Surfin' my way (pv Cameron)

''Papa tu peux pas venir avec moi au cinéma, mes amies on dit pas de vieux et toi, bien que je t'adore, t'es loin d'être une jeunesse. '' C'est en ces mots pour le moins cruel que ma fille s'adressa à moi lorsque je tentai de m'intéresser à son projet pour la journée et bien que la teneur de ses propos avait été de nature à m'offenser et à me blesser je préférai ne rien y ajouter … je préférais mettre ça sur le compte de l'insouciance de la jeunesse. Je ne pouvais pas croire qu'elle pensait chacun des mots qu'elle avait tenu à mon égard. Le cœur lourd je finis néanmoins par aller porter ma fille chez ses amies afin de lui permettre de profiter de cette fichue journée cinéma et je quittai puisque de toute façon ma présence n'était pas souhaitée.

Furieux j'entrepris de me diriger en bordure de la plage, stationnant ma voiture, et afin d'obéir à un courant fort peu intelligent m'ayant traversé l'esprit je décidai de me rendre au centre aquatique. Qu'allais-je tenter d'y faire? Me mettre au surf alors que j'y connais rien? Peut-être? Après tout il ne faut jamais se fermer aux nouvelles expériences, du moins c'était ce que je m'étais dis au moment ou je m'étais laissé tenter par cette idée pour le moins téméraire. Au nom de mon âme d'aventurier j'avais décidé de prendre un risque qu'en temps normal je ne m'aurais jamais permis de courir. Le risque en valait-il la peine? C'est bien connu par moment je ne suis pas toujours la personne au jugement le plus éclairé.

Me rendant au proshop je décidai de m'acheter une planche de surf, non pas un truc de débutant mais plutôt le genre hors de prix que seuls les professionnels peuvent se payer. Décidant d'apprendre par moi-même je refusai de prendre le moindre cours, après tout je m'appelle Bomer Van Der Woodsen … lorsque je me lève Dieu se couche, ce n'est donc pas une petite vague qui allait avoir raison de moi et pourtant. Debout sur ma planche , alors que je chevauchais cette vague, j'avais cette folle impression d'être le roi du monde mais rapidement mon illusion s'envola en éclat, tout comme ma planche, alors que je fis un vol plané et que les vagues poussèrent mon corps vers le rivage. Revenant à moi , bien que trop tard, je ne pus que réaliser à quel point j'avais été téméraire. Ne faites surtout pas ça à la maison je suis un professionnel. Dis-je dans mon délire avant de perdre conscience … du moins un bref instant. Aie aie ma tête. Le retour à la réalité se voulait plutôt brusque.

après des semaines de travail, d'heure sup et autres petits extras, Cameron avait bien mériter des vacances mais voilà son patron avait refuser de lui donner plus de quelques jours prétextant le retour des étudiants et la rentrée avec des soirée spéciale à la boite de nuit, donc pas beaucoup de temps de repos en vus, mais les 4 jours qu'elle venait d'obtenir, elle allait en profiter à fond, et d'abord sortir avec son chien. Il a besoin de se défouler et rien de tel que la plage pour s'amuser et puis elle pensera aussi à revoir Zephyr et sortir avec lui. Les journées s’annonçaient sympa.

Cameron se promenait sur la plage et du coté du centre nautique, elle observait les surfeurs, elle espérait en apprendre plus, elle en avait parler à Zeph, et oui à New York ce n'est pas le sport favori, ou le plus populaire, mais ici en Australie il est un des plus pratiqué et elle se sent un peu à coté de la plaque coté sport. Elle ne connait ni le rugby, ni le surf. Voilà comment elle s'est retrouver ici sur la plage avec Harlem qui court après les mouettes et autre oiseaux qui traine, il profite à fond du plein air. Elle observa un type qui prit une vague, et qui d'un coup disparut sous l'eau, elle se mit à le chercher du regard. Harlem se mit à aboyer plus loin derrière un monticule de sable, Cameron s'y rendit et découvrit le corps de l'inconnu, inconscient elle s’avança en courant vers lui. Elle s'agenouilla à coté, Harlem léchant la main du jeune homme.

Hey ? Monsieur ça va ?

Elle tourna son visage, vers elle et elle fronça les sourcils, elle connaissait cette tête et ce corps, Quelqu'un qu'elle n'aurait jamais penser croiser ici, quelqu'un de son passé, de New York, un ami d'enfance si on peut dire. Bomer !

Bomer ? Bomer ! Hey ouvre les yeux !

Elle le secoue un peu et demande à Harlem de s'éloigner de lui ce qu'il fait bien sur car il obéit à Cameron au doigt et à l’œil. Elle se demande surtout ce qu'il fait là. Elle qui pensait ne voir personne de son passé ici, elle ne pensait pas que lui ou un autre viendrait par ici.

Le surf? Je n'y connaissais absolument rien mais j'étais d'avis qu'il y avait un commencement à tout et puis c'est bien connu je suis le type de mec qui réussit dans tout ce qu'il entreprend … ce n'était pas une petite vague de rien du tout qui allait avoir raison de moi. Du moins c'était bien ce dont je tentais de me convaincre. Rapidement je me retrouvai confronté à la dure réalité soit que rien ni personne n'était de taille à se mesurer aux éléments et ce n'était pas moi qui allait constituer l'exception confirmant cette règle puisque dame nature en personne s'était chargée de me faire payer mon excès de vanité en me ramenant les deux pieds sur terre.

Non mais quel impact mes amis, j'en avais la tête qui tournait. Je tentais de reprendre mes sens et c'est alors que j'entendis une voix s'adressant à moi. J'ai rien de cassé, donc ça va. Bien sur j'étais fort peu convaincant dans mes propos, il était évident que j'étais plus qu'étourdis par le secousse qui venait de me frapper et puis lentement je finis par trouver la force d'ouvrir les yeux. Les lechouilles de l'animal accompagnant la jeune femme me faisaient légèrement sourire et c'est alors que j'entendis la jeune femme s'adresser à moi par mon prénom. Je me demandais bien de qui il pouvait bien s'agir, il faut dire que j'étais encore trop sonné pour la reconnaître, et ouvrant les yeux je finis par mettre un visage sur cette voix. Oui c'est moi. Dis-je alors que j'ouvris les yeux tout en posant ma main contre mon front … ouille ma tête du moins c'était ce que je ne cessais de me répéter en silence.

Me redressant, tant bien que mal, afin de me retrouver en position assise je finis par poser mon regard sur Cameron et instinctivement je me mis à rire de la situation. Fallait que je vienne en Australie pour tomber sur toi. Bien sur c'était une plaisanterie, rien de méchant. Je suis ravi de te revoir bien que je ne m'attendais pas à devoir venir sur l'hémisphère sud pour renouer avec toi jolie brune. Mon sourire en coin ne pouvait que confirmer que j'étais toujours aussi espiègle et taquin qu'à l'époque.

Cameron était auprès de Bomer, une personne qu'elle n'avait pas vu depuis quelques années. A l'époque, elle était en pleine rébellion, elle faisait la vie dure à ses parents, elle avait faillit finir en prison et y avait échapper de justesse, il avait été témoin de tout cela, enfin elle en était pas très fière maintenant et cela lui avait porter préjudice dans son début de vie active d’où le fait qu'elle soit aujourd'hui ici, et qu'elle cache son passé et sa famille. Et le voir ici, maintenant, bien sur elle est contente de le retrouver mais elle espérait passer encore inaperçue et surtout avoir le temps d'annoncer à Zéphyr son passé. Mais avec sa venue ici elle va devoir accélérer sa révélation. Mais bon elle aura le temps de réfléchir à tout cela plus tard pour l'instant elle s'inquiète pour Bomer qui a du mal à retrouver ses esprits.

Elle le voit enfin ouvrir ses grand yeux bleu sur son visage, d'abord un peu brouillé et puis plus net. Il avait l'air d'avoir mal à la tête vu comment il se la tient. Elle l'aida à se redresser, et le fixait inquiète parce que bon il avait quand même perdu connaissance et qu'elle n'est pas médecin pour être sur qu'il n'a aucune séquelle. Harlem était assis à coté d'elle et ne bougeait pas comme toujours il lui obéit toujours à Cameron et la protège. Bomer étant un étranger il s'en méfie. quand il se mit à rire, elle le regarda puis sourit à son tour, apparemment il allait bien.

Et moi donc ? je suis partie de New York pour échapper à mon passé à l'autre bout du monde et je tombe sur toi ! non mais c'est juste incroyable mais je suis contente de te revoir ! L’Australie c'est génial mais bon New York me manque aussi ! Alors te voir c'est comme si un bout de la grosse pomme venait à moi !

Elle lui sourit et le sert dans ses bras, c'est vrai qu'elle avait par moment un peu de nostalgie que lui faisait vite oublier Zeph.

alors pourquoi tu es là ? Le tombeur de ses dames aurait-il été coincé par une jolie Australienne ?

Elle lui sourit, elle se souvient qu'il avait toujours une ribambelle de fille qui le suivait, et en particulier des bon partis, normale vu notre classe social. et puis faut avouer qu'il en profitait pas mal.

Cette chute avait été des plus violente, l'eau est sans conteste l'élément terrestre le plus dévastateur, ce n'est donc pas sans raison si mon retour à la réalité c'était voulu tout aussi difficile. Me remettant difficilement de mes émotions je finis par revenir à moi et c'est alors que j'entrepris de discuter avec Cameron après tout cela faisait un bail que nous ne nous étions pas revu. L'écoutant parler je finis par comprendre qu'elle avait décidé de venir ici afin de fuir son passé histoire de s'offrir un nouveau départ nous n'étions donc pas si différent l'un de l'autre au final.

T'en fais pas pour ton passé je ne compte pas ébruiter tes secrets. Je lui adressai un sourire amusé mais néanmoins j'étais sincère, chacun avait le droit de mener sa vie comme il l'entend. Le monde est petit. J'ai toujours apprécié sa bonne humeur et sa joie de vivre … j'étais ravi de voir qu'elle n'en avait rien perdue. Certains éléments de la vie New Yorkaise me manquent alors que d'autres me manquent absolument pas. Je présume que c'était pareil de son côté. On aura qu'à lancer le club des New Yorkais en exil. J'éclatai de rire en réalisant l'ampleur de la connerie que je venais de balancer.

Souriant à la belle brune je la serrai dans mes bras et c'est alors que j'entendis sa question … d'une certaine façon il y avait du vrai dans ce qu'elle sous entendait puisque j'étais un sacré numéro , dans un passé pas si lointain, mais avec le temps j'avais fini par m'assagir et puis les raisons de mon exil reposaient sur quelque chose de plus profond qu'une banale histoire de cœur.

Je risque de te décevoir, je ne suis pas ici afin de combler une charmante demoiselle … en réalité c'est la vie New Yorkaise qui m'en a chassée, j'en avais marre de toute cette pression et puis voir mes décisions se faire court circuiter par un vieillard sénile déconnecté de la réalité m'a poussé vers le point de non retour. Traiter mon père de vieux sénile n'avait rien de gentil mais c'était bien ce qu'il était après tout.

Elle lui sourit elle était à la fois très contente de le revoir, il y avait Brooke, qui la connais depuis NY mais bon elle se voit un peu moins ses derniers temps, entre Zeph pour elle et son divorce pour Brooke ben elles ont plus de temps et donc voir Bomer ici c'est quelque chose qui lui fait très plaisir et en même temps elle a peur que tout revienne, tout ce qu'elle a fait avant. Mais quand il lui dit qu'il ne dirait rien, elle sait qu'il dira rien, mais bon bientôt faudra qu'elle se découvre du moins à certains. Elle éclate de rire à ce qu'il dit, le club des NYorkais en exil est une bonne idée, mais vraiment pas sur que cela marche !

Leur rencontre est vraiment incroyable, mais bon elle fait plaisir. Elle espérait que lui allait bien, elle se souvenait de lui comme d'un playboy, il avait beaucoup de succès et il en profitait, bref elle a toujours cette image de lui, bien sur elle sait qu'il a probablement changer tout comme elle, mais bon c'était un sacré numéro et surtout un bon ami !

Pas ici pour une charmante demoiselle ? Mon beau goss se serait-il assagit ? humm je te crois, on a tous changer depuis le temps, on grandit ! Pour le vieillard tu parle de ton père ? je me souvient pas trop de lui, enfin à l'époque je m'en fichais, je me fichais de tout faut avouer ! Enfin je comprend qu'on fuit chacun un peu notre histoire !

Elle lui sourit, elle le comprenait. Elle se relève frottant son jean plein de sable et lui tend la main.

Aller monsieur le surfeur pro ! Je te paye un café ? ca te fera du bien après cette plongée forcée mais avant tu as besoin de te changer ! Et au fait j'aime bien ta petite barbe, ca te donne un coté bad boy très sexy !

Elle lui fait un clin d’œil et lui sourit, non elle ne le drague pas, elle le taquine seulement, comme elle l'a toujours fait. Elle est une des rare fille a ne pas s'être pavanée devant lui, pas qu'elle soit insensible mais disons qu'elle ne cherchait pas de garçon à l'époque.

Il pouvait être plus que difficile de se dissocier d'une image que les gens avait fini à se faire de ma personne au fil des ans et Dieu seul sait que cette réputation de bon vivant qui en découlait semblait me coller à la peau. D'ailleurs il me suffisait d'entendre les propos de la belle brune pour m'emmener à le réaliser plus que jamais. Bien entendu je ne lui en tenais pas rigueur après tout je n'avais pas le moindre contrôle sur la perception que les gens pouvaient avoir de moi, tout ce qui comptait était que je savais pertinemment ce que je suis.

Ça surprend hein? Je lui fis un sourire en coin plutôt subtil. Disons que certains changements m'ont emmené à envisager quelques changements et à revoir mes priorités. En effet je parle de mon géniteur sénile et crois-moi il n'y a que bien peu de choses à se souvenir le concernant. D'une certaine façon c'est dans la nature humaine que de fuir ce que nous avons en horreur.

La regardant se relever , et s'essuyer afin de retirer le sable qui ornait son jeans, je m'emparai de cette main tendue afin de me lever.

Pourquoi pas. Je lui souris. Je crois que j'ai tout ce qu'il me faut dans ma voiture. Merci c'est gentil , pour ma part j'aime bien ce que tu as fais à tes cheveux … ça te va très bien.

Bien évidemment je savais qu'elle ne me draguait pas, d'ailleurs il n'y avait pas la moindre allusion derrière le compliment que je venais de lui adresser, ce n'était pas que la belle n'était pas mon genre de femme … tout simplement que ce genre d'occasion ne s'était jamais présentée.

elle lui sourit, elle était à la fois étonnée et en même temps elle est la première à avoir bien changée, ces parents en serait étonnées et ses anciens "amis" aussi. alors bon elle est surprise et non en même temps.

Oh tu sais on a tous changer ! En tout cas si tu es heureux, moi j'en suis ravie ! Oh regarde moi je suis bien venue ici ! Mais pas pour fuir mes parents, enfin un peu, je suis une déception pour eux, mais aussi mon passé, bref ton père je m'en souvient pas du tout et puis t’inquiète ça changera peut-être, regarde nous, si on nous avez vu il y a de cela 5 ans personne ne penserais qu'aujourd'hui on serais là.

Elle avance avec lui vers sa voiture enfin elle va s’arrêter avant pour le laisser se changer, elle ne va pas non plus jouer les voyeuses. Elle touche ses cheveux et sourit.

Oh tu te souviens ma période Bleu ? je préfère garder mes cheveux naturel en ce moment quoi que je vais peut-être les recoloré, tu sais pour mes cheveux j'aime toujours un peu m'amuser avec, mais mes coiffeurs m'ont conseiller une pause, car bon ils s'abiment !

Elle lui sourit et s’arrête à quelques mettre de sa voiture, Harlem ayant bien suivit, il ne bouge pas d’à coté de sa maitresse, et elle s'occupe de lui en attendant que Bomer se change. Elle en profite pour lui poser des questions quand même.

Alors comment tu en es venu à venir ici ? Parce que même en fuyant NY, c'est drôle que sur cette terre on est choisit de venir au même endroit !Tu ne m'as pas suivit quand même !

Elle plisse les yeux avant de rire, bien sur elle le taquinait, elle pense pas que Bo' est venue pour ses beaux yeux ici !

Je me plaisais à l'écouter, je voyais bien que nous nous ressemblions … à tout le moins sur certains points. En effet l'avenir n'est jamais prédéterminé. Je lui souris tout en me dirigeant en sa compagnie en direction de ma voiture .

Bien sur que je m'en souviens. S'il y avait un truc qui me caractérisait à merveille c'était bien le fait que j'avais une mémoire d'éléphant, peu de détails semblait pouvoir m'échapper. J'ai toujours admiré le fait que tu ne te limites pas à un seul style mais à un certain moment il faut également savoir se montrer raisonnable. Ce n'est pas, non plus, sans conséquences pour le cuir chevelu. Lui souriant je finis par prendre place dans ma voiture et m'emparant d'un jeans et d'un t-shirt je m'efforçai de me dévêtir afin d'enfiler ce que je venais de sélectionner. Entendant ce que mon amie venait de me dire je m'empressai de lui répondre tout en continuant de m'habiller.

Et bien tu vois je désirais un endroit éloigné, très éloigné, afin de m'assurer que personne de mon entourage ne pourrait oser venir m'y chercher … l'Australie m'a semblé parfaitement indiqué. D'ailleurs je ne m'attendais pas à t'y croiser donc non je ne t'y ai pas suivi mais je dois admettre que de t'y avoir croisé est une bien agréable surprise. Je lui souris et je finis par sortir de ma voiture fermant la portière et me tournant vers la belle.

Cameron rit, faut avouer que des styles elle en a essayer, et pas qu'un peu. Elle a du tous les faire, avec plus ou moins de réussite. Mais il avait raison, en grandissant elle s'était calmer, la raison arrivant un peu tard mais arrivant tout de même, elle avait quand même garder un peu de folie de temps en temps avec ses cheveux ou ses tatouages, c'était juste un peu ce qui la caractérisait ! Elle écoute sa réponse faut avouer que c'était une sacrée coïncidence qu'ils aient choisit la même destination. Elle le regarde alors qui sort de sa voiture changer avec son jean et son t-shirt. Hum elle apprécie la vue, faut avouer qu'il a bien vieillit, il était déjà beau avant, mais là avec la prise de muscle et de maturité, il est tout a fait appétissant ! elle lui sourit.

Pas mal ! Bien mieux que la combinaison pour le surf ! J'ai eu la même idée que toi, je voulais quitter New York partir dans un coin ou je ne suis pas connue et puis j'ai eu une place dans la boite de nuit de la ville, donc me voilà, et puis je me suis bien intégrer même si je découvre toujours un peu la ville, et puis j'ai retrouver aussi des gens que je connaissait à New York, la stagiaire de ma mère, Brooke est ici, on s'est retrouver. Bref tu vois le monde est toujours plus petit qu'on ne le pense !

Elle s'approche et le prend par le bras. pour l'entrainer vers une petite cahute de bord de plage pour boire un verre.

alors raconte moi un peu ! Tu a un travail ici ? et Comment le playboy de ses demoiselles a réussit à se calmer et à devenir ce canon que tu es maintenant ?

Elle lui fait un clin d’œil avec un sourire taquin, elle a toujours adoré le taquiné et ça ne changera probablement jamais !

Pointant le bout de mon nez hors de ma voiture, après m'y avoir changé, je lui souris alors qu'elle reprit l'initiative de la discussion. J'ai toujours eu un goût prononcé pour la simplicité. Ça elle le savait tout aussi bien que moi. Et puis l'écoutant me parler de sa nouvelle vie je ne pus que me laisser aller à lui sourire … j'ai toujours admiré l'enthousiasme plus que débordant dont elle pouvait faire preuve. L'endroit me semblait si éloigné de New York que je m'étais fait à l'idée de ne pas tomber sur qui que ce soit que je pouvais connaître mais au final je me félicite de t'y avoir croisé. Comme tu le dis si bien le monde est plus petit que nous pouvons le penser.

Me laissant faire alors qu'elle me prit le bras alors qu'elle semblait vouloir m'entraîner quelque part. Et bien histoire de m'occuper je me suis lancé en affaires en tant qu'entrepreneur en rénovations mais avant tout je suis père et crois moi ça c'est du boulot. D'ailleurs la paternité ça te calme un homme. Je ne pus que lui adresser un sourire plus qu'amusé à ces mots et puis d'une certaine façon, je dois l'admettre, je me sentais flatté de l'entendre me dire que j'étais canon.

Elle sourit alors qu'il avoue qu'il est content de la retrouver, elle l'avait entrainer en lui prenant le bras, avant d'atteindre une petite cahute de bord de plage, elle aime bien ce genre d'endroit calme, et disons unique, elle s'installe à une table en plastique sur une petite chaise et fait signe à Bo' de la rejoindre et commande un café avec un peu de lait et fait signe au beau goss de commandé ce qu'il veut, ce qui est sur c'est qu'elle l'écoute avec attention et en reste sur le cul quand il dit qu'il est père.

Attend tu viens de dire quoi ???? tu es papa ? Depuis quand ? ...

elle ne sait pas quoi dire, elle est un peu sous le choc, bon ok, elle est étonnée, enfin la dernière fois qu'elle a vu bo' il était jeune, courrait derrière les filles, bref pas du tout le genre à être papa, enfin elle avait envie de savoir comment tout ca avait pu arriver.

raconte moi ! Je veux tout savoir ! tout ce qui est arrivé depuis la dernière fois que je t'ai vu ! Parce que apparemment tu as beaucoup changé, j'en suis à la fois contente, étonnée c'est assez normal on a tous changer mais enfin tu es papa quand même ! Faut vraiment que tu me raconte cela ! Comment il ou elle s'appelle et bien sur son age ... Bref tout !

elle lui sourit en prenant son café dans ses mains, avant d'y rajouter le lait qu'elle a demander, elle attend qu'il lui raconte elle veux vraiment tout savoir et puis les enfants ... elle y a jamais vraiment penser elle même et savoir que lui est déjà papa, ca lui fait se poser des questions sur son avenir à elle, un peu comme quand vous voyez vos amis se marier ou se mettre en couple et que vous, ben vous êtes seul, alors ca pose des questions.

Me commandant un coca, avec un soupçon de rhum, je ne pus que lui adresser un sourire amusé au vu de sa réaction lorsqu'elle me demanda depuis combien de temps j'étais père. De toute évidence il s'agissait là d'une nouvelle à laquelle elle était loin de s'attendre. En effet. Je m'amusai à la faire languir, du moins un bref instant, et je finis par reprendre la parole. Ça remonte maintenant à un peu plus de 5 ans. Il était vrai qu'à un certain moment, bien que cela me semblait bien lointain maintenant, je semblais être le genre de mec dissipé qui ne semblait que désirer s'amuser et profiter de la vie mais c'était avant que le destin me pousse à emprunter une voie qui allait m'emmener à changer ce regard que je pouvais poser sur la vie.

Je lui souris lorsqu'elle me demanda de tout lui raconter, je la reconnaissais bien … curieuse comme toujours. C'est une histoire assez compliquée. Je portai mon verre à mes lèvres, histoire de tenter de trouver les bons mots. Il y a de cela quelques années j'ai rencontré une fille dans un bar de Manhattan et plus je passais du temps en sa compagnie plus j'avais cette folle impression qu'elle était celle qu'il me fallait. Je finis donc par tenter de construire quelque chose avec elle. Peu de temps après la naissance de Pearl , il y a un peu plus de 5 ans, je réalisai qu'elle n'était pas aussi bien que ce qu'elle m'avait laissé croire. Je m'en voulais d'avoir été stupide sur ce coup. J'ai finis par découvrir qu'elle avait de sérieux problèmes de consommations de drogues et puis quelques mois plus tard elle décida de nous quitter, moi et la petite, ne me laissant qu'un risible mot d'excuses. Semble-t-il qu'elle ne se sentait pas prête à assumer tant de responsabilités. Même si cela remontait à près de 5 ans je lui en voulais encore énormément, il est probable que jamais je ne le lui pardonnerai. Bref je tente de me montrer à la hauteur de mon nouveau rôle, pas toujours simple de s'occuper d'une fille surtout lorsqu'elle commence à poser des questions plutôt délicates sur l'identité de sa mère. On est loin de l'image que tu te faisais de nos retrouvailles hein? Bien sur je la regardais d'un air taquin.

Elle le laisse s'installer avec elle à la petite table devant la cahute. Elle était à la fois choquée, étonnée, et en même temps elle trouvait cela mignon, mais elle avait besoin de comprendre ce qui s'est passé pour lui ces dernières années pour en arrivé ici avec un enfant. Elle trouve qu'elle a changer elle mais pas autant que lui. Elle l'écoute alors qu'il lui explique un peu comment il en est arrivé là. Elle soupir à son histoire, elle aurait aimer être là pour lui à l'époque, il s'était perdu de vue entre ses études de barmaid, et éviter le monde d'où ils viennent tous les deux, et faire oublier son adolescence.

Oh ! j'aurais aimer être là pour toi tu sais, mais j'aimerais bien rencontrer la petite Pearl ! Tu sais si sa mère est partie c'est peut-être mieux pour elle, avec toi et l'entourage elle va être super bien, et aimer surtout ! C'est le principal ! Et franchement je te reconnait là quand même tu es vraiment quelqu'un d'extraordinaire.

Elle lui sourit alors que le serveur leur apporte leur commande, elle sirote son café tranquillement.

Je suis sure que tu es plus qu'à la hauteur ! tu sais si parfois tu as besoin de conseil féminin ou si elle a besoin de parler à une femme je peux t'aider si tu veux enfin tu as peut-être une copine qui peut aussi le faire, penses-y des fois il y a rien de tel que les conseils d'une femme ! Et surtout ne lui ment pas sur sa mère car un jour cela pourrait se retourner contre toi ! Et non t'inquiète pas je suis ravie de te retrouver ! c'est juste super et puis regarde on a changer, évoluer, on est différent et on va se redécouvrir et puis j'ai hâte de faire la rencontre de la petite princesse !

J'étais conscient que l'univers ne tournait pas autour de mon nombril c'est pourquoi je n'en tenais aucunement rigueur à la jolie Cameron de ne pas avoir été là à ce moment de ma vie ou j'aurais cruellement eu besoin que quelqu'un me vienne en aide … après tout elle aussi avait eu sa vie à mener. Non cette épreuve m'a permis de comprendre qu'au lieu de s'attendre à ce que les autres nous aide il faut savoir s'aider soi-même et c'est exactement ce que j'ai fait.

J'en suis persuadé mais tu sais je n'en veux pas à qui que ce soit, j'ai réussi à tout affronter sans l'aide de qui que ce soit et d'une certaine façon je crois que c'est mieux ainsi. Lui souriant je la regardai avant de reprendre Je suis persuadé qu'elle serait plus que ravie de te rencontrer. Mon regard se crispa lorsqu'elle me parla de l'autre, d'une certaine façon j'éprouvais toujours pour elle une haine aussi profonde que viscérale … je préférai me calmer histoire de ne pas me montrer désagréable. Rien ne se produit sans raison semble-t-il alors je me dis que son départ est sans doute un mal pour un bien. Je n'étais pas convaincu mais néanmoins je tentais de me montrer convaincant. L'entendre de lancer dans une ode à ma personne je ne pus que lui lancer un sourire amusé. Vive moi alors.Lui dis-je avant de laisser échapper un léger rire.

Le serveur nous ayant apporté nos consommations je portai de nouveau mon attention sur mon amie. Je fais de mon mieux. Je soupirai un moment tout en portant mon verre à mes lèvres. Merci c'est une propositions que je note. Je ne compte pas lui mentir, simplement lui dire ce qu'elle doit savoir rien de plus. Lui souriant de nouveau je finis par sentir un vent de bonne humeur s'emparer de moi. En effet on est loin d'être les gamins immatures que nous étions quoi que nous sommes toujours aussi rebelles. Ça c'était clair et net. Je suis persuadé qu'elle sera ravie de tomber sur une ancienne New Yorkaise mais ne lui raconte rien des crasses que je faisais sinon elle risque de me dire que je ne suis pas placé pour lui faire la morale relativement à ses mauvais coups. Bien sur je plaisantais.