are we officially dating ? (nickelle for the win)

Ce soir était le grand soir. Enfin du moins pour moi. J'avais invité Maybelle à venir manger au restaurant avec moi et je comptais bien lui faire part de mes sentiments. J'étais amour d'elle. Je l'avais surement toujours été mais récemment j'avais l'impression que mes sentiments pour elle avait pris une nouvelle dimension. Comme si j'avais enfin réalisé que je ne me voyais pas me marier ou avoir des enfants avec une autre femme qu'elle, comme si elle était la femme de ma vie, celle dont j'avais besoin. Et je voulais lui dire ce soir. Enfin peut-être pas comme ça. Une version plus simple. Un je suis amoureux de toi murmuré, les détails viendraient plus tard. Et puis j'avais tellement peur qu'elle me rejette. J'étais conscient que Maybelle n'avait jamais été amoureuse de moi comme moi d'elle auparavant mais j'avait l'espoir que les épreuves que nous avions traversés avaient rendus nos liens plus forts et je désirais être là pour elle à travers le difficile moment qu'elle était entrain de vivre.

Je me regardais une dernière fois dans le miroir avant de partir pour le restaurant où je lui avais donné rendez-vous. Je lissais mon tee shirt et attrapait ma veste en cuir avant de sauter dans ma voiture. Je ne voulais surtout pas être en retard. Quand j'arrivais Maybelle n'était pas encore là et je m'assis à la table que j'avais réservé nouant nerveusement mes mains sur mes genoux. Je voulais que ça se passe bien. Qu'elle ne me repousse pas. Mais je savais que même si elle me répondait qu'elle ne pouvait pas reproduire les mêmes sentiments à mon encontre elle resterait à jamais ma meilleure amie. Je souffrirai quand elle épouserait un autre homme mais je serais à ses côtés car il n'y avait pas de Nick sans Maybelle. Je me mordais la lèvre. Je me faisais pitié. Toute ma vie en était venu à tourner autour d'une fille. Pas n'importe laquelle d'accord mais tout de même. Je me donnais une claque mentale et au même moment j'entendis la voix de May s'élevait derrière moi me faisant sursauter légèrement et me sortant de ma torpeur.« T'étais en train de penser à moi, j'espère ? »

**Si tu savais.** Je ne pus empêcher la rougeur qui prit possession de mes joues et celle-ci s'accentua encore plus quand elle déposa un baiser dessus. Puis elle s'assit en face de moi.« Je suis désolée pour le retard. Tu me connais, j'ai mis trois plombes à décider ce que j'allais mettre ! Tu vas bien ? » Je lui souris et dit la première chose qui me passait par la tête : "Tu es resplendissante." **Ressaisis toi mon vieux** " Je vais bien, un peu épuisé mais ça va et toi ?"

Un serveur vint près de notre table et je lui commandais une bouteille de vin et une carafe d'eau. Je sais que Maybelle avait un problème avec l'alcool depuis ce fameux soir mais ce n'était que du vin et je voulais faire les choses biens. J'espérais simplement qu'elle ne le prendrait pas mal. Je lui souris tendrement et résista la tentation de remettre une mèche derrière son oreille. A la place j'entremêlais à nouveau mes mains entre elles pour ne pas succomber à la tentation de la toucher. J'avais envie de reprendre la parole mais mon cerveau et ma langue ne semblaient pas en accord aujourd'hui. Je me contentais donc de l'observer. Et de résister à l'envie de me pencher et de l'embrasser. Cette soirée promettait d'être longue et lourde en émotions.

Ma contemplation fut interrompue par la question que Maybelle me posa et qui me perturba fort.« Pourquoi tu es épuisé ? Tu... Tu as passé la nuit avec une fille ? »Ma bouche s'ouvrit sous le coup de la surprise et je l'observais bouche-bée ne savant même pas par quoi commencer. Ma première réaction était : Est-elle jalouse ? Parce que ça ressemblait fort à de la jalousie et rien ne pouvait me rendre plus heureux. Ma deuxième sensation était-elle moins plaisante : De la déception. Comment pouvait-elle penser que je pouvais voir qui que ce soit qui n'était pas elle depuis qu'elle était revenue dans ma vie et que nous nous étions embrassés ? Je ne pouvais même plus regarder une autre fille qu'elle et elle me demandait si je pouvais coucher avec. C'est vrai que pendant son absence Nick avait couché avec pas mal de filles mais c'était uniquement pour oublier le sentiment d'abandon qu'il avait ressenti face au départ soudain et inexpliqué de Maybelle.

« Désolée. C'était pas super comme question et puis au fond, ça ne me regarde pas, tu as bien le droit de faire ce que tu veux. Avec qui tu veux, d'ailleurs... C'est Jade ? T'es pas obligé de répondre, hein. D'ailleurs, c'est mieux si tu ne réponds pas. Je n'ai pas envie de savoir et... Enfin bref. Désolée. Encore. » Oh ! Effectivement ça ressemblait bien à de la jalousie. Donc May savait pour Jade. Nick se demandait si c'était Jade elle-même qui lui avait dit ou si une tierce personne s'était chargé de lui dire. Mais Nicholas n'avait pas couché avec elle depuis le soir à la plage où il avait commencé à pardonner Maybelle. Elle avait essayé de le récupérer mais il l'avait repoussé et lui avait expliquer que tout était terminé. Même si rien n'avait jamais vraiment commencé. Elle n'était qu'un plan cul après tout. Nick se détestait de penser comme cela. Il n'était pas ce genre de mec. Il se ressaisit alors et attrapa la main de Maybelle qui était sur la table pour la forcer à le regarder puisqu'elle détournait le regard.

"May je suis épuisé parce que je travaille jour et nuit pour mes examens et que j'aide mon père au cabinet dès que j'ai un moment de libre. Et que je passe beaucoup de temps avec toi. Ou voudrais-tu que je case une fille au milieu de tout ça ?" Je réalisais bien vite que ma phrase sonnait faux et me reprit : "Non ce n'est pas ce que je voulais dire ! J'ai de la place pour une fille dans ma vie May et c'est toi. Je n'ai pas couché avec une seule fille depuis qu'on s'est retrouvé tous les deux. Pas Jade, pas personne. Je te le promets. Et tu n'as pas à t'excuser. Je sais que j'ai été un parfait connard avec ton départ et j'ai couché avec beaucoup de filles et je ne les ai pas bien traité. Mais je veux que toi et moi on oublie ce Nicholas là parce qu'on sait très bien tous les deux que ce n'est pas le vrai moi." Seulement le moi bousillé par ton départ. Je ne prononçais pas ces derniers mots mais ils flottaient dans l'air entre nous deux. Je déglutis et attendit sa répons avec appréhension. Peut-être en avais-je trop dit ?

Très vite Maybelle commença à répondre à ma semi-déclaration qui je l'avoue aurait pu être plus explicite. Mais j'avais bien trop peur qu'elle me repousse. C'était May après tout, elle était bien trop bien pour moi et ça tout le monde le savait. Mais je restais bouche-bée tout le long de son discours et la regardait n'étant pas sûr de tout bien saisir. Elle était amoureuse de moi ? Amoureuse d'amour. Elle voulait se marier avec moi. Elle m'aimait. LE soir où on s'était embrassé était le meilleur moment de sa vie. Ces paroles résonnaient dans ma tête et je n'arrivais pas à les croire. J'avais rêvé tellement de fois que ces paroles sortent de sa bouche que maintenant qu'elle me les disait je ne pouvais pas le croire. Je pensais rêver.

« Je vais m'arrêter là, je suis bien assez ridicule comme ça... S'il te plait, jette-moi vite et en douceur. Je ne crois pas que je pourrais supporter un long discours. »

La jeter ? La jeter ? Moi Daniel Nicholas Herondale jeter Maybelle ??? Mais elle était tomber sur la tête. Je me levais précipitamment faisant presque tomber la chaise sur laquelle j'étais assis puis attraper son poignet et la forcer à se lever et avant qu'elle n'ait le temps de poser la moindre question je déposais mes lèvres sur les siennes. Et elle répondit à mon baiser après quelques instants. Je l'embrassais comme si ma vie en dépendait. Nous étions au milieu d'un restaurant et les gens devaient surement nous regarder mais je m'en fichais. Rien ne comptait à part le goût des lèvres de Maybelle. Je l'aimais tellement que mon coeur était au bord de l'implosion. J'aurais pu l'embrasser toute la nuit, toute ma vie mais l'air vint à manquer et je dus me séparer d'elle pour reprendre ma respiration. Je laissais mon bras autour de sa taille et frottais délicatement son nez contre le mien.

"Moi aussi je veux me marier avec toi. C'est tout ce que j'ai toujours voulu. Je sais qu'il pourrait m'arriver n'importe quoi et que tant que je serais à tes côtés je serais heureux. Parce que tu es mon bonheur May et ce depuis toujours. Ces trois années sans toi ont été invivables. Je veux avoir des enfants avec toi. Je veux te rendre heureuse. Je suis tellement amoureux de toi. Tout le monde le sait sauf toi. C'est écrit sur mon visage je te promets. Je.... Je t'aime tellement. A mes yeux tu es parfaite. Tu es tout ce dont j'aurais jamais besoin. Je t'aime et je peux juste pas croire que c'est réciproque. Après toute ces années à désespérer tu me dis que tu m'aimes et tu viens de faire de moi l'homme le plus heureux du monde et je t'aime. Je suis nul en déclaration alors je te dirais seulement ceci : si tu veux de moi j'aimerais que toi et moi on soit ensemble. Pour de vrai. Je t'aime tellement. "

Je déposais à nouveau mes lèvres sur les siennes et me sentit sourire dans notre baiser. Oui c'est bien ça le bonheur il n'y a pas de doute.

J'étais euphorique. MaybelleMaybelleMaybelleMaybelle. C'était la seule pensée que mon esprit pouvait former et je n'en connaissais de plus douce. Elle déposa plusieurs baisers dans mon cou et je souris à ces paroles. Moi aussi je pensais rêver. C'était un doux rêve comme ceux que je faisais pratiquement tous les soirs. Je lâchais un petit rire et lui dit : "Non ici c'est moi qui rêve. Pince moi pour voir !" Je déposais un baiser sur sa joue.Et en lui entendant dire que oui elle voulait être ma petite amie mon sourire s'agrandit. J'allais finir par bloquer les muscles de mon visage si la soirée continuait ainsi. Mais je n'avais jamais été aussi heureux. Elle me proposa alors de sauter le repas et de plutôt aller chez moi et je ne pouvais pas lui refuser ça. Je ne pouvais rien lui refuser en fait. Et j'avais très très très envie qu'on aille chez moi car j'avais envie de passer ma nuit à l'embrasser et à la tenir contre moi et je ne suis pas sûr que les personnes se trouvant au restaurant avec nous soit d'accord avec ces plans. J'hochais simplement la tête et lui prit la main avant de la tirer derrière moi. Quand nous sortîmes du restaurant je laissais échapper un nouveau petit rire. J'avais envie de virevolter, de danser, de chanter, de montrer à tout le monde que j'étais heureux et que c'était grâce à la jeune femme qui se trouvait à mes côtés. Je déposais un baiser sur ses lèvres avant d'ouvrir la portière de ma voiture pour la laisser entrer puis la refermais derrière elle en bon gentleman avant de faire le tour et de prendre ma place derrière le volant. Je l'embrassais à nouveau. Maintenant que j'en avais le droit je n'allais certainement pas m'en priver. Puis je liais de nouveau ma main à la sienne et conduisit d'une seule main jusqu'à mon appartement. Sur la route nous chantions à tue-tête, nous faisions des sourires éclatants et échangent des mots doux. Si ma vie allait ressembler à cela à partir de maintenant je n'étais pas contre. Pas contre du tout. Arrivé devant mon appartement je sortis en premier avant de lui ouvrir la portière et de l'entraîner à am suite jusqu'à chez moi. Je verrouillais la porte en vitesse et l'embrasser à nouveau. "Si tu savais combien de fois j'ai eu envie de faire ça. Je pourrais t'embrasser toute la journée, tous les jours pour le restant de nos vies. Je t'aime." Je déposais à nouveau mes lèvres sur les siennes. Je venais de trouver ma nouvelle activité préférée. Nos soucis étaient bien loin ce soir. Il n'y avait qu'elle et moi et ce pour toujours. Du moins je l'espérais.

J'en étais venu à penser que je n'aurais jamais le droit au bonheur. Le départ de May, sans explication, avait tout détruit sur son passage me laissant essoufflé et blessé sur le sol, à genoux, tentant de combler une absence, comme un trou béant dans ma poitrine par la moindre fille qui osait me regarder. J'avais été un autre Nicholas. Un Nick que je détestais mais que je jouais quand même en essayant de me convaincre qu'après tout Maybelle ne me manquait pas que ça et que je pouvais vivre sans elle. Mais de toute évidence je ne pouvais pas car maintenant que j'avais ses lèvres contre les miennes je pouvais enfin respirer. Je me rappelais enfin la définition du mot vivre ou peut-être la découvrais-je pour la première fois. Nous étions maintenant chez moi et je ne pouvais pas arrêter de l'embrasser. Ses lèvres étaient devenues ma drogue, mon paradis. Peu m'importe si vous pensez désormais que je suis un idiot niais et codépendant parce que c'est la vérité et rien ne pourrait me rendre plus heureux. Elle me demanda de fermer les yeux et je lui obéis. Je sentis une matière froide se posais à plusieurs endroits sur mon visage et je compris qu'elle dessinait à l'aide d'un feutre. Je souris en me demandant ce qu'elle faisait puis je sentis la même sensation de froid sur mon doigt, mon annulaire gauche. Je savais bien ce qu'on mettait normalement sur ce doigt et je me demandais alors ce que May avait en tête. Mais je lui faisais confiance et je savais que peu importe ce qu'elle fabriquait cela me plairait. Je nageais dans le bonheur. Quelques minutes plus tard son souffle vint chatouiller le creux de mon oreille et sa voix me dit d'ouvrir les yeux ce que je fis. J'écoutais son discours un sourire aux lèvres et finalement après la parole sacrée je l'embrassais jusqu'à ce que le souffle vienne à me manquer. Puis je mis à mon tour ma bouche au niveau de son oreille "Un jour je t'offrirai une véritable bague et tu porteras une magnifique robe blanche et les gens qu'on aime seront là je te le promets mais pour l'instant..." Je me reculais et remis une de ses mèches de cheveux derrière son oreille délicatement " tu viens de faire de moi l'homme le plus heureux du monde. Je suis heureux d'être lié à toi par ses liens sacrés. Je t'aime." Puis je me penchais pour l'embrasser à nouveau mais au moment où ma bouche allait toucher la sienne mon regard rencontra un miroir et j'explosais de rire. Elle m'avait déguisé en chat. "Miaou ?" Je miaulais en rigolant me reculant à nouveau. J'avisais alors le feutre posé à proximité et le saisis. " Voulez vous être ma femme-chat ?" Et je lui rendis la pareille. Elle était tellement mignonne ainsi. Je feignis de miauler à nouveau avant de l'embrasser. Nous étions deux idiots mais qu'ils aillent aux diables au moins nous étions deux idiots heureux.

Nos déclarations d'amour se succédaient et se ressemblaient et jamais un mantra ne m'avait paru aussi juste aussi beau. Je voulais entendre ces mots sortir de la couche de Maybelle encore et encore et je voulais les prononcer pour elle jusqu'à ce que mort s'en suive. Je ne me lasserai jamais de ces trois mots lorsqu'ils étaient destiné à la femme de ma vie. Nous étions désormais sur le canapé et May était installé à califourchon sur moi m'embrassant délicatement. Je sentais ces fameux papillons parcourir mon ventre avec une intensité toute nouvelle. C'était l'effet Maybelle. Cette pensée me fit sourire jusqu'à ce que ses baisers se fassent plus hardis et que je sente ses mains se faufiler sous mon tee-shirt. Elle me l'ôta et je frissonnais à nouveau avant de l'embrasser en souriant.Mais elle se détacha bien vite et murmura trois petit mots que je redoutais et qui n'était pas je t'aime "J'ai peur." Je savais que sa seule expérience en la matière était terrifiante et traumatisante surtout considérant le fait qu'elle ne s'en rappelait plus mais je voulais qu'elle me fasse confiance, qu'elle prenne conscience que je n'étais pas le connard qui lui avait fait ça et qu'avec moi tout serait différent autant que pour moi tout serait différent avec elle car l'effet qu'elle me faisait avec un simple baiser n'avait pas de précédent dans mes autres expériences. Je n'avais jamais été amoureux de quelqu'un d'autre. Maybelle avait toujours été la seule pour moi et ce pour toujours. Elle avait baissé le regarde et je déposais deux doigts sous son menton pour la forcer à me regarder dans les yeux. "Hey regarde moi petit coeur !" Je déposais ensuite un baiser sur le bout de son nez avant de déposer mes mains sur les hanches et de retourner la situation présente pour faire en sorte de me retrouver sur elle. Je fis bien attention de ne pas l'écraser et déposer un nouveau baiser sur sa joue. "Tout d'abord on ne va rien faire de ce genre ce soir car nous avons une éternité tous les deux et nous allons prendre notre temps. Mais je veux que tu saches que cette expérience que tu as elle est faussée. Tous les deux quand on fera l'amour ce sera comme une première fois. Pour chacun d'entre nous. Car nous nous aimons profondément et c'est tout ce qui compte." Je déposais furtivement mes lèvres sur les siennes avant de reprendre mon discours. "Je veux que tu apprennes à me faire confiance car je ne te ferais jamais de mal. Tu ne tomberas pas enceinte à moins que tu le veuilles et je t'apprendrai à chérir ton corps autant que moi je l'aime. J'aime chaque petite partie de toi et je vais apprendre à les connaître sur les bouts des doigts. Je vais commencer par tes lèvres parce que je ne me lasserai jamais de leurs goûts." Je déposais un nouveau baiser sur celles-ci. "Puis je m'attaquerai à ton cou." J'appliquais mes lèvres sur son cou et fis en sorte de laisser un petite marque. "Puis tes mains." Je me redressai un peu et saisissait une de ses mains avant de déposer un baiser sur chacun de ses doigts puis sur sa paume. "Toi et moi on va prendre notre temps car quand je te ferai enfin l'amour je veux que tu n'ai plus peur. Je vais te montrer la véritable signification de ce mot."

Maybelle Lilly Goodwin vient de me chauffer. La même phrase tournait en boucle dans ma tête et je n'arrivais toujours pas à en trouver le sens. Je restais sous le choc, la regardant la bouche entrouverte. Si une mouche venait à passer j'étais certain de l'avaler. Pour être une première ça c'était une première et j'adorais ça. J'adorais cette Maybelle sûre d'elle et si sexy que je n'avais encore jamais vu. Et elle était à moi, entièrement et totalement à moi. J'en venais presque à regretter de lui avoir promis qu'on attende. Je la voulais tellement. Mais pour l'instant le choc était la seule réaction dont j'étais capable. Maybelle avait joué la séductrice avec moi et je n'en revenais pas. Je laissais un grognement s'échapper de ma bouche quand elle me proposa qu'on regarde un film et m'empressait de remettre mon teeshirt. Puis je me tournais vers elle et secouait la tête pour éclaircir mes idées. Cette fille me rendrait folle un jour. "Qui êtes vous et qu'avez vous fait de ma femme ?" Je laissais échapper un petit rire avant de me pencher vers elle et de laisser un baiser sur sa joue. " Tu veux ma mort c'est ça ?" Je balayais ensuite lentement ses cheveux pour avoir accès à son cou et déposais là un baiser avant d'aspirer afin de laisser une marque puis je léchais délicatement celle-ci avant de m'éloigner en direction de son oreille où je murmurais un petit "On est deux à pouvoir jouer à ce petit jeu là Mademoiselle Goodwin. Ou plutôt... Madame Herondale." Cela sonnait définitivement mieux à mes oreilles. Elle était à moi et je voulais que tout le monde le sache, que plus personne ne pense qu'elle puise être à eux. "En fait il fait un peu trop chaud ici." Je me décalais et tournais sa tête délicatement de façon à ce qu'elle me regarde et j'enlevais de nouveau mon tee shirt lentement. Puis je me mordis la lèvre avant d'éclater de rire. Je n'étais vraiment pas fait pour jouer les séducteurs et les hommes sexys. Je me penchais vers elle et l'embrassais délicatement. "Peut-être devriez-vous aussi ôter votre teeshirt madame Herondale... Histoire qu'on soit à égalité." Je n'attendis pas sa réponse et commençais à soulever le bas de son teeshirt. Arrivé à son soutien-gorge je murmurais un "Si tu veux qu'on arrête tu n'as qu'un mot à dire et on arrête tout d'accord ? Tu sais que je ne me moquerai pas de toi et que je comprendrai." Je déposais un nouveau baiser sur sa joue lui laissant le temps de dire qu'elle voulait arrêter mais comme ces mots n'arrivèrent pas je lui envoyais entièrement son tee shirt. Je l'avais déjà vu en maillots de bain et cela m'avait toujours fait de l'effet mais là toutes mes sensations étaient multipliés par dix. J'embrassais délicatement le haut de son sein qui dépassait de son soutien gorge avant de laisser une marque juste au dessus de son sein gauche là où je pouvais sentir les battements de son coeur. "Je t'aime." Et je l'embrassais à nouveau. Je ne savais pas où la nuit nous mènerait mais elle resterait toujours comme l'une des plus belles de ma vie.