on efface pas sept ans d'absence. [Julian]

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Julian&Leanne ❧ soit un homme bordel.

08h30

« Maëlys s'il te plaît chérie dépêche toi on va être en retard à l'école, ça fera le deuxième fois cette semaine, ils vont finir par nous disputés vraiment là. » J'entrais dans la chambre de Maelys une brosse dans la main, la petite fille n'était toujours pas prête et on devais être à l'école dans quinze minutes, malgré que ce sois la fin de l'année on ne pouvait pas se permettre d'être en retard. Je préparais la petite fille rapidement et on partait en direction de l'école, j'étais en repos ce matin là et heureusement parce que j'avais vingt milles choses à faire. Depuis que nous avions emménager à Bowen je n'avais toujours pas fais mes changements d'adresses pour pleins de choses et certaines choses vraiment très importantes. Une fois devant l'école je sortais la petite fille de la voiture et on courait vers la porte, la petite fille franchissais le portail avec son cartable sur le dos sans même prendre le temps de me faire un bisou, elle aimait beaucoup l'école, elle me faisais penser à moi quand j'avais son âge... Je m’émerveillais quelques instants devant ma fille avant de revenir à mes esprits et de repartir vers ma voiture.

12h15

Je me laissais tomber dans mon canapé, j'avais enfin terminé tout ce que j'avais à faire. Qui à dit qu'être maman était simple? L'appartement était ranger, la vaisselle faite, la lessive, le repassage fait et mes papiers envoyés. Je soupirais en me disant qu'il me restait encore une chose à faire. Une chose que je ne pouvais vraiment pas laisser en plan, je n'avais vraiment plus le choix de m'y confronter même si je savais déjà comment ça allait se terminer. Je reprenais mes affaires et quittait mon petit appartement. J'arrivais à destination au bout de quelques minutes. Grâce aux réseaux sociaux et à des amis en communs j'avais réussi à retrouver l'adresse de mon ex petit-ami. J’espérais qu'il soit là autant que j’espérais qu'il ne soit pas là. Au moment de frappé j'hésitais même quelques secondes me demandant si je ne devrais pas plutôt faire demi-tour et attendre patiemment que Maëlys termine l'école. Je frappais les yeux fermés et attendais devant la porte que mon ex daigne me répondre. J'allais faire demi-tour quand la porte s'ouvrait doucement. A la vision de Julian mon cœur s'accélérais et mon poings se serraient, je n'avais jamais eu de vrais sentiments pour lui, c'était un ami rien de plus je l'avais toujours dis pourtant aujourd'hui, rien que de le voir en face de moi je me sentait stressée et énervée, dire que j'avais fais un enfant avec ce mec... « On peux parler? »Je ne savais même pas pourquoi je lui avais poser la question puisque j'étais bien décider à ne plus lui laisser le choix. Il avait pris la fuite pendant sept ans mais maintenant c'était terminer, j'étais de retour en ville et je comptais bien voir ma fille retrouver son père. Ma voix n'avais rien d'amicale ou de sympathique je m'en rendais bien compte mais c'était plus fort que moi. Aucune émotion dans ma voix, je le fixais dans les yeux comme pour le défier.

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On n'efface pas sept ans d'absence

Il n'était pas loin de midi et le Callaway commençait tout juste à émerger d'un long sommeil. La veille, il avait fait la fête et il avait fini par se coucher au petit matin. S'étalant de tout son long dans son lit, il regretta que ce dernier soit vide. Auparavant, des tas de filles faisaient un arrêt chez le Callaway, mais ce temps était révolu. Aujourd'hui, il aurait préféré qu'Eileen soit à ses côtés. Mais elle avait un tas de choses importantes à faire et il le comprenait parfaitement. Ce n'était pas bon d'être toujours l'un sur l'autre. Daignant enfin se lever, Julian préféra ne pas jeter un oeil au miroir. Cheveux en bataille, teint pâle, cernes, tout y était. Génial ! Il avança d'un pas lent jusqu'à la cuisine, où il se servit le petit-déjeuner du champion, à savoir un bon bol de céréales. Quand on parlait de cuisine, il ne fallait pas trop en demander à Julian. Alors qu'il mangeait tranquillement, la tête de son chien, Shadow, posé sur son genou, attendant patiemment les caresses matinales de son maître, on se mit à taper à la porte. Cuillère en bouche, le blond fronça des sourcils, sachant pertinemment qu'il n'attendait personne. Il se leva, en râlant bien évidemment, son bol de céréales dans une main et ouvrit la porte de sa main libre. Une porte qui s'ouvrit sur... Leanne ! Julian écarquilla les yeux et manqua de s'étouffer avec ses céréales. Instinctivement, il jeta un regard à l'intérieur de son appartement avant de se rappeler qu'Eileen n'était pas là. Il n'avait pas envie que Leanne apprenne leur relation par surprise. Ses yeux verts se reposèrent sur la demoiselle. Que faisait-elle là ? La dernière fois qu'ils s'étaient vus, cela s'était plutôt mal passé. A cette époque, Julian n'était pas réellement en mesure d'avoir des discussions sérieuses. Cela avait-il changé ? Il n'en savait rien mais il avait envie d'y croire. Soutenant son regard, comme il a l'habitude de le faire lorsqu'on le fixe, il hocha la tête à sa question, répondant :

Même si je dis non, je suppose que tu ne me laisseras pas le choix. Autant éviter les conflits inutiles... entre, je t'en prie.

Il se dégagea de l'entrée pour la laisser passer et l'invita à s'asseoir sur le canapé, retenant Shadow pour ne pas qu'il aille faire la fête à Leanne. Son chien aimait lorsqu'il y avait du monde à la maison. Mais pour le coup, l'atmosphère n'était pas à la fête.

Je me doute que ce n'est pas une visite de courtoisie. Que veux-tu Leanne ?

Julian savait très bien la raison de sa venue, mais s'il pouvait jouer l'inculte, autant ne pas s'en priver !
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Julian&Leanne ❧ soit un homme bordel.

Julian était devenu typiquement le genre de personne que je ne supportais pas. Comment cet être avec qui j'avais passer tant de temps pouvait être devenu ce type qui m'énervais rien qu'en croisant son regard? Peut-être que c'était mon esprit qui faisais ça après tout. J'avais monter une tel haine contre lui que je ne voyais que ses mauvais côtés, ce devait être ça. En allant chez lui je devais admettre que je ne savais pas encore comment j'allais formuler mes phrases ni même ce que j'allais lui dire exactement. J'avais rêver de ce moment durant sept ans et maintenant que j'étais devant lui mon cerveau m'avais littéralement lâcher. Démerde toi ma fille semblait il me dire. J'allais y aller au feeling si on peux dire, après tout je n'avais plus vraiment le choix. Julian devait devenir un homme et s'occuper de sa fille, Maëlys arrivais dans un âge où elle posais des questions et depuis la fête des pères, elle n'avais qu'une seule question à la bouche : "Pourquoi j'ai pas de papa?" J'admets avoir jouer la carte de la facilité en lui disant qu'elle avais un papa mais que c'était compliquer et qu'elle comprendrais une fois plus grande mais la petite était intelligente et je me doutais que la question taraudais dans son esprit. Comment lui en vouloir? C'était normal après tout. Ses copains et copines de l'école avaient tous deux parents, mais pas elle. C'était étrange pour une enfant de sept ans. Après que la petite fille m'est posé la question j'avais fais une promesse à moi-même je mettrai Julian au pied du mur, ne lui laissant plus le choix. Il était hors de question que Maëlys me repose la question une seconde fois.

« Même si je dis non, je suppose que tu ne me laisseras pas le choix. Autant éviter les conflits inutiles... entre, je t'en prie. » C'est qu'il avais fini par comprendre avec le temps! Mon ex petit-ami m'invitais à entrer et a m'assoir dans le canapé ce que je fit volontiers. Je cherchais mes mots pour commencer dans le vif du sujet mais Julian dût le comprendre puisqu'il lançais les hostilités. « Je me doute que ce n'est pas une visite de courtoisie. Que veux-tu Leanne ? » C'était toujours un plaisir de se prendre ça dans les dents. Je levais les yeux en direction du jeune homme et croisais les bras. « Tu sais pourquoi je suis là. Je lâcherais pas l'affaire. Maëlys à besoin de son père. Je sais que tu t'en branles, je sais que tu as ta vie, mais ta pas le droit de privée notre fille de son père. » J'avais bien insister sur le "notre fille" en espérant qu'il comprenne. Voyant qu'il ne réagissais pas plus que ça, je sortais une feuille de mon sac ainsi qu'un lapin fais avec des objets de récupérations que la petite fille avais fais à l'école pour la fête des pères. « Ils ont fais ça à l'école pour la fête des pères. Maëlys me la donner après m'avoir demander pourquoi elle avais pas de papa à qui l'offrir. » Je lui tendais le lapin ainsi que le poème qui allait avec. C'était un poème disant à quel point elle aimais son père et toutes les niaiseries que les enfants disaient à leurs parents pour leurs fêtes. C'était un peu idiot mais mignon, j'avais garder chacun de ses dessins, de ses poèmes ou de ses cadeaux et il était hors de question que je m'en sépare, j’espérais secrètement que Julian fasse de même et le garde lui aussi après tout c'était pour lui qu'elle l'avais fais même si elle ne le connaissais pas.

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On n'efface pas sept ans d'absence

Pourquoi avait-il ouvert cette porte ? Les ennuis s'annonçaient pour le jeune homme qui allait sûrement s'en prendre plein la figure par Leanne. Elle avait toujours eu un fort caractère et au fond, c'était peut-être ce qu'il avait aimé chez elle. Il lui fallait une fille qui ait du répondant et le moins que l'on puisse dire, c'était qu'il était gâté avec les Bennett ! La migraine allait probablement pointer son nez. Mais alors qu'il aurait très bien pu dire non à Leanne, Julian lui avait ouvert la porte et l'avait invité à entrer. Preuve qu'il avait un minimum évolué et qu'il était plus ou moins ouvert à la discussion. Le jeune homme restait un impulsif qui pouvait tout gâcher d'un moment à l'autre. Alors que Leanne s'installa sur le canapé, Julian, lui, opta pour l'accoudoir du fauteuil, à distance satisfaisante de la demoiselle. Quand elle posa ses yeux sur lui, Julian soutint son regard, encaissant ses paroles sans rien dire. Leanne savait trouver les mots pour appuyer là où ça faisait mal. Eh oui, contrairement à ce qu'il laissait entrevoir, Maëlys était un sujet sensible pour Julian. Ceux qui savaient qu'il était papa connaissaient l'envie du blond de faire connaissance avec sa fille. Seulement, il se montait la tête pour des futilités. Alors qu'il détourna le regard quand elle insista sur le "notre fille", elle sut rapidement retourner la situation quand elle lui tendit un lapin, ainsi qu'une feuille de papier. Julian fronça les sourcils et les prit dans la main. Quand il apprit que Maëlys avait fait cela pour la fête des pères, il en fut extrêmement touché. Il se mit à lire le poème et regarda le lapin, sans qu'un mot ne s'échappe de ses lèvres. Pour la première fois depuis qu'il avait revu Leanne, on voyait de la tristesse dans son regard. Il avait beau être un monstre aux yeux de certains, il avait un coeur énorme et sa fille avait su garder un place dans celui-ci. Mais entre le savoir et le dire, il y avait encore beaucoup de chemin à faire. Il releva la tête et la regarda, lâchant alors :

Tu attends quoi de moi, là ? Que je fonde complétement et que je débarque dans la vie de la petite, en lui disant "Salut, c'est moi ton père. Merci pour le cadeau !". Bah non je ne peux pas, désolé. - Il se releva et posa le lapin ainsi que le poème sur le fauteuil. Il voulait le garder malgré tout - Putain, Leanne, pourquoi es-tu revenue de Melbourne ? Tu aurais pu te trouver un mec là-bas, qui aurait fait un père parfait pour Maëlys. Moi je ne suis pas un bon père pour elle, je ne peux rien lui apporter de bon. Il faut être réaliste !

Oui, Julian se dénigrait une nouvelle fois. Des tas de questions lui venaient en tête. Pourquoi revenait-elle maintenant ? Alors qu'il avait essayé de reprendre contact avec elle à plusieurs reprises, sans succès. C'était comme si elle avait disparu de la circulation. Pourquoi revenait-elle alors qu'il était en pleine période de reconstruction ? Julian ne savait pas que la petite avait des problèmes de santé et cela pouvait changer toute la donne.
”

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Julian&Leanne ❧ soit un homme bordel.

« Putain, Leanne, pourquoi es-tu revenue de Melbourne ? Tu aurais pu te trouver un mec là-bas, qui aurait fait un père parfait pour Maëlys. Moi je ne suis pas un bon père pour elle, je ne peux rien lui apporter de bon. Il faut être réaliste ! » Malgré les mots que me balançait Julian, je voyais qu'il était tout de même toucher en pleins coeur. Il fuyais mon regard et avais garder le cadeau de fête des pères de Leanne. J'avais presque mal pour lui, je dis bien presque. J'avais beau faire des efforts incalculable, je n'arrivais pas à comprendre sa réaction. Nous étions deux à faire la petite, alors pourquoi fuyait-il ses responsabilités? Pourquoi refusait-il de la voir alors que je voyais qu'il en avait envie? Je connaissais le jeune homme depuis une paire d'année maintenant alors je savais comment il réagissais. En tout cas en venant ici je savais que j'allais me prendre un refus dans la tête, je n'étais pas idiote. Je me levais et me mit face à mon ex petit-ami. « Ce que tu veux pas comprendre Julian, c'est que je ne te demandes pas la lune putain! J'te demande juste de rencontrer ta fille, qu'elle sache qu'elle à un père aussi con soit-il! » Je reprenais ma respiration sans quitter Julian du regard. Je sentais la colère monter en moi. « Tu crois que pour elle c'est simple? Et pour moi, tu crois que c'est facile?! Maëlys ma demander pourquoi elle avais pas de père, tu te rends compte?! Tu veux que je lui dise quoi? Ton père est abruti excuse-moi! C'est ça que tu veux que je lui dise? Et ben non, ça se passera pas comme ça! Tu vas la rencontrer, lui parler, tu vas faire sa connaissance et tu vas lui dire que tu es son père et tu vas lui expliquer dans les yeux pourquoi t'en à rien à foutre d'elle! » J'étais hors de moi, je devais passer pour une folle hystérique auprès de mon ex mais je m'en foutais complètement, tout ce que je voulais c'était qu'il se comporte comme un homme pour une fois dans sa vie, qu'il soit un père pour Maëlys.
J'essayais de me calmer comme je le pouvais mais j'avais vraiment énormément de mal à repasser en mode "fille normal", mon coeur battait la chamade.

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hs : désolé c'est super court. ohh

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On n'efface pas sept ans d'absence

Oui, Julian avait gardé le cadeau de la fête des pères. Tout simplement parce qu'il était touché d'une telle attention. Bien sûr, c'était fait avec l'école, mais la petite Maëlys aurait très bien pu refuser de le faire, sous prétexte qu'elle ne savait pas qui était son père. Julian se disait que, peut-être, la petite pensait de temps en temps à lui, se demandant qui il était, comment il était. Et elle se demandait aussi pourquoi il l'avait abandonné, mais cela n'était pas la pensée la plus réjouissante pour Julian. Il en avait toujours voulu à son père. Plusieurs fois Julian avait décidé de reconnaître la petite fille, mais la vie avait toujours fini par lui mettre des obstacles au travers de la route. Peut-être qu'aujourd'hui cela changerait enfin ? Peut-etre que le retour de Leanne était un signe du destin qui lui montrait qu'il était temps de devenir un homme ? Mais malgré cela, il ne parvenait pas à s'imaginer père. Il ne pensait pas avoir une telle stabilité à offrir à un enfant. Aux réponses de Leanne, le jeune homme croisa les bras contre son torse, l'air buté :

Ah, tu préfères qu'elle ait un père totalement con ? Tu crois que c'est mieux pour elle ? Parfois, il vaut mieux être un fantôme qu'un abruti fini. Et je sais de quoi je parle !

Julian avait vécu l'expérience avec son père. Le père Callaway avait été un fantôme, voyageant de pays en pays au détriment de sa famille. Mais en plus de cela, il avait été un abruti en guidant la vie de son fiston. Relevant les yeux vers Leanne, il subit une nouvelle fois sa colère. Cette conversation allait mener à rien, il le savait pertinemment. Du moins, jusqu'à la dernière phrase de la jeune femme, qui le fit réagir :

Tu crois sincèrement que je n'en ai rien à foutre d'elle ? Tu le crois vraiment, Leanne ? Je ne suis pas aussi insensible, hein ! Depuis que tu es partie de Bowen, je n'arrête pas de penser à elle ! C'est une partie de ma chair, de mon sang. Et même si je suis un vrai con sans coeur à tes yeux, je n'ai jamais oublié le fait que j'avais une fille quelque part en Australie. Tu peux le demander à Eileen...

Julian secoua la tête et soupira, ne sachant pas quoi faire. Enfin si, il savait pertinemment ce qu'il voulait faire. Il reprit donc la parole :

Ecoute, je vais rencontrer Maëlys. Pour te montrer ma bonne foi. Mais je n'ai pas non plus envie de lui faire du mal. Alors tu me présenteras comme un vieil ami. Et si tout se passe bien, on lui dira que je suis son père. - il avait bien insisté sur le "on" - C'est tout ce que je peux te proposer pour le moment. Et je pense que c'est le mieux pour elle, comme pour moi.

Il se tut un instant. Julian avait bien changé en ces quelques années et il ne voulait plus paraître comme l'imbécile qu'elle avait vu il y a près de sept ans. Il était à présent un homme plein de regrets. Il enchaîna alors :

Tu sais, je n'ai jamais voulu vous faire partir de Bowen.

”

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Julian&Leanne ❧ soit un homme bordel.

Julian et son père avait toujours eu des rapports plutôt compliqués j'étais au courant de tout ça, pourtant je ne pouvais pas croire que l'idée de ne pas reconnaître Maëlys venait de lui, quelque chose clochait dans cette histoire, mais quoi? Peut être que c'était son père qui ne voulais pas que son fils devienne père? Mais cette excuse marchait pour quand j'étais tombée enceinte, plus maintenant. Nous étions adultes normalement donc nos décisions nous pouvions les prendre comme tels, non? C'était pas ça "être adulte" justement, prendre ses décisions tout seul comme un grand? Julian avait dût louper des étapes en devant un homme. Où était passer le Julian que j'avais connu des années plus tôt? J'étais déçue, je ne pouvais pas dire le contraire, mais en plus d'être déçue, j'étais énervée, en colère tout ce que vous voulez. J'en voulais à mon ex petit-ami et je voulais qu'il prenne ses responsabilités pour ne plus entendre la chair de ma chair me demander qui est son père.« Ah, tu préfères qu'elle ait un père totalement con ? Tu crois que c'est mieux pour elle ? Parfois, il vaut mieux être un fantôme qu'un abruti fini. Et je sais de quoi je parle ! » J'essayais de me calmer mais rien ne marchais, chacun des mots que prononçais Julian m'énervais un peu plus. Je me contenais pour ne pas exploser. « Je préfère qu'elle ai un père Julian. Qu'est ce que tu en sais, si ça se trouve tu vas la voir et tu vas te rendre compte qu'elle est extraordinaire cette gamine! Elle est belle, intelligente, drôle, adorable. Je peux pas croire que tu seras un père fantôme comme tu dis. Tu aura envie de la connaître. » J'étais redevenue étrangement calme d'un coup, sans que je m'en rende compte la colère s'était un peu effacé laissant seulement place à l'espoir que Julian comprenne et accepte de voir notre fille. « Tu crois sincèrement que je n'en ai rien à foutre d'elle ? Tu le crois vraiment, Leanne ? Je ne suis pas aussi insensible, hein ! Depuis que tu es partie de Bowen, je n'arrête pas de penser à elle ! C'est une partie de ma chair, de mon sang. Et même si je suis un vrai con sans coeur à tes yeux, je n'ai jamais oublié le fait que j'avais une fille quelque part en Australie. Tu peux le demander à Eileen... » Quand Julian prononçais le prénom de ma cousine, je sentais mon coeur se serrer douloureusement. Eileen m'avais annoncer qu'ils sortaient ensembles et j'avais eu l'effet d'un coup de poignard dans la dos. Moi qui venais de lui proposer d'être la marraine de Maëlys, j'avais été tellement stupide. Malgré tout, je décidais de ne rien dire pour ne pas mélanger deux choses en même temps. Je voulais être concentrée sur Maëlys et uniquement elle, je m'occuperai des deux plus tard. J'allais lui répondre quand celui-ci me coupais la parole pour reprendre de plus belle. « Écoute, je vais rencontrer Maëlys. Pour te montrer ma bonne foi. Mais je n'ai pas non plus envie de lui faire du mal. Alors tu me présenteras comme un vieil ami. Et si tout se passe bien, on lui dira que je suis son père. C'est tout ce que je peux te proposer pour le moment. Et je pense que c'est le mieux pour elle, comme pour moi. » Un léger sourire se dessinais sur mes lèvres pour la première fois depuis que j'avais passer le pas de la porte. Julian n'acceptais toujours pas d'être un vrai papa et ce n'était pas demain qu'il allait lui préparer son goûter pour quand elle sortira de l'école mais au moins, il acceptais de la voir. C'était une petite victoire mine de rien. « Merci Julian, tu verras que tu ne le regretteras pas. Elle fini l'école à seize heures, tu veux venir avec moi? On ira au centre commercial pour qu'elle prenne son goûter et on en profitera pour faire les présentations ? » Ma voix était devenue beaucoup plus calme, j'avais l'impression étrange d'être une enfant à nouveau. J'avais enfin l'impression que mon retour à Bowen servait à quelque chose. « Tu sais, je n'ai jamais voulu vous faire partir de Bowen. » mon coeur se serrais à nouveau. Il avait l'air sincère et c'est probablement ce qui me fit le plus mal. Une partie de moi voulais le croire et lui dire que ça n'avais plus aucune importance et une autre partie de moi continuais de la haïr de m'avoir laisser seule. Je me contentais alors de baisser la tête timidement. J'étais blessée et humiliée d'avoir été jeté comme une vieille console qui ne marchais plus alors que j'étais enceinte, j'avais dût quitter la ville où j'avais grandit à cause de lui. « Excuse-moi d'en douter. »

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On n'efface pas sept ans d'absence

Leanne savait toucher dans le mille. Depuis toujours, elle avait su trouver les mots qui atteignaient Julian. C'était peut-être cela qui lui avait plu à l'époque du lycée. Durant ces années, le blond aurait pu avoir un bon nombre de filles dans ses bras, mais il avait jeté son dévolu sur Leanne. Même si leur relation avait été montée de toutes pièces à l'origine, il était certain, pour Julian du moins, qu'une attirance avait été présente. Il suffisait d'avoir du caractère et de savoir le remballer pour que les yeux verts du Callaway daignent se poser sur vous. Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle. En dépit de l'entêtement du jeune homme, Leanne avait réussi à attirer l'attention de Julian. Mieux encore, elle parvenait à le faire culpabiliser. Surtout quand elle énonça toutes les qualités de Maëlys. Julian savait pertinemment que la petite fille était une perle. Comment ne pas s'attacher à une gamine de sept ans ? C'était impossible. Quand la jeune femme lui confirma qu'il aurait envie de la connaître, Julian murmura simplement :

Sûrement.

Que pouvait-il dire d'autre ? Le jeune homme était déstabilisé et cela se ressentait clairement dans son attitude. Lui qui brillait par son assurance ne semblait être, à l'instant présent, qu'un homme profondément blessé. Julian était un volcan, prêt à exploser, à laisser ressurgir tout ce qu'il gardait au plus profond de lui. Et cela commença quand elle lui reprocha le fait qu'il n'en avait rien à foutre d'elle. Julian laissa ainsi éclater la vérité, en lui confirmant que oui, il pensait très souvent à sa fille, même s'il ne le montrait pas clairement. Et comme pour sceller ses paroles, il lui proposa de voir la petite puce. Tout en posant ses conditions. Il ne voulait pas être cet inconnu qui débarquait sans prévenir dans la vie d'une petite fille. En temps normal, faire des entrées comme celles-ci étaient choses communes chez Julian. Mais pas quand une gamine se trouvait au milieu. Cependant, lorsque Leanne lui donna une heure, Julian paniqua quelque peu. Elle voulait qu'ils se voient aujourd'hui ? Le jeune homme se frotta la nuque, comme à chaque fois qu'il était embarrassé. Etait-ce vraiment une bonne idée ?! Mais contre toute attente, il se contenta de hocher la tête :

Seize heures, à l'école ? Très bien. Je serai là à l'heure.

Et pour le coup, Julian ne comptait pas poser de lapin. Il serait là, c'était certain. Il avait failli à sa promesse la première fois. Il ne comptait pas recommencer de sitôt. D'ailleurs, à ce sujet, il était temps de rétablir la vérité et de lui faire part de ses regrets. Il ne voulait pas les faire partir de Bowen. C'était désormais dit. La réponse de Leanne le fit grimacer, alors qu'il répondit :

Tu as parfaitement le droit d'en douter, mais je t'assure que c'est la vérité. J'étais loin de savoir ce mon père comptait faire. Il était vrai que je n'étais pas prêt à devenir père à cette époque, mais il était hors de question pour moi de te faire partir. Sur ce coup-là, mon père a été une vraie ordure. Il m'a trahi tout autant que toi. Pour tout cela, je m'en excuse.
”

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» • table sept.
» Cinq, six, sept & huit + Elliot & Aby
» {CASSIE; #111} Il y a vingt-sept ans, je suis sortie du ventre de ma mère, et alors ?
» et si jamais tout s'efface on saura à nouveau tout redessiner - andrew
» Let's get the party started + Julian