le hasard fait parfois bien les choses (gabriel)

« Tu n’oublies pas le Nutella hein ? » Je rigolai tout en hochant la tête à l’intention de ma fille. Je lui donnai un rapide baiser sur la joue et je m’éloignai de l’entrée de l’école pour retourner à la voiture. J’adressai néanmoins un dernier signe de la main à Maëlys avant de la voir partir rejoindre ses camarades de classe. Montant dans ma petite voiture, je vérifiai rapidement dans mon sac si j’avais tout ce qu’il me fallait : carte de banque et la liste des courses. Je ne tenais pas, une fois arrivée à la caisse, m’apercevoir que je n’avais pas de quoi payer. Je démarrai la voiture et pris la route de la rue commerçante. Il était grand temps que j’aille faire les courses. Les armoires et le frigo étaient pratiquement vides. Heureusement, Tallulah, ma patronne, m’avait donné mon salaire il y a deux jours. J’aurai donc largement de quoi payer mes achats. La circulation était assez dense, la plupart des gens se rendant au travail à cette heure-ci. Pour être revenue à Bowen depuis quelques semaines, je savais que l’épicerie familiale des Wild ouvrait dès 8h00. Cela m’arrangeait énormément étant donné que je ne commençai à travailler qu’à 10h00 aujourd’hui. Depuis mon retour à Bowen, j’avais croisé quelques vieilles connaissances. Des connaissances qui avaient du mal à croire que j’étais de retour. Certains m’en voulaient d’être partie sans donner de nouvelles. C’était surtout le cas d’Eileen. Une cousine que je considérais et que je considère toujours comme une sœur. Une cousine que j’ai lâchement ignorée durant six années. Tout comme le père de ma fille. Ma gorge se noua rien que de penser à tout cela. En revenant à Bowen, j’avais un but : faire accepter à Julian sa fille. Nos retrouvailles, le jour même de mon retour, ne s’étaient pas tellement bien passées. Nous n’avions pas su faire sans nous crier dessus. Le contraire m’aurait d’ailleurs étonnée. Une fois la voiture garée, je me dirigeai vers l’épicerie, me frayant un chemin à travers la foule qui arpentait le trottoir. J’entrai dans l’épicerie et adressai un petit bonjour à la femme derrière la caisse. Elle ne me disait rien, les Wild l’avaient surement embauchée. J’attrapai un panier et me dirigeai vers le premier rayon, liste en main. La chance était de mon côté car l’épicerie était quasiment déserte. Arrivée au rayon, où, habituellement, se trouvait le Nutella, je fus surprise de ne pas le trouver à sa place habituelle. Un rapide coup d’œil autour de moi me fit comprendre que les fameux pots de choco avaient été placés tout en haut de l’étagère. Je ronchonnai intérieurement. Pourquoi avait-il fallu qu’on les place si haut ? Je n’étais pas grande et c’était quasi certain que je n’arriverais pas à attraper le moindre pot. Comme de fait, sur la pointe des pieds, j’avais beau tendre le bras, ma main ne toucha même pas un pot. J’allai abandonner lorsqu’une main entra dans mon champ de vision et s’empara d’un pot de Nutella.

Aujourd’hui, j'avais la chance de ne pas bosser avant cette après midi. En effet, je commençais aujourd'hui à 13h et comme ce matin je n'avais rien à faire, j'ai décidé d'aller à l'épicerie chercher quelque truc pour me faire à manger ce midi. Certes il est tôt mais qu'importe, tant que l'épicerie est ouverte et que je trouve ce que je veux avant midi on se fiche un peu de l'heure qu'il est non ? Après m’être habiller je descends prendre ma voiture et me rend a l’épicerie du coins. Je faisais le tour des rayons avec un panier pour prendre quelque truc lorsque je me retrouver dans un je remarque une jeune femme qui a du mal a attraper ce qu'elle veut, un pot de Nutella. Je remarque ensuite que c’est ma voisine, Leanne. Sans un mot je m’approche et alors qu'elle allait laisser tomber, je prend un pot et le lui descend avant de lui tendre. « C’est bien ça que tu voulais ? » lui demandais-je avec un sourire.

HJ - Excuse moi du temps de réponse, j'ai eu des tonnes d'exam d'un coup là et pour la longueur j'ai fais de mon mieux j'espère que ça te conviendra.

J’avais commencé à croire que Maëlys n’aurait pas son Nutella aujourd’hui. Oh, j’aurai très bien pu demander à un vendeur de prendre un pot mais je n’étais pas du genre  à demander de l’aide pour n’importe quoi. De l’aide, j’en demandai le moins possible et ça me convenait très bien. Je savais que Maëlys ne dirait trop rien en apprenant que je n’ai pas su avoir son fameux choco. Tout comme je savais qu’au fond d’elle, elle en serait triste. C’était ma fille après tout. Je la connaissais par cœur. J’allais continuer ma marche à travers les rayons de l’épicerie quand une main s’empara du pot de Nutella que j’avais, sans succès, essayé d’atteindre. Je me tournai rapidement, faisant face, au propriétaire de cette main. Je fus surprise de constater qu’il s’agissait de Gabriel. Mon voisin.  Il me tendit le pot tout en me demandant si c’était ça que je voulais. « Oui, c’est ça ... » La surprise passée, j’étais quelque peu dépitée. Dépitée car, encore une fois, Gabriel venait de m’aider. Le lendemain de mon emménagement, il m’avait déjà aidé. A ma demande. Problème de douche. Déjà là, j’étais mauvaise d’avoir du demander de l’aide à quelqu’un. Et aujourd’hui, voilà qu’il venait de m’aider encore une fois. « Merci Gabriel. »  J’empoignai le Nutella et le plaçai dans le panier. L’envie de continuer mes courses me démangeait, mais je n’avais pas envie de passer pour une impolie aux yeux du jeune homme. « Je ne savais pas que tu venais faire tes courses ici ... Je ne t’y ai jamais vu avant. » Plus les jours passaient, plus j’avais l’impression de le voir de plus en plus souvent, de le croiser sans arrêt ce Gabriel.

Je ne pensais franchement pas tomber sur la belle Leanne en allant faire de simple course pour mon déjeuné. Franchement, je n'aurais jamais penser tomber sur elle non plus quand j'ai emménager dans cet immeuble et pourtant, quoi qu'il arrive je tombe toujours sur elle même quand je ne le souhaite pas obligatoirement. Lorsque je demande a Leanne si c'est bien ce pot de Nutella qu'elle tentait d'attraper, elle me répond que c'est bien ça. Elle semblait surprise de me voir et je la comprenais totalement. Elle fini par ajouter un : « Merci Gabriel. »  Elle prend le pot et le met dans son panier et alors que j'allais m'en allais sachant qu'elle ne voudrait pas me parler, elle me surprend a me dire « Je ne savais pas que tu venais faire tes courses ici ... Je ne t’y ai jamais vu avant. » Je me tourne vers elle afin de pouvoir lui répondre. « Je ne viens qu'occasionnellement. » En effet je ne viens ici que pour de petite course, sinon j'ai pour habitude de faire de grande courses dans un super marché pour tenir une ou deux semaines sans mettre les pieds dans les magasins.

Occasionnellement. Gabriel venait ici occasionnellement et il avait fallu que je tombe sur lui. C’est fou comme le monde est petit parfois. D’un autre côté, je préférai tomber sur lui plutôt que sur Julian. Je n’étais pas encore prête à le revoir depuis notre dernière entrevue. Je devais me laisser du temps pour savoir si je devais croire ou pas en la promesse qu’il m’avait faite lors de mon retour à Bowen. « Ah d’accord, ça explique pourquoi on ne s’est pas encore croisés plus d’une fois ici. » Je ne saurai dire si Gabriel semble surpris ou non que je lui parle. C’est vrai que, d’ordinaire, lorsque je le croisais, je n’étais guère bavarde. Non pas que je n’avais rien à dire mais je ne me voyais pas commencer à raconter ma vie à mon nouveau voisin. Enfin, il n’était plus si nouveau que ça. « Moi je viens tout le temps ici. Les grands magasins, ce n’est pas bon pour mes finances. » Je rigolai légèrement bien que ma phrase avait été prononcée de façon plutôt amère. Amère dans le sens que même avec mon salaire, je ne pouvais me permettre des petites folies. Même pour Maëlys. Heureusement, elle s’en rendait compte. Ne sachant plus vraiment quoi dire et que faire, je jette un rapide coup d’œil à ma liste.  Il me restait encore deux trois choses à acheter. Mon regard se reporta sur Gabriel. « Je vais continuer mes courses. Tu ... » ll quoi ? Je devais continuer et lui aussi. Pourtant, je ne pouvais pas le laisser là, lui dire au revoir. Vu la taille de l’épicerie, je le croiserai surement encore d’ici à ce que j’aille à la caisse. « Tu continues avec moi ? » Comme pour l’encourager à accepter, je m’éloignai doucement et jetai un regard derrière moi afin de voir s’il me suivait.

Après avoir répondu a Leanne que je ne venais ici qu'occasionnellement, pour de petit course, elle me répond que cela explique pourquoi on ne s’est pas encore croisés plus d’une fois ici. Il est vrai que si je ne viens jamais ici on ne risque pas de ce croisé et la probabilité qu'on se croise ici aussi tôt ce matin était presque improbable. Avant que je ne dise quoi que ce soit, Leanne prit la parole et ça tombe bien, j'étais tellement "choqué" par le fait qu'elle ai lancer la conversation alors qu'elle a toujours l'air distante avec moi. Peut être que ca marche, qu'elle commence a se détendre et qu'on va pouvoir apprendre a se connaitre. Ainsi elle me dit qu'elle vient tout le temps ici parce que d'après elle, les grands magasins ne sont pas tellement bon pour son porte monnaie et je la comprend très bien, j'étais pareil au début. « Moi j'aime tellement pas les courses que je ne m'attarde jamais comme ça je ne prend jamais plus que ce qu'il me faut. » lui souriais-je comme pour lui remonter le morale.
« Je vais continuer mes courses. Tu ... » Cette phrase sans fin je pensais que Leanne la fini par un simple "tu dois avoir des choses a faire, au revoir". Et alors que je pensais qu'elle allait simplement me dire au revoir et surement me souhaiter une bonne journée, elle fini par un « Tu continues avec moi ? » Elle commençait a partir quand je lui répondis « Je suis pas contre. » avec un sourire. Comment je pouvais être contre, ca me permettait de passer un moment avec elle.

En y réfléchissant, il valait peut-être mieux que je montre aimable avec Gabriel. C’était mon voisin et, comme le lendemain de mon arrivée me l’avait démontré, on a toujours besoin d’un voisin. Je pourrai très bien encore avoir un problème de plomberie ou une étagère à déplacer. Autant essayer d’être gentille avec lui. Et puis, n’est-ce pas toujours mieux d’avoir quelqu’un près de soi pour nous aider ? Je souris à la remarque de Gabriel. Ne pas s’attarder pour prendre uniquement ce dont il a besoin. L’idée était bien. Par contre, si je venais à avoir un peu plus d’argent, je savais que je ne pourrais faire comme lui. Je ne dirai jamais non à une ou deux choses pour ma fille et aussi pour moi. « C’est vrai que, comme ça, on est moins tentés à acheter n’importe quoi. » J’avançai dans le rayon, suivie de mon cher voisin qui avait accepté de continuer avec moi. Une fois dans le rayon d’à côté, je remplis mon panier de pommes et de bananes. « Maëlys te remerciera surement lorsqu’elle te verra ... Pour le Nutella. Elle en raffole. » J’aimai parler de ma fille. C’était ma princesse. Parler d’elle arrivait à me faire oublier les petits soucis du quotidien. « Maëlys, c’est ma fille en fait. Mais bon, tu dois t’en douter vu que tu es déjà venu une fois dans l’appartement. Tu as surement dû voir l’un de ses jouets trainer dans un coin. » Je regardai du coin de l’œil Gabriel tout en rajoutant au panier des légumes. « Et toi, tu vis tout seul ? » Je n’avais croisé personne d’autre sur le palier. Et j’avais encore moins l’impression que quelqu’un vivait avec lui.

Je suivais alors Leanne dans les rayons, de mon coté j'avais fini de faire mes quelques courses qui me permettrons de me faire un bon déjeuner. J'avais simplement acheter des oeufs et du bacon mais avec ça j'allais me régaler, j'avoue aussi avoir pris un paquet de brownies parce que je n'en ai plus et que c'est carrément mon péché mignon, j'adore ça depuis que je suis gamin.
« C’est vrai que, comme ça, on est moins tentés à acheter n’importe quoi. » « Tu devrais essayer, tu t'accord que disons, vingt minutes de courses et tu verra, t'aura moins de surplus, ou alors tu m'appelle » riais-je. Je la suis et le regarde faire, je sais pas trop a quoi je lui sert, simplement lui tenir compagnie mais bon ça me déplais pas, je n'ai rien a faire de mieux. « Maëlys te remerciera surement lorsqu'elle te verra ... Pour le Nutella. Elle en raffole. » « Je suis content d'avoir pu aider. » Je me demande qui est ce que c'est Maëlys mais mon interrogation eu vite sa réponse quand Leanne me dit : « Maëlys, c’est ma fille en fait. Mais bon, tu dois t’en douter vu que tu es déjà venu une fois dans l’appartement. Tu as surement dû voir l’un de ses jouets trainer dans un coin. » « Je t'avoue que j'étais loin de m'imaginer maman en fait. Je pensais que tu était baby-sitter. » Je lui souris simplement. Alors elle est maman, ça je pensais pas que c'était le cas. « Et toi, tu vis tout seul ? » « Ouais, je vis tout seul mais ça m'arrive de garder mon petit frère Peter, il a que 5 ans mais j'adore passer du temps avec lui. Et toi ? Tu vie seulement avec Maëlys ? » Je n'avais jamais vu l'ombre d'une personne qui venait tout les jours, simplement des visite.

« Tu devrais essayer, tu t'accord que disons, vingt minutes de courses et tu verras, t'aura moins de surplus, ou alors tu m'appelle » Je rigolai légèrement tout comme Gabriel. Lui semblait avoir terminé ses achats. Pourtant, il continuait  à rester avec moi. Après tout, c’était moi qui lui avais proposé de m’accompagner. « Que je t’appelle ? Rien que ça ? Pour ça, il faudrait déjà que j’aie ton numéro et c’est pas le cas. » Je lui adressai un rapide clin d’œil avant de continuer à marcher. Je savais qu’en parlant de Maëlys, il allait se demander qui elle pouvait bien être. J’avais de suite embrayé sur le sujet, lui avouant que c’était ma fille. A chaque fois que j’avouai cette information aux gens, ils étaient plus choqués qu’autre chose. Gabriel lui, ne laissa trop rien paraitre. Il m’annonça qu’il n’aurait jamais pensé qu’il s’agissait de ma fille. Pour lui, je faisais juste de baby-sitting, rien de plus. « Non, c’est ma fille. Je l’ai eu assez tôt. Quand j’ai appris ma grossesse, je n’ai pu me résoudre à...Enfin, tu comprends ce que je veux dire. Elle est née et elle est devenue un peu le centre du monde. » J’affichai un sourire nostalgique tout en repensant  à la première fois où je l’avais tenue dans mes bras. J’avais versé bien des larmes ce jour-là.  J’appris ensuite que mon voisin vivait seul. Il m’avoua également, que, parfois il gardait son petit frère. Cinq ans. Il pourrait très bien s’entendre avec Maëlys. « Oui, on est que toutes les deux. Maëlys a un père mais... » Je me mordis la lèvre en pensant à Julian. « C’est compliqué en fait. C’est loin d’être une histoire heureuse pour tout te dire. » Je me dirigeai tranquillement vers les caisses. Il ne semblait rien avoir oublié.  « Tu me passeras ton numéro. Ça pourrait toujours être utile. »

Alors que je propose a Leanne de m'appeler si elle veut faire moins de surplus sur ses courses, elle me répond « Que je t’appelle ? Rien que ça ? Pour ça, il faudrait déjà que j’aie ton numéro et c’est pas le cas. » qu'elle accompagne d'un rapide petit clin d’œil. « Ça tu sais, ça peut très vite s'arranger. » lui répondis-je avec un sourire. Donc, ce petit clin d'œil qu'elle m'a fait, ca veut bien dire quelque chose non ? Nous continuons à marcher. On parle alors de Maëlys, la petite qui vit avec elle, j'apprends alors que Maëlys est la fille de Leanne, je ne l'ai jamais rencontrer mais j'ai pu entrevoir certaine de ses affaires quand je suis aller m'occuper de la plomberie chez elle quand je suis arrivé dans l'immeuble. Il est vrai qu'apprendre qu'une si jeune femme avait une fille aussi grande c'est pas tout les jours qu'on en rencontre mais bon qu'est ce que ça peut bien faire ? Certes elle est jeune mais le fait qu'elle ai garder sa fille prouve bien que c'est une fille bien. Lorsque je lui dit que je pensais qu'elle faisait simplement du baby-sitting elle me répond : « Non, c’est ma fille. Je l’ai eu assez tôt. Quand j’ai appris ma grossesse, je n’ai pu me résoudre à...Enfin, tu comprends ce que je veux dire. Elle est née et elle est devenue un peu le centre du monde. » « Je comprend et je trouve ça super courageux de ta part de l'avoir garder. » Je souris lorsqu'elle me dit qu'elle me dit que depuis sa naissance, Maëlys est devenue le centre du monde pour sa mère et je la comprend, enfin, ca doit etre comme ça pour toute les bonnes maman. Je dis part la suite à Leanne que de mon coté je vis seul même si je garde mon petit frère de 5 ans de temps en temps. C'est pour ca que je comprend la relation que Leanne a avec sa fille. Je lui demande part ailleurs si elle vit uniquement avec Maëlys ou si elle a quelqu'un dans sa vie. Elle me répond qu'elle ne vivent que toute les deux. Etant un peu trop curieux je lui demande si la petite a un père ou non et elle me dit « Maëlys a un père mais... » Elle ajoute : « C’est compliqué en fait. C’est loin d’être une histoire heureuse pour tout te dire. » Nous nous rendons à la caisse tout les deux, je la laisse passé devant moi et pose mes quelques articles sur le tapis. « Tu me passeras ton numéro. Ça pourrait toujours être utile. » Je lui souris « Donne moi ton téléphone et je t'arrange ça tout de suite. » lui dis-je gentiment en tendant ma main vers elle, la laissant tout de même passé ses courses.

Je ne savais même pas pourquoi j’avais fait un clin d’œil à Gabriel. Je n’y avais même pas réfléchi, c’était « sortit » tout seul. Moi qui, au départ, avais juste voulu papoter quelques minutes, je me retrouvai à faire un clin d’œil et à lui parler de ma fille. Tout cela alors que je ne connaissais pas vraiment Gabriel. Oh, j’en avais appris un peu sur lui aujourd’hui mais pouvais-je le considérer comme un ami à présent ? « Ça tu sais, ça peut très vite s'arranger. » Je luis souris en retour. Polie, toujours polie Leanne. En parlant de Maëlys et en réfléchissant aux paroles de Gabriel, j’en vins à penser qu’il n’y avait peut-être pas que lui qui pensait que je faisais du baby-sitting... Pourtant, on ne pouvait nier qu’elle me ressemblait un peu ma famille. Tout comme elle ressemblait aussi à Julian. « Je comprend et je trouve ça super courageux de ta part de l'avoir garder. » Courageux, oui. Au moins, Gabriel n’avait pas l’air de me juger comme d’autres personnes auraient pu le faire sans aucune gêne. « Merci, c’est adorable ce que tu dis. » Arrivés à la caisse, Gabriel me laissa passer première. Je lui adressai un sourire pour le remercier et posai mes articles sur le tapis. Je sortais également mon portefeuille de mon sac afin de payer par carte. Quand le sujet du numéro de téléphone revint, Gabriel me tendit sa main. « Donne moi ton téléphone et je t'arrange ça tout de suite. » Je fouillai une nouvelle fois dans mon sac, en sortis mon portable et le lui donnai. Tandis qu’il ajoutait son numéro dans le répertoire, la caissière commença à passer mes articles au scanner. Il me rendit mon portable au moment où la femme scanna le dernier article. Elle m’annonça le prix à payer et j’introduisis ma carte dans l’appareil. Mon code composé, il ne fallut que quelques secondes avant que le payement soit effectué. Je rangeai ma carte dans le portefeuille et le tout fut remis dans mon sac. Pour mes courses, j’empoignai deux trois sacs plastiques et les rempli rapidement. Je ne partis cependant pas tout de suite. Quelque chose me poussait à attendre Gabriel. Ce dernier, une fois ses courses payées, me rejoint. « On retourne ensemble ? lui proposai-je gentiment.

Je venais tout juste de dire à Leanne que je comprenais ce qu'elle avait fait pour sa fille et surtout que je trouvais ce geste des plus courageux de sa part. Garder un enfant si jeune c'est un acte vraiment courageux. Ce a quoi elle me souris avant de me répondre d'un « Merci, c’est adorable ce que tu dis. » « Je le pense c'est tout Leanne. » lui souriais-je simplement. Nous ne tardons pas a arrivé a la caisse une fois passé, j'attends Leanne et lui demande son téléphone. Elle fouilla dans son sac et en sortis son téléphone portable qu'elle ne tarde pas a me donner. Je me débrouille pour le déverrouiller, ouvrir les contacts et y ajoute mon numéro. Une fois tout ses articles scanner et et payer je lui rends son téléphone. Alors que j'allais dire au revoir à Leanne, elle me demande : « On retourne ensemble ? » « Je veux bien ouais. » Je luis souris, j'avais de plus en plus d'espoir en ce qui concerne Leanne, je savais qu'elle était celle qui me fallait et je ferais de mon mieux pour qu'elle pense la même chose de moi. Elle me plait vraiment et ce n'est pas le fait qu'elle ai une fille qui va m'arrêter.

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