Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Premier cours Anaëlle Sam 31 Mai 2014 - 17:08
Premier cours
On s’était dit à bientôt. On s’était que tu allais m’aider pour ce foutu accent français. On s’était dit et pourtant voila bientôt une semaine sans nouvelle. C’est fou comme on s’attacher vite. Une après-midi, une très, très longue après-midi à cause de ce vol décalé. Je t’avais repéré avec tes bouclettes blondes et ton teint halé. C’est clair que tu n’étais pas parisienne, tout est gris à Paris et toi, toi tu rayonnais. Je ne savais pas pourquoi, je ne le sais toujours pas d’ailleurs, et je me souviens encore moins pourquoi et comment j’ai eu l’audace de t’aborder. On prenait le même avion, direction l’inconnue, j’avais besoin de me sentir rassurer je crois. Au final ça à toute suite collé, tu semblais pleine de vie même si ton regard semblait me cacher quelque chose. Tout un mystère tournait autour de toi et peut-être qu’au fond j’ai envie de le découvrir.
Puis il y a eu ce vol, ou on s’est retrouvé l’un à coté de l’autre. La coïncidence était trop grande, je ne pouvais pas te laisser partir comme ça après ce vol, je n’arrivais pas à imaginer que tu puisses disparaître aussi facilement alors que trop d’évènement en une après-midi c’était passé pour qu’on se rencontre. -Tu crois que tu pourrais m’apprendre convenablement l’anglais ou suis-je une cause désespérée ? – T’avais-je demandé. Certes ce n’était qu’un prétexte, mais un prétexte bien utile car au final on allait se revoir et je pourrais peut-être en savoir d’avantage sur toi et sur tes secrets.
Je finis par t’envoyer un texto, rendez-vous dans le café près de la grande place au centre Bowen, tu ne pouvais pas le louper avec ces spots et ce look rétro, sa grande baie vitrée qui donnait sur la rue passante où l’on voyait défiler les gens pressés, ceux qui ne prenaient pas le temps de vivre et de profiter de la vie. Après ta réponse je pris un bloc note au cas où et descendit quatre à quatre les marches de mon immeuble. Peu de temps après, j’arrivais enfin à ce dit café et m’assis à la fenêtre, je voulais être sur que tu me vois, avec tout ce monde à croire que personne travaille…