Invité | Sujet: (#28) morning means coffee + ruth Sam 7 Sep 2013 - 14:18 | |
| Deux ou trois semaines.... Cela faisait quelque temps que le jeune homme s’était enfermé dans son appartement pour ne sortir que pour quelques courses, ou ses quelques heures de travail au Café. Sa joie de vivre qui le définissait si bien s’était quelque peu égaré et faut dire qu’il peinait à la récupérer. Il ne savait pas comment s’y prendre, elle l’avait toujours suivi partout et ne l’avait lâché qu’une seule fois dans toute sa vie… et bien maintenant quoi. Voilà ce qu’avait donné sa rupture avec pour ne laissé que des débris si on pouvait dire ça comme ça. Le retour d’Emily lui avait redonné du baume dans sa vie, et il savait bien qu’il devait se reprendre en main. Ce n’était pas lui, son genre de se laisser abattre comme ça. C’est le matin et il traine les pieds jusque dans la cuisine pour se servir du café mais … il ne s’était pas rendu compte que le sachet touche à sa fin. C’était ça de rester enfermé autant de temps, de ne faire les courses que pour le nécessaire, et de ne se préoccuper que très peu de son appartement. Faut dire qu’il était trop occupé à déprimer. Pas de soucis, c’est qu’il a plus d’un tour dans son sac le jeune homme. Il sort alors de l’appartement pour aller sonner chez la voisine d’en face. Ruth Appleton. Une journaliste, comme lui. Bavarde. Comme lui ? Et bien, disons que comparé à la jeune femme, il devait être au niveau poussin. Un caractère bien trempé, et une personnalité quelque peu explosive. Oui il doit avouer qu’il a parfois eu du mal à la suivre. Que parfois l’idée de déménager avait pu lui passer par la tête. Mais pourtant, quelque chose en elle le fascinait et il n’aurait su dire quoi. Son côté extravagante peur être ? Ou son obstination à penser qu’il s’agissait d’un masque et qu’il y avait quelque chose de plus posé en dessous ? Peut-être même qu’il ne le savait pas et qu’il appréciait tout simplement son côté agaçant, il n’en savait trop rien. Il toque donc à l’appartement de la jeune Appleton et attends patiemment avec le sachet de café vide à la main que quelqu’un vienne lui ouvrir. De préférence Ruth. |
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