#16 - Je serai toujours là pour toi (ft. Sian) | -18 |

Pendant notre baiser, les souvenirs m'envahissent et je réalise à quel point c'était bon, à quel point j'en avais besoin. Sa tête au creux de mon cou, je m'amusais à lui caresser le crâne, lui s'amusait avec mes cheveux. Comment est ce que ça pouvait être aussi si simple et compliqué à la fois. J'crois que j'pourrais rester comme ça pendant une éternité. murmurais-je tendrement à son oreille. Ma blessure se réveillait, et je réalisais à quelle point j'avais merdé. Je m'en veux tellement de t'avoir tenu à tête à l'époque, tu cherchais juste ma sécurité, et moi je continuais de faire n'importe quoi . .. Bien sûr que j'regrettais. 

 "Ecoute, j'espère que maintenant tu auras compris que je souhaitais et que je souhaite toujours te protéger parce que t'es celle que j'aime." lui dis-je en esquissant un léger sourire et en plongeant mon regard dans le sien. J'étais bien là, à ces côtés. Ces simples gestes de tendresse et d'amour me faisait sourire. L'avoir retrouver me faisait sourire. Mais il ne fallait peut-être pas que je me réjouisse si vite. J'espérais que c'était sérieux.

Je suis têtue, c'est pas une nouveauté ça, et il était bien placé pour le savoir. J'hochais la tête de haut en bas, parce que oui, je comprenais parfaitement où il voulait en venir. Nos regards se croisent, je pourrais me perdre dans ce regard, si beau, si vrai. Mes jambes effleurent les siennes et ma pouls s'accélère. Je sens cette envie monter, à nouveau j'allais à la rencontre de ses lèvres sucrés. Il venait de dire que j'étais celle qu'il aime. Mon coeur s'emballait, sûrement trop parce qu'après notre étreinte, je me sentais prise d'un vertige. Laissant un sourire sur mon visage, je lui balance. Tu vois à quel point tu me fais tourner la tête ..[b] Je me pince les lèvres, pour me retenir de rire, mais en vrai, je ne suis pas dans mon assiette. 

 Ce moment de tendresse, je voulais qu'il dure jusqu'à toujours. On s'embrassait, se câlinait, se regardait. Sian eu un vertige, je le vis dans ses yeux, puis elle me fit croire que c'était de ma faute. Je riais doucement. Je la regardais, puis, d'un coup, je la sentais partir en arrière. Sa fatigue commençait à se faire sentir. Mais ce n'était qu'un malaise. Elle n'avait pas encore reprit conscience. Je lui mis les jambes en l'air afin que sa tension remonte. Elle revenait à nous. Je la regardais, inquiet: "Ça va? Tu as mal quelque part?" En vrai, je savais qu'elle n'allait pas spécialement bien.

Et puis d'un coup, ma vision devenait floue. Je ne voyais plus son beau visage, si parfait, et ses lèvres que je pourrais embrasser toute la nuit. Pendant quelques secondes ou minutes, je perdais connaissance. En ouvrant les yeux, je découvre mes jambes en l'air, et son visage au dessus du mien, il me caresse tendrement. Les yeux plissés, j'esquisse un sourire. J'ai froid. C'est tout ce que je pouvais articuler. Je ne faisais plus la fière. J'étais mal, et j'aurais voulu que ses bras soignent toutes mes blessures. J'avais envie de dormir, terriblement. Je ne contrôlais plus mes paupières. Je suis si fatiguée . . Je ne devais pas dormir, non.

 Elle grelottait, était pâle, fatiguée et à morphe. Je prenais ses jambes et les passais sous la couette, et je remontais celle ci sur les épaules de Sian. "Je sais que tu es fatiguée, mais tu ne peux pas dormir..." lui dis-je en lui caressant le dos et en plongeant mon regard dans le sien. A vrai dire, moi aussi j'avais énormément envie de dormir, surtout que demain, je prenais le boulot à 7h, c'est à dire, dans 3 heures. Oui, il était déjà 4h du matin...

La couette sur mes épaules commençait á faire son effet. Mon sang se réchauffait, mon coeur aussi. Il battait dans ma poitrine á chaque fois que nos regards se croisent. Je soupire, tentant de bouger. Je puisais dans mes dernières réserves mais je me sentais pousser par une pulsion, le genre d'envie incontrôlable. Mes doigts viennent caresser sa joue, au dessus de la naissance de sa barbe qui me fait tellement craquer. Je me mord la lèvres inférieure, restant ainsi quelques secondes. Mon autre main venait chercher son torse, sous son tee-shirt. Ne pouvant plus résister, mes lêvres allaient à la rencontre des siennes, je l'embrassais avec passion, oubliée la retenue, la gêne. J'ai pas envie que cette nuit s'arrête soufflais-je entre deux baisers, l'attirant cpntre moi.

 Je la pris dans mes bras et cala ma tête dans son cou. Je lui répondis en lui murmurant dans l'oreille, que je ne voulais pas que la nuit s'arrête non plus. Qu'est-ce-que ça me faisait plaisir de la retrouver. Je passais ma main sous son t-shirt et je lui fis des "papouilles". On s'embrassait encore et toujours. J'aimais le goût de ses lèvres sur les miennes.

Il était d'accord avec moi et je souriais en l'entendant prononcer ces mots au creux de mon oreille. Ses doigts sont mon haut me faisait frissonner, mais plus de froid, de plaisir. J'étais heureuse de retrouver ses mains sur ma peau, sa douceur, ses gestes tendres et parfaits. Mes doigts se perdaient sur son torse, son ventre. Ma respiration s'accélérait, motivée par une certaine excitation qui était en train de prendre possession de mon bas ventre. Comment est-ce possible de penser à ce genre de chose après un accident pareil. Je voudrais juste tout recommencer depuis le début. Je voudrais de ne pas te rendre dingue à chaque fois que je prenais des risques inutiles, je voudrais arrêter de tout prendre à la légère, je voudrais juste toi, sans toutes ces complications . . murmurais-je au creux de son oreille, puis embrassant son lobe, son cou, son menton, entremêlant mon souffle au sien.

 Ses mots et ses gestes me faisaient frissonner. "J'aimerai aussi, tout recommencer depuis le début et que ça ne s'arrête jamais." lui dis-je en passant ma main dans ses beaux cheveux blonds et en lui souriant. Nos coeurs commençaient à s'emballer, ainsi que notre souffle qui devanait de plus en plus rapide.

Je me prenais à rêver de ses paroles, tout recommencer et ne jamais s'arrêter, ce serait beau, mais bon c'est impossible de faire marche arrière, nous le savons tous les deux. On peut se redonner une chance, mais nous savons pertinemment que nous aurons besoin de temps, d'y aller doucement. Et puis, parfois, les choses sont compliquées dans ma tête. Je lui souris, puis je l'embrasse à nouveau, un peu plus fortement, un peu plus passionnément. J'avais décidément besoin de ce contact. Je parcourais de mes doigts son corps parfaits, ses muscles sculptés. Puis je lui soufflais à l'oreille. "Je crois que j'ai une solution pour m’empêcher de dormir . ." J'aborde un sourire malicieux, plein de sous-entendus.

 "Ah oui, tu pense à quoi?" Je savais très bien quelle idée elle avait derrière la tête, et à vrai dire, j'en avais très envie. Mai j'avais tout de même peur par rapport à son mal de crâne, ça serait franchement bête que ça s'empire. Mais je lui faisais confiance. Je la câlinais tendrement et passionnément. Je mis ma main derrière son crâne afin de rapprocher sa tête de la mienne, et j'allais déposer mes lèvres sur les siennes.

Sa question te faisait sourire. Bien sûr, tu pensais à un millier de choses. Mais dans ton cas, dans ton état, était-ce seulement raisonnable ? Ses lèvres sur les tiennes te faisaient oublier tes doutes, tes appréhensions. Le souffle court, tu restais contre lui, silencieuse quelques secondes avant de murmurer. Et si on se retrouvait pour de bon ? Prendre une nouvelle page et tout réécrire. Tes doigts glissaient sur son torse, son ventre, caressant même le haut de ses cuisses. Son corps chaud contre le tien, tu te sens rassurée, protégée, et même désirée. J'ai envie de toi, souffles-tu à son oreille.

 Rien que de l'entendre prononcer ces mots, j'en avais des frissons. "Je veux aussi prendre un nouveau départ avec toi, alors retrouvons nous. Pour de vrai, pour longtemps." Nos mains se baladaient sur le corps de l'autre. Nos souffles s'entremêlaient. "J'ai envie de toi" me dit-elle. "Moi aussi Sian." Je l'embrassa dans le cou et la regarda tendrement.

Ses paroles résonnent à tes oreilles. Ensemble, tout recommencer, pour longtemps. Des moments inoubliables, c'était ce qui vous unissait, jusqu'à ce que ça devienne plat, que tu prennes trop de risques . . Tu te mordais la lèvre inférieure, certaine de vouloir vous redonner une chance. Tu t'installes à califourchon sur lui, tes mains sur son ventre. Tu restes un instant à le contempler, te rappeler chacun de ses tatouages. Puis dans un mouvement spontané, tu déboutonnes son pantalon sans le quitter des yeux. Plus aucun doute, tu voulais le retrouver.