Our hopes and expectations ♣ Edouard.

Our hopes and expectations

Edouard & Nirvelli  

fiche par ©century sex  

Idiote de Nirvelli ! Elle s'obstinait ! Elle s'obstinait toujours pour quelqu'un, qui en plus lui avait correctement fait savoir qu'il ne voulait pas qu'elle se mêle de sa vie. Mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle y mette son petit grain de sel, elle ne savait pas pourquoi d'ailleurs. D'habitude si les gens veulent qu'elle les laisse tranquille, elle le fait mais là c'était comme si elle avait à le faire. Il était sur d'une chose, elle ne se sentirait pas bien si elle ne le faisait pas. C'était pour ça que ce soir-là elle était venue assister au concert d'Edouard, elle allait l'écouter puis ensuite elle viendrait lui parler. Elle avait envie de mieux le connaître, c'était presque une obsession car il lui semblait si ... si... elle ne trouvait même pas le mot, c'était un sentiment qu'elle n'arrivait pas à décrire, c'était trop bizarre en fait. La jeune femme se leva et applaudit comme tous les autres spectateurs puis elle se faufila vers la loge du jeune homme en disant aux agents de sécurité qu'elle était de sa famille. Ce n'est qu'après qu'elle se retrouva devant la porte. Elle frappa. « C'est Nirvelli, je sais que tu me trouves bizarre et tout mais j'ai envie de te parler je peux ? »C'était une question bête elle en avait conscience et peu importe la réponse qu'il donnerait elle ouvrirait cette porte même si cela nécessitait qu'elle la défonce.

Jeremiah-Berlioz était dans sa bulle, il jouait du piano et plus rien ne comptait pour lui, il n'avait besoin de rien d'autre que ses notes, sa cigarette posée sur le cendrier, même la foule autour de lui qui le regardait ébahie, il s'en fichait, à quoi bon s'attarder sur des détails insignifiants pour lui ? Le contrat du pianiste était clair, il jouait, il saluait et il s'en allait, il n'avait pas besoin de s'externaliser inutilement, parce que pour lui la vie était inutile, à tel point qu'il méprisait les gens, mais certainement pas autant qu'il se méprisait lui même. Édouard fit durer la dernière note quelques secondes pour accentuer davantage sa virtuosité, il se leva, salua le public avec sobriété et classe puis la seconde d'après sa présence n'était qu'un souvenir, un souvenir dans un état désastreux. Le brunet était dans sa loge, posé sur une chaise, à se morfondre comme à son habitude. Alors qu'il terminait sa cigarette qu'il avait commencé avant d'entamer son dernier morceau on frappa à la porte. Qui osait donc le déranger, en plein repos, en pleine méditation avec son mauvais karma ? Et là une petite voix se fit entendre, c'était Nirvelli, mais il l'appelait sa groupie, toujours derrière ses fesses, à lui parler pour un oui ou pour non, il la trouvait bizarre, étrangement sexy mais bizarre. La voix rauque du jeune Lefebvre embauma la pièce « Que je te dise non ou oui, tu finiras par entrer. Alors entre. » Édouard se tourna alors vers la porte, prenant une taffe de sa cigarette, puis lâcha un long soupire quand il vit la rouquine sur le pallier de la porte. Il se leva non pas pour la saluer mais pour écraser sa cigarette dans le cendrier. « Je te préviens, je n'ai pas le temps. Alors sois brève. » lui dit-il sur un ton assez arrogant.

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Edouard & Nirvelli  

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La rousse savait très bien que sa présence ne lui plairait pas mais elle tenait absolument à le voir même si ce ne serait que pendant quelques minutes. « Que je te dise non ou oui, tu finiras par entrer. Alors entre.» C'était bien vrai, c'était une femme obstinée ce qui pouvait la rendre fatigante mais ce trait de caractère pouvait lui être très utile. Quand il ouvrit la porte, elle vit un homme pas très content de la voir -bah comme d'habitude quoi- qui arborait un air méprisant. « Je te préviens, je n'ai pas le temps. Alors sois brève. » Elle ravala sa salive pour essayer de le regarder dans les yeux, sa gorge était devenue soudainement sèche. « Bien sûr. » Dit-elle en avançant d'un pas. « C'était un très beau spectacle, comme à ton habitude. » Sur le coup elle ne savait pas quoi dire d'assez pertinent, elle voulait juste savoir pourquoi il avait toujours la même attitude sans trop être directe. « Sinon ça va ? » Question stupide. « Je veux dire ça va mieux ? » Et toi Nirvelli ? On pourrait bien te retourner la question ...

sorry pour le retard