| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| everybody talks | |
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Invité | Sujet: everybody talks Ven 24 Jan 2014, 22:49 | |
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everybody talks « Wilshire. Je veux les plans définitifs avant demain soir sur mon bureau. » « Aucun problème. Ils y seront.. » … Et le vieillard était parti. Son cœur battait à cent à l’heure. Demain soir. Comme pris d’un soudain vertige, il s’appuya sur la chaise qui se trouvait à sa droite quelques secondes, juste le temps de reprendre son souffle. Aucun problème… Non non, le problème était juste qu’il était loin d’en avoir fini avec ces satanés plans de projet que lui réclamait cet homme, mais bon … A sa montre, les aiguilles lui indiquaient onze heures du soir. Quelque chose lui disait qu’il n’allait pas dormir cette nuit et qu’il n’irait pas retrouver son appartement chaleureux et son lit douillet…
*** « Hein quoi ? » Rowan se redressa maladroitement sur sa chaise. Il s’était assoupi, encore une fois. Son bureau était un véritable chantier. On ne distinguait même plus le beau bois de la table, cachée par les multiples feuilles, mesures, plans , crayons, … mais aussi café et autres emballages de fast-food. Une femme se tenait debout à côté de lui. Une employée de l’entreprise pour laquelle il travaillait. Tout en sortant doucement de sa torpeur, il sentait que cette femme lui touchait quelques mots, mais il n’aurait su dire de quoi elle parlait. Non, il n’aimait pas utiliser son appareil auditif, et oui, parfois il aurait bien été utile. Mais vu comment il devait se presser pour terminer ces satanés plans de bâtiments, il lui a fallu être tranquille, « au calme ». Un fin rayon de soleil traversait encore la fenêtre. Le jour commençait à montrer le bout de son nez. Il se frottait négligemment les yeux en remerciant l’employée de l’avoir réveiller. « Quelle heure est-il exactement ? » Il leva la tête vers elle, puis fixa vaguement ses lèvres. « Sept heures. » « du matin ? » « Non. Sept heures du soir. » SEPT HEURES DU SOIR ? Rowan se leva aussitôt. Il rassembla à la hâte tous les plans dans de grands gestes qui balayaient toute la surface de son bureau. Il en fit un rouleau à peu près bien serré avant de filer vers le bureau du directeur. Sept heures du matin … bon sang. Il perdait vraiment la boule parfois… Une fois les plans déposés, la pression s’était enfin apaisée. Un jour, il finirait par claquer. Lui mourra au travail, c’est sûr ! Il avait besoin de dormir, oh oui ! Il sortit du bâtiment afin de regagner sa voiture garée un peu plus loin dans la rue, juste en face d’un Café. Une café … ce n’était pas une bonne idée parce qu’il comptait dormir dans pas longtemps, mais il en avait besoin ne serait-ce que pour rentrer chez lui vivant. Il n’avait déjà pas l’ouïe, si en plus il perdait sa vue et la vigilance… Décidé, il s’éloigna de sa voiture et poussa la porte de l’enseigne. Il trouva une place non loin de la baie vitrée et s’installa confortablement dans le fauteuil, en attendant que quelqu’un vienne prendre sa commande.
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| | | Invité | Sujet: Re: everybody talks Sam 25 Jan 2014, 23:20 | |
| everybody talks ≈ rowan and pandore. Retour à la case départ. Elle serre les dents. Non, pas pour son histoire. Enfin, si, mais là, c'est surtout pour l'article qu'elle tape. Non, ce n'est pas bon, ce n'est pas elle, c'est pas ce brouillon où les mots ressemblent à des ratures alignées à la suite qui la fera vivre. Enfin, vit-elle réellement, en réalité ? Elle n'en sait rien. Elle a depuis toujours eu le sentiment de survivre. Vivre, simplement, se laisser porter par la vie. Trop tentant. Trop simple. Trop futile pour la française. Bon, l'avantage quand on travaille à son compte, c'est qu'on a rien à rendre à personne dans un délai, justement. Pas d'coups de fils d'un journal pour la presser, rien. Non, Pandore de toute façon, elle est incapable de travailler seule. On a bien vu la dernière fois qu'elle a prit un stagiaire, hein. Vous avez vu où ça l'a menée ? Plus jamais. Ses doigts froissent le papiers, ses mots, son inspiration, et jettent tout au fond de la poubelle. Elle frotte ses yeux endoloris. Le manque de sommeil, elle aussi, mais pas forcément pour les mêmes raisons. Parfois, elle sent encore ces mouvements dans son ventre. Comme si elle le sentait encore. Comme si elle le regrettait. Comme si elle était folle. Tu l'es. Certes. C'est plus quelque chose de nouveau, mais ça commence à la faire flipper, tout de même. Elle s'étire, ses articulations craquent, et elle décide que c'est assez. Elle attrape son manteau, fait quelques pas claudicants jusqu'à la porte et s'échappe de l'appartement. On n'peut pas vraiment dire qu'elle est du genre sociale, en ce moment, avec ses colocataires, qui n'ont pourtant rien fait. Enfin, l'un d'eux l'a quand même engrossée. Mais quand on y pense, n'est-ce pas elle celle à blâmer ? Elle marche, quelques minutes tout au plus, jusqu'à tomber sur un café. Sans vraiment réfléchir, elle pousse la porte. Elle a besoin d'un bain de foule. Drôle de manie pour quelqu'un qui s'est révélée une agoraphobie il y a plusieurs mois, je vous l'accorde. Mais Pandore n'a jamais été logique. Elle observe les tables, les visages, les dévisage, tous. Sans gêne, que peuvent-ils lui faire de toute façon ? Venez, qu'elle aimerait leur hurler, allez venez, venez m'en coller une bonne, me retourner la tête, venez me mettre la claque que je mérite, que je cherche, sûrement dans le but de me faire redescendre sur terre. Mais elle reste silencieuse, dans un silence plein d'injures et de soleils noirs. Puis, c'est là qu'elle le voit. Seul, visiblement en train de s'installer. Le plan parfait. S'incruster, devenir insupportable, qu'il la vire ! Elle a envie de se faire jeter, insulter, que quelqu'un confirme ce qu'elle pense être. Que quelqu'un lui explique pourquoi c'est si compliqué, que quelqu'un lui donne l'alibi, lui explique pourquoi est-ce qu'il est parti. Une boule se forme dans sa gorge, mais elle s'avance à la table de l'architecte, avant de s'y asseoir, posant ses yeux remplis de l'océan des mauvais jours dans le sien. « Tiens, bonjour ! Je ne dérange pas, au moins ? J'prends pas la place de quelqu'un ? » fait-elle d'un air parfaitement innocent. Si bonne comédienne. Elle lui offre même un sourire qu'on croirait convaincant, qu'on croirait affectueux, qu'on croirait vivant. Bien sûr que tu le déranges sûrement, idiote. Elle n'écoute pas la voix dans sa tête, et se tourne vers l'arrière pour appeler une serveuse. Oui, Pandore n'attend pas. Elle a trop attendu. Elle attend toujours, même si elle n'sait même plus vraiment quoi, au juste. Elle se tourne alors de nouveau vers Rowan Wilshire, c'est comme ça qu'il s'appelle, ce curieux personnage qui est parti de rien pour arriver à tout. Exactement son parcours inverse à elle.
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| | | Invité | Sujet: Re: everybody talks Mer 29 Jan 2014, 23:13 | |
| Il était quand même surpris qu’il y ait autant de monde à cette heure-ci. La salle semblait animée, et c’était dans des moments pareils qu’il se sentait chanceux de ne rien entendre, de rester au calme dans sa bulle. Mais pas très longtemps. A peine était-il installé qu’une jolie blonde débarquait fraiche –du moins plus que lui – comme une fleur à sa table.Il n’était arrivé à percevoir que la fin de sa phrase, mais c’était amplement suffisant pour en déduire vaguement le début. « J’prends pas la place de quelqu’un ? » Il avait à peine eu le temps de répondre qu’elle s’était déjà retournée pour interpeler une serveuse. Un vieux réflexe qu’il avait, c’était de ne pas lui répondre tout de suite, d’attendre qu’elle se retourne pour qu’elle lui fasse face. Comme si tout le monde dans ce Café devenait comme lui, contraint d’avoir à observer les gens pour communiquer. Mais pour sa part, il aimait bien ça. Quand il aperçoit de nouveaux les yeux bleus de la Française, il s’adosse contre le dossier de son siège en levant mollement le bras pour indiquer le siège d’à côté, haussant doucement les épaules. « Je ne reste pas longtemps. » dit-il en guise de réponse. Autant la prévenir tout de suite. Le jeune homme ne refusait pas un peu de compagnie, même s’il n’était pas d’humeur à être très sociable ce soir. Il avait une journée entière de sommeil à rattraper pour n’avoir que peu dormi cette nuit. Bien qu’épuisé, il lui rend tout de même un petit sourire pour ne pas paraitre désagréable. Toujours aussi consciencieux le Rowan. Même crevé, il était hors de question que quelqu’un subisse sa mauvaise humeur. Il prend deux secondes pour fermer les yeux pour récupérer un peu d’énergie avant de refixer la journaliste, près à suivre les mouvements de ses lèvres et de ses expressions. C’était vraiment tout un art. « Alors la journaliste vient chercher l’inspiration dans un Café maintenant ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: everybody talks Mar 04 Fév 2014, 12:11 | |
| everyobody talks rowan ∞ pandore Il ne lui répond pas de suite. Elle a l'habitude. Elle n'a jamais abordé ce sujet, mais elle voit bien qu'il fixe souvent ses lèvres, et que contrairement aux autres mecs, c'est pour autre chose. C'est pour réussir à la comprendre, à l'entendre, à sa manière. Elle a compris, oui, qu'il était malentendant, mais elle ne lui en a encore jamais parlé. Elle est observatrice, la française. Elle se tourne de nouveau vers lui, l'observant. « Je ne reste pas longtemps. » Elle esquisse un infime sourire. Est-ce que c'est une manière polie de refuser sa présence ? Elle ne sait pas vraiment. De toute façon, elle ne compte pas partir de suite. Comment ça, elle s'incruste ? Oui, un peu. Elle observe son visage sans répondre. Il a l'air au bout du rouleau. Il a l'air comme elle : exténué. Lui de l'extérieur, elle de l'intérieur. Ou peut-être les deux, peut-être que lui aussi. Il a des yeux qui ne demandent qu'à se fermer, mais qui se concentrent pourtant sur elle, pour pouvoir suivre si elle décide de dire quelque chose. La serveuse arrive, et ils passent commande. Elle demande un simple café. Juste une petite piqûre de caféine. Comme si ça allait changer quelque chose. « Alors la journaliste vient chercher l’inspiration dans un Café maintenant ? » Elle relève les yeux vers lui, et curieusement, sa question lui arrache un sourire. Il a une jolie voix, pour quelqu'un qui ne s'entend pas. Elle hausse les épaules, et se penche en avant. « L'inspiration est partout. Et puis, peut-être qu'ici, ce n'est pas le café qui m'inspire. » fait-elle avec un clin d'oeil, dans un sous-entendu qu'il comprendra sûrement. Elle ne sait même pas vraiment elle-même pourquoi elle fait tout ça. Elle observe ses cheveux blonds, ses yeux foncés, le halo de sa peau. « Et l'architecte vient décompresser ici ? Dure journée ? » demande-t-elle alors, d'une voix presque naïve et innocente. Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: everybody talks Lun 10 Fév 2014, 13:34 | |
| Non il ne resterait pas longtemps. Il n’en avait ni la force, ni l’envie, mais il fallait avouer que ce petit fauteuil là … on aurait dit qu’il était fait pour lui. Et puis, il était en charmante compagnie pour ce peu de temps qu’il comptait rester là. Il passait commande juste après la journaliste et peu avant que la serveuse ne reparte. Son regard revient sur Pandore. Il ne souvient même plus comment ils se sont connus, mais ce devait être dans un Café de ce genre. Tout à fait banal, enfin c’est ce qu’il pensait. Et depuis, il se rendait compte qu’il la croisait de plus en plus souvent dans Bowen. Curieux, mais pas au point d’en devenir un journaliste lui-même, il se permettait de lui demander ce qu’elle faisait ici. Elle se penchait légèrement sur lui. « L'inspiration est partout. Et puis, peut-être qu'ici, ce n'est pas le café qui m'inspire. » Ce n’est pas le café qui l’inspire … Il a beau être un peu plus naïf en société qu’à son boulot, mais il comprenait tout de même le sous-entendu. Il ne cillait pas, même si intérieurement elle réussissait quand même à le troubler un peu. Mais l’assurance que semblait dégager la jeune femme lui arrachait un sourire. Il plissait doucement les paupières, comme s’il réfléchissait. « Et l'architecte vient décompresser ici ? Dure journée ? » Il ne l’entendait pas, mais il devinait une voix plus légère, fluette. Il le devinait à ses lèvres, à ses expressions, à ses yeux.. Il était très attentif à ce genre de détails. Puis en tant qu’architecte, c’était loin d’être un défaut. « Ca se voit tant que ça ? » Il riait doucement en se frottant les paupières un instant, comme si le fait de reconnaitre qu’il était lessivé le fatiguait encore un peu plus. Encore quelques minutes et sa dose de caféine n’allait pas tarder à arriver. Alors qu’il s’apercevait qu’elle était toujours debout, il finit par pousser délicatement le fauteuil pour l’inviter à s’installer tout en poursuivant : « J’ai passé la nuit au bureau. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour le boulot hein.. » Il imaginait que ce devait être la même chose pour la jolie blonde. Elle devait probablement elle aussi se donner à fond dans le journalisme.
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