il était une fois, une étrange vidéo - Lexie ♥

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

Il n’existe aucun mot assez fort pour décrire le lien entre une soeur et un frère. Enfin, pour décrire mon lien avec ma soeur. Nous sommes comme un duo d’âme soeur, sans la case sexe. On peut dormir dans le même lit, se battre pour la dernière olive et on peut même jusqu’à aller finir la phrase de l’autre. Même si on a été séquestré et qu’on a prit la fuite, jamais notre relation n’a changée elle est même devenue encore plus fusionnelle avec les années. Sept ans, que l’on a quitté notre ville natale. Sept ans, que je la protège et cela ne changera jamais. Je pourrais démolir la gueule du mec qui la fait pleuré, après tout j’accepte pas les boulet autour d’elle. Débarquer sur un éléphant pour la sauver d’un terrible danger, faut l’avouer le cheval blanc ça fait trop cliché ! Je donnerais ma vie pour elle, et cela pour simplement la voir sourire. Ce soir, je l’ai invité à dîner, un repas conviviale pour deux, mais avec le travail on ne parle pas beaucoup. J’essai de me faire discret, même si je montre les crocs quand un collègue me parle d’elle. Elle ne passe pas inaperçue et pas besoin de mini jupe pour qu’on la remarque. Je crois que certain des mecs me trouve étrange de ne dire aucun commentaire à son sujet, mais je me vois pas dire qu’elle est bandante alors qu’après le boulot je me gêne pas pour lui faire un câlin. Ouais, si je dois être franc, même en mentant à mes collègues je serais jamais capable de parler d’elle ainsi ! Je sors une bouteille de vin rouge, alors que je fais doré deux steak dans la poêle. Une musique rythmée, rempli la pièce d’une ambiance festive. J’aimerais bien chanter avec les pinces en métal, mais comme elle l’a la clé de mon appartement, j’aimerais pas qu’elle me voit ainsi. J’ai pas fait de lasagne, ça se saurait très bien harmonisé avec le vin que j’ai choisit, mais disons que depuis que j’ai découvert Garfield, j’ai pas envie de finir comme lui. Trop de glucides, de lipides et pas assez de protéines ! J’ai pas ce corps découpé au couteau simplement en mangeant des gâteaux ! Non, je suis pas narcissique ! Bon peut-être un peu quand on voit combien de temps je peux passer devant le miroir. Mon portable dans ma poche vibre, je le sors d’une main alors que je tourne la viande de l’autre coté. Un message d’Iris, ça fait tout juste quelque heures que je l’ai mis sur le chemin de ce défi, sans qu’elle le sache bien entendue, et j’ignore où ça va nous menez. J’ignore son message, vaut mieux. Je dépose mon portable sur le comptoir alors que la porte d’entré s’ouvre. J’aurais pu croire à l’arrivé d’une ou d’un coloc, mais pour l’instant je vis seul, même si j’ai passer une annonce pour me trouver quelqu’un. « Salut chérie ! » Rien de romantique je vous l’assure, seulement l’appeler bébé ou poulette, risquerait de mal passé. Ça reste ma soeur tout de même ! Ce qui est bien dans cet appartement, c’est qu’il y a un espace dans la cuisine qui me permet de voir la porte d’entré. Je me baisse donc un peu pour la saluer. « Fait comme chez toi. » Drôle de phrase sachant que ce n’est pas la première fois qu’elle vient dans mon appartement. « J’espère que tu as faim, le dîner devrait être bientôt prêt ! », dis-je en souriant tout en lui accordant un clin d’oeil complice. J’en ai raté des repas, après tout j’ignorais cuisiner quand on a quitté la cave. J’ai apprit dans cet chambre d’hôtel miteux. J’ai plus carboniser de plats que réussi, par chance avec le temps ça c’est amélioré. Après tout, ça coutais moins cher de cuisiner que d’aller manger au restaurant. Aujourd’hui, je me débrouille, je ferai pas de mets aussi élaborer que dans un cinq étoiles et j’arrête de lancer mes pâtes au plafond pour voir si elles collent. Bien des choses ont changer et je crois qu’on s’en est bien tiré après tout. J’ai arrêter d’hurler en voyant les chauve-souris débarquer dans notre logement. Ça fait peur ces bêtes là ! J’entend Lexie monter l’escalier qui conduit dans ma chambre, eh oui je vis dans un appartement comportant une sorte de mezzanine où se trouve deux chambres fermés. Elle va sûrement déposer ses affaires ou simplement voir si j’ai fait le ménage, ce qui est loin d’être le cas ! Un vrai foutoir, autant faire apparaître un trou noir qui enverrait mon désordre dans le fin fond de la galaxie. Elle risque de trouver, peut-être, des brochure sur un spa hammam ou bien d’autre chose que je n’ai pas peur de montrer. Sauf, que j’ai oublié, que je suis entrain de faire le ménage de mon ordi et que LA fameuse vidéo se trouve à l’écran de mon ordi. Seulement, je suis trop bête continuant de regarder mes deux steaks grésiller.

Il était une fois, une étrange vidéo

Son frère, c’est tout ce que Lexie a et tout ce qu’elle a toujours eu. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Andy a toujours été le seul sur qui elle a toujours pu compter. Faut dire qu’elle n’a pas eu une enfance des plus banales, loin de là même. Tous les deux ont quand même vécut ans une cage, comme s’ils étaient en prison, dans une cave loin du soleil et des fleurs, une vraie exclusion sociale. Depuis leur vie a changé et fort heureusement, ils sont passé d’un motel miteux où il y avait parfois des cafards mais fort heureusement jamais de serpent quand même, à leur vie d’aujourd’hui où ils ont un appartement chacun, un emploi ou un stage stable. Oui, cela a beaucoup changé, bon peut-être que Lexie n’est pas de là à manger du caviar, elle privilégie plus le coca que le champagne mais elle aime sa vie. Pourtant, malgré tout ceci, leur lien à tous les deux n’a aucunement changé. Les seules fois où ils ne se parlent pas c’est au boulot puisque personne ne sait qu’ils sont tous les deux frères et sœurs, Lexie ne veut pas qu’on puisse imaginer qu’elle a eu ce stage dans la mode en tant que journaliste tout ça parce que son frère chéri y travaillait mais en tant que photographe. Déjà que certains de ses anciennes camarades ont eu une dent contre elle puisque c’est elle qui a obtenu le stage qu’elle n’était pas la seule à vouloir, vaut mieux pas rajouter de l’huile sur le feu. Tout cela pour dire qu’une soirée avec Andy, loin de leur collègue de travail ne peut leur faire que du bien à tous les deux et Lexie n’avait pas pu refuser. Les soirées entre eux c’est sans le moindre chichi, ils n’ont jamais été habitué à cela alors ce n’est pas maintenant qu’ils vont le faire et s’habiller en mode pingouin. Arrivant donc chez Andy, Lexie ne se fit pas prier pour pénétrer dans l’appartement sans même frapper, elle a l’habitude après tout. « Coucou » Lui dit-elle avec un énorme sourire alors qu’il se trouve derrière les fourneaux. De toute façon c’est simple, avec Andy qu’importe comment elle va, elle sourit tout le temps en sa présence. Il faut dire qu’ils ont tellement vécu tous les deux, ils peuvent difficilement connaitre pires situation. « Ah super, je meurs de faim » A midi elle n’a même pas eu le temps de prendre une pause alors qu’elle avait un article important à finaliser. Depuis elle n’a pas pris la moindre chose pour se remplir le ventre, la faim était passée mais là le simple fait de le voir cuisiner, d’entendre parler de nourriture et surtout de sentir l’odeur de la nourriture qui cuit, son appétit revient au galop. « Je reviens ! » Dit-elle finalement en partant à la mezzanine pour pouvoir poser ses affaires. Si Lexie n’aime pas le bazar, voir l’appartement de son frère en bazar ne la choquait pas, il faut dire qu’elle a l’habitude et puis il y a pire dans la vie. Enfin faudrait qu’il mette de l’ordre mais qu’importe, elle n’est pas sa mère et ne mette pas sa vie à la baguette quand même. En posant ses affaires, elle fut interpellée par l’ordinateur de son frère qui affichait une vidéo où on pouvait voir sa tête. La curiosité est un vilain défaut, défaut qu’à Lexie depuis un moment il faut bien l’avouer. Bon en même temps en faisant des études de journalisme, il faut dire que c’est plutôt une qualité à avoir. Pourtant cette fois, elle aurait vraiment mieux fait de s’abstenir. Elle pensait tomber sur un essai d’Andy pour elle ne sait quel projet mais c’est tout autre chose ou alors ses projets sont vraiment chelou. En effet, sur la vidéo, elle voyait son frère nu qui… « Aaaaaaaaaaaaaaaah ! » Un cri suraigu sorti de sa bouche. Non mais c’est quoi cette, cette… non mais nom d’une dinde, cette fanfreluche, ce bidule, c’est quoi ça ? « Oh mon dieu, nom d’un babouin croisé à un hippopotame ! » Totalement paniquée, elle trouvait la situation totalement grotesque, ce n’est vraiment pas son style si ? La première chose qu’elle fit après avoir criée fut de baisser l’écran de l’ordinateur et de l’éloigner d’elle comme si elle avait vu un asticot dans une pomme. Elle aurait bien était tentée de le supprimer. Ils disent comment déjà ? Le mettre à la poubelle ? A la benne ? A non à la corbeille c’est vrai ! Faut dire qu’elle a un peu de mal encore avec certains terme ‘ayant pas grandi avec. Enfin bref, elle aurait bien tenté mais la seule chose qu’elle voulait c’était ne pas voir la suite. Pourtant mauvaise chose, elle avait stoppé l’image mais pas le son. Se bouchant alors les oreilles elle se dépêche de descendre de la mezzanine, comme s’il fallait qu’elle s’en éloigne encore plus. C’est son frère merde, elle ne veut pas savoir ce qu’il fait au lit. Entendant son frère arriver, il a sans aucun soute entendu son cri, deux choix s’offrent à elle : lui dire ou ne pas lui dire.