Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: ≈ she's waiting for superman. (briséïs) Mer 29 Jan - 4:50
briséïs et ronald
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« Vous avez fait du bon boulot. Apprenez-moi bien l'acte cinq, et la semaine prochaine on l'attaque comme ça. Noam, essaie d'être plus détendu par contre, et Alma, bosse ta spontanéité. » que je recommande à mes élèves. Mercredi matin, classe de lycéens, en sponsoring avec le lycée de Bowen. Ils me font un peu penser à moi. Même si moi, au lycée comme au collège, j'étais un dingue du théâtre, de la comédie. J'me lançais à fond dedans. Au fond, j'crois que j'me suis un peu perdu comme ça. J'sais plus vraiment comment je suis au fond, réellement en fait, tellement habitué au jeu de la comédie. Je regarde mes derniers futurs comédiens – ou pas – sortir de la salle d'entraînement et m'étire. Bon, le prochain cours que je donne n'est qu'à quinze heures, et il est bientôt midi. Et par soustraction, il me reste donc trois heures à tuer. Je regarde ma montre. Bon, ça va passer vite. Au bout de dix minutes à regarder ma montre plus de douze fois, j'en conclus que non, ça ne va pas passer vite. De toute façon, l'ennui, c'n'est pas pour moi ! Je sors du centre de théâtre en fermant la porte, et flâne dans le centre ville. Finalement, je me décide ; j'ai largement le temps d'aller manger un p'tit truc au resto. C'est devant la porte que je manque de foncer dans une jeune femme. Je me recule pour la laisser passer et galanterie britannique oblige, je lui ouvre même la porte en relevant la tête vers elle. Mais.. ! « Oh, mademoiselle Fawkes ! » Ben oui, des heures durant à essayer de lire son nom sur son badge dans mes chambres d'hôpitaux, ça aide forcément, hein ! Je lui offre un grand sourire, et intercepte rapidement mon reflet dans la glace. J'ai l'air d'un type paumé. Les cheveux en vrac, un pull qui fait deux fois ma taille pour être à l'aise pour le théâtre.. Ouais, j'dois avoir l'air d'un looseur. « Pour une fois qu'on se croise pas dans une salle blanche ! Vous avez vu, j'me suis rien cassé depuis.. depuis euh huit jours ! C'est un record, presque. Enfin bref, je n'vais pas vous tenir la discut' devant la porte pendant des heures, vous alliez entrer ? Vous êtes en pause ? Non parce que plutôt que de vous laisser manger seule, on peut prendre une table à deux, si vous voulez ! » Intérieurement, c'est le chaos. J'ai pas l'habitude de la voir ici, j'stresse un peu, du coup je parle trop. Pour raconter des choses inutiles, en plus. J'attends sa réaction, toujours la main sur la porte, le sourire de l'imbécile heureux flanqué sur le visage.
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Freja Ivanova
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Sujet: Re: ≈ she's waiting for superman. (briséïs) Sam 1 Fév - 8:28
would you lie with me and just forget the world ? ~ ronald.
Tu cours. Tu ne t'arrête pas. Tu passes devant la chambre numéro 121, ensuite la 130 et tu y parviens enfin. Chambre 135. Il est là. Allongé, blanc comme un linge. Ton patient. Un vieil homme de 90 ans qui est à l'hôpital depuis des mois. Il est arrivé pour un problème cardiaque et y est resté pour que son état se stabilise. Et il se stabilisait. Il arrivait au bout de son séjour à l'hôpital. Tu lui avais promis. Tu étais simplement partie dormir dans la salle de garde pendant une petite demi-heure car cela fait deux jours que tu enchaînes les gardes. Tu as dû remplacer une de tes collègues et tu ne voulais pas faire du mauvais boulot. Tu t'es endormie juste trente minutes. Trente minutes. Juste assez pour qu'il s'en aille. « Il n'a pas souffert tu sais. Crise cardiaque et c'était terminé. » Tu remarques la présence de Leah, ta collègue à côté de toi. Elle sait à quel point tu tenais à ce patient. Et lui aussi, te répétais sans cesse que tu étais sa préférée. Mais voilà, tu travailles dans un hôpital : des gens meurent chaque jour. C'est comme ça. (...) Tu reprends tes esprits lorsque tu manques de rentrer dans la porte d'entrée d'un bar-restaurant. Tu étais plongée dans tes pensées, prise par tes émotions et tu n'a même pas fait attention aux personnes qui t'entoure. Ça ne t'étonnerait même pas si tu avais bousculé quelqu'un sans le savoir. Après avoir appris le décès de ton patient, tu avais besoin de prendre l'air et c'était justement l'heure de ta pause. Tu as marché, longuement jusqu'à arriver ici. Tu relèves la tête et croise un regard que tu connais bien. Ronald. Un de tes autres patients. Un patient que tu as l'habitude de voir. Souvent, trop souvent. T'es parfois trop émotive et trop sentimentale avec tes patients mais c'est comme ça que tu travailles. Tu lui souris, malgré tes émotions intérieures qui te bouleversent. « Tiens Monsieur Shepperd ! Comment allez-vous ? » Tu ne peux t'empêcher de laisser s'échapper un léger rire lorsqu'il ajoute que ça fait plus de huit jours qu'il n'est pas venu à l'hôpital. Un record, oui en effet. Il est dur genre trop casse-cou et ce n'est pas bon pour lui, pas avec sa maladie et tu ne cesses de lui répéter. Pourtant il continue et ça, ça t'agace. « Et bien tant mieux ! Vu le nombre de fois où vous êtes venu, la prochaine fois je vous botte les fesses. Et je ne rigole pas. » Dis-tu en essayant de prendre un air sérieux et menaçant - bien que tu ne saches pas du tout faire ça. - Ronald t'invite finalement à prendre une table avec lui, tu ne peux t'empêcher de sourire. Cela fait un moment que tu y penses mais tu n'as jamais vraiment posé la question. Et lui non plus. Tu acceptes d'un signe de tête et te dirige vers une table libre. « Oui c'est l'heure de ma pause. Vous aussi ? J'espère que je ne vous fait pas perdre du temps... J'en serais gênée. Bien que ça ne me dérange pas tant que ça... Enfin bref, je parle trop. » Avec les hommes t'es une vraie catastrophe ambulante, tu es si maladroite. Enfin pas qu'avec les hommes, en règle générale. Tu sens le rouge te monter aux joues et fuis le regard de Ronald le posant sur le serveur s'approchant de votre table. Tu commandes un Cappuccino et repose ton regard sur Ronald attendant qu'il prenne sa commande - enfin s'il prend quelque chose vu qu'à la base il comptait sortir du bar-restaurant... - Tu ne peux pas le nier, quelque chose t'attires chez lui mais tu ne sais pas déceler de quoi il s'agit. Ses cheveux, peut-être ? Où tu as l'irrésistible envie de plonger ta main ? Son parfum ? Tu n'en sais rien mais c'est plus fort que toi. Et tu déteste ça parce que Ronald à tendance à t'agacer et encore plus quand il met sa santé en danger.
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Invité
Sujet: Re: ≈ she's waiting for superman. (briséïs) Mer 5 Fév - 13:02
briséïs et ronald
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Elle a toujours l'air dans la lune. Peut-être que c'est parce qu'elle vient d'une autre planète. Oui, voilà, c'est ça sûrement ! Oh ça va, arrêtez de vous foutre de ma gueule, j'ai des pensées digne d'un poète en rédemption parfois. « Tiens Monsieur Shepperd ! Comment allez-vous ? » Monsieur Shepperd. Même mes élèves ne m'appellent pas comme ça. Ça me fait un peu drôle, comme à chaque fois. Mais en même temps, elle a souvent été mon infirmière. J'imagine que c'est une loi de leur règlement, ne pas tutoyer leurs patients. Mais pourtant, là dehors, j'suis pas son patient. C'est pas comme si j'étais interné à l'hosto. Bon ok, c'est presque le cas, en fait. « Eh bien regardez, je pète la forme ! Et vous ? » Oui, je pète le feu de dieu jusqu'à-ce que je me casse une sixième fois le bras ou le tibia. Et encore, six fois, c'est juste le prénom du truc, quoi. « Et bien tant mieux ! Vu le nombre de fois où vous êtes venu, la prochaine fois je vous botte les fesses. Et je ne rigole pas. » Je n'sais pas pourquoi est-ce que je m'entends répliquer d'une seule traite, sans contrôle mental, un : « Faîtes gaffe que je n'apprécie pas ça. » Bordel, Ron, t'as quoi dans la cervelle ? Même pas un pois chiche, là c'est carrément plus une poussière quoi. Pourquoi j'ai sorti ça ? J'en sais rien, j'sais pas, s'il te plait Briséïs, ne me prends pas pour un sale pervers, ou un dragueur lourd. Je décide de rentrer dans le restaurant histoire de garder contenance, et de n'pas soutenir son regard, qui est peut-être devenu désespéré. Sérieux, comment elle pourrait rester avec un type comme moi ? J'ai l'impression, tout d'un coup, que c'est moi qui viens d'une autre planète. On s'installe, elle m'a suivi, tiens elle n'a pas encore fuit. Je la regarde, avec des yeux un peu brillant, un sourire un peu trop grand. « Oui c'est l'heure de ma pause. Vous aussi ? J'espère que je ne vous fait pas perdre du temps... J'en serais gênée. Bien que ça ne me dérange pas tant que ça... Enfin bref, je parle trop. » J'ai envie de lui dire mais allez, Briséïs, arrête de me vouvoyer, j'ai l'impression d'avoir cinquante-six ans et une barbe qui commence à blanchir, j'ai l'impression qu'y a un fossé digne de la deuxième guerre mondiale qui nous sépare, j'ai l'impression qu'on sera jamais proches, regarde moi dans ma tête, j'te tutoie. C'est en vrai, que j'ose pas. Elle rougit. Elle est tellement belle, quand ça lui arrive. Son visage, on dirait une peinture bariolée. Y a ces joues rougies, sa peau claire, ses yeux bleutés, ses cheveux trempés dans l'encre. Un vrai régal pour les pupilles. « Vous ne me dérangez jamais, et puis, c'est moi qui vous ai proposé. » J'lui souris, comme pour la convaincre encore plus. La serveuse arrive, j'fronce un peu le nez, comme un chat pas content. J'lui commande un café, encore un, on s'en fiche, c'est pas ça qui va me tuer, j'ai tellement mieux à m'occuper. Mes os, mes cours de théâtre, mes rêves de dingue, Briséïs. Mes yeux reviennent sur son visage, comme des aimants. « Si je peux me permettre, vous avez une petite mine. Dure matinée ? » Ma voix s'est faite presque douce. C'est-à-dire plus basse, à la limite d'être murmurée, parce qu'en réalité, j'veux vraiment savoir. C'est pas comme si j'lui demandais si elle pensait que demain il allait pleuvoir ou pas. J'veux pas qu'elle aille mal.
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Sujet: Re: ≈ she's waiting for superman. (briséïs) Mar 18 Fév - 9:02
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« Eh bien regardez, je pète la forme ! Et vous ? » Toi aussi tu trouves ça bizarre qu'il te vouvoies. Tu n'aimes pas vraiment ça. Et quand tu t'entends bien avec un patient, tu préfères qu'il t'appelle par ton prénom et te tutoies. Mais ça ne fait pas partie du réglement de l'hôpital et tu ne peux pas aller contre ça. Mais ici c'est différent n'est-ce pas ? Ici tu es dans ton quotidien, ta vie privée. C'est différent. Et tu peux profiter du fait que Ronald n'est pas ton patient pour une fois. Alors tu ne te prives pas et lui propose : « Ce ne serait pas mieux si on se tutoyait ? J'aime pas vraiment qu'on me vouvoie j'ai l'impression d'avoir 50 ans ! » T'as surtout l'impression d'être une personne qu'on doit respecter pour son âge et comme tu es un petit plus âgée que Ronald, tu as vraiment l'impression de passer pour une vieille à ses yeux. Bref, tu entre et commande ton café. Tu fuis un peu son regard parce qu'à chaque fois que tu plonges tes yeux dans les siens tu ressens un tas de choses dans ton bas-ventre. T'es irrésistiblement attirée par lui et tu ne comprends pas pourquoi. En général tu préfères les hommes plus âgé que toi, pas les plus jeunes. Mais avec Ronald, c'est différent. « Faîtes gaffe que je n'apprécie pas ça. » Tu ne peux t'empêcher de sourire. Tu aimes bien les hommes imprévisibles et Ronald l'est énormément. Plus que tu ne l'aurais pensé. Lorsque tu bafouilles et lui demande si tu ne le dérange pas il te répond que non. Tu es rassurée, tu n'aurais pas voulu t'imposer bien que oui, c'est lui qui te l'a gentiment proposé. Peut-être par politesse. Ou peut-être pas. Tu lui souris et acquiesces de la tête. « Si je peux me permettre, vous avez une petite mine. Dure matinée ? » Dure matinée c'est peu dire. Beaucoup d'infirmières ne comprennent pas pourquoi tu réagis toujours comme cela quand tu perds un patient. Bien que ça fasse déjà quelques années que tu travailles en tant qu'infirmière tu ne peux t'empêcher de ressentir de la peine quand tu perds un de tes patients. Surtout un patient comme celui-là. Même s'il avait déjà un certain âge tu tenais tout de même à lui. « Oui, un de mes patients est décédé... Mais je m'en remettrai, ça me fait toujours un petit quelque chose. Et votre... ta journée ? » Tu l'observes un moment, intriguée par ses cheveux un peu rebelles, intriguée par ses yeux perdus dans les tiens, intriguée par chaque petite partie de son corps. Il t'intrigue. Énormément. Et cela faisait longtemps qu'un homme ne t'avait pas intrigué comme ça. Mais après tout, Ronald n'a pas l'air d'être un homme comme les autres...
Spoiler:
Désolée du retard et de la nullité de ce post, je me rattraperai.
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Sujet: Re: ≈ she's waiting for superman. (briséïs)