| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| morning come bursting the clouds -r. | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: morning come bursting the clouds -r. Jeu 4 Sep 2014 - 1:46 | |
| Cela faisait des mois et des mois que je cherchais un ou une colocataire pour partager cet appartement avec moi. Je me sentais plutôt seul, sans conjointe, sans enfant, sans colocataire. Certes, je recevais souvent des amis pour des soirées mais cela ne comblait pas le vide qui s’emparait de ce logement dès que le jour pointait le bout de son nez. La pièce libre servait de bureau pour moi, mais il faut bien se l’avouer, un testeur de jeux vidéo n’a pas vraiment besoin de bureau. Je m’en servais pour faire des croquis de mangas ou autres personnages fictifs, ou bien pour lire des bandes dessinées, mais sans plus. Cette chambre avait donc besoin d’un occupant depuis mon déménagement. Malheureusement, mes petites annonces dans le journal local ne donnaient rien, et mes brochures collées un peu partout sur les poteaux de la ville n’étaient jamais consultées puisque tous les numéros de téléphone y étaient encore attachés. Après des mois passés à désespérer, je tournai la page et abandonnai ma recherche de colocataire.
Puis, un matin, je fus réveillé par l’appel d’une jeune femme qui avait trouvé mon annonce sur Internet. Encore endormi, j’avais mis du temps à faire le lien avec mon appartement. Et quand je cliquai, je fus pris d’un élan de joie et de surprise à n’en plus finir. J’avais donné rendez-vous à cette Capucine dans la journée-même pour qu’on se rencontre. Elle était venue, le courant était passé, je lui avais fait signer les papiers. Aujourd’hui, c’était son arrivée officielle, avec toutes ses boîtes et ses meubles. À 9h le matin, j’entendis cogner à la porte. En ouvrant, nous affichâmes tous les deux un grand sourire. « Bon matin Capucine ! » Lui lançais-je. Nous ne nous étions vus qu’une seule fois, mais étant donné qu’elle allait être dans ma vie quotidienne pour les prochains mois, voire les prochaines années, je me disais qu’il fallait briser la glace au plus vite. Je n’avais donc aucune gêne.
Je remarquai finalement que la demoiselle tenait une grosse boîte dans ses mains. « Oh, attends, laisse-moi prendre ça. T’en as encore beaucoup dans la voiture ? » Demandais-je en attrapant sa boîte d’effets personnels et allant la déposer au sol, au salon. Je me tournai de nouveau vers Capucine pour mieux l’écouter. Et la regarder. Parce qu’il faut se le dire, ma nouvelle colocataire était carrément une bombe atomique. Je n’aimais pas objectifier les femmes, alors je dis ça dans le plus grand des respects. Sérieusement, elle était belle, Capucine. J’espérais d’ailleurs qu’elle n’était pas trop déçue de s’être ramassée avec un nerd-geek des plus bizarres dans ses intérêts. En même temps, je n’étais pas non plus un asocial fini. Nous allions pouvoir organiser autant de soirées qu’elle le désirait et j’étais quelqu’un de plutôt apprécié en groupe. Enfin … je pense.
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| | | Invité | Sujet: Re: morning come bursting the clouds -r. Mer 17 Sep 2014 - 15:31 | |
| Quand j'avais dit à ma mère que je partais vivre loin d'elle, je n'avais aucunement pensé à mon logement. Je suis comme ça moi, je fonce, j'ai des choses en tête et parfois j'en oublie l'essentiel. Et j'avais du me rendre à l'évidence, je ne pourrais pas éternellement vivre dans une chambre d'hôtel et je m'étais rapidement rendu compte que la colocation était une solution vraiment géniale. Déjà, ça me reviendrait à moins cher, et non pas que je sois dans le besoin, comme disait ma grand mère, il n'y a pas de petite économies, et puis surtout, je n'allais pas être seule. C'était important pour moi, j'avais besoin que ça bouge, qu'il y ait de la vie et je savais que j'allais déprimer si je vivais seule. J'avais donc épluché toutes les annonces de la ville et finalement, j'avais flashé sur l'annonce de Nelligan. Je l'avais appelé, j'avais visité l'appartement, on s'était super bien entendu, et le soir même, il me faisait signer les papiers. J'étais toute excitée à l'idée de démarrer une nouvelle vie, avec de nouvelles personnes.
A la base, je n'avais pas beaucoup d'affaire, juste trois grosses valises, mais avant d'arriver dans mon nouvel appartement, j'étais partie faire un tour dans un magasin suédois très connu pour y acheter des petites choses de la vie courante. Si bien que lorsque j'arrivais en bas de l'immeuble de ma nouvelle demeure, il y en avait plein de trottoir. J'avais un immense sourire aux lèvres quand Nell m'ouvrit la porte. "Bon matin à toi aussi Nell!" Quoi de plus naturel que de donner déjà un surnom à mon nouveau coloc. Après tout, je pouvais être quasiment sûre que ça allait se transformer en Nellichou ou quelque chose du genre. J'entrais et finalement je donnais ma valise à Nelligan. Je retirais ma veste en jean tout en hochant la tête à la question du jeune homme. "Tout est mis en vrac sur le trottoir, je redescends avant qu'on ne me vole tout !" J'étais une boule d'énergie, tout le temps et je disparaissais déjà dans l'encadrement de la porte. Dans la cage d'escalier, je m'adressais à mon nouveau coloc, avec le sourire. "Et quand je serais installé, je te ferais un milk shake à la banane, j'ai acheté de quoi en faire, tu vas voir, c'est une tuerie!" |
| | | Invité | Sujet: Re: morning come bursting the clouds -r. Sam 20 Sep 2014 - 3:19 | |
| Nell. Juste le fait qu’elle m’appela de cette façon dès les premiers instants de notre relation me réchauffa le cœur. J’aimais être proche des gens, j’aimais me faire de nouveaux amis. Alors ce surnom nous donnait déjà une proximité, et m’autorisait également à trouver un surnom à ma nouvelle colocataire. Capu, oui, pourquoi pas, mais c’était facile. Pucine, j’aimais bien. Je pourrais l’appeler ma p’tite puce. Ou Pupu. Ou Caca. Ou Cacapupu, tiens. Bordel, les surnoms me tombaient du ciel ! Pour le moment, je ne fis qu’attraper sa boîte sans entrer dans ces détails. Il fallait que ça vienne naturellement, le surnom. Comme elle venait de le faire. Capucine enleva sa veste en jeans avant de continuer le déménagement. Il est vrai qu’il faisait chaud dans l’appartement déjà au départ, alors en plus après avoir monté ces escaliers avec cette lourde boîte ! Je ne pus m’empêcher de regarder encore un peu plus son corps lorsqu’elle enleva une couche de vêtement, mais je me ravisai assez vite. Je ne pouvais pas commencer cette relation de colocation du mauvais pied en ayant l’air du gros lourd pervers. De un, ce n’était pas ce que j’étais et de deux, elle était ma colocataire : une ambiguïté anéantirait l’atmosphère. « Ok, donnes-moi deux secondes je te suis ! » Je n’allais quand même pas la laisser faire des allers-retours à l’infini, toute seule – surtout sachant que ses boîtes traînaient sur le trottoir sans surveillance. Pendant que j’enfilai mes chaussures, je l’entendis me crier des escaliers qu’elle me ferait un milkshake aux bananes quand ce serait terminé. J’eus un grand sourire. « Tu sais quoi ? T’es parfaite. J’regrette pas de t’avoir choisie toi plutôt que le gagnant du plus grand mangeur de hot-dogs de l’an dernier ! » Puis je sortis à mon tour de l’appartement en rigolant avec elle. C’était faux, elle avait été la seule candidate, mais même parmi mille, elle aurait sans doute été un de mes premiers choix. Énergique, souriante, drôle, extravertie et belle. Après le milkshake, j’avais prévu de lui faire à manger pour le repas du midi et j’avais même acheté une bouteille de vin mousseux pour célébrer son arrivée ! Quand même, il fallait souligner cela : ma première colocation. Je la rejoignis finalement à la rue et j’attrapai deux boîtes de poids raisonnables que j’empilai une par-dessus l’autre pour les monter. Une autre descente plus tard, nous avions tout monté. À deux, c’était beaucoup plus rapide. Je m’assis sur le fauteuil, feignant d’être exténué. « Vite … un milkshake aux bananes … !! » Lâchais-je avec un ton de voix à l’agonie, l’implorant de me sauver avec son élixir secret ! |
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