Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Your friend is a monster # Maybelle Mar 31 Déc 2013 - 9:36
Your friend is a monster
May & No'
Un mois était passé depuis, et c'était toujours le point mort avec Hendley. Certes j'appréciais sa présence à la villa, mais j'avais envie que les choses avancent un peu plus, et à force je me décourageais et j'avais l'impression que je n'arriverais jamais à finir avec elle. Tout devait être compliqué dans ma vie, et je savais que si tout était simple je m'ennuierais, mais là j'étais fatigué par ce train de vie et j'avais envie de me poser tranquillement et d'arrêter de me tracasser. C'est d'ailleurs pour cela que je me retrouvais assis à une terrasse d'un café, lunette sur mon nez, cigarette en bouche, en train de mater les jolies minettes qui passait. Chez moi c'était un peu mon instinct, et puis je voyais pas pourquoi je devais me priver parce que j'étais pas en couple et vu comment les choses avancées ce n'était pas demain la veille que j'aurais une petite copine. Oui, en tant qu'homme j'étais en manque, et Hendley elle ne pouvait sans doute pas le comprendre. Cela me rendait fou de la voir se coucher près de moi à moitié nu et moi qui devait faire comme ci de rien n'était alors que la seule chose à laquelle je pensais c'était lui faire l'amour. C'est pour ces raisons que je finissais la nuit dans une autre chambre qu'elle. À vrai dire je préférais même mettre de la distance entre nous, tout était confus dans ma tête, bourrée elle venait m'embrasser et sobre elle ne voulait pas que je la touche. Cette fille ne tournait pas rond, et j'aimais pas qu'on me considère comme un toutou. Même que je pensais qu'il fallait qu'on est une discussion, qu'il faudrait peut être qu'elle parte de la villa, même si je flippais à l'idée de me retrouver seule et de mourir d'ennuie, notre relation n'avançait pas et à force on finirait par se disputer. Je venais de terminer ma cigarette que j'écrasais dans le cendrier et en ralluma une nouvelle aussitôt. Je passais moins de temps chez moi, préférant laisser de la distance entre Mika et moi. C'était pas supportable. Mes yeux tombèrent sur une longues paires de jambes dénudés de couleur doré, car le soleil tapait sur Bowen. Je remontais cette paire de jambe jusqu'à la taille fine de la demoiselle, et aperçut une parcelle de son ventre découvert car la brise légère faisait voler le T-shirt léger. Curieux de savoir à quel visage appartenait ce corps, je remontais mon regard découvrant des lèvres rosée qui devait être agréable à embrasser, je n'en doutais pas. Mais je manqua de m'étouffer avec ma cigarette lorsque j'aperçut de plus près la demoiselle qui s'installa à une table à la même terrasse que moi. Maybelle. Cela faisait un gros bout de temps que je ne l'avais pas vu, un mois sans doute. De toute façon vu la façon dont on s'était quitté, on avait pas cherché à se revoir. Toute cette histoire avec elle était enfin terminé, pourtant j'avais l'impression que tant qu'on vivrait au même endroit, rien ne pouvait s'effacé. Pendant un certain temps, j'hésitais à aller la voir ou l'ignorait. M'avait-elle vu ? Et puis qu'est ce que j'allais lui dire. Nous n'avions plus rien à partager. Je me sentais tout bizarre à l'idée de voir cette fille à 3 mètres de mois, prendre sa commande avec le serveur. Elle avait un sourire aux lèvres, et c'était bon de la voir bien. D'ailleurs il fallait sans doute que je reste distant pas que j'aille gâché son bonheur. Silencieux, je bu ma gorgée tout en gardant mon regard sur elle. J'observais chacun de ses gestes, ses fines mains prendre son verre qu'elle portait à sa bouche, qui me fit repenser à nos baisers échangés. Mon coeur battait fort contre moi, mais je restais immobile en la bouffant des yeux. Et dire que cette fille aurait été ma femme... Je chassais très vite cette idée de mon esprit, mais cela me fit repenser à nos vacances aux Maldives, un souvenir que je n'oublierais jamais. Tout pouvait être si simple, et j'avais voulu tout foutre en l'air, en me retournant contre elle, en la jetant de ma vie, pour retourner dans mon passé et aimer cette fille avec qui rien n'avançait. Résultat, j'étais loin d'être un homme heureux et épanoui, en revanche, Maybelle semblait conquise. Je ne pouvais pas la laisser la comme ça, et ne rien faire. Je me levais alors, pour aller à sa rencontre, et finalement je me retrouva très vite assis à sa table sans avoir dit un mot. Un sourire éclairé mon visage, et elle devait sans doute penser que j'étais très gonflé de me pointer comme ça, après tout ça. - Euh... je trouvais bête de t'ignorais alors que j'étais à quelques mètres de toi. dis-je en essayant de paraitre le plus détendu possible. - Je te commande quelque chose ? Je ne voulais pas l'avouer mais depuis que je m'étais rapproché d'elle, je me sentais déjà beaucoup mieux. - Tu dois me trouver bizarre, et je sais que tu as sans doute plus rien à me dire mais... je crois qu'on doit avoir une discussion..
Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Mar 31 Déc 2013 - 11:41
La vie peut changer du tout au tout. En une fraction de seconde, on peut passer du bonheur au malheur, de la peine à la joie, de l'excitation à la morosité. J'étais bien placée pour le savoir. Au cours de ces trois dernières années, ma vie n'avait été qu'épreuves, déceptions et néant. Et puis Nicholas était revenu, nous avions fini par nous avouer nos sentiments respectifs et depuis, je nageais dans le bonheur. Vraiment. J'avais encore du mal à dire à voix haute que nous sortions ensemble et qu'il était mon copain tellement cela semblait irréel. Nick et moi. Bizarrement, même si rien n'avait changé et que mon existence insipide restait la même, j'étais heureuse. Parce qu'il était là et que sa simple présence suffisait à me combler. Je n'avais plus l'impression d'être seule et je savais que quoi qu'il arrive, il serait là. Cela rendait les choses beaucoup plus faciles à encaisser. Ma vie ne serait pas du tout la même sans Nicholas et j'en étais consciente. J'avais d'ailleurs rendez-vous avec lui dans une heure et je décidais de tuer le temps qu'il me restait à attendre en prenant un diabolo fraise à la terrasse d'un café. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire comme une idiote. Au serveur, aux passants, aux gens qui croisaient mon regard... C'était comme si je voulais leur dire "Hey, vous avez vu ? Je suis heureuse !". Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien et au fond de moi, j'avais une peur incontrôlable que tout s'arrête. Que les choses dérapent encore une fois, que le destin me rattrape et me fasse payer mes erreurs passées. Alors que je songeais à tout un tas de choses sans prêter attention au monde autour de moi, quelqu'un vint s'asseoir à ma table. Surprise, je levai les yeux vers mon mystérieux compagnon et manquai de m'étouffer en découvrant le visage enfantin de Noël Wanderbrooke. Que je vous disais que le destin aime bien me torturer... Nous ne nous étions pas quittés en très bons termes mais malgré tout, j'étais heureuse de le voir. Ce que nous avions vécu nous avait clairement rapproché et j'avais beaucoup d'affection pour lui - même si je restais sur mes gardes. Il demanda s'il pouvait me commander quelque chose et je secouai poliment la tête. Puis il annonça qu'on devait avoir une discussion et je me pinçai machinalement les lèvres. Ce n'était sûrement pas une bonne idée mais il avait raison : nous devions discuter. Et mettre les choses à plat une bonne fois pour tout. - Je crois aussi, oui... Je marquai une courte pause avant de le regarder dans les yeux. J'avais oublié à quel point son regard me troublait, du temps où nous étions encore fiancés. Il était très séduisant, n'importe qui le dirait. Et il savait très bien user de ses charmes. Sauf que cette fois-ci, cela ne marcherait pas. Nick avait pris sa place. Cela dit, je ne parvenais pas à me montrer froide et distante. Je restais amicale. Gênée, mais amicale. Je ne voulais pas qu'il pense que je le détestais parce que même s'il le méritait sûrement, ce n'était pas le cas. - Je t'écoute, par quoi tu veux commencer ? On avait des tas de choses à se dire en réalité. Il fallait qu'on évoque ce qu'il s'était passé quand nous étions supposément ensemble. Les baisers. L'attirance qu'il y avait eu entre nous (de mon côté, tout du moins, je ne pouvais pas le nier). L'annulation du mariage. La façon dont il m'avait laissée tomber pour Hendley. Le fait que mes parents m'aient virée de la maison familiale (ce qu'il ignorait probablement d'ailleurs). Et Nicholas, évidemment. Je ne savais pas vraiment où cette discussion nous mènerait. J'ignorais si nous allions nous disputer et décider de couper les ponts définitivement ou bien parvenir à rester amis malgré tout. Mais nous devions crever l’abcès avant que les choses empirent davantage, c'était certain.
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Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Mar 31 Déc 2013 - 13:09
Your friend is a monster
May & No'
Je ne savais pas trop par où commencer vraiment, et si lui dire qu'elle me manquait compliquerait encore plus les choses. Après tout ce que j'avais pu faire, nous ne pouvions pas nous fréquenter comme de simples amis, il y avait eu clairement de l'attirance entre nous, même si on le nierait. Déjà j'étais plutôt satisfait qu'elle ne me balance pas son diabolo fraise en pleine gueule en m'insultant. J'étais plutôt content de moi, car cela commençait mieux que ce que j'aurais pu imaginer. Elle me dit alors qu'elle m'écoutait, en me demandant par quoi je voulais commencer, et sa question s'ensuit d'un long silence, où mon regard se plongea dans le sien. À vrai dire je ne savais pas vraiment par où commencer. De plus j'avais l'impression que rien que le fait d'être assis ici, et d'avoir envie de m'approcher encore plus d'elle, faisait de moi un criminel. - Tu le pensais vraiment que je n'ai pas été là pour toi ? Enfin je veux dire, certes quand Hendley est revenue je t'ai sortis de ma vie en un claquement de doigt mais parce que j'ai pas su gérer tout ça ... Mais j'ai essayé de faire du mieux que je pouvais... Hendley m'a filé entre les doigts et à présent je pouvais l'avoir prés de moi... Je crois que je ne commençais pas par le début du début, mais c'était la première chose qui m'avait traversé l'esprit. - J'ai jamais voulu te faire du mal, j'espère que tu le sais May... je ... j'ai été un lâche... Et quand Hendley est revenue, même toi tu m'as envoyé dans ses bras. Cette fille c'était mon première amour, et jamais je l'oublierais... mais quand j'étais avec toi ... je l'oubliais. Je me tus subitement après avoir dit cela, comme ci j'étais moi même surpris par les mots qui étaient sortis de ma bouche. J'étais pas censé lui dire ça, à m'entendre on croirait presque que je lui déclarais ma flamme, mais ce n'était pas le cas. Pour une fois, je parlais vraiment de ce que j'avais sur le coeur, et j'avais l'impression de me découvrir. - Ce que je veux dire c'est que, je ne voulais pas compliqué encore plus les choses, alors j'ai décidé de te mettre à l'écart, et puis tous les deux on le sait, je n'ai fait que t'attirer des ennuis. Un silence à nouveau, pendant lequel le serveur nous servit nos verres, et j'en profitais également pour sortir une cigarette que j'allumais rapidement. - Je ne te demande pas d'oublier ce que j'ai pu te faire, mais je veux que tu me pardonnes, je veux pas que tu penses que j'ai joué avec toi.... J'ai été sincère aux Maldives, aux repas de famille... Je posais alors ma main sur la sienne, pour la persuader encore plus que je ne m'étais pas servit d'elle, que j'étais peut être un connard, mais pas un faux cul.
Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Mar 31 Déc 2013 - 14:59
Je l'écoutais sans l'interrompre tout en essayant de ne pas détourner le regard. J'avais toujours eu du mal à regarder les gens dans les yeux pendant plus de deux secondes d'affilées. J'étais toujours mal à l'aise. Peut-être parce que je manquais de confiance en moi, je ne sais pas. Toujours est-il que cette fois-ci, je me forçai à ne pas détourner les yeux du regard de Noël, aussi troublant soit-il, et que je portais une attention toute particulière à ses paroles. J'étais à la fois surprise, touchée et complètement perdue. J'ignorais si je devais lui faire confiance, si je devais le croire ou l'envoyer sur les roses après tout ce qu'il m'avait fait. Mais bizarrement, il clamait haut et fort qu'il n'avait pas voulu me faire de mal et j'avais envie de le croire. Il conclut finalement en posant sa main sur la mienne et j'eus un mouvement de recul presque malgré moi. L'image de Nicholas s'imposa à moi et j'enlevais aussi ma main d'en-dessous la sienne. Imaginez un peu que Nick passe par-là et qu'il me voie assise à une table, main dans la main avec Noël... Non. Ce n'était pas possible. J'esquissai un sourire désolé à Noël, espérant qu'il ne le prenne pas mal. - Désolée. Mais je... Enfin Nick et moi on sort ensemble maintenant. Et... Enfin c'est... Je préfère pas. Je n'arrivais pas à lui dire clairement que c'était inapproprié et que j'étais gênée de me retrouver si proche de lui après tout ce qu'il s'était passé. Mais je savais qu'il comprenait très bien sans que je le dise à voix haute. Je m'accordais ensuite une seconde de réflexion, jouant avec mon verre, avant de poser mon regard sur mon ami. Maintenant qu'il s'était livré, c'était à mon tour. - Je le pensais, oui. Quand j'ai dit que tu n'as pas été là pour moi. Je sais que c'est sûrement pas intentionnel mais tu m'as blessée, Noël. Tu m'as laissée tomber du jour au lendemain pour retourner avec Hendley. Je sais que tu es amoureux d'elle et que tu rêvais de te remettre avec elle, ce n'est pas ça le problème. Mais on aurait pu continuer à se voir, continuer à être amis. Avoir une copine, ça ne veut pas dire se couper du monde. Surtout que j'ai été là pour toi, pas vrai ? Je t'ai écouté, je t'ai consolé, je t'ai conseillé... Je n'ai pas compris pourquoi tu m'as rayée de ta vie du jour au lendemain aussi facilement. Je n'ai pas compris ton attitude, en fait. Tu es passé du chaud au froid sans crier gare alors que moi... Stop. Je ne pouvais pas en dire trop. Je ne voulais pas me ridiculiser devant lui une fois de plus. - Je t'en ai voulu de ne pas prendre de mes nouvelles après le mariage parce que j'ai vécu une période plutôt horrible et j'aurais eu besoin de toi. Nouvelle pause. Je ne savais pas si je devais lui dire la vérité ou non mais puisque nous étions en train de mettre les choses au clair, autant être honnête... - Mon père m'a foutue dehors. "Tu es le déshonneur de la famille Goodwin, Maybelle, je ne veux plus jamais entendre parler de toi. Tu ne fais plus partie de cette famille" et blah blah blah. Je crois qu'il a gueulé tellement fort que tout Bowen a entendu, plaisantai-je à moitié, un sourire triste placardé sur les lèvres. - Enfin, c'est pas si grave. De toute façon c'était obligé de se finir comme ça alors... Je soupirai finalement, essayant de paraître décontractée alors que je ne l'étais pas du tout. J'observai Noël du coin de l’œil. Je l'avais connu plus enjoué, il ne semblait pas vraiment au meilleur de sa forme et ça ne me plaisait pas vraiment de le voir comme ça... C'était idiot mais j'avais pris soin de lui pendant plusieurs semaines comme une mère poule et même si nous étions beaucoup moins proches depuis toute cette histoire, je continuais à veiller sur lui malgré tout. - Le prends pas mal mais t'as pas l'air très heureux... Et ça me fait de la peine de te voir comme ça. Il est passé où, le Noël super chiant qui passe son temps à jouer les petits cons prétentieux et qui me taquine en permanence, hein ? Je me mis à sourire gentiment pour lui montrer que ce n'était rien qu'une plaisanterie destinée à détendre l'atmosphère. J'avais eu envie d'ajouter que lorsqu'il était en ma compagnie, il paraissait beaucoup mieux qu'avec Hendley mais je ne voulais pas aggraver la situation. - On s'entendait plutôt bien toi et moi, pas vrai ? Je lui offris un sourire amical, retrouvant mon air malicieux habituel. Je ne pouvais pas renier tous les bons moments qu'on avait passé ensemble - et Dieu sait qu'il y en avait eu ! Nous nous étions vus quasiment tous les jours pendant des mois et une grande complicité s'était installée entre nous. On avait ri, on s'était confié, on avait partagé de bons moments... Et j'étais le genre de personne qui préférait se focaliser sur ça plutôt que sur les mauvais souvenirs. Noël était mon ami. Je ne voulais pas le perdre, c'était un fait. Pendant un temps, il avait fait partie de deux hommes les plus importants de ma vie, avec Nicholas. Et il comptait toujours beaucoup pour moi. - Je t'aime beaucoup, Noël. J'ai pas envie qu'on se perde de vue. Je t'en veux pas, tu sais... C'est la vie, c'est comme ça. On était pas faits pour se marier, ni pour être ensemble. Mais j'aimerais qu'on reste amis et qu'on continue à passer de bons moments. Comme avant. Enfin... Tu me comprends. Pas avant comme "pendant notre enfance" puisque ce n'était plus possible. Trop de choses avaient changées et on ne pouvait pas revenir en arrière. Mais avant comme "pendant la période où nous étions fiancés", où notre complicité était à son apogée et où on veillait l'un sur l'autre. Enfin, plus ou moins. - Maintenant qu'il n'est plus question de mariage ni de fiançailles, je pense qu'on va réussir à se parler sans tout foutre en l'air !, concluai-je avec un grand sourire. Maintenant, plus question de baisers, de fiançailles ni de Madame Wanderbrooke. Nous n'avions plus nos parents sur le dos, j'avais un petit-ami génial et ma relation avec Noël allait reprendre son cours normal : une amitié, rien de plus.
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Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Jeu 2 Jan 2014 - 11:01
Your friend is a monster
May & No'
Alors que j'étais en train de lui parler à coeur ouvert, je regrettai subitement car elle me repoussa en s'éloignant de moi, m'avouant qu'elle sortait avec Nick. Sur le coup je restais bouche bée, et n'arrivait même pas à faire semblant d'être content, je ne sais même pas si je pouvais me faire à l'idée que Nick embrassait ses lèvres. Maybelle n'était pas à moi, et c'était Hendley que j'aimais pourtant je ressentais de l'envie, de la jalousie et de la haine envers elle et Nick. Elle m'avait tellement accusé que je lui avais fait du mal que je m'étais pas occupé d'elle, mais finalement elle avait réussit à passer au dessus de ça. Décidément, la gente féminine m'échappait de plus en plus, le Noël savait pourtant gérer tout ça, et les filles étaient souvent à mes pieds. - Ah euh.. je vois. Tu auras eu ce que tu veux après tout ce temps... dis-je un peu perturbé, en sortant une cigarette de mon paquet. C'était sans doute pour cela qu'elle était si contente, si heureuse. Au moins je savais qu'elle était entre de bonnes mains et que Nick s'occuperait d'elle, et même si je voulais tout le bonheur pour elle, j'étais écoeuré. Dégoûté, du fait de la voir avancer et s'épanouir dans une relation et de passer l'éponge sur notre histoire, alors que moi je stagnais avec Hendley. Moi aussi je voulais le bonheur... Puis elle commença à me dire pourquoi elle m'en avait tant voulu, du fait de mon attitude et de l'avoir ignorer, qu'on aurait pu continuer à être amis... Je recrachais de la fumée en lui répondant - Sauf que la définition d'une amie n'inclus pas le fait d'échanger avec elle des baisers et de ressentir quelque chose... Hendley était de retour, et je voulais pas déconner, en me retrouvant partager entre deux filles... Sans doute que je lui racontais un peu trop de choses, mais j'irais sans doute mieux après tout ça, et je pourrais peut être avançait en me disant que Maybelle aurait compris mon comportement. Je n’étais pas trop doué sentimentalement et il suffisait de voir mes relations avec les filles pour le comprendre.
Elle commença alors à me dire qu'elle avait vécu une période horrible après l'annulation du mariage et que même son père l'avait jeté dehors. À ce moment là, je m'en voulu affreusement, Hendley avait monopolisé mon attention avec ses problèmes pendant que Maybelle se faisait jeter dehors. J'avais envie de lui dire pourquoi elle n'était pas venu me voir, mais elle avait tout tenté pour ça. Et en même temps, qu'est ce que j'aurais pu faire si Maybelle était arrivé et serait tombé sur Hendley. Ces deux filles étaient incompatible et j'avais l'impression que je trahissais l'une quand je trainais avec l'autre... - Je ... je suis désolé ... si ... si j'avais su ... enfin non je sais même pas ce que j'aurais pu faire.. Je suis nul. Le Noël si fière était au fond du trou. Nick avait du prendre soin d'elle, et j'aurais sans doute aimé être à sa place, sauf que je ne pouvais pas être à deux endroits en même temps et j'avais gérer les soucis d'Hendley avec sa mère mais surtout j'étais dans un pitoyable état. - Tu sais... à ce moment là, j'ai vraiment déconné, et même si j'aurais voulu t'aider je pouvais pas... dis-je en faisant allusion à ma dépression et mon overdose. J'aurais pu y passer, mais j'avais pas trop envie de parler de cette période de ma vie.
Elle essaya de me taquiner comme avant, sauf que même avec toute la bonne volonté du monde, je ne décrocha pas un sourire, même si j'avais voulu, j'y arrivais pas. - Chacun à ses périodes plus ou moins bonnes. Elle commença à me dire qu'on s'entendait plutôt bien, j'acquiesçait sans dire un mot en voyant les moments défilés dans ma tête. Je me demandais ce qui ce serait passé si Hendley n'était pas revenus, peut être que j'aurais été enfin heureux, et sans doute qu'elle et moi nous serions sorti ensemble, enfin c'est ce que je pensais. Comme quoi une vie peu basculait d'un moment à un autre et modifié le futur. Et à cet instant j'eus un déclic, je me rendais compte que j'étais tombé amoureux de Maybelle, mais que je m'étais voilé la face parce que c'était tout sauf le genre de fille qui m'aurait intéressé à la normal. De plus, Hendley avait tout chamboulé et fait naitre en moi les sentiments que j'avais ressentis avant, du coup Maybelle avait été effacé. Il avait fallu que je m'éloigne de May, que je lui face du mal, et qu'elle se retrouve dans les bras d'un autre pour que je me rende compte que j'avais raté une belle occasion de vivre un amour parfait, et que j'avais été amoureux d'elle. La chanson de Passenger retint alors dans ma tête "Only you know you love her when you let her go..." Elle voulait qu'on reste ami, mais sincérement je ne savais pas si moi je tiendrais le coup, je ne pouvais pas la voir en train de vivre sa relation passionnelle avec Nick et encore moins être en tête à tête avec elle. Il me faudrait du temps pour tout ça. - Maintenant qu'il n'est plus question de mariage ni de fiançailles, je pense qu'on va réussir à se parler sans tout foutre en l'air ! Je souriais d'un air triste comme si je regrettais tout ce cirque que mes parents avaient organisé. - Je ne sais pas si je suis capable May. Je préfère être franc avec toi mais ... actuellement, j'ai qu'une chose en tête, c'est t'embrasser... Je tentais de me changer les idées en regardant la rue, et surtout pour me retenir de ne pas me pendre à ses lèvres. De toute façon elle me rejetterait.
Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Jeu 2 Jan 2014 - 11:50
Il ne semblait pas sauter de joie à l'idée d'apprendre que Nick et moi sortions ensemble mais je ne fis aucun commentaire. Je n'avais pas envie d'entrer dans une discussion bizarre et éprouvante. Oui, à un moment de ma vie, j'avais été intéressée par Noël. Mais tout cela était de l'histoire ancienne. La page était tournée et il ne servait à rien de revenir en arrière. De toute façon, comme il se plaisait si bien à le répéter, il n'était pas fait pour moi. Et je n'étais pas faite pour lui. Il m'avoua par la suite qu'il avait préféré me laisser de côté plutôt que de se retrouver partagé entre deux filles et cette réflexion me surprit. Partagé ? Cela laissait plus ou moins entendre qu'il avait eu des sentiments à mon égard et je ne savais absolument pas quoi en penser. Toutefois, je préférais une fois de plus éviter la conversation et lui adressai un sourire un peu surjoué. - Partagé ? Tu parles. Tu n'as toujours d'yeux que pour Hendley, je ne vois pas en quoi j'aurais pu être une menace ! C'est elle, l'amour de ta vie. Pas moi. J'avais dit ça d'un ton joyeux, comme pour lui rappeler qu'il aimait Hendley et qu'ils étaient très bien ensemble. Je n'aimais pas du tout la tournure que prenait cette conversation, j'avais peur qu'il dise des choses que j'aurais aimé entendre quelques mois plus tôt mais qui seraient totalement inappropriées aujourd'hui.
Il sembla réellement mal d'apprendre que mon père m'avait fichu dehors et je me contentais d'un petit haussement d'épaules lorsqu'il affirma que même s'il avait voulu m'aider, il n'aurait pas pu. Je ne savais pas s'il disait vrai mais cela n'avait plus aucune importance maintenant. - C'est rien. C'est du passé maintenant, n'en parlons plus. Puis je lui adressai un sourire pour qu'il comprenne que je ne lui en voulais pas. J'étais incapable de lui en vouloir. J'ignorais pourquoi, mais je n'y pouvais rien.
- Chacun à ses périodes plus ou moins bonnes. J’acquiesçai sans dire un mot mais au fond de moi, je ne pus m'empêcher de me dire qu'Hendley ne devait pas savoir prendre soin de lui. Je me souviens de toutes les fois où il était venu me trouver lorsqu'il ne se sentait pas bien. À chaque fois je parvenais à lui redonner le sourire à coup de blagues idiotes, de câlins ou simplement parce que je l'écoutais. Mais il n'avait pas l'air dans son assiette depuis que nous nous étions perdus de vue et cela me faisait de la peine. - Tu sais que je suis là si tu as besoin, hein ?, dis-je alors, espérant qu'il n'oubliait pas que nous étions amis malgré tout et que je répondrais toujours présente s'il avait besoin de moi. Je soupirai finalement, essayant de paraître décontractée alors que je ne l'étais pas du tout. J'observai Noël du coin de l’œil. Je l'avais connu plus enjoué, il ne semblait pas vraiment au meilleur de sa forme et ça ne me plaisait pas vraiment de le voir comme ça... C'était idiot mais j'avais pris soin de lui pendant plusieurs semaines comme une mère poule et même si nous étions beaucoup moins proches depuis toute cette histoire, je continuais à veiller sur lui malgré tout. Le sourire nostalgique qu'il afficha lorsque j'évoquais habilement nos fiançailles me décontenança. Il avait l'air de regretter tout ça et une fois de plus, son attitude m'échappait totalement. Il avait tout fait pour annuler ce mariage et maintenant que c'était chose faite, il avait l'air complètement paumé. - Je ne sais pas si je suis capable May. Je préfère être franc avec toi mais ... actuellement, j'ai qu'une chose en tête, c'est t'embrasser... QUOI ? Ouvrant de grands yeux sous l'effet de surprise, je le regardai fixement. Je n'y comprenais plus rien. Qu'est-ce qu'il cherchait à faire ? M'embrouiller l'esprit et me faire regretter de ne pas être Madame Wanderbrooke ? Jouer avec mes sentiments encore une fois ? À croire qu'il s'intéressait à moi simplement parce que j'étais en couple - et heureuse sans lui... - On va faire comme si je n'avais rien entendu... Puis je soupirai doucement. J'avais changé d'avis. Je n'allais pas faire comme si je n'avais rien entendu, comme si rien ne s'était passé. Cette fois, je n'allais pas me taire et éviter le sujet. Je devais avoir des réponses. - Je ne te comprends pas, Noël. À quoi tu joues ? D'abord tu me dis que tu ne veux pas te marier avec moi puis tu m'embrasses et tu me laisses croire que je te plais avant de ne plus donner de nouvelles et de te remettre avec ton ex et maintenant que je te dis que je sors avec Nick, tu me dis que tu veux m'embrasser et tu agis comme si tu regrettais qu'on ne se soit pas mariés ! Qu'est-ce que tu cherches, à la fin ? J'avais haussé le ton sans le vouloir et je m'en voulais parce que je ne m'énervais quasiment jamais. Mais là, j'étais perdue. Je ne comprenais pas son comportement, je n'arrivais pas à voir où il voulait en venir. - Pardon, je... Je ne voulais pas m'emporter, concluais-je d'un air réellement désolée. Je détestais crier sur les yeux. Je préférais garder ma colère et ma rancœur pour moi, quitte à imploser. - Je ne te suis plus, Noël... J'arrive pas à comprendre pourquoi tu agis comme ça, repris-je calmement en plantant mon regard dans le sien.
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Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Jeu 2 Jan 2014 - 12:15
Your friend is a monster
May & No'
Elle avait réussi à me persuader que Hendley c'était la femme de ma vie, elle n'arrêtait pas de parler d'elle quand nous passions du temps ensemble. A vrai dire j'aimais bien l'entendre me dire qu'elle et moi, nous étions fait l'un pour l'autre, May m'avait envoyé dans ses bras, et cela m'avait donné du courage. Le soucis c'est peut être que du coup j'avais enfouie mes sentiments pour Maybelle et que là, je m'en rendais compte. D'ailleurs elle me persuada à nouveau que c'était Hendley qui était faite pour moi. Mais je n'en étais plus aussi sure, peut être parce qu'avec elle tout aller trop mal, et que je ne parvenais même pas à être heureux alors qu'elle vivait avec moi à la villa. Fallait que je prenne l'air. Alors que j'étais totalement franc avec elle, j'en avais trop dit, d'ailleurs elle avait préféré faire comme ci je n'avais rien dis. Mais je voyais bien qu'elle était déstabilisé à présent, et elle revint alors sur les propos que j'avais lancé sur un ton plutôt énervé. Et je pouvais comprendre, à chaque fois que je lui parlais je lui faisais plein de problème et je la chamboulait. - J'en ai marre bordel que tu dises que je joue. Pourquoi tu me vois comme un connard, merde. Je ne te laissais pas croire que tu me plaisais, tu me plaisais réellement. Tout ce qu'on a vécu m'a montré à quel point je tenais à toi, et là, j'arrive même pas à me réjouir à l'idée que tu puisses partager le même lit que Nick alors que je te souhaite d'être heureuse. Elle ne me suivait plus, moi non plus je ne savais pas ce que je cherchais, ni même pourquoi j'étais comme ça. J'étais remplis d'un mal être, et je voyais que du noir. L'envie d'aller me droguer me passer par la tête, non je ne pouvais pas faire ça à Hendley... Mais je me sentais mal, trop mal dans ma peau. C'était bizarre, parce que n'importe qui aurait aimé être ce Noël Wanderbrooke si sure de lui et fière. J'étais au point mort, et je m'empara discrètement de mon portable, envoyant un sms à mon dealer pour qu'il m'apporte de la coke. - T'as pas à t'excuser. C'est moi, je suis désolé, je n'aurais pas du te dire tout ça sans doute... Je veux pas perdre mais je crois que c'est déjà trop tard... Vis ta vie et profite, tu semble si heureuse que ce serait dommage qu'un connard comme moi vienne te prendre la tête. J'écrasais ma cigarette dans le cendrier en posant de l'argent sur la table. - Tu as pas à comprendre le pourquoi du comment, moi même je ne sais pas. Je suppose que j'aurais aimé pouvoir passer du temps avec toi, en oubliant Hendley, Nick et compagnie. C'était la seule qui arrivait à me calmer lorsque j'avais des soucis avec mes relations, avec Mika. La seule qui me faisait rire alors que j'allais vraiment mal, et maintenant je n'avais plus personne sur qui compter.
Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Jeu 2 Jan 2014 - 13:37
C'était donc ça. Le fait que je lui annonce que je sortais enfin avec Nick lui avait fait prendre conscience qu'il tenait à moi. C'était plausible, après tout. Étrange mais plausible. Jamais je n'aurai pu penser qu'on en arriverait là un jour... Je l'écoutais sans broncher, sentant mon cœur se compresser peu à peu. Il allait vraiment mal et le voir comme ça m'attristait réellement. - T'es pas un connard, Noël. Arrête de répéter ça parce que c'est totalement faux. La plupart des gens le croyaient très sûr de lui, voire même légèrement prétentieux. Moi, je savais que ce n'était qu'une façade. Un masque destiné à cacher qu'au fond, il n'avait aucune confiance en lui. Je connaissais le vrai Noël. Le Noël tourmenté, le Noël qui n'avait pas une haute estime de lui-même et qui broyait du noir. C'est peut-être pour cela que je m'étais autant attachée à lui et que je refusais de le laisser sombrer. - Non. C'était sorti tout seul, sans que je ne puisse rien commander. Je savais très bien qu'il n'allait pas bien et je savais mieux que personne ce qu'il était capable de faire dans ces cas-là. Et je ne pouvais pas me résoudre à le laisser filer sans rien faire. - Je ne te laisserai pas filer, Noël. Hors de question. Je sais très bien le genre de trucs que tu fais quand tu ne va pas bien et si tu crois que je vais rester les bras croisés à te regarder te détruire, tu te trompes. Je refuse. Que ce soit l'alcool, la drogue ou les filles, je savais qu'il allait se fourrer dans la débauche et qu'il risquait d'y laisser sa peau. Et j'étais bien trop loyale pour le laisser partir sans le retenir. Il était mon ami, après tout. Et je voulais son bien. - J'ai pas envie que tu fasses des conneries pour essayer d'oublier ce qui ne va pas. J'ai pas envie que tu boives, que tu prennes je ne sais quelle saloperie ou que tu te jettes sur la première venue sous prétexte que tu ne te sens pas bien. Je peux pas, c'est au-dessus de mes forces. Je soupirai doucement. Je me sentais atrocement mal parce que je savais que Nicholas apprenait que Noël et moi nous étions vus, il en souffrirait. Pourtant, je ne faisais rien d'autre qu'essayer de consoler un ami qui n'allait pas bien. Il n'y avait plus rien d'ambigu entre Noël et moi, je le considérais comme un ami et seulement un ami. Un ami proche auquel je tenais beaucoup. Et malgré tout ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais pas me résigner à le chasser de ma vie au moment où il avait le plus besoin de moi. - Tu sais que tu peux compter sur moi. Tu le sais, hein ?, demandai-je finalement, sans être vraiment sûre de la réponse. - Je ne t'ai jamais laissé tomber et ça ne risque pas d'arriver maintenant alors que tu as besoin de moi. S'il fallait passer des soirées entières avec lui pour lui tenir compagnie et éviter qu'il sombre à nouveau, je le ferai. S'il fallait lui raconter des blagues toutes plus idiotes les unes que les autres pour essayer de le faire sourire, je le ferai aussi. J'étais prête à tout faire pour qu'il aille mieux. Comme lorsque nous étions fiancés et qu'il n'avait pas le moral. - Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, cette fois-ci.
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Sujet: Re: Your friend is a monster # Maybelle Jeu 2 Jan 2014 - 15:03
Your friend is a monster
May & No'
Oui elle savait très bien de quoi j'étais capable, je me souviens même un soir qu'elle m'avait gardé parce que j'avais envie de me droguer. D'ailleurs cela avait été gentil de sa part. Maybelle c'était sans doute la personne la plus adorable qui pouvait y avoir sur Terre. Elle ne détestait personne, et même si elle et Hendley ne s'entendait pas, Maybelle était capable de passer au dessus, j'en était sure. C'était Mika la tête de mule, d'ailleurs je lui ressemblais beaucoup sur ce point là. Je savais qu'elle était là pour moi, sauf qu'elle n'était pas là pour moi comme je le voulais. De plus, elle devait s'occuper d'un autre, à présent elle avait mieux faire que de supporter mes crises de jalousie et les effets de ma folie. Elle ne pouvait pas rester là, et voir à quel point j'était pathétique et lamentable. Jamais elle aurait été capable de me rejeter et de prendre ses distances avec moi, seulement cela ne me ferait pas de bien de l'avoir prés de moi sans pouvoir être le Noël que j'étais lorsqu'on était censé se fiancer. Le destin avait agis et à présent May était avec Nick, et c'était comme ça, que je l'accepte ou non. C'était déprimant de voir les gens avancer alors que moi je faisais du sur place. Je serais un grand gamin toute ma vie sans doute, avec la drogue comme meilleur ami. - Je sais très bien que je peux compter sur toi... Seulement je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu restes ici. May' tu as quelqu'un d'autre dont il faut que tu t'occupes et à qui tu dois penser.lui dis-je en lui faisant un petit clin d'oeil pour essayer de la convaincre que j'allais pouvoir remonter la pente tout seul cette fois ci. Après tout, Nick et May était fait pour être ensemble, depuis tant de temps ils éprouvaient des sentiments l'un pour l'autre. Et je refusais d'être une fois de plus le connard qui gâche tout, parce qu'il s'agissait de May et de son bonheur. Elle avait traversé tellement de choses, qu'il fallait à présent qu'elle pense un peu à elle et profite de ce bonheur. Je me levais, lui collant un baiser sur la joue. - Au revoir May, à un de ces quatre peut être.