Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: these are the hands of fate + papanoël Mar 3 Sep 2013 - 21:40
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬ Voilà plusieurs jours que je n'avais pas vu Noël plus de cinq minutes en tête-à-tête. Nous avions assisté au traditionnel repas du dimanche en compagnie de nos deux familles mais nous n'avions pas passés de temps tous les deux... Il avait toujours une excuse pour s'éclipser dès que j'essayais d'engager la conversation. J'avais fini par croire qu'il m'évitait pour une quelconque raison (Probablement Hendley. Si ça se trouve, il l'avait revue. Et il sortait avec elle. Sans avoir le courage de l'annoncer !) mais mon raisonnement tomba à l'eau quand il accepta de venir passer la soirée chez moi. Mes parents étaient partis au théâtre - ou je ne sais où, je n'avais pas vraiment prêté attention à ce que ma mère avait dit. Ce n'était pas que ça ne m'intéressait pas mais j'avais arrêté d'écouter lorsque l'information "nous ne serons pas là ce soir" était parvenue à mes oreilles. Cela signifiait une soirée tranquille, loin de l'oppression parentale. Le Paradis, en d'autres termes !
Si j'avais invité Noël à passer me voir, c'était pour plusieurs raisons. Premièrement parce qu'il me manquait un peu. J'aimais sa compagnie parce qu'il était drôle et qu'il trouvait toujours quelque chose à dire. Je n'avais pas envie de me retrouver seule face à moi-même, sans quoi je passerais ma soirée à déprimer au fond de mon lit... Deuxièmement parce que je devais lui parler de plusieurs choses importantes pour notre avenir commun. Ou non commun, suivant comment on envisageait les choses. Nos parents semblaient prêts (voire même pressés !) à commencer les préparatifs du mariage, j'avais compris qu'il n'avait pas dévoilé mon secret aux Wanderbrooke. Et je me demandais pourquoi. Je lui avais donné l'occasion rêvée de mettre un terme à cette union forcée mais il avait préféré faire la sourde oreille... Si on restait là, les bras croisés, nous serions contraints de nous passer la bague au doigt plus vite que nous le pensions. Et ni lui, ni moi voulions cela.
Alors que j'étais perdue dans mes pensées, la sonnette me ramena à la réalité. Je jetai un rapide coup d’œil à l'horloge du salon. Dix-neuf heures pile. Et en plus, il était à l'heure... Parfait. Je me levai du canapé pour me diriger vers la porte d'entrée, accueillant Noël aussi chaleureusement que d'habitude. « Salut, salut. Entre ! » Puis je me poussai pour le laisser entrer à l'intérieur, le suivant jusqu'au salon. « Mes parents ne sont pas là ce soir alors j'en ai profité pour t'inviter... Histoire qu'on discute un peu. » J'avais dit cela d'un ton plutôt joyeux, pour ne pas lui faire peur. Je ne voulais pas plomber l'ambiance à coup de répliques théâtralisées et franchement pathétiques. Nous avions un problème, certes. Mais chaque problème avait sa solution, non ? Et puis, j'étais contente de le voir. Et je ne voulais pas gâcher cette soirée en m'apitoyant sur mon triste sort. « Comment tu vas ? Tu veux boire quelque chose ? » Oui, j'étais prête à puisée dans les bouteilles de mon père si Noël voulait une boisson alcoolisée. Après tout, c'était son futur gendre. Il ne pouvait rien lui refuser !
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Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Mar 3 Sep 2013 - 23:24
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
J'étais plutôt surpris d'être invité dans la villa des Goodwin sans que mes parents en soient mêlés et sans qu'il y ait le mot mariage présenté dans l'invitation de Maybelle. En y réfléchissant je n'avais encore jamais mis les pieds chez la demoiselle si ce n'est que pour les préparatifs de fiançailles et de mariage. J'avais eut envie de décliner l'invitation parce que ça faisait plus d'une semaine que je faisais tout pour ne pas me retrouver entre quatre yeux avec elle. Depuis la fameuse soirée où j'avais pathétiquement bu pour oublier mon chagrin, mais surtout dérapé en embrassant Maybelle, j'avais honte. D'ailleurs au petit matin j'avais fait comme ci de rien était, mettant tout sur le compte de l'alcool, alors que je savais pertinemment ce que j'avais fait. Une connerie. Je comprenais pas vraiment pourquoi j'avais agis de la sorte, pourquoi il y avait eu ce rapprochement, non elle ne me dégoutait pas, mais comment était-elle passé de la confidente, vieille amie à la fille qu'on embrasse sans réfléchir ? Je crois que j'avais loupé un wagon. Ou plutôt un train entier. N'empêche que pour plus d'une personne, cela aurait semblé tout à fait dans les normes d'embrasser sa futur femme... Finalement je décidais de me rendre là bas, je pouvais pas la fuir toute ma vie, parce que j'étais confronté à lui dire oui à l'église et à la mairie puis passer le restant de mes jours avec elle... Je ne pouvais pas compliquer encore plus les choses.
C'est un peu hésitant que je sonnais à la porte de la villa Goodwin, cette baraque faisait de l'ombre à tout ce qu'il y avait autour et le jardin était parfaitement taillé. Cela ressemblait bien aux personnes qui s'y trouvaient dedans, surtout à Mr. Goodwin qui faisait de l'ombre aux gens et les intimidés, puis avec lui tout était bien stricte, tout rentrer dans l'ordre, chaque chose avait sa place. Elle ouvrit la porte en m'adressant un sourire chaleureux qui me fit sourire également même si au fond j'étais un peu gêné tout de même, en plus je ne comprenais pas pourquoi elle ne s'était pas énervé, pourquoi elle n'avait rien dit... comme çi ... comme çi elle n'avait rien contre tout ça. « Mes parents ne sont pas là ce soir alors j'en ai profité pour t'inviter... Histoire qu'on discute un peu. » Je me mis alors à bondir dans tous les sens en levant les mains au ciel - Alelujah ! La liberté chérie. Sors moi l'alcool, les cigares et appelle tout ton répertoire ! dis-je en étant à moitié sérieux... En fait j'aurais aimé qu'elle accepte mais d'un autre côté, je voyais déjà les gens massacrés son salon et son père m'aurait passé au mixeur à peine qu'il serait arrivé. Donc je plaisantais.
C'était très bizarre qu'elle veuille passer la soirée ici, qu'elle veule me voir. Enfin bon, bien évidement les filles m'arrachaient, et elles me voulaient toutes mais May n'était pas du genre à faire la groupie et à coucher en un claquement de doigt. Et puis d'abord fallait pas y toucher, elle était pure, et "vierge", oui moi je l'a considérais ainsi, peut importe l'erreur qu'elle avait commis. - Discuter de quoi ? Tu veux que je te raconte mon cours de dentaire ? dis-je en prenant l'air d'un grand médecin réputé. Mais derrière mes airs, je me posais déjà plein de question sur les sujets qu'elle voulait abordé, pire qu'une fille je vous jure.« Comment tu vas ? Tu veux boire quelque chose ? » - Ça va et ça vient ! lui dis-je d'un air de gros pervers. Bon ok j'aurais pu éviter cette stupide référence de crados, j'étais pas avec mes potes là, mais avec une demoiselle. - Enfin oui ça va, j'essais de passer mon temps la tête dans les bouquins de médecine pour penser à rien d'autre, et sinon je sors et me colle des races. La routine en fait. Je veux bien boire quelque chose... mais tu sais je peux trinquer au jus d'orange, j'ai pas envie de finir comme la dernière fois ... lui dis-je plein de sous-entendus. Pas que je t'embrasse à nouveau. aurais-je voulu ajouté, mais comme je faisais le mec qui avait oublié, fallait que je joue le jeu à fond. - Et toi comment tu vas ? Tu fais quoi de beau ?
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Mar 3 Sep 2013 - 23:48
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬ « Alelujah ! La liberté chérie. Sors moi l'alcool, les cigares et appelle tout ton répertoire ! » Noël Wanderbrooke dans toute sa splendeur. J'éclatai de rire malgré moi, avant de prendre un air terriblement offusqué. « S'ils savaient qu'ils me poussent à épouser un dépravé... Je crois qu'ils feraient une syncope. » Ma mère était persuadée que Noël était un jeune homme de bonne famille, parfaitement parfait et gentleman. Mon père, lui, le voyait comme un garçon sérieux et ambitieux qui se donne les moyens de réussir. Et moi, je les écoutais vanter les mérites de Noël vingt-quatre heures sur vingt-quatre en riant intérieurement. Si seulement ils savaient... « Discuter de quoi ? Tu veux que je te raconte mon cours de dentaire ? » Je penchais légèrement la tête sur le côté, comme si j'étais subjuguée par ce qu'il venait de dire. « Pourquoi pas ? Ça a l'air super intéressant ! », lâchai-je d'un air ironique avant de lui sourire. Puis il répondit à ma question, pourtant on ne peut plus simple, par une remarque franchement... Déplacée. Je levai les yeux au ciel, feignant d'être dégoûtée. « Oh pitié, Noël... Au cas où tu n'aurais pas remarqué, je suis une fille. Je me passerai bien de tes commentaires de pervers ! » Et dire que j'allais devoir l'entendre faire ce genre de remarques pour le restant de mes jours si on ne trouvait pas de solutions... Remarquez, c'était plutôt drôle. Au moins, j'étais sûre que je ne m’ennuierai pas avec lui !
Puis il m'indiqua qu'il voulait bien trinquer au jus d'orange, histoire de ne pas "finir comme la dernière fois"... Et notre dernière soirée passée ensemble me revint en mémoire. Il m'avait embrassé et je dois avouer que je n'avais pas vraiment bien compris pourquoi... Mais je n'avais pas cherché plus loin. Il était ivre mort, il n'avait plus vraiment conscience de ce qu'il faisait. Il aurait embrassé n'importe quelle personne qui se serait trouvée sur son chemin ! Ce baiser d'une seconde à peine n'avait aucune signification particulière et d'ailleurs, il semblait n'en garder aucun souvenir. Tant mieux. Je n'avais pas envie de lui en parler ! « Oh, dommage. Tu étais assez drôle quand tu imitais James Bond... Pitoyable, mais drôle ! », le taquinais-je, un sourire moqueur sur les lèvres. Je me rendis rapidement dans la cuisine et ramenai deux verres, une bouteille de jus de fruits et quelques trucs à grignoter avant de m'asseoir près de lui dans le canapé. « Et toi comment tu vas ? Tu fais quoi de beau ? » Je haussai doucement les épaules. J'ignorais si j'allais bien ou mal mais je préférais ne pas me poser la question. J'allais et ce n'était pas si mal. « Ça va. J'ai vu ta mère, ce matin... » Je marquai une pause, remplissant nos verres pour me donner une contenance. Puis je plantai mes yeux dans ceux de Noël. « Ma mère et elle ont profité de mon jour de congé pour me traîner dans un magasin de robes de mariées... J'ai passé plus de deux heures a essayé tous les modèles de la boutique. L'horreur. » Bon, d'accord. Je devais avouer que j'avais plus ou moins aimé enfiler des robes de princesses absolument somptueuses... Mais je n'avais pas envie de me marier pour autant. « Pourquoi tu ne leur as rien dit ? » Pas besoin de préciser, il savait ce que je voulais dire. Pourquoi n'avait-il pas dit à ses parents que je n'étais pas digne de l'épouser parce que j'avais eu un fils alors que je n'étais encore qu'une adolescente ?
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Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Mer 4 Sep 2013 - 17:49
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
Pour une fois j'avais opté pour le jus d'orange, c'était presque un miracle ça, et d'ailleurs Maybelle se moqua de moi en reparlant de la soirée où j'avais bien bu. - Arg, j'ai honte... Jamais tu aurais dut accepter de faire du babysitting. D'ailleurs je dois quelque chose pour te remercier. Oui lui remercier de ne pas avoir reparler de ce baiser, et aussi de m'avoir supporter alors que je savais bien que j'avais du être plus chiant qu'un gosse de trois ans. Je lui demandais alors comment elle allait, et peut être que j'aurais fait mieux de me taire parce qu'elle commença sa phrase par un « Ça va. J'ai vu ta mère, ce matin... » laissant une pause comme pour faire durer le suspens, mais je savais dans tous les cas que si elle avait vu ma mère, la suite de sa phrase s'annonçait mal. « Ma mère et elle ont profité de mon jour de congé pour me traîner dans un magasin de robes de mariées... J'ai passé plus de deux heures a essayé tous les modèles de la boutique. L'horreur. » Je me tapais automatiquement le front avec une main, puis soupira. - Non mais attend, elles sont plus que pressées là, on s'est même pas encore fiancée ... Attend, ne me dis pas qu'ils ont déjà prévu une date pour les fiançailles ? J'essayais d'arrêter de montrer mon inquiétude et l'état dans lequel je me trouvais. Actuellement j'étais pris de panique, ma mère avait rien trouvé de mieux que de s'occuper de ce mariage derrière mon dos ? Elle m'avait dit qu'ils attendraient le moment où j'allais mieux, et aux dernières nouvelles je n'étais toujours pas rétablit de mes insomnies. En fait, ces deux bonnes femmes, s'ennuyaient tellement comme des chats morts qu'elles avaient trouvé la fabuleuse idée de nous marier parce qu'au moins un mariage ça met très longtemps à être organiser. Et puis quand le sujet sera clos, ce sera ma soeur qui se fera marié, avec qui, je ne sais pas.
Alors que je sortais mon paquet de cigarette et que je m'apprêtais à lui demander où est-ce que je pouvais fumer, elle me lança « Pourquoi tu ne leur as rien dit ? » C'était brutale, mais au moins efficace, elle ne tournait pas autour du pot. J'avalais ma salive et lui montra l'air le plus déterminé qu'il soit, en posant ma main sur la sienne. - J'ose même pas imaginer ce que fera ton père de toi après ça. Si mes parents apprenaient ton secret, il sera révélait au grand jour, et Mr. Goodwin ne pourra pas marier sa fille à quelqu'un issus d'une bonne famille. De plus, tes parents seront rejetés également... Nous avions beaucoup de chance, et beaucoup de personnes nous enviaient. On avait tout ce qu'il fallait, nous avions la possibilité de faire de grandes études, et surtout nous avions un NOM, un nom qui permettait de passer par tout, de se faire respecter. Ce nom il ne fallait pas le salir, parce que le pire pouvait retomber sur nous, et cela tomberait sur toutes les générations prochaines, de plus cela humilierait nos ancêtres. À cet instant je serrais la main de May dans la mienne. - Ce sont les règles du jeu ... détruire un amour c'est une chose, mais toute une famille s'en est une autre. Oui j'étais un connard, cependant je savais faire la part des choses... Et c'était plus facile à supporter un mariage arrangé que de détruire toutes une famille et surtout la vie de mon amie.
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Mer 4 Sep 2013 - 19:22
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬ Lorsqu'il déclara qu'il voulait me remercier d'avoir veillé sur lui pendant cette fameuse soirée, j'agitai doucement ma main dans les airs pour lui montrer que ce n'était pas la peine « Tu me dois rien, tu sais. C'est à ça que servent les amis. Et puis, je dois t'avouer que cette soirée était plutôt marrante ! » Je lui adressai un sourire sincère. Et non, je ne faisais pas référence au "baiser" que nous avions échangé. J'avais réellement passé une bonne soirée parce que lorsqu'il était bourré, Noël était encore plus drôle. Et ingérable, aussi. « Non mais attend, elles sont plus que pressées là, on s'est même pas encore fiancée ... Attend, ne me dis pas qu'ils ont déjà prévu une date pour les fiançailles ? » Je lui lançai un regard désespéré, soupirant malgré moi. « Je crois que si. Elles veulent qu'on annonce nos fiançailles dans trois semaines, je crois. Et qu'on se marie le plus vite possible. Elles commencent déjà tout prévoir, pour tout accélérer... » Nous avions gagné du temps avec cette histoire d'insomnie mais la réalité nous avait rattrapé. J'avais l'impression que rien ne pourrait empêcher cette union et j'étais totalement angoissée à l'idée de devoir épouser Noël. Ce n'était pas que je ne l'aimais pas. Il était gentil et nous nous entendions bien. Mais je n'étais pas amoureuse de lui - et lui non plus. Voilà pourquoi je décidais de lui poser la question qui me hantais depuis pas mal de temps. Pourquoi n'avait-il pas révélé la vérité à ses parents ? « J'ose même pas imaginer ce que fera ton père de toi après ça. Si mes parents apprenaient ton secret, il sera révélait au grand jour, et Mr. Goodwin ne pourra pas marier sa fille à quelqu'un issus d'une bonne famille. De plus, tes parents seront rejetés également... » Je l'écoutai sans rien dire, le regardant avec attention. Il avait raison et je le savais. Mais je ne voulais pas gâcher sa vie. Je préférais me faire rejeter par mon père plutôt que de forcer Noël à m'épouser. De toute façon, mes relations avec mon paternel étaient exécrables depuis des années, je n'étais plus à ça près. Il attrapa ma main et la serra dans la sienne. « Ce sont les règles du jeu ... détruire un amour c'est une chose, mais toute une famille s'en est une autre. » Il fallait le dire, j'étais plus que touchée par le fait qu'il veuille me préserver. Parce qu'au fond, ne rien dire revenait à me protéger. Il préférait me passer la bague au doigt plutôt que de me voir renier par mon père et je crois que c'était l'une des plus belles preuves d'amitié qui puisse exister. « Noël... » Je soupirai doucement, gardant ma main dans la sienne. « Non. Je refuse de te laisser faire ça. » Et j'étais sérieuse. S'il fallait que j'avoue la vérité moi-même, je le ferai. Ce n'était pas un problème. « Hors de question que tu te maries avec moi juste pour me protéger. C'est le seul moyen pour qu'on puisse annuler ce foutu mariage alors on doit le faire. Si tu ne leur dis pas, je le ferai. Mais je refuse de te laisser m'épouser juste parce que tu ne veux pas que j'aie à affronter mon père... » La situation était plutôt étrange. Il cherchait à me protéger pendant que je cherchais à le préserver. Nous étions visiblement deux amis très dévoués... Et c'était plutôt mignon. Cela dit, nos intérêts étaient contraires et l'un de nous deux devrait capituler pour laisser l'autre gagner. « Tu ne détruiras pas une famille. On est déjà détruits depuis des années et ce n'est pas ta faute... C'est la mienne. C'est cette grossesse qui a tout gâché. Et si cette histoire peut servir à ce que toi, tu ne gâches pas ta vie avec moi, je ne laisserai pas cette chance passer. » Cela ferait au moins une chose positive dans cette histoire. Jusqu'à présent, cette grossesse n'avait apporté que des catastrophes (sauf ma rencontre avec Arthur, mais j'aurais aimé qu'elle se passe autrement), si elle pouvait servir à éviter ce mariage forcé, j'en serais ravie. « Pense à Hendley. Pense à ton avenir. Pense à tout ce que tu ne pourras plus faire une fois qu'on sera marié... Je ne peux pas te faire ça. Et je suis sérieuse. Je me moque de mon père, je me moque des conséquences que ça pourra avoir pour ma famille. On ne se mariera pas. » Je me moquais de me faire engueuler par mon père. Ou même jeter de la maison familiale. Je n'avais pas envie de les laisser contrôler nos vies.
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Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Mer 4 Sep 2013 - 22:26
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
Je ne savais pas que Maybelle était une tête de mule, une vraie bourrique je vous jure. Je cherchais à protéger avant tout une amie, et elle avait l'air de ne pas vouloir de ça, elle préférait tout prendre sur elle. - Maybelle, faut que t'arrêtes de toujours vouloir tout gérer toute seule ! lui disais-je presqu'en lui coupant la parole quand elle me dit qu'elle ne voulait pas. Bien sur je venais d'apprendre que nos parents avaient prévu que dans 3 semaines on se fiancent, mais je ne pouvais pas laisser la blonde saccager sa vie pour moi. Bien sur j'avais rien demandé, je vivais paisiblement, mais Maybelle non plus n'avait pas voulu qu'on la force à se marier à moi. Alors cela aurait été égoïste de révéler son secret et de voir sa famille s'effondre. « Hors de question que tu te maries avec moi juste pour me protéger. C'est le seul moyen pour qu'on puisse annuler ce foutu mariage alors on doit le faire. Si tu ne leur dis pas, je le ferai. Mais je refuse de te laisser m'épouser juste parce que tu ne veux pas que j'aie à affronter mon père... » Je ne dis rien, réfléchissant. Elle devait vraiment pas avoir envie de se marier avec un taré comme moi, elle préférait en baver toute sa vie que de passer sa vie avec moi, en même temps, même avec moi elle allait en baver. Je montais un peu le ton, pour qu'elle comprenne que j'étais bien déterminé à avoir le dernier mot. - Tu ne feras rien May. Elle avait déjà assez de conflit avec son père, elle n'allait pas en rajouter une couche. Ma vision des choses étaient simple, la famille passait avant tout, et je refusais que sa famille explose à cause de son secret. Je me rendais pas vraiment compte que Maybelle voulait me protéger. - Il n'y a pas que la raison de ton père. Je crois que tu ne te rend pas bien compte. Tu seras qu'une moins que rien, on t'enlèvera tout. Même ton oxygène. Puis on se verra plus... Là voilà qui se mettait à parler de sa grossesse, que ça avait déjà tout gâché de toute manière, qu'entre elle et son père c'était déjà pas la joie et patati et patata. Cette fille était vraiment intelligente mais le soucis c'est qu'elle ne pensait jamais à elle, c'était toujours les autres avant elle. - Bordel. Arrête, j'ai pas besoin de tes faveurs. Je vais pas te laisser seule dans la merde, et te salir encore plus. Justement, tu devrais essayer avec ton père d'améliorer les choses et de pas tout empiré. Maybelle, arrête de penser que cette grossesse à tout gâché. Ton père a voulu te protéger, et il y en aurait plein d'autre qui aurait agit de cette façon là. Arrête de faire de ta vie un cauchemar à cause de ça, tu vas pas payer toute ta vie, des erreurs tout le monde en fait et c'est comme ça qu'on apprend. Et c'est ça qui fait que tu es la sublime fille intelligente, douce et bien veillante. Je m'étais levé du canapé sur lequel j'étais assis et avait fait tout mon discours en marchant dans tout le salon, jusqu'à ce qu'elle touche un point sensible qui m'immobilisa. « Pense à Hendley. Pense à ton avenir. Pense à tout ce que tu ne pourras plus faire une fois qu'on sera marié... Je ne peux pas te faire ça. Et je suis sérieuse. Je me moque de mon père, je me moque des conséquences que ça pourra avoir pour ma famille. On ne se mariera pas. » Je me mis alors à rire nerveusement. - Tu sais, je pourrais te dire la même chose que toi, avec ta relation avec ton père. Avec Hendley c'est déjà tellement la merde qu'on est pas à un mariage prêt. Et puis, sache que ça m'a déjà couté le fait d'être cocu de lui avoir annoncé mon futur mariage, alors si ce mariage part en poussière, elle m'aura trompé pour rien. Je lui disais ça sur le ton de l'ironie en rigolant de temps en temps pour rien. J'étais nerveux. Hendley c'était la femme de ma vie, et je trouverais toujours une solution pour parvenir à mes fins. D'ailleurs avec la belle blonde, c'était un peu le TITANIC, on commençait à couler, et il fallait sauver le peu de meubles qui restaient. Je m'approchais à nouveau de Goodwin, et reprit une de ses mains tout en plantant mon regard dans le sien. - Promet moi que tu diras rien. Je dois réfléchir avant que quiconque n'agisse.
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Mer 4 Sep 2013 - 23:21
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬Bien évidemment, Noël me coupa la parole, me demandant d'arrêter de tout vouloir gérer toute seule. Je n'y pouvais rien, c'était plus fort que moi... Continuant mon argumentation de choc sans me démonter, je lui exposais ma vision des choses avant de lui dire très sérieusement que j'étais prête à avouer la érité à ses parents. « Tu ne feras rien May. » Je levai les yeux au ciel. J'avais oublié qu'il était aussi têtu que moi... Le faire capituler serait plus dur que prévu. « Il n'y a pas que la raison de ton père. Je crois que tu ne te rend pas bien compte. Tu seras qu'une moins que rien, on t'enlèvera tout. Même ton oxygène. Puis on se verra plus... » Je secouai doucement la tête, désabusée. Bien sûr que si, je me rendais compte. Mais lui ne savait pas. Il ne savait pas ce que je vivais à longueur de temps, il ne savait pas à quel point mon père prenait un malin plaisir à me gâcher la vie depuis plusieurs années. Aux yeux de tous, il était un père parfait. Aimant, attentionné, solidaire... En réalité, c'était simplement un très bon acteur. Comme moi, d'ailleurs. Seulement Noël ne semblait pas vouloir se rendre à l'évidence. Il restait persuadé que révéler la vérité n'était pas une solution envisageable alors que justement, c'était notre seule issue. « Bordel. Arrête, j'ai pas besoin de tes faveurs. Je vais pas te laisser seule dans la merde, et te salir encore plus. Justement, tu devrais essayer avec ton père d'améliorer les choses et de pas tout empiré. Maybelle, arrête de penser que cette grossesse à tout gâché. Ton père a voulu te protéger, et il y en aurait plein d'autre qui aurait agit de cette façon là. Arrête de faire de ta vie un cauchemar à cause de ça, tu vas pas payer toute ta vie, des erreurs tout le monde en fait et c'est comme ça qu'on apprend. Et c'est ça qui fait que tu es la sublime fille intelligente, douce et bien veillante. » Il s'était levé, faisant les cent pas dans le salon pendant que je restai assise sur le canapé. Ses mots faisaient écho dans mon esprit. Intelligente, douce et bienveillante, avait-il dit. Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il dise de telles choses à mon égard et j'étais un peu... surprise. Je n'avais pas vraiment l'habitude d'entendre des compliments de ce genre. Puis je repensais à ce qu'il avait dit juste avant. "Ton père a voulu te protéger"... Non, ce n'était pas ça. Pas ça du tout. Je baissai la tête et tortillai nerveusement mes doigts, soudainement mal. Une boule s'était formée dans ma gorge mais heureusement pour moi, ces dernières années m'avaient permis d'apprendre à camoufler mes émotions. « Tu as tort. Mon père n'a pas voulu me protéger, il a voulu se protéger lui... Mon bien-être, il n'en avait rien à faire. Il m'a envoyée chez ma tante parce qu'il avait peur de ce que les gens diraient. Il avait peur des ragots, de tout ce que les commères diraient dans son dos le dimanche, quand il se rendrait à l'église. Il n'a jamais voulu me préserver. Il ne s'est même jamais inquiété pour moi... Je crois que j'ai perdu toute estime à ses yeux le jour où je lui ai révélé que j'étais enceinte. » C'était la première fois que je m'exprimais aussi librement sur mon père. Peu de personnes connaissaient mon secret et je ne me confiais que rarement. Généralement, j'évitais de parler de moi parce que je trouvais cela inutile - et que j'avais peur de craquer. Mais bizarrement, devant Noël, je n'avais pas peur de dire ce que j'avais sur le cœur. « Et il m'a forcée à faire adopter le bébé parce qu'il était hors de question que je rentre à Bowen avec un gosse. Il m'a posée une sorte d'ultimatum ; c'était mon fils ou eux. J'avais seize ans, il savait très bien que je choisirai ma famille. Je ne pouvais rien faire d'autre, j'avais tellement peur de tout perdre... Depuis, c'est l'horreur. Il m'adresse à peine la parole, sauf pour me sortir des vacheries du genre "Dieu doit avoir honte de toi" ou "tu déshonores les Goodwin". Il pense que je suis une traînée, que je ne mérite pas qu'on m'accorde de l'attention... Il m'a même dit qu'il ne voyait pas comment tu pouvais accepter de m'épouser. » Finalement, j'osai lever les yeux vers lui. Je n'étais pas en colère ni même amère... J'étais simplement résignée. J'avais depuis longtemps tiré une trait sur l'idée de rétablir mes relations avec mon père. De toute façon, je n'avais pas le choix. J'esquissai un léger sourire. Sourire qui devait sonner faux mais je m'en fichais pas mal. « Je ne peux pas te laisser gâcher ta vie, Noël. Je tiens à toi. Et j'ai pas envie que tu t'enfermes dans ce mariage alors que tu pourrais mener la vie dont tu rêves... Je sais ce que ça fait, de voir son monde s'écrouler du jour au lendemain et je ne veux pas que tu vives ça par ma faute. Je ne veux pas que tu renonces à Hendley. » Je n'avais jamais connu d'histoire d'amour mais à la façon dont il parlait d'elle, je pouvais voir qu'il était fou amoureux. Et je ne voulais pas qu'il oublie leur histoire à cause de nos parents. « Tu peux la récupérer, tu sais ? Je suis sûre qu'elle regrette. Et qu'elle n'aurait pas envie de te perdre à nouveau si vous finissiez par vous remettre ensemble... Je sais que tu en as envie. Je commence à te connaître. » Cette fois-ci, mon sourire se fit plus franc. C'était vrai, à force de passer du temps avec lui, je pouvais sans mal deviner ce qu'il avait en tête. Et j'étais persuadée qu'il pensait à Hendley jour et nuit. Il me prit à nouveau les mains, plantant son regard dans le mien. « Promet moi que tu diras rien. Je dois réfléchir avant que quiconque n'agisse. » Je soupiras doucement, soutenant son regard. « Je te promets que je ne dirai rien... Pour l'instant. Mais si on ne trouve pas de solution miracle dans les trois semaines à venir, alors je balancerai tout à tes parents. » C'était un marché équitable, non ? Nous avions quelques semaines pour trouver une autre solution et tout le monde était content. Enfin, presque.
Invité
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Jeu 5 Sep 2013 - 11:45
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
« Tu as tort. Mon père n'a pas voulu me protéger, il a voulu se protéger lui... Mon bien-être, il n'en avait rien à faire. Il m'a envoyée chez ma tante parce qu'il avait peur de ce que les gens diraient. Il avait peur des ragots, de tout ce que les commères diraient dans son dos le dimanche, quand il se rendrait à l'église. Il n'a jamais voulu me préserver. Il ne s'est même jamais inquiété pour moi... Je crois que j'ai perdu toute estime à ses yeux le jour où je lui ai révélé que j'étais enceinte. » Je l'écoutais, un peu surpris qu'elle me déballe tout ça subitement. Jamais je ne l'aurais forcé à me raconter toute cette histoire, après tout cela la regardait elle et sa famille. Cependant je fis touché qu'elle me dévoile tout ça, je crois que si elle ne m'avais rien dit, j'aurais continué à penser que Mr. Goodwin faisait de son mieux et qu'il avait fait des choix pour toute leur famille et non rien que pour lui. En même temps cela avait pas du être facile à gérer, je pouvais pas me mettre dans la situation, car c'était inconcevable que je m'imagine avoir un gosse. Mr. Goodwin avait agit rapidement, sans doute sur le coup de l'énervement et j'étais persuadé qu'il avait pas fait ça que pour lui. Impossible. Maybelle était sa fille, son sang, la perle de ses yeux, il ne pouvait pas lui vouloir du mal et la traiter comme elle le disait dans la suite de son récit et ses paroles me choquèrent de plus en plus.« (...) Il m'a posée une sorte d'ultimatum ; c'était mon fils ou eux. J'avais seize ans, il savait très bien que je choisirai ma famille. Je ne pouvais rien faire d'autre, j'avais tellement peur de tout perdre... Depuis, c'est l'horreur. Il m'adresse à peine la parole, sauf pour me sortir des vacheries du genre "Dieu doit avoir honte de toi" ou "tu déshonores les Goodwin". Il pense que je suis une traînée, que je ne mérite pas qu'on m'accorde de l'attention... Il m'a même dit qu'il ne voyait pas comment tu pouvais accepter de m'épouser. » Bouche bée, j'ouvris la bouche. Et à ce moment là, je pouvais voir que Maybelle souffrait énormément, bien qu'elle se cache sous une carapace, j'imaginais même pas ce qu'elle avait pu endurer. Je me demandais ce qu'aurait fait mon père si Manu était tombé enceinte, je le voyais difficilement la traiter de la sorte, certes elle aurait pris cher mais pas toute sa vie. En même temps Manu était déjà insupportable et pourtant mes parents l'aimaient plus que tout. Comment Mr. Goodwin pouvait infliger tout ça à May, et jouer le père modèle en public ? Déjà que je l'aimais pas beaucoup au début, à présent je le détestais, et cela serait dure de le voir sans pouvoir lui faire une quelconque réflexion ou bien lui donner des baffes. Les hypocrites je détestais ça par dessus tout, mais il y en avait tellement dans ce monde doré. « Je ne peux pas te laisser gâcher ta vie, Noël. Je tiens à toi. Et j'ai pas envie que tu t'enfermes dans ce mariage alors que tu pourrais mener la vie dont tu rêves... Je sais ce que ça fait, de voir son monde s'écrouler du jour au lendemain et je ne veux pas que tu vives ça par ma faute. Je ne veux pas que tu renonces à Hendley. » J'étais touchée par ce qu'elle disait, mais il était hors de question que je la laisse mener cette vie horrible. Si elle se mariait avec moi, son père n'aurait plus rien à dire, je deviendrais le maitre de la maison, vu qu'elle vivra avec moi et elle fera ce qu'elle voulait. Je repensais alors à Hendley, à la façon dont j'avais souffert lorsqu'elle m'avait trompé, à la manière dont j'étais heureux avant que tout soit gâché. Non, je ne renonçais pas à elle, mais toutefois je ne pouvais pas avoir une vie normal. Il n'y avait rien de concret avec l'autre blonde, je n'arrivais pas à la cerner, à savoir ce qu'elle voulait. Il lui fallait du temps certainement mais le mariage arrivait à grand pas, et j'allais pas envoyer Maybelle en enfer. Mon coeur choisissait Hendley mais ma morale prenait Maybelle. Je verrais par la suite ce qui se passera avec Hendley. - Tu sais, je sais pas si tout peut redevenir comme avant. Ce que je sais c'est que ton père c'est un crétin, il est tellement furax qu'il ne se rend pas compte de la merveilleuse fille qu'il a. Il me dégoûte sérieux. Il mérite vraiment pas de s'en sortir comme ça... J'étais écoeuré de la méchanceté des gens. Au moindre faux pas, vous étiez punis. Elle me promettait qu'elle ne dirait rien, sauf si je trouvais pas de solution avant 3 semaines, elle balancerais tout à mes parents ce qu'il ne fallait surtout pas. De toute façon, j'avais une petite idée qui germait dans ma tête, c'était moi qui irait parler à Mr. Goodwin, et lui faire du chantage pour que ce mariage soit annulé et qu'il laisse sa fille tranquille. Dit comme ça, ça avait l'air simple.
Je décidais de changer de sujet - Bon, elle est où cette robe ? Bon d'accord, je restais toujours dans les plats du mariage, mais les filles ça aimaient parler fringue non ?
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Jeu 5 Sep 2013 - 15:40
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬J'ignorais si lui déballer tout cela était une bonne idée ou non. Mais je ressentais le besoin de tout lui dire. Nous étions devenus plutôt proches au cours de ces derniers mois et d'une certaine manière, cette histoire le concernait. Je voulais qu'il sache que mon père n'était pas l'homme parfait que tout le monde pensait. Et je voulais surtout qu'il accepte que révéler mon secret au grand jour était l'unique moyen de nous sortir de ce mauvais pas... « Tu sais, je sais pas si tout peut redevenir comme avant. Ce que je sais c'est que ton père c'est un crétin, il est tellement furax qu'il ne se rend pas compte de la merveilleuse fille qu'il a. Il me dégoûte sérieux. Il mérite vraiment pas de s'en sortir comme ça... » J'esquissais un sourire, touchée par sa réaction. « Ça ne sert à rien de se mettre dans des états pareils, tu sais... Il ne changera pas. Je dois faire avec. » Même si je comprenais parfaitement qu'il soit furieux. Seulement, la colère était une perte de temps considérable... Elle bouffait notre énergie et notre vie en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je marquai une courte pause avant de lui adresser un regard reconnaissant. « Mais merci. T'es un super pote, tu sais ? » Je n'avais jamais été avare de compliments et je n'hésitais jamais à dire du bien des autres... Et puis, c'était vrai, après tout. C'était un super ami. Il voulait me protéger et même si je n'étais pas d'accord avec son point de vue, j'appréciais l'attention qu'il me portait. Je n'avais pas l'habitude qu'on s'occupe de moi comme cela. Pour alléger un peu l'atmosphère, je m'approchais de lui avec un grand sourire. « Ça mérite un câlin, tout ça ! » Puis j'ouvris grand les bras et le serrai fortement contre moi, comme une gamine l'aurait fait avec son ours en peluche favoris. Je l'étouffais un peu mais c'était intentionnel : je voulais juste l'embêter un peu, que l'ambiance se détende un peu et qu'on se remette à rigoler comme on le faisait d'habitude. Je me mis à rire de bon cœur, avant de lui rendre sa liberté, relâchant mon étreinte.
En bon camarade qu'il était, Noël décida de changer de sujet... Et demanda après ma robe. « Je vais finir par croire que tu veux vraiment m'épouser... » Le sourire que j'avais aux lèvres montrait que je plaisantais. J'ignorais pourquoi il voulait voir la robe mais puisque notre mariage était arrangé, je ne voyais aucun inconvénient de la lui montrer. « Elle est dans ma chambre. Suis-moi. » Je préférais l'emmener dans ma chambre plutôt que de descendre la robe au salon. Imaginez une seconde que mes parents rentrent plus tôt que prévu et qu'ils me voient en train de la montrer à mon futur époux... Ils étaient tellement portés sur les traditions qu'ils ne s'en remettraient pas. J'entraînai donc Noël à l'étage, jusqu'à ma chambre. La robe était soigneusement accrochée derrière ma porte, protégée par une housse en tissu. Je la saisi délicatement avant de l’extirper de sa protection pour pouvoir la montrer à Noël. « Tadam ! » Je devais avouer que cette robe était magnifique. Elle me donnait l'impression d'être une princesse et si j'avais réellement dû me marier, ce serait certainement celle-ci que j'aurais choisi. Je lui adressai un sourire avant de poser la robe sur mon lit. « Attends, je vais te montrer. » Non, je n’allais pas me changer devant lui. Mais quand je l'avais essayée au magasin, ma mère avait tenu à me prendre en photos une bonne dizaine de fois. Pour ce souvenir de ce moment très émouvant, avait-elle dit... Foutaises. J’attrapai mon téléphone pour lui montrer l’un des clichés. « Voilà. C'est à ça que je ressemblerais si on finit par se marier... Pas trop déçu, Monsieur Wanderbrooke ? », plaisantais-je. L'espace d'un instant, j'imaginais Hendley porter cette robe. Elle le ferait certainement mieux que moi. Elle était beaucoup plus grande, beaucoup plus élancée, beaucoup plus fine... Et elle avait cette élégance innée que j'avais toujours enviée. C'était le genre de filles sur laquelle tout le monde se retournait dans les rues alors que moi, la seule chose qui me démarquait des autres était mon look pour le moins original. C'était marrant, cette manie que j'avais de toujours me comparer aux filles que je croisais. Que ce soit mes amies ou de parfaites inconnues, j'arrivais toujours à leur envier quelque chose.
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Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Jeu 5 Sep 2013 - 18:05
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
Sans savoir trop pourquoi je me retrouvais serré dans ses bras, au début je pensais qu'elle voulait m'étouffer tellement elle me serrait, vous me diriez "Au moins elle se serait débarrassé de moi en un moins de deux." Mais je pense que c'était un câlin de soutient avant tout, d'ailleurs je me retrouvais contre sa poitrine, et cela me mis un peu mal à l'aise. Pourquoi ? Je ne savais pas, mais depuis que je l'avais embrassé, je me sentais tout bizarre quand on s'approchait de trop prêt. Elle finit par me lâcher tout en rigolant, comme ci nous avions jamais parlé d'un sujet douloureux il y a à peine deux minutes, enfin au moins cela m'était de la joie dans la pièce. Maybelle était un petit rayon de soleil.
Elle m'entraina alors dans sa chambre lorsque je lui demandais de me montrer sa robe de marié. Selon le dicton cela portait malheur de voir la robe avant le mariage, mais après tout c'était pas comme ci cela m'aurait gêné que May aille voir d'autres hommes... quoi que... l'idée de la voir dans les bras d'un autre me perturba. De toute façon je ne l'avais jamais vraiment vu accompagné d'un autre homme, elle était presque à moi. Impatiemment j'attendis devant l'armoire qu'elle déballe sa robe qui était dans une protection. Mon coeur se serrait, je me sentais presque stressé comme un futur époux qui découvre la robe de sa dulcinée. - WOW ! lançais-je d'un ton émerveillé à Maybelle, lorsqu'elle me la montra. Elle était juste parfaite. C'était sans doute la seule chose que nos mères avaient réussit à faire bien. Cette robe était sans doute l'une des plus belles, et elle avait dut couter une belle fortune, mais ça tout le monde s'en fichait, quand on aimait on ne comptait pas. J'avoue ne pas être un as de la mode, mais cette robe de mariée était vraiment magnifique, raffinée, et élégante, un vrai joyaux. Je guettais du coin de l'oeil Maybelle, et elle semblait conquise par la robe également, on aurait pu croire qu'elle voulait se marier rien que pour s'y glisser, en même temps ce genre de robe c'était le rêve de toute les filles. Elle ferait beaucoup d'envieuse le soir du mariage. Toute contente, elle déposa la robe, en se précipitant pour vouloir me montrer quelque chose, je ne comprenais pas trop, mais la laissa faire. Elle me tendis un portable, et je fis bouche bée, limite ma bave était en train de couler en coin de bouche. Bordel. Sur le petit écran de son portable se trouvait une photo de Maybelle en train de porter la fameuse robe et à vrai dire les mots me manquait pour définir sa beauté. Je restais sans mot un instant la contemplant, elle était plus que rayonnante, plus que magnifique, cette robe lui allait comme un gant. - Voilà un bon argument pour me marier avec toi ! je lui fis un clin d'oeil suivit d'un de mes plus beaux sourires de charmeur. J'aurais aimé garder la photo mais cela aurait paru louche, voyez vous. Alors je laissais un dernier regard sur l'écran, pour mémoriser Maybelle en mariée. Puis je la regardais à nouveau, m'approchant d'elle un peu plus, et passant une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille. - Tu es magnifique. lui murmurais-je.
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Jeu 5 Sep 2013 - 23:11
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬Sa réaction m'arracha un sourire satisfait. Il avait l'air d'apprécier la robe presque autant que moi, ce qui voulait dire que j'avais bien choisi. Aussi étonnant que cela puisse paraître, nos mères avaient tenu à ce que je choisisse moi-même la robe de mes rêves... Même si elles avaient bien évidemment essayé de m'influencer. Je décidais finalement de lui montrer une photo où je la portais, soucieuse d'avoir son avis. Plus les jours passaient, plus notre relation s'apparentait à celle d'un véritable couple mais je refusais de m'en rendre compte. Il fixa silencieusement la photo pendant quelques secondes et l'angoisse s'empara de moi. Et s'il me trouvait horrible ? Peut-être que cette photo lui donnerait une raison de plus de ne pas vouloir m'épouser ! Peut-être même que - « Voilà un bon argument pour me marier avec toi ! » Sa voix venait de me tirer de mes pensées. Je levai les yeux vers lui, souriant malgré moi. J'étais heureuse de savoir que la photo lui avait plu. « Wow, à ce point-là ? Si tu veux je te l'envoie par MMS, tu pourras la mettre en fond d'écran ! Ça te fera patienter jusqu'au mariage. » Je lui offris mon plus beau sourire alors qu'il s'approchait doucement de moi. Il murmura que j'étais magnifique tout en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille et je baissai les yeux, rougissant malgré moi. Puis je relevai la tête, mes yeux se perdant dans les siens sans que je le veuille vraiment. Je restai là, complètement paralysée, à le regarder comme une idiote... Fais quelque chose, abrutie ! N'importe quoi ! Mon cerveau décida de m'écouter et je déposai un baiser au coin de ses lèvres sans réfléchir. Une demi-seconde à peine. La pire demi-seconde de ma vie. « Désolée, je... Je ne sais pas ce qui m'a pris. » Je me mordis légèrement la lèvre, fixant le sol d'un air gêné. J'étais morte de honte et j'espérais qu'il ne dirait rien. Cela ne ferait qu'empirer les choses. Lui aussi, il m'avait embrassée. Mais c'était loin d'être la même chose... Il était ivre et ne savait pas ce qu'il faisait. Il avait une circonstance atténuante. Pas moi. Me reculant doucement, j'allai ranger la robe à sa place pour me donner une contenance avant de me tourner vers Noël, essayant de paraître la plus naturelle possible alors que je parvenais à peine à le regarder en face. « On ferait mieux de retourner en bas... » Bonne idée. En bas. Loin de ma chambre, loin de cette robe de mariée. Là où mes parents pouvaient débarquer à n'importe quel moment, m'empêchant de faire une nouvelle bêtise. Bon dieu, mais pourquoi avais-je fais ça ?
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Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Jeu 5 Sep 2013 - 23:43
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
Nos regards s'étaient ancrés l'un dans l'autre, et ni l'un ni l'autre n'osait le dévier et stopper ce qui se passait entre nous à ce moment. Je comprenais pas grand chose à la situation, et encore moins quand May colla ses lèvres aux coins de ma bouche. Je la laissais faire, trop immobilisé pour faire quoi que se soit, mais au fond c'était ce que j'avais provoqué et attendais non ? Elle semblait regretté juste après avoir décollé ses lèvres des miennes. J'étais pas assez bien pour elle,rien qu'un blaireau à ses yeux je devais être. Elle rougit, et c'était mignon. Pourquoi m'avait-elle embrassé ? J'étais tellement troublé que lorsqu'elle me dit qu'elle était désolé et qu'elle savait pas ce qui lui avait prit, j'avais rien ajouté. Je demeurais immobile, me demandant comment on en était arrivé là. De plus, je doutais de sa sincérité, elle ne pouvait pas m'avoir embrassé comme ça, alors qu'elle ne voulait pas se marier avec moi, et qu'il y a à peine quelques minutes elle m'envoyait dans les bras d'Hendley... Nos parents arrivaient à nous faire un bourrage de crâne, et on commençait à devenir de vrais marionnettes. Je remontais un peu dans le passé, me demandant pourquoi moi je l'avais embrassé, même bourré je n'aurais pas abusé de la gentillesse de Maybelle et profité de sa générosité. Alors fallait m'expliquer comment nos lèvres c'était rencontré. Peut-être qu'on était tellement déprimer de savoir qu'on finira l'un avec l'autre toute notre vie qu'à force on voulait faciliter les choses ? « On ferait mieux de retourner en bas... » Ses paroles me sortirent de ma réflexion, et elle s'apprêtait déjà à passer le seuil de sa chambre, j'attrapais rapidement son avant bras pour qu'elle se retourne et me fasse face. - T'as pas à t'excuser...May... je ... je sais que je t'ai embrassé en premier... pour la première fois, je lui disais que je me souvenais clairement de ce que j'avais fait. - C'est à moi de m'excuser... Je voulais qu'elle sache la vérité. À présent nous étions tout les deux mal à l'aise, il n'y avait pas de raison que May se sente mal, c'était surtout moi qui avait commencé tout ça et sans doute qu'elle ne m'aurait jamais embrassé si j'avais pas fait ce faux pas la dernière fois. Certes j'étais bourré et j'aurais pu tout mettre sur le compte de l'alcool, seulement c'était peut être ça qui m'avait fait l'embrassé sans réfléchir mais si j'en avais pas eut envie je l'aurais pas fait parce que May était mon amie, et je n'aurais pas voulu la toucher, sauf que vu que j'avais passé la frontière de l'amitié, peut être que je cherchais plus ? Regardez nous, nous étions en train de nous sentir mal, parce qu'entre futur époux nous nous étions embrassé deux fois - quelle situation ironique ! - Je sais pas ce qu'on est en train de faire mais je crois que ... Je l'entrainais vers mon torse, et lui colla un baiser sur la joue, glissa mon regard sur ses lèvres, et l'embrassa à nouveau. Voilà comment on se mettait dans la merde profondément - le pire c'était que j'étais même pas bourré .
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Ven 6 Sep 2013 - 0:23
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬Alors que j'étais sur le point de quitter ma chambre, Noël m'attrapa par le bras pour me retenir. Paniquée, je me tournai vers lui et attendis qu'il me dise ce qu'il avait sur le coeur. Je le voyais déjà m'engueuler, me demander ce qui ne tournait pas rond chez moi et quitter la maison sans se retourner. Mais bizarrement, c'est tout le contraire qui se produisit... Il m'avoua qu'il se souvenait parfaitement de notre premier "baiser", me laissant complètement perdue. S'il s'en souvenait, pourquoi avait-il agi comme si sa mémoire lui faisait défaut ? Je me contentai de hocher légèrement la tête, incroyablement mal à l'aise. Je détestais cela. Noël était, avec Arthur, l'une des seules personnes avec qui je n'étais jamais gênée de rien. Je ne voulais pas gâcher cela. « Je sais pas ce qu'on est en train de faire mais je crois que ... » Que quoi ? Il m'attira à lui et quelques secondes plus tard, je sentis à nouveau ses lèvres sur les miennes. Je répondis à son baiser sans m'en rendre compte, oubliant totalement tout ce qu'il y avait autour de nous. Comme si plus rien n'avait d'importance. Puis une sonnette d'alarme retentit dans mon esprit et je me détachai doucement de lui... Qu'est-ce qu'on était en train de faire ? Cette situation me rappelait étrangement la soirée que j'avais vécu avec Nick, quelques semaines plus tôt. Aïe. « Mauvaise idée », murmurai-je en fermant doucement les yeux. Ma vie sentimentale était déjà bien assez compliquée comme cela, je n'avais pas besoin d'en rajouter en embrassant Noël. Nous étions censés nous marier, oui... Mais tout cela était bidon. Je n'étais pas amoureuse de lui. Du moins, pas aux dernières nouvelles... Il avait Hendley. Il l'aimait sincèrement et je ne comprenais pas comment il avait pu en arriver à poser à nouveau ses lèvres sur les miennes. Peut-être qu'elle lui manquait tellement qu'il avait besoin d'affection ? Oui, c'était sûrement cela. Gênée, je m'éclaircis doucement la voix, remettant nerveusement mes cheveux en place. « On dirait bien qu'on se laisse un peu trop manipuler par nos parents... » Et je me mis à rire (nerveusement, évidemment) pour appuyer mes propos. Cette soirée était décidément riche en émotions... « Allez, viens. » Sans plus attendre, je lui attrapai la main et l'entraînai hors de ma chambre. Je ne parvenais pas à m'enlever ce baiser de la tête mais je devais faire comme si tout était on ne peut plus normal. Comme si ça n'avait rien changé - alors qu'en réalité, j'étais on ne peut plus perturbée par tout cela. Mal à l'aise à nouveau, je lâchais soudainement la main de Noël et regagnai le salon. « Tu as faim ? On peut commander quelque chose à manger, si tu veux. » L'idée qu'il veuille s'en aller m'effleura l'esprit. Si c'était le cas, je le comprendrais très bien... Cette situation était très très gênante. On ne pouvait pas se cacher derrière l'alcool pour expliquer ce qu'on venait de faire. Malheureusement... « Enfin, si tu veux rester ? » Très honnêtement, je souhaitais qu'il reste avec moi. Au moins jusqu'au retour de mes parents. Je supportais de moins en moins bien la solitude et je savais qu'avec lui, je passerais une bonne soirée. Si nous évitions de nous embrasser, évidemment...
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Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Ven 6 Sep 2013 - 13:56
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May' & Noël
∞ these are the hands of fate ;
Je sais pas trop ce qui nous avait pris. Pourquoi un tel rapprochement ? Et même si Maybelle se prêta au jeu en répondant à mon baiser, elle y mit très vite fin en disant que c'était une mauvaise idée. Qu'elle fiancée dirait cela à son fiancé? C'était sans doute la seule et l'unique à le penser. Je ne rouspéta pas, sans doute que je partageais son avis, c'était pas l'idée la plus brillante qu'on avait eut, surtout que on avait chacun nos vies extérieurs avec nos coups de coeur nos flirts, enfin en tout cas pour ma part. Et surement que si ce mariage n'avait pas été organisé, je serais auprès de Hendley et c'est elle à qui je passerais la bague au doigt. « On dirait bien qu'on se laisse un peu trop manipuler par nos parents... » Je hochais la tête, partageant son avis, mais avouez que cela aurait été plus simple si on tombait amoureux avant le mariage non ? Mais on ne contrôlait pas ses sentiments et Maybelle devait être dégouté de devoir se coltiner un pervers comme moi, et moi, mon coeur appartenait à Hendley. Tant que j'avais pas fait le deuil de cet amour, il ne serait pas possible que je tombe amoureux de quelqu'un d'autre, du moins c'est ce que je pensais... Elle essaya de rire pour détendre l'atmosphère, seulement elle était nerveuse et cela se voyait. Je commençais déjà à me dire que j'avais été con de me mettre dans une situation pareille. Au moins avant ça nous étions des potes sans ambiguité, là, l'un pour l'autre, à se serrer les coudes. Je ne savais pas ce qu'on deviendrait après ça. « Tu as faim ? On peut commander quelque chose à manger, si tu veux. » C'était sans doute une bonne idée, enfin je pensais partir mais me retrouver seul à me poser 36 000 questions n'étaient pas une solution, j'aurais pu aller en boîte mais j'avais pas la tête à ça, mieux vallait que je reste ici, et qu'on se quitte dans une meilleure ambiance, au lieu de partir comme un coup de vent et d'avoir la phobie de me retrouver seule avec elle. Et après on disait que j'étais un mec qui se prenait pas la tête ... « Enfin, si tu veux rester ? » Sans doute avait-elle remarqué que j'hésitais parce que je n'avais pas encore répondu à se première proposition. Je la regardais en lui faisant le sourire le plus décontracté possible. - Oui t'inquiète, on peut commander à manger, c'est très bien, et puis je crève la dalle ! lui dis-je en tapant sur mon ventre qui sonnait vide. Je ne me rappelle plus quand est ce que c'était la dernière fois que j'avais mangé un vrai repas, j'avais dut faire un régime pizza toute la semaine, par flemme de cuisiner. - Pitié pas de pizza, j'ai fais une overdose ! J'attendais qu'elle me propose quelque chose alors, en soit j'étais pas compliqué question nourriture, je mangeais de tout, goûter à tout. Je décidais de me lever et d'ouvrir la baie vitrer qui donner sur la terrasse, tout en lui demandant si je pouvais fumer. Après sa réponse, je sortis une clope que j'allumais tout en la regardant. - T'inquiète pas, avec chance, je me chope un cancer des poumons et tu débarrasses de moi rapidement. Je pouvais comprendre qu'elle n'ait pas forcément envie de sortir avec un mec qui pense qu'à faire la fête, mais en même temps il y avait pire. J'étais plutôt beau garçon, bien élevé, et je lui prendrais pas la tête. Je restais alors silencieux, me demandant comment je ferais et ce que je dirais pour aller faire du chantage à Mr. Goodwin, je m'en rendais pas compte que c'était plutôt risqué...
Sujet: Re: these are the hands of fate + papanoël Ven 6 Sep 2013 - 15:06
maybelle et noël
This slope is treacherous and I like it ▬J'avais beau tourner et retourner le problème dans ma tête, je ne comprenais pas. Je ne voyais pas comment nous en étions arrivés là, à nous embrasser plusieurs fois. La première était excusable, cela dit. Noël avait trop bu, il n'était plus maître de lui-même et il s'était approché de mes lèvres sans vraiment réaliser. Du moins, c'était ce que je m'efforçais de croire jusqu'à tout à l'heure... Jusqu'à ce qu'il m'avoue qu'il se souvenait parfaitement bien de ce baiser. Était-ce pour cela qu'il avait cherché à m'éviter et à passer le moins de temps possible avec moi ? Non. Non, ça ne pouvait pas être cela. Parce que cela revenait à dire que ce baiser l'avait perturbé et je doutais que ce soit le cas. Noël voyait les filles défiler devant sa porte. Elles étaient toutes folles de lui - et je crois même que certaines auraient été prêtes à tuer père et mère pour passer une nuit en sa compagnie. Il ne pouvait pas être perturbé par un baiser de rien du tout avec moi. Je n'étais pas comme toutes ces filles avec qui il flirtait... J'étais nettement moins jolie et nettement moins intéressante. Et plus j'y pensais, plus je me disais qu'il mourrait d'ennui si nous finissions par nous marier... Il m'annonça visiblement qu'il souhaitait rester - merci mon Dieu ! - mais qu'il ne voulait pas manger de pizza. Je fronçai un peu le nez avant de lui sourire gentiment. « Chinois, ça te va ? Ou autre chose, si tu préfères... » Cela m'était égal. De toute façon, après tout cela, je n'avais plus vraiment la tête à manger... J'avais embrassé Noël. C'était catastrophique. Il ouvrit la baie vitrée pour pouvoir fumer tranquillement (après m'avoir demandé la permission... Quel gentleman !) et je le regardai faire sans rien dire. C'était comme si j'étais incapable de détacher mes yeux de lui. Et c'était plutôt gênant. Jamais je n'oserais le dire à haute voix, mais je le trouvais plutôt sexy lorsqu'il avait une cigarette à la main. « T'inquiète pas, avec chance, je me chope un cancer des poumons et tu débarrasses de moi rapidement. » Je fronçai les sourcils, franchement choquée par ce qu'il venait de dire. J'espérais sincèrement qu'il n'était pas sérieux. « Si c'est pour dire des conneries comme ça tu ferais mieux de fumer en silence, Wanderbrooke. » Oui, il m'arrivait de temps à autre de dire des grossièretés en présence de Noël. Je crois qu'il m'influençait, en quelques sortes... Ce n'était pas une mauvaise fréquentation mais il m'apprenait à me dévergonder un peu. Et ce n'était pas plus mal. J'esquissai finalement un sourire, le rejoignant sur la terrasse. « De toute façon, si tu meurs, je n'aurais pas d'autre choix que de me suicider. Façon Roméo et Juliette. Connaissant mes parents, ils voudraient que je reste veuve toute ma vie, alors... » Je tournai la tête vers lui, souriant doucement. Aussi bizarre que cela puisse paraître, l'idée de me marier avec Noël ne m'était plus aussi insupportable qu'au début... Je pouvais presque m'imaginer vivre avec lui. Presque. « Je suis désolée, tu sais. D'avoir gâché ta relation avec Hendley... » Parce qu'au fond, c'était ma faute. Sans ce stupide mariage arrangé, ils seraient toujours ensemble. Et ce serait probablement elle qui porterait cette magnifique robe de princesse à ma place... Cela aurait sûrement arranger Noël. « Avec un peu de chance on trouvera un bon prétexte pour divorcer rapidement... Et tu pourras vivre avec elle. » C'était envisageable, après tout... Nos parents nous en voudraient un peu de divorcer mais si nous trouvions une bonne excuse, rien ne pourrait nous en empêcher. Nono finirait avec la véritable femme de sa vie et moi... Moi, je finirais seule. Mais ce n'était pas si grave puisque de toute façon, je doutais pouvoir me caser un jour. Comme le répétait souvent mon père, je ne méritais personne.