Crazy ~ Will

De simples mots cousues ensembles , de simples phrases écrites sur de l'encre abîmée par les gouttes du breuvage presque renversé sur les feuilles de papier. Cette odeur de graisse qui vole dans l'aire et ma bouche simplement intéressée par une simple boisson gazeuse. Il y a ces cris autours de moi , ces enfants qui pleurent et ces adultes aux paroles trop fortes qui frappent les murs dans leur écho . Mais moi je suis perdue dans une bulle imaginaire , un monde intérieur beaucoup trop élaboré. Il a créer ces personnages et ces lieux sur chaque partie de mes neurones , comme de longues racines jamais encore terminés de pousser. Je m'égare à travers une fenêtre . Un passant qui ne m'est pas étranger. Je range rapidement mes feuilles puis je pars sans me soucier de rien , sans penser une seule seconde. Puis il a cette gêne qui se créer au fond de mon estomac , puis ces paroles qui s'envolent , puis ces lèvres qui ne s'ouvrent jamais. Un simple murmure rien d'autre.«Salut Will...»Une voix trop faible pour entendu . Des cordes vocales à peine effleurées.

Le jour avait montré le bout de son nez depuis quelques heures déjà. Le temps courait comme ces passants qui le bousculaient ou qui le dépassaient, comme si, ils étaient toujours pressés. Courir après le temps, ces secondes qui défilaient sans jamais pouvoir les rattraper un jour. Impossible. Il n'arrivait pas à comprendre, cette obsession pour la rapide, le temps. En observant les gens parfois, montraient sur ressort, lui, avec cette fâcheuse impression d'être en décaler. D'être l'élément à part dans ce monde. D'ailleurs, Will n'a jamais cherché à être comme tout le monde, il aimait cette sensation d'être unique, l'individualité quand d'autre cherchait à être au plus proche de son sosie. Ces pas martelaient les pavés dans un bruit sourd, quand un son, qu'il manqua d'entendre le sortir de ces pensées. Ce vert d'eau, presque dérangeant par sa contemplation, déstabilisant, fixait sur lui, l'insista instantanément à prendre une certaine distance entre eux. Une hésitation peut commune dans sa voix, dans ces gestes, qu'il en oublia quoi dire. « ... Veïa » Il ne savait pas s'il fallait lui accorder un simple sourire, ou simplement restait de marbre un peu comme maintenant. Il ne savait jamais comment agir avec elle. Il détenait un sentiment étrange envers elle, parce qu'il ne savait pas la cerner et encore moins, se comportait avec elle. Il avait certes désagréable sensation... De la voir à chaque pas qu'il faisait. « Si je te demande si ça va aujourd'hui. Je suppose que tu ne me répondras pas ? » Il se demanda parfois si elle n'était pas atteinte de mutisme, à défaut d'être étrange.

Je n'ai jamais compris l'importance de poser des mots et maintenant que je dois m'exprimer dans une langue que je déteste l'envie de faire de longues phrases ne me vient pas à l'esprit. Il était un peu froid et je cherchais à l'approcher quand même , je cherchais à rentrer un peu dans son monde , mais je me frappais rapidement contre un mur. Les âmes elles ne se lisent pas aussi facilement , alors moi je les laisse parler c'est pour ça que les paroles ne sont que futiles dans mon cas. Il avait mon nom qui se promenait dans l'atmosphère et une question qui se demandait s'il avait le droit de poser. J'étais resté fixer sur son visage comme pétrifié et après j'avais lâcher un petit rire . Sans doute j'étais trop stupide ou trop étrange pour tout ceux qui longeaient les rues et les pavés déjà trop martelés , mais au fond je n'y arrivais pas , comme si parler était quelque chose de tout simplement interdit. «Oui..» Je riais de nouveau. «Ça va...» Je réfléchissais un moment puis je lui renvoyais la question. «Toi ?» Je l'avais pointé timidement. Tu était bien trop débile pour te trainée avec tout ces gens.