KALEXIS ♥ I ain't leaving without your love

I ain't leaving without your love

Kalexis ♥

J'étais heureux que cette dispute ne soit plus qu'un mauvais souvenir, certes ce ne serait pas possible d'oublier mais notre couple était assez solide pour passer au dessus de ça, du moins je l'espérais sans quoi jamais je ne pourrais me le pardonner. J'avais été priver de l'amour de ma vie et de ma fille pendant des années, je refusais d'être loin d'elles à nouveau, surtout pour des conneries. D'autant plus que désormais Kaliska attendait un bébé, notre bébé, celui que je pourrais voir grandir ce qui n'avait pas été possible avec Analeigh, à mon plus grand regret. Cependant, je tentais de rattraper le temps perdu comme je pouvais mais six ans ça ne peut pas se rattraper malheureusement mais je fais ce que je peux. Ma fiancée semblait contente de voir que je n'avais pas oublié le fait qu'en arrivant elle voulait me dire quelque chose, cela me ravit. J'étais vraiment trop con, elle voulait me proposer un boulot et moi je n'avais rien trouvé de mieux que de déclencher une dispute mais c'est pas humain d'être aussi con que moi, bon sang faut que je consulte, c'est grave là. « T'es sérieuse là ? » J'esquissais un sourire. « C'est vraiment super gentil d'avoir pensé à moi bébé, mais juste, je n'ai pas les qualifications pour enseigner, ça risque de poser problème non ? » Mise à part le soucis des diplômes, évidemment que l'idée me plaisait, depuis le temps que j'attendais de trouver un boulot, depuis mon retour en fait, j'étais heureux de me dire que j'allais peut être enfin pouvoir travailler. J'attendais donc de savoir si les qualifications allaient poser problème ou non, j'espérais que non sinon ce serait encore un échec et je serais vraiment déçu. Je n'en pouvais plus de passer mes journée à rien faire, ça devient vraiment lassant à force et j'ai presque l'impression de me faire entretenir et je n'aimais vraiment pas ça du tout. J'étais vraiment bien près de Kaliska, j'aimerais que cet instant ne s'arrête jamais, c'était tellement magique, ma main sur son ventre arrondi, c'était plus que plaisant et en pensant que bientôt elle n'aurait plus ce ventre si craquant me rendait un peu triste mais l'arrivée du bébé me rendait tellement heureux que ce détail serait vite oublier. J'avais hâte de tenir mon fils dans mes bras... Nous serions alors une petite famille unie et agrandie.

I ain't leaving without your love

Kalexis ♥

Pour toute réponse, je hochai la tête positivement pour signifier à Alexis que oui, j’étais sérieuse quand je lui proposais cet emploi, ne voyant pas pourquoi je ne le serais pas. Enfin, je ne serais pas assez méchante pour lui faire un tel faux espoir, peu importe si nous venions de nous disputer ou pas. Je prévoyais de le faire depuis que j’avais discuté avec le directeur, et j’avais également prévu qu’il aurait peut-être des questions, considérant qu’un emploi de professeur, c’était pas comme un emploi qui demande peu de qualifications ou une formation quelconque. J’y avais pensé, et j’avais même posé la question, prévenant le directeur que la personne à qui je pensais n’avait jamais suivi de formation pour enseigner, au cas où Alexis s’en inquiétait à son tour, ce qu’il fit d’ailleurs. Je souris doucement en le regardant, et je dis : « Ce que le directeur m’a dit, c’est qu’ils veulent surtout quelqu’un capable de faire preuve de discipline, actif et qui aime bien travailler avec les enfants. Ta carrière militaire te donne les deux premiers critères, et après, tu es génial avec Analeigh, je suis sûre que ces enfants t’adoreraient. » Je marquai une pause, pause pendant laquelle je pris la main de mon fiancé qui se trouvait sur mon ventre dans la mienne, le temps de déposer un petit baiser dessus, puis je la reposai là où elle se trouvait précédemment, la positionnant là où je pensais avoir senti le bébé remuer un peu, mais pas beaucoup, avant d’ajouter : « Dans le pire des cas, ils pourraient te demander d’aller suivre quelques cours en parallèle, mais pour ça… Je pourrai toujours te faire l’école à la maison si tu veux un coup de main. » tout en le regardant avec un petit sourire. Après tout, j’aurais le temps de le faire, puisque vu mon congé de maternité, il était prévu que je n’aille pas travailler au cours de la prochaine années scolaire pour être avec notre fils à la maison. J’étais persuadée que ce petit bonhomme qui allait bientôt montrer le bout de son nez m’occuperait grandement, mais je pourrais toujours consacrer du temps à mon fiancé, j’en trouverais toujours, que ce soit pour le câliner ou pour l’aider avec d’éventuels cours, s’il acceptait de rencontrer le directeur de l’école, cela allait de soi. Pensant avoir répondu à sa question assez en détails, je plongeai de nouveau mon regard dans le sien, puis je déposai un petit baiser au coin de ses lèvres avant de lui demander : « Alors, qu’en penses-tu ? »