 2013 - 15:13
Imaginez qu’un ours et un requin se battent. Qui gagne ?
L'alcool et elle ne faisait décidément pas si bon ménage, elle devenait violente et inventait des choses. Le pauvre homme devait pas l'avoir vu arrivait celle-là mais alors pas du tout. Bart s'était retrouvée sur le sol après l'avoir frappé, elle s'était fait mal au poing droit qu'elle tenait un peu en gémissant. « Je suis pas malade ... J'ai juste des problèmes de ... » Elle chercha un mot tandis qu'il l'aidait à se relever, ce qu'elle trouvait très bizarre parce que si c'était lui qui l'avait frappé et bien elle l'aurait pas aidé. « De personnalité... » Ajouta-t-elle pas trop sûre de ce qu'elle disait tandis qu'il lui tendait un verre d'eau qu'elle s'empressa de boire sans même le remercier. « Je sais très bien que c'est pas la fête de la vodka ! » S'exclama-t-elle bruyamment en reposant son verre sur le comptoir, elle retourna la tête vers le jeune homme qui essayait tant bien que mal de faire dégonfler sa lèvre. Elle s'approcha de lui les sourcils froncés, puis elle le regarda de haut en bas et un peu trop près je pense pour finalement reconnaitre qu'elle ne le connaissait pas et qu'elle l'avait frappé pour rien. Elle recula toujours en ayant du mal à se déplacer correctement puis elle lui dit l'air désolé. « Hm je pense que je t'ai frappé pour rien ... J'ai dû te confondre avec un autre gars j'pense.» Elle secoua la tête, elle avait encore la tête qui tournait. Elle s'appuya sur le comptoir avant de demander histoire de dessouler un peu. « Sers moi un café tu veux ? »
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Jeu 29 Aoû 2013 - 15:53
Des problèmes de personnalité ? Super rassurant. Le voilà donc en présence d’une bipolaire saoule. Génial. Et malpolie qui plus est. Ca y est, elle l’irrite déjà. Comme la plupart des femmes d’ailleurs. Non pas qu’il ne les aime pas, c’est qu’il a justement cette fâcheuse tendance à n’attirer que les cas sociaux, les psychopathes, psychorigides, les folles, les cinglées, voir même les méchantes. Et ce soir lui prouvait encore sa « chance ». Elle s’approche de lui tandis qu’il reste debout, stoïque face à elle. Qu’elle réessaye de le frapper pour voir, il se défendra cette fois. Maintenant qu’il est préparé à ses revers du point droit. « Ouai. Je pense aussi. » Dit-il, énervé et le glaçon toujours sur sa lèvre. C’est que ça fait mal. Et en plus de ça elle ose lui demander un café. Il maugre, et lui dit en grognant. « On est fermé désolé. » Mais il ne lui faut pas vingt secondes avant que, dans un long soupir de mécontentement, il relance le percolateur. Il est et a toujours été comme ça, soumis. Les femmes obtiennent tout ce qu’elles veulent de lui. « Un expresso et tu dégages d’accord ? Pas envie que tu dégueulasses tout mon comptoir quand t’en seras à vomir tes tripes. » Il prend la première tasse qui lui vient sous la main, propre ou sale et la remplie de café. Il la lui tend tout en lui donnant son plus noir des regards. « Du sucre et une once de lait pour madame peut-être ? ou ce sera juste un soupçon de whisky ? » dit-il, le ton arrogant.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Sam 31 Aoû 2013 - 22:15
Imaginez qu’un ours et un requin se battent. Qui gagne ?
Elle avait un problème. Peut-être pas vraiment de personnalité mais elle avait vraiment un problème, elle ne savait pas ce que c'était et c'était pour ça qu'elle avait fini par appeler un psychologue qu'elle avait trouvé dans un annuaire qui traînait devant sa porte d'entrée depuis le nouvel an 2013. Pour le moment elle n'avait pas l'impression que ses séances étaient très efficaces, surtout que son psy était une sorte de bonhomme qui passait son temps à lui répéter les mêmes choses. Mais bon là sur le moment son problème n'était pas le problème actuel, non pas du tout, elle venait de frapper un vendeur par erreur alors qu'elle était ivre. « On est fermé désolé. » Elle fronça les sourcils sera son sac un peu plus fort pour se préparer à parler. « Mais je veux mon café et je- » Il la coupa dans sa lancée. « Un expresso et tu dégages d'accord ? Pas envie que tu dégueulasses tout mon comptoir quand t'en seras à vomir tes tripes. » Elle serra ses bras contre elle, contente d'avoir finalement eu ce qu'elle voulait. « Du sucre et une once de lait pour madame peut-être ? ou ce sera juste un soupçon de whisky ? » Elle Releva les yeux au ciel. « Je ne sais pas quoi répondre à une question bête formulée d'un ton aussi arrogant uniquement parce que celle-là tu l'as pas vu arriver gamin ! » Dit-elle en levant son poing puis en attrapant le café un peu trop brusquement puis en l'avalant d'une traite avant de faire une grimace de dégout. Le café sans sucre ce n'était décidément pas son truc. Elle posa la tasse sur le comptoir assez maladroitement avant de continuer sur sa lancée. « Faut s'endurcir un peu plus que ça ptit. » C'est la phrase qu'elle s'était répétée des milliers de fois dans sa tête quand elle était plus jeune et il lui arrivait parfois de se la redire encore aujourd'hui.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Dim 1 Sep 2013 - 15:03
Un ton arrogant, lui ? Elle avait raison. Cent pour cent raison. Mais il en avait rien à battre. Il jette un coup d’œil à l’horloge, au moins dix minutes qu’il devrait être parti. Mais non. Fallait qu’une folle se pointe, pour changer. De toute façon, tous les trucs qui arrivent dans sa vie commencent par « Une folle arrive et .. ». Une folle arrive et se tape son père. Voilà comment il est né. Non, c’est faux. Sa mère est gentille. Il ne répond rien, même quand elle l’appelle gamin. Non, il attend patiemment qu’elle boive sa tasse de café, lève son petit cul de la chaise et se casse, mais qu’elle parte bien bien bien loin. C’est donc ça plus l’espoir qu’elle s’étouffe mortellement avec sa tasse de café qui le font se la fermer. « ptit ? Non mais vas-y dégages ou j’appelle les flics, et je peux te promettre que je le ferai. On doit avoir le même âge alors tes gamins et ptit tu peux te les garder. D’accord ? » Il récupère sa tasse, la passe un coup sous l’eau et éteint les lumières du snack tout en commençant à baisser le rideau de fer. Et dire que c’est avec ce genre de tarées qu’il sort d’habitude. Il se fait peur à lui-même, s’imaginant ne serait-ce qu’une seconde sortir avec cette fille, ce déchet. Et pourtant, il est sorti avec bien pire.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Ven 6 Sep 2013 - 16:52
Imaginez qu’un ours et un requin se battent. Qui gagne ?
Ce n'était pas son comportement habituel, elle n'était pas méchante au fond, ni complètement tarée -enfin là je préfére ne pas trop insisté sur ce point encore très flou- et ce n'était pas dans ses habitudes de frapper le premier inconnu qu'elle apercevait. Oui mais là elle est bourrée, genre complètement déchirée, tous ses sens sont embrouillés, sa réflexion au point mort et ses sentiments à vifs, elle est comme une cocotte-minute qui explose toutes les trente secondes. « ptit ? Non mais vas-y dégages ou j'appelle les flics, et je peux te promettre que je le ferai. On doit avoir le même âge alors tes gamins et ptit tu peux te les garder. D'accord ? » Elle éclata de rire, laissant son verre tombait par terre et éclaté en mille morceaux, elle rit longtemps, très fort puis doucement en tortillant une de ses mèches de cheveux. « Tu crois que j'ai peur ? Sérieusement ? Je viens de frapper un homme en le prenant pour un méchant sans avoir même réfléchi alors franchement tes flics tu peux te les rentrer où je pense. » Et puis elle se mit à tournoyer dans tous les sens faisant virevolter ses cheveux de feux pendant un très court laps de temps avant de s'arrêter en plaquant ses mains sur son ventre comme pour réprimer une envie de vomir. « Mais arrête de tourner, arrête-toi ! Stop ! » Hurla tandis que la terre se mit à bouger devant ses yeux qui commençaient étrangement à se remplir de larme. Elle se mit à respirer très fort puis elle fronce les sourcils vers le jeune homme. « Ton putain de café ! » Elle se tient sur le comptoir, prête à défaillir. « Eh bah, c'est même pas du café ! T'es qu'un menteur, tu mériterais ... » Elle s'arrêta pour frotter ses yeux qui avaient déjà commencé à pleurer et qui ne s'arrêtaient pas, on pouvait voir son mascara noir s'étalait sur peau pâle et froide. « Rien du tout ... » Elle releva la tête vers lui. « Je suis désolé, je voulais pas, je me suis trompée, je voulais vraiment pas, je t'ai fait mal ... Oh, ça me fais mal de t'avoir fait mal, je te connais même pas, peut-être que t'avais prévu quelque chose, avec des gens qui t'aime et moi j'ai tout gâché, comme j'ai gâché ma vie, j'avais pas le droit de faire ça, je devrais, je voudrais revenir en arrière et avoir pris une autre direction ... » Elle s'arrêta, encore, puis elle lui tourna dos avant de s'asseoir par terre et de mettre la tête entre ses genoux comme une enfant qui aurait fait une bêtise.
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Dernière édition par Bart J. Carmody le Ven 6 Sep 2013 - 22:52, édité 1 fois
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Ven 6 Sep 2013 - 20:15
Bam. Il a pas le temps de le voir arriver que déjà, la bourrée lâche son verre, enfin celui du snack par terre. Et qui c’est qu’on accusera après pour le verre manquant ? Ruben. Il est à deux doigts de la frapper. Réellement. Physiquement, avec ses poings bien serrés et d’une force qui ne serait pas difficile à trouver malgré sa faible musculature. En effet, il commence à s’énerver, s’il ne l’était pas déjà. Il bouillonne. Mais heureusement pour lui, les folles, les cinglées, les droguées, les surexcitées, les nymphomanes, il peut toutes les gérer. Ses copines et celle qu’il a en ce moment l’ont habitué. Il rouvre le rideau de fer pour chercher de quoi nettoyer les dégâts passés, présents et à venir de mademoiselle. Il l’écoute cracher encore un peu plus sur son venin. Heureusement, ça il n’a pas à le nettoyer. Il en est couvert et apparemment, pour tout jamais. Elle n’a pas tort, elle l’a frappé sans réfléchir. Si elle est capable de réfléchir, bien sûr. « On en reparlera quand je les aurai appelé. » Il continue de nettoyer tout en jetant quelques rapides coup d’œil sur elle, histoire de vérifier qu’elle ne fasse pas une autre connerie en sa présence qui, il espère, se fera courte puisqu’il n’a qu’une envie : partir. Et vite. Elle tourne et ce que Ruben s’apprête à lui faire remarquer se produit, tourner, ça donne envie de vomir. « Mon café était très bien d’accord ? C’est juste toi qu’est tor… » Ils parlent l’un sur l’autre, ils ne s’écoutent pas, peut-être parce que tous les deux s’indiffèrent mutuellement et pourtant ils doivent encore gérer l’un et l’autre. Pour Ruben c’est parce qu’elle est encore là, pour elle, c’est parce que sa cuite l’empêche d’aller ailleurs. Et pour la première fois de la soirée il se laisse aller à éprouver un peu d’empathie à son égard, ou alors au moins un peu de pitié. Il l’écoute, se posant dans sa tâche difficile qu’est nettoyé le bordel qu’elle a foutu par terre. Il pose son torchon ou peu importe c equ’il avait dans les mains, et s’assoit près d’elle. Il se rapproche du danger, il le sait. Elle pourrait exploser à tout moment, et pourtant, ça ne le dérange pas. Mourir ne lui fait pas peur. Et à cet instant précis encore moins. « Ecoute.. » Il se râcle la gorge, parce que se connaissant, ça peut être long. Tout dépend de son inspiration du moment et il y a pas deux minutes, elle était concentrée sur son envie de meurtre, imaginant mille et une façons. « Tout d’abord, merci de t’être excusée même si c’est un peu tard, t’as djà bousillé ma lèvre. Et sinon… Je sais pas de quoi tu parles mais ça sert à rien de se torturer pour quelque chose qui est passé… ce qui est fait… est fait. » dit-il, se rendant bien compte qu’il est le dernier à pouvoir dire ça. Tous les matins c’est bien lui qui dans la glace, ne voit parfois rien d’autre que le mec qu’a commis une erreur et qui peut pas revenir en arrière.
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Sujet: Re: (libre) last call at the bar Ven 6 Sep 2013 - 23:58
Imaginez qu’un ours et un requin se battent. Qui gagne ?
« Gna, gna ouais c'est ça j'ai même pas peur d'abord. » Répliqua-t-elle quand il la menaça encore une fois d'appeler la police. Pour le moment elle n'était pas effrayée mais elle ferait moins la fière le lendemain quand elle se réveillera dans une cellule peut-être pas vide avec un gros mal de crane ! Elle continua donc son petit manège de jeune femme bourrée ... En faisant n'importe quoi, comme tourner comme une gamine avant de se rendre que ça fait vraiment mal au ventre de faire ça. Ce qu'elle devait l'embêter le pauvre homme ! Et si tard en plus ... Et elle ne faisait vraiment rien pour être sympa -ce qui était logique vu qu'elle était ivre et puis une personne qui donne des coups de poing comme ça ne va surement pas se montrer sympathique ensuite hein. Malgré ça il finit quand même à se montrer gentil avec elle tout en sachant qu'elle peut très bien se remettre à donner des coups à tout va. « Tout d'abord, merci de t'être excusée même si c'est un peu tard, t'as djà bousillé ma lèvre. Et sinon... Je sais pas de quoi tu parles mais ça sert à rien de se torturer pour quelque chose qui est passé... ce qui est fait... est fait. » Elle releva la tête vers lui, elle devait avoir une mine horrible et toute dégoulinante de pâte à mascara noir. La jeune femme fît une grimace et fronça les sourcils, encore une fois, avant de soupirer et de prendre la parole. « Non. » Elle se mit à réfléchir soudainement pour dire quelque chose d'à peu près cohérent alors que c'était plutôt difficile pour elle dans cet état. « Tu ... Dois ... Être ... Une ... Personne ... heureuse ... » dit-elle en respirant un peu trop fort avant d'achever le début de sa phrase. « Pour dire quelque chose comme ça... » Elle renifla avant de relever la tête vers le ciel qui était vraiment magnifique à cet-heure-là de la nuit, la lune brillait de toute sa splendeur et elle était découpée en forme de croissant. « T'as jamais pensé une fois ... Penser très fort, vraiment trop fort que tu voudrais plus être là, te dire que tu voudrais plus sentir que t'existe, juste parce t'es trop malheureux alors que tous les gens autour de toi ont l'air de respirer la joie de vivre et qu'ils te regardent pas, qu'ils pense même à toi, qu'ils se foutent de toi. Même si tu viens les voir ou bien que tu leur adresse un sourire, ils t'ignorent. » Elle pensait surement à des personnes en particulier, bravo à l'alcool pour lui faire déballer des bouts de vie à un inconnu qui n'en avait peut-être rien à faire.
Citation :
Je me rends compte que mon précédent post est vraiment bizarre Désolé pour mon grand n'importe quoi