• table sept.

Table sept.

asseyez-vous et relax.

Le Maire est ravi de voir que plus de dix personnes se sont lancées dans cette folle aventure. Il s'avance avec sa belle paire de ciseau pour couper le ruban rouge qui orne la porte de la salle. Un beau sourire sur le visage, et sa charmante épouse à ses côtés.
Voici donc la septième table de ce speed dating, installez-vous, buvez un peu d'eau et le Maire viendra vous dire quand et comment il faudra vous déplacer. Ne vous inquiétez de rien, souriez et profiter de l'inconnu.

Tu ne sais pas vraiment ce que tu viens faire dans ce genre d'endroit. Les speed-dating, ce n'est pas trop truc, vraiment pas du tout. Tu n'as jamais été à ce genre d'événements mais lorsque tu as vu l'affiche sur la porte tu n'as pas pu t'empêcher et tu es entrée. Tu es loin de chercher l'amour ou encore de chercher un rencard d'une nuit. Non, toi tu viens pour t'amuser, tout simplement. Lorsque tu es passée par l'accueil, on t'indique une table vide. Tu t'avances jusqu'à celle-ci et t'installes sur une chaise, dos à la porte d'entrée. Tu ne vois donc pas la personne qui s'avance vers ta table. Tu regardes ta montre, impatiente et déjà à prête à t'en aller. Qu'est-ce que tu fais là bon sang ?!

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Invité

Tout juste débarqué de l'avion, il sait rendu qu'il ne pouvait pas débarquer comme ça chez sa soeur, il a surement une tête épouvantable. Il a déambulé dans les rues avec son sac sur l'épaule sans but précis, il essaie de se calmer de se remettre les idées en tête ce qui est loin d'être simple. En passant il voit une affiche pour un speed dating pret à tracer il revient sur ses pas. C'est parfait, plein de célibataire tout ce dont il a besoin il entre donc et on lui attribue rapidement une table avec une feuille pour qu'il note le nom et les renseignements des filles qu'il rencontre. Devant la table il s'arrête devant la blonde assise a la table vide ! Il regarde derrière lui et revient non il ne délire pas, il s'assoie avec un sourire avenant et un côté coquin.
Bonjour belle blonde Je benjamin Grimaldi..
dit-il en souriant a sa soeur ! c'est idiot il avait peur de débarqué comme ça et de la voir là il se sent détendu ! Même s'il ce demande ce quelle fou ici.

Tu es prête à te lever quand tu entends des pas derrière toi. Tu ne te retournes pas, préférant attendre que l'homme en question se pose sur la chaise en face de toi. Tu souris, bêtement. Tu ne sais pas vraiment comment te tenir dans ce genre d'événements puisque tu n'as jamais fait ça. Anxieuse, oui tu es anxieuse. Que va-t-il penser de toi ? Et si ça ne colle pas ? Peu importe, la personne se rapproche, tu ne peux plus faire demi-tour. Tu souris toujours bêtement lorsque tu te retrouves nez-à-nez avec ton frère. Tu n'en crois pas tes yeux, tu dois y regarder à deux fois pour comprendre qu'il s'agit bien de lui. Tu te lèves, le serres dans tes bras. C'est depuis toujours comme ça entre vous, très fusionnel, très complique, très tactile. Les gens vont sûrement penser que vous êtes des chauds lapins qui se sautent dessus dès les premières minutes mais tu t'en fiches pas mal. Ben ! Qu'est-ce que tu fais là ? Demandes-tu un sourire aux lèvres tout en serrant ton frère dans tes bras.

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Invité

Dès où sa soeur la reconnue, elle est venue se jeter dans ses bras ce qui lui va parfaitement, s'il n'avait pas eu peur de la faire hurler il l'aurait surprise en la prenant dans ses bras. Ils ont toujours été très proches depuis leurs tendre enfance et cela ne changera pas, tactile autant l'un que l'autre ils sont dingues de câlins. Il l'embrasse sur le front heureux de la revoir, elle lui manquait terriblement ! Ben j' en oublie le lieu où ils se trouvent, il se fout des regards des autres depuis toujours il apprit à ne plus voir les regards envieux, hostile et j'en passe. Il l'embrasse à nouveau, le manque de sa soeur pèse de tout son poids! Tu me manquais petite soeur et je m’inquiétais un peu.
Il ne dira pas la raison pour laquelle il a abrégé ses vacances.
Ah zut tu parles d'ici... Je suis passé devant... Mais toi par contre qu'est-ce que tu fais ici tu n'as pas besoin de ça !
Elle n'a pas besoin d'homme ! Il est protecteur et sa plus grande peur c'est qu'un idiot la fasse souffrir.

Tu me manquais petite soeur et je m’inquiétais un peu. Tu lui adresses un sourire, c'est toujours agréable d'entendre ce genre de paroles, surtout venant de Benjamin. Vous avez toujours été très complice et c'est vrai que sa présence manquait beaucoup à ton quotidien. Tu avais l'habitude de te lever avec lui et de tout lui raconter. Maintenant, tu te confies à tes amis mais ce n'est pas la même chose. Toi aussi tu m'as manqué. Pourquoi tu t'inquiétais? C'est plutôt moi qui devrait m'inquiéter pour toi. Il est clair que dans ta vie, tout va pour le mieux. Tu vis avec ta meilleure amie, tu as un métier que tu aimes et qui rapportes et tu vis dans un endroit somptueux. De quoi pourrait-il s'inquiéter ? Mais tu t'en fiches, tu es contente qu'il soit là malgré tout. Ah zut tu parles d'ici... Je suis passé devant... Mais toi par contre qu'est-ce que tu fais ici tu n'as pas besoin de ça ! A vrai dire tu parlais d'ici mais aussi de Bowen, tu ne t'attendais vraiment pas à le voir ici, en Australie. Évidemment, il te demande ce que tu fais ici aussi, tu ne sais pas vraiment quoi répondre étant donné que même toi tu ne sais pas ce que tu fais là. Oh je suis passée devant aussi, par hasard. Je n'ai pas besoin de ça ? Pourtant je suis toujours célibataire... dis-tu en rigolant. Mais c'était surtout pour m'amuser! Toi non plus tu n'as pas besoin de ça, tu es beau comme un dieu n'importe quelle fille tomberait à tes pieds.

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Invité

Un grand frère s'inquiète toujours.
Il sait que tout va bien de ceux qu'elle lui a dit lors de leurs nombreux appel téléphonique et échange de textos illimités! Ils ont ce besoin de savoir si tout va bien pour l'autre, pour simplement ce dire bonjour ou bonne nuit ! Lui rien ne va, il n'a jamais été aussi mal de sa vie, mais il ne montre quasiment rien! certes il est un peu cerné, mais normal après le nombres d'heures qu'il vient de passer dans un avion. Il fronce les sourcils a sa réponse. Tu est passé par hasard . Ah bon ! Bref tu sais c'est très bien d'être célibataire au moins personne te brise le coeur. Il lui fait un sourire tendre il ne serait pas son frère il l'aurait épousé pour la préserver des ordures qui sévissent un peu partout ! Amusant je te l'accorde, il doit y avoir des cas désespérés dans le coin.
sans le vouloir il ses tendu à ses paroles" n'importe quelle fille tomberait à tes pieds." Il gratte les joues il a une barbe de deux jours ça gratte et il dit nonchalant.
Ouais je sais elle tombe toute, je suis la pour ça !
Tu parles il n'a jamais tenu une relation plus de trois semaines ne trouvant jamais en l'autre ce qu'il cherche, la partie manquante de son être. Il trouve les filles pas assez, ou trop ... Il est certainement fait pour être seul...

Tu souris lorsqu'il te répond. Tu aimes lorsqu'il s'inquiète pour toi car ça prouve qu'il tient toujours autant à toi malgré votre séparation. Cela fait déjà trois ans que vous n'habitez plus ensemble et que tu as quitté la France. En trois ans, il peut se passer beaucoup de choses mais votre relation, elle, n'a pas changée. Tu es passée par hasard. Ah bon ! Bref tu sais c'est très bien d'être célibataire au moins personne te brise le cœur. Une phrase typique de Ben. Mais il n'a pas tord. Même si toi, malgré tes histoires de mariages forcés, tu as toujours envie de rencontrer le grand amour, tu ne perds pas espoir. Mais cela ne t'empêche pas de t'amuser, au contraire. Quelqu'un a osé briser le cœur de mon frère d'amour ? Demandes-tu sans t'imaginer que ça pourrait être le cas. Ben n'est pas du genre à s'attacher, il est plus du genre à profiter de la vie et des femmes. Mais il ne manque jamais de respect à qui que ce soit, c'est une de ses plus grandes qualités. Ouais je sais elle tombe toute, je suis la pour ça ! Tu ricanes. Ça ne t'étonne pas vraiment en fait. Mais il est jeune, il a raison. Alors ces vacances ? Raconte, je veux tout savoir. Vous vous êtes toujours tout raconté et tu ne veux pas que ça change. Tu veux rattraper le temps perdu et tout savoir de la nouvelle fille de ton frère, presque jumeau d'ailleurs, vu votre complicité unique.

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Invité

Oui il s'inquiète et ce n'est pas prêt de changer d'ailleurs, il l'aime tant, elle est beaucoup pour lui plus qu'une soeur, une amie une confidente une âme soeur, il est prêt à tout pour qu'elle aille bien. Il reste surpris qu'elle soit passé par hasard! Mais il peut comprendre pourquoi elle est là, sa soeur comparé à lui attend le grand amour, lui pas, non qu'il n'y croit pas, mais ses histoires d'amour ne ressemblaient en rien à ceux que disent les contes! Quelqu'un a osé briser le cœur de mon frère d'amour ? Il se tend plus qu'il ne le devrait.
Non.
Pour lui brisé le coeur il faudrait qu'il soit amoureux non ? Il a poids sur le coeur qui l’oppresse, il est tendu, les deux nuits blanches qu'il a faite n'aide pas. Alors ses vacances ? Raconte, je veux tout savoir. la seconde questio,n tombe comme un coup de fouet Il détourne les yeux une boule c'est formé dans sa gorge, il revient vers elle en haussant les épaules, sujet sensible.
Super.
Répond-il presque agressivement ce qui ne lui ressemble pas. Ce n'est pas son coeur qui est brisé mais son amour-propre. Il pose ses coudes sur la table et lui sourit tendrement, il n'aime pas être comme ça pas avec elle. Parle-moi plutôt de toi.. Le boulot ? Tu vis où ? Raconte moi.

Ici le Maire, il est temps pour nos jeunes hommes de bouger, et de passer à la table suivante, ce qui veut dire que l'homme de la dernière table, passe à la première table, celui de la seconde table à la troisième, et ainsi de suite ! Dans le calme le plus complet, le Maire n'aimerait pas que cela deviennent un vrai bordel ! aha

Invité

Il était dès maintenant l'heure de changer de table. Louis-Mathis avait déjà oublié le principe d'un speed-dating, se plaisant à discuter avec la brunette. Il la remercia pour la brève rencontre et se leva. Il devait à présent se rendre à la table sept. Il balaya la salle du regard et pu apercevoir l'affiche portant le numéro sept, où se trouvait présentement une demoiselle à la chevelure dorée, ainsi qu'un jeune homme. Louis patienta que ce dernier quitte pour la prochaine table, puis s'approcha de la demoiselle. Ah, Marley... Il avait tellement hâte de la retrouver, en sortant d'ici, afin de la sermoner (et bien sur, lui raconter son expérience). Elle allait se marer et se payer sa gueule, sans aucun doute. Le jeune homme fit donc son apparition aux côtés de la jeune femme; il s'assit face à elle et lui tend la main, souriant. «Je m'appelle Louis, Louis-Mathis. Et vous?» Il évita la bise et ses coutumes qu'il avait exécutées lors de sa précédente rencontre. Il avait compris que chacun des tours ne durait que très peu de temps, aussi bien en profiter pour discuter.

Tu es contente de retrouver ton frère après tant de mois sans lui. Et puis, tout s'enchaîne très vite. Il disparaît en une poignée de secondes et sa dernière phrase résonne dans ta tête. Tu n'as même pas eu le temps de lui dire où tu vivais, de lui donner un autre rendez-vous. Bon il y a les portables mais tu aurais aimé parler plus que ça avec Ben. Il s'éloigne et tu le regardes, lui adressant un dernier sourire. Puis, un parfait inconnu arrive devant toi. Il faut dire qu'il est tout à fait le style d'homme que tu aimes et il te fait beaucoup penser à ton frère. Et lorsqu'il se présente sous le nom de "Louis-Mathis" ça te fait légèrement sourire. Cela te fait penser à la France, est-il français ? Joli prénom, moi c'est Zoé. Dis-tu en lui adressant un sourire poli. Même si tu avais envie de passer du temps avec ton frère, tu as quelqu'un devant toi, qui plus est un homme séduisant, alors autant en profiter non ? Tu poses ton regard sur lui pour l'observer en profondeur : tu aimes bien faire ça, sonder les gens et tu es plutôt douée. Enchantée en tout cas Louis-Mathis. Ton prénom sonne étrangement français, je me trompe ? Demandes-tu, intéressée. C'est toujours un plaisir pour toi de rencontrer des français et même si tu ne voudrais pas y retourner, la France te manque. Alors oui, parler avec des gens qui comprennent ton passé, ça te fait du bien.

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Invité

La jeune blonde lui avait sourit, lui répondant qu'elle se prénommait Zoé. «Joli prénom», avait-elle dit. Louis-Mathis lui sourit à son tour. «Merci! C'est disons peu courant. Le vôtre aussi est joli, Zoé vous va à merveille.» Il avait connu une Zoé, il y a quelques années. C'était la cousine des enfants de l'une des familles d'accueil qu'il avait fréquenté. Toutefois, celle-ci, présente face à lui, ne s'y comparait en rien. Blonde, les yeux clairs et pétillants, un sourire chameur, sa douce beauté chassa rapidement l'image de cette ancienne connaissance de la tête du jeune homme. Louis sentait le regard de la demoiselle posé sur lui; ce n'était pas malaisant, cela en était même flatteur. «Enchantée en tout cas Louis-Mathis. Ton prénom sonne étrangement français, je me trompe ?» Il lui sourit à nouveau. Son prénom avait effectivement une apparence française, bien qu'il l'était en quelque sorte, mais il n'en fut pas démasqué pour autant. Il faut croire que la demoiselle ne s'était pas aperçu de son accent qui, malgré les quelques mois depuis son arrivée à Bowen, ne s'était pas totalement effacé. «C'est bien français, en effet. Contrairement à ce que les apparences font croire, je ne suis pas français. J'espère que cela ne vous déçoit pas?» Il rit doucement, un brin charmeur. C'est sans tarder qu'il ajouta: «Je viens du Québec, je suis un cousin français éloigné.» À son tour, il s'informa auprès de la jeune femme à savoir si elle venait d'Australie ou d'ailleurs. Elle était légèrement bronzée, mais cela ne lui permettait pas d'analyser si elle était australienne ou non.

Tu n'avais pas remarqué la première fois mais lorsque tu croises à nouveau le regard de Louis-Mathis, tu remarques qu'il est très intense, très profond. Tout ce que tu aimes chez un homme. « Merci! C'est disons peu courant. Le vôtre aussi est joli, Zoé vous va à merveille. » Tu le remercie d'un sourire. C'est vrai que son prénom est peu courant, le tien aussi d'ailleurs, ici à Bowen. En France, Zoé est assez connu c'est d'ailleurs pour ça qu'on t'appelait Céleste à Monaco et non Zoé. Mais ici tu es quelqu'un d'autre, tu es la nouvelle Zoé. « C'est bien français, en effet. Contrairement à ce que les apparences font croire, je ne suis pas français. J'espère que cela ne vous déçoit pas ? » Tu rigoles en entendant sa réponse. Te décevoir ? Non. Même si tu aimes rencontrer des français et pouvoir parler de ton pays natale, tu aimes autant les américains. Mais en fait, tu ne sais pas si Louis-Mathis est américain ou pas... Jusqu'à ce qu'il te dise qu'il est Québecois. Tu es étonnée. Tu n'avais pas réellement entendu son accent et pourtant tu as un radar d'habitude pour ces choses là. Non je ne suis pas déçue, pas du tout. Le Québec doit être magnifique ! Qu'est-ce qui t'as poussé à quitter le Canada ? demandes-tu un sourire aux lèvres. Et puis tu te rends compte que ta question est peut-être un peu déplacée. Enfin si ce n'est pas trop indiscret, sinon je comprendrais.

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Invité

La demoiselle, que Louis connaissait désormais sous le prénom de Zoé, sourit, puis rit à la suite de ses réponses. Son visage changement doucement, laissant paraître un masque de surprise. «Non je ne suis pas déçue, pas du tout. Le Québec doit être magnifique ! Qu'est-ce qui t'as poussé à quitter le Canada ?», lui dit-elle. Louis sourit. Les coudes sur la table, il baissa la tête et passa celle-ci entre ses mains, ses doigts parcourant ses cheveux. Ce qui l'avait poussé à quitter le Canada? Tout ce qui le concernait, en fait. Il aurait pu lui dire la triste vie qu'il a mené jusqu'ici, lui dire à quel point il a peu été apprécié durant sa courte existence, lui dire qu'il ne fut que passager dans la vie de tous ceux qu'il a connus. Mais quelle impression lui aurait-il donné? S'il avait quitté le Canada, c'était pour devenir quelqu'un d'autre, cet autre Louis, pas celui qui a ce lourd bagage à porter, jour après jour. C'est rapidement qu'il releva le visage et capta à nouveau le regard de la jeune femme. Elle avait perdu le sourire qu'elle affichait quelques secondes plus tôt, en te posant cette question. «Enfin si ce n'est pas trop indiscret, sinon je comprendrais.» Louis lui sourit, question de la rassurer. En fait, il ne savait jamais trop quoi répondre à cela. Au début, il inventait une réponse un peu bric à brac et s'en sortait pas si mal. À la longue, malgré qu'on ne lui posait pas cette question si fréquemment, il avait un genre de réponse préfabriquée. «Ce n'est pas indiscret, soit rassurée! Le Québec est un endroit magnifique, tu l'as dit. L'un des seuls endroits au monde où nous vivons réellement les quatre saisons!» dit-il, en riant. C'est vrai, en Amérique du Nord, et particulièrement au Canada, les saisons sont des plus présentes. L'hiver, il y tombe une grande quantité de neige et les arbres sont défaits de leurs feuilles. Au printemps, les arbres reprennent tranquillement de la couleur, c'est comme si le paysage revenait à la vie. L'été, on se plaint de la chaleur intense et pourtant, on l'aime tant. Et l'automne, c'est probablement la saison la plus colorée. Les arbres rouges, oranges, jaunes. La cueillette des pommes et des citrouilles. Cet aspect de son pays d'origine lui manquait. Il reprit: «J'ai quitté le Canada d'une part à contre-coeur et d'autre part, pour tenter un nouveau commencement, ailleurs.» Il lui sourit, et enchaîna: «Et vous, ce teint hâlé est vôtre ou est-il emprunté au soleil de l'Australie?»

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» Cinq, six, sept & huit + Elliot & Aby
» on efface pas sept ans d'absence. [Julian]
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