i know if i'm haunting you you must be haunting me. (jassie)

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JASSIE

Déprimée. C’est exactement ainsi que la jolie Cassandre se sent depuis deux semaines maintenant. Il y a deux semaines de ça, la demoiselle, saoule, a choisi de poser ses lèvres sur celles de son meilleur ami. Ce baiser fut magique, leurs lèvres semblaient faites pour se rencontrer ainsi, elle se rappelle avoir senti les lèvres de Jamie céder sous les siennes, oppressantes. Aujourd’hui encore, elle s’en rappelle et il est même déjà arrivé qu’elle en rêve, un sourire idiot de gamine énamourée aux lèvres. Alice, bonne meilleure amie qu’elle est, s’est bel et bien rendu compte et fait tout pour lui remonter le moral, même si fort heureusement, elle n’a pas la moindre idée du motif de la soudaine tristesse de sa meilleure amie qui n’est d’ordinaire que joie de vivre. Elle fait tout pour remonter le moral de la demoiselle, elle a donc loué un chalet dans l’animation mise en place à Bowen pour lui changer les idées. Cass se rend donc dans le fameux chalet une fois ses affaires mises dans une valise tellement elle a prévu de choses sur les consignes de son amie. Elle va donc dans le fameux chalet avec sa valise, impatiente de passer un moment entres filles. Elle va enfiler un shorty moulant et un débardeur histoire de se mettre à l’aise, puisqu’elles sont entre filles de toute manière. La jeune femme a emmené de nombreux aliments conformément à l’accord avec Alice, qui paie de son côté la location du chalet. Elle a emmené du chocolat, des chamallow et un tas de choses succulentes. Installée dans le canapé, une fois qu’elle a tout bien mis dans leur maison pour une petite semaine, elle mange du pop corn caramélisé en attendant que son amie arrive, impatiente.

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❝Jassie❞
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Depuis son retour de Londres, les journées de Jamie se faisaient longues et sans intérêt sans l’animation de sa meilleure amie dans sa triste vie. En effet, depuis deux semaines il ne l’avait pas vu, c’était long et il commençait à ressentir un manque. Et pourtant, il n’osait pas aller la voir, encore gêner par ce qu’il s’était passé pendant leur voyage. Pour fêter la nouvelle année, ils s’étaient amusés, avaient profité, mais jamais il n’avait imaginé que cela se terminerait par un baiser. Qui plus est, était vraiment agréable. Mais tout son esprit était embrumé à présent, ne comprenant pas comment une telle chose avait pu arriver et qu’il l’ait autant apprécié. Ils restaient donc chacun de leur côté, aussi malheureux l’un que l’autre. Même sa famille avait remarqué son changement de comportement, car il avait retrouvé son mauvais caractère et les envoyait balader chaque fois qu’ils lui posaient des questions.
C’est pour cette raison qu’il ne s’attendit pas, un matin, à recevoir une lettre en allant chercher son courrier, qui lui indiquait de venir à un numéro de chalet bien précis le jour suivant, signé Cassie. Ils n’avaient eu aucun contact, si ce n’est des banalités par sms pour savoir si l’autre était encore vivant et voilà qu’elle l’invitait pour un nouveau séjour. Ces animations avaient été installés depuis récemment pour l’hiver qui emplissait l’hémisphère nord et dont les australiens ne pouvaient profiter. Il n’avait pas songé y aller, car il serait seul et n’avait aucune envie de s’amuser de toute façon. Mais voilà, c’était sa meilleure amie et il ne pouvait rien lui refuser, surtout qu’il avait besoin de la voir, c’était trop dur sans elle. Malgré tout, c’était un lieu romantique et après le dérapage de Londres, il valait peut-être mieux mettre un peu de distance. Il prit donc la journée pour peser le pour et le contre, et cela lui trotta même dans la tête pendant la nuit. Finalement, il décida qu’il irait, après tout il ne savait pas ce qui l’attendait et il ne voulait pas la décevoir. Il prépara donc ses affaires pour quelques jours, ne sachant pas combien de temps il allait rester et mit le tout dans un sac de sport. Il sortit ensuite de chez lui et roula jusqu’au lieu des animations, où joie de vivre régnait au milieu d’une foule d’adultes et d’enfants heureux. Cela lui arracha un maigre sourire et il partit en direction du chalet, dans lequel il entra puisque la porte était déjà ouverte. Une chance qu’il n’y ait pas de marches, car sinon il se serait trouvé bien embêter, de même qu’il espérait que la maison soit équipés. Mais il verrait ça plus tard, car après avoir jeté un rapide coup d’œil aux boiseries et décorations de montagnes, son regard se posa automatiquement sur Cassie, déjà bien installé dans le canapé. « Oh tu es déjà là… » Dit-il timidement. Il avait l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des siècles et pourtant, cela faisait à peine quelques jours. Elle semblait surprit de le voir, alors il lui fit un sourire gêner et peina à s’exprimer. « Salut… »

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JASSIE

Installée tranquillement dans el canapé, Cassandre attend patiemment que sa meilleure amie daigne arrivée. Elle n’est pas d’une humeur excessivement joyeuse, surtout en ce moment où elle ne voit que peu de monde et où elle est plutôt triste parce qu’elle ne voit plus Jamie à cause de leurs baisers. Alors qu’elle est concentrée dans son mangeage de pop corn et mattage de film, elle entend la porte s’ouvrir et une voix, définitivement pas celle d’Alice, retentir. Oh tu es déjà là… Elle le regarde et écarquille les yeux, franchement surprise. Elle ne comprend pas ce que Jamie fait là, elle ne comprend pas pourquoi il se permet de venir à son week end entre filles.Salut… Elle lâche un soupir exaspéré quand elle comprend finalement, ne le saluant même pas. Je vais tuer ta sœur. Tu peux rentrer chez toi, j’étais censée passer le week end avec elle et je pense pas que ce soit une bonne idée qu’on se voit. Ses yeux sont baissés et quand elle les relève pour voir l’air triste de son meilleur ami, elle culpabilise bien rapidement et lui fait un petit sourire, un sourire désolé. Hey… Pardon, c’est juste que… C’est plutôt romantique par ici tu vois. Elle se lève et va coller un rapide baiser sur sa joue, ne réalisant pas qu’elle n’est que peu habillée. Je te paie un café, un chocolat ? Elle propose en se rendant dans la cuisine.

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Malgré une certaine crainte de retrouver Cassie après ces deux semaines, Jamie était tout de même impatient en entrant dans le chalet. Il voulait savoir ce qui l’attendait et pourquoi elle avait soudainement décidé de le contacter, pour passer un moment ici en plus, car ce n’était peut-être pas l’endroit qu’il aurait choisi pour leurs retrouvailles. Il arriva alors sur le salon, où la brune semblait déjà s’être installée et il ne tarda pas à la trouver, assise dans le canapé, le nez devant la télé et dans son bol de pop-corn. Il eut un petit sourire à cette vision et la salua, mais sa réaction ne fut pas réellement celle à laquelle il s’attendit. Elle soupira et semblait déjà sur les nerfs alors qu’il n’avait rien fait, il n’avait fait que suivre ses indications et cela ne lui convenait pas. Finalement, leur propos prirent leur sens, elle n’était pas au courant qu’il devait venir ici, croyant à un week-end entre filles. Et à en croire son ton, elle ne souhaitait visiblement pas le voir et lui indiquait même la porte de sortie. Il perdit tout sourire et se renferma, vexé par ses propos. « C’est pas toi qui m’a invité alors ? » Demanda-t-il sèchement. Il savait qu’ils étaient en froid, mais pas au point de le virer de la sorte, comme un malpropre qu’elle détestait. Ce qui le décevait beaucoup, lui qui se faisait une joie de passer du temps avec elle. Blessé, il ne se décrispa pas alors qu’elle se rendit compte de ce qu’elle venait de dire et vint s’excuser, en déposant un baiser sur sa joue. Il détourna simplement les yeux, ne prenant même pas attention à elle et commença à reculer vers la porte, se fichant bien de ce qu’elle venait de dire. « C’est pas la peine, tu veux pas de moi ici, donc je me casse. » S’ils n’étaient pas totalement fâchés par le passé, là c’était vraiment trop et c’est le cœur serré par le rejet de sa meilleure amie qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, encore plus démoralisé qu’auparavant.

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JASSIE

Elle n’a clairement pas vu Jamie depuis quelques temps déjà. Il lui manque, c’est certain, elle ne pourra jamais dire le contraire. Mais le jeune homme a beau lui manquer, dès qu’elle songe véritablement à lui téléphoner, elle a envie de parler du baiser. Ce baiser, elle ne l’oubliera jamais, c’est sûr. Il a eu lieu alors qu’ils étaient à Londres, le soir du premier de l’an, dans la grande roue. C’est un truc d’amoureux, qu’ils disent, les gens. Ils n’imaginent probablement pas à quel point ils ont raison. Ce baiser fut magique, fantastique et merveilleux à souhait, mais il a également gâché presque toutes l’amitié entre les deux jeunes gens. Ainsi, quand Cass voit Jamie sur le pas de la porte, le moins qu’on puisse dire est qu’elle en est choquée, allant jusqu’à en oublier ses bonnes manière. L’hommes perd bien rapidement son sourire et parle d’une voix sèche qui hérisse le poil à Cassandre Richards. C’est pas toi qui m’a invité alors ? Elle secoue négativement la tête avant de réaliser la manière dont elle lui a parlé et de retrouver son éducation, visiblement pas si irréprochable qu’elle le pensait. Alors qu’elle se dirige dans al cuisine, sachant parfaitement qu’il la boude encore, elle entend. C’est pas la peine, tu veux pas de moi ici, donc je me casse. A l’entente de ces paroles elle retourne vite dans le salon et attrape sa main comme si ça allait vraiment permettre de le retenir s’il veut vraiment partir. Si… Reste… C’est juste que j’ai pas vraiment de fringues que je mettrais avec un garçon… Mais c’est toi, je vais m’adapter… Reste chaton… Elle le supplie en le fixant de ses yeux verts, caressant doucement le dos de sa main.

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Pas une seconde il n’avait douté de la véracité de ce rendez-vous. Il avait cru à toute cette histoire de lettre, de chalet et avait imaginé là un moyen de ce pardonner mutuellement, de reprendre à zéro ou n’importe quoi qui leurs permettraient de redevenir amis. Et pourtant tout ceci n’était que des illusions, dont il prenait le revers de plein fouet. Lui qui était quelqu’un de réaliste, voir pessimiste, c’était laissé prendre par ses désirs qui se vengeait cruellement. Cassie lui sortit à la vitesse de l’éclair des propos qu’il n’avait jamais pensé entendre de sa part à son égard, eux qui avaient toujours été si fusionnel. Mais voilà qu’elle ne voulait plus de lui, tout était gâcher et cela ne pouvait plus être réparé, comme sa répulsion lui fit clairement comprendre. Il venait d’être blessé par la seule personne dont il avait besoin en ce moment et ne voyait pas d’autres choix que partir rapidement, sans prendre en compte ce qu’elle avait dit par la suite, faussement enthousiaste, pour se faire pardonner. C’était trop tard, son impulsion avait été la plus sincère. Mais lorsqu’il se dirigea vers la porte, la brune revint au galop, tentant par tous les moyens de le retenir, en passant par de petits surnoms et des yeux larmoyants. Il aurait facilement pu se laisser avoir, lui qui ne pouvait pas lui résister, mais l’histoire de ses vêtements était vraiment bidon, car elle n’avait jamais été gêné pas son corps depuis qu’ils étaient proches. Elle avait été trop loin et même si elle était la seule à qui il ne voulait pas faire de mal, il resta de marbre et parlait sans émotion, les yeux plantés dans les siens. « Arrête de te chercher des excuses. Dis le, hein, que tu veux pas me voir. J’étais juste stupide de croire que tu voulais qu’on se réconcilie. » Ils avaient l’habitude de se chamailler, mais jamais de manière aussi sérieuse, à croire que ce baiser les avaient vraiment changés et cela lui faisait mal. Il réalisa ensuite que Cassie avait pris sa main et la caressait, ce qui faisait frissonner son corps. Gêner, il se retira alors doucement, ne voulant pas qu’elle le voit aussi réactif à son contact.

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JASSIE

Elle en rêve la nuit. Le Marshall hante ses pensées, elle ne peut pas s’en empêcher et elle ne cesse de penser à lui, la nuit, dans ses draps. Mais elle ne peut pas se résoudre à aller le voir et préfère très largement l’éviter pour ne pas céder à son instinct. Son instinct de se blottir dans ses bras et d’être bien, de l’embrasser, de sourire timidement et de l’enlacer comme une idiote amoureuse qu’elle n’a jamais été de sa vie. Mais quand elle le voit si près d’elle, si près du but, elle se décourage comme une lâche qu’elle est et en devient méchante avec son ami. Elle sait bien qu’elle ‘la blessé : il s’est totalement renfermé et ne lui parle pratiquement plus, ou alors sèchement. Elle prend sa main et essaie de se faire pardonner pour ne pas qu’il parte. Arrête de te chercher des excuses. Dis le, hein, que tu veux pas me voir. J’étais juste stupide de croire que tu voulais qu’on se réconcilie. Elle secoue négativement la tête et le laisse faire, choquée, quand il se dégage de sa main. C’est pas ça… Mais il fut qu’on parle de ce baiser et… J’en ai pas envie. Allez, reste… Chaton… Elle lui lance un regard implorant et se met sur ses genoux, prenant les mains de l’homme pour que ses bras l’encerclent, un petit sourire sur ses lèvres de princesse. Je suis désolée, je serais contente de passer ce moment avec toi, à part le fait qu’on va devoir parler de ça…

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❝Jassie❞
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Depuis son accident, Cassie était pratiquement devenue sa raison de vivre, c’était pour elle que Jamie se levait ce matin. Chaque jour elle avait été là, à le pousser, tandis qu’il râlait, mais jamais elle ne l’avait abandonné. Et c’est ce qu’il ressentait à cet instant, elle le repoussait, le laissait vivre seul sa vie de son coté, sauf qu’il en était incapable. Mais il ne voulait pas lui monter à quel point il avait besoin d’elle et décida de partir, de la façon la plus froide possible. Évidemment, la brune n’était pas de cet avis et essayait de le faire rester, trouvant n’importe quel prétexte et malgré toutes ses bonnes intentions qui lui prouvait qu’elle regrettait réellement ses mots, Jamie n’en démordait pas. Il lâcha même sa main, ce qui sembla lui faire de la peine. Il baissa alors les yeux et l’écouta s’expliquer encore, mais cette fois-ci, elle évoqua leur baiser. Cela lui fit relever les yeux et il se mordilla la lèvre. C’était inévitable qu’ils en parlent et même s’il n’en avait pas envie non plus, il méritait des explications, savoir pourquoi elle l’avait embrassé dans un premier lieu et pourquoi elle en avait tellement honte maintenant. Le regrettait-elle juste ou avait-elle honte d’avoir embrassé un handicapé ? « Je sais, moi non plus… » Dit-il, ne craquant pas pour autant. Mais ensuite, elle vint s’asseoir sur ses genoux et prit ses bras pour les passer autour de sa taille, ce qui le fit soupirer et frissonner en même temps. Que pouvait-il faire devant sa bouille d’ange ? Il leva les yeux au ciel. « Ok c’est bon, je reste. J’ai surement autant envie que toi d’en parler, mais c’était pas une raison pour être aussi méchante, si ? » Demanda-t-il, réellement curieux. Si c’était le cas alors il ne comprenait pas, car il ne pensait pas avoir fait quelque chose qui permettait à la brune de lui en vouloir, puisque c’était elle qui l’avait embrassé dans un premier lieu et il n’avait fait qu’y répondre, certes avec le même entrain, aussi étonnant que cela puisse être. Mais puisqu’il ne voulait pas entrer dans le vif du sujet tout de suite, il préféra détourner la conversation et chercher de quoi se changer les idées, un petit sourire sur les lèvres. « Je le veux bien ce chocolat chaud finalement. »

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Ils sont tout l’un pour l‘autre. Cass le sait et pourtant elle n’a pas pu s’empêcher d’agir sans réfléchir quand il est arrivé, manquant par le même fait de gâcher de très nombreuses années d’amitié très solide. Elle fait tout pour le convaincre de rester maintenant, car elle a la sensation que s’il passe cette porte c’est toute leur amitié qui est réduite à néant et elle ne veut pas ça : non, elle a besoin de cette amitié magique, elle ne se remettrait pas de perdre le Marshall, surtout pour si peu. Je sais, moi non plus… Elle vient d’évoquer le baiser et rougit doucement à sa réponse. Ce baiser a clairement marqué un grand tournant dans leurs vies à tous les deux, même s’ils ne le réalisent pas encore. Ok c’est bon, je reste. J’ai surement autant envie que toi d’en parler, mais c’était pas une raison pour être aussi méchante, si ? Elle rit joyeusement, se sentant victorieuse. Il a choisi de rester ! Elle ne demande rien de mieux et lui ait un petit sourire tout en caressant ses mains. Non, pardon… C’est que je suis un peu irritable en ce moment petit chat, pardon… Elle l’embrasse sur la joue en se tordant le cou pour se faire pardonner. Je le veux bien ce chocolat chaud finalement. Elle rit et se lève, allant lui préparer la délicieuse boisson : au dessus, elle met de la chantilly qu’elle saupoudre de miettes de spéculoos où elle plante un cure dent avec un marshmallow. Elle veut que ce soit réussi. Dans une assiette, elle vide un paquet de cookies Milka et dépose le tout sur la table basse, ravie, avant de se remettre dans son plaid à motif flocons et rennes. Elle le regarde et a un temps d’arrêt tout en regardant les lèvres charnues et finement sculptées de l’homme. Elle se surprend à avoir, une nouvelle fois, envie de l’embrasser. Par contre j’ai emmené que des films de nanas, donc on va se passer de films je crois… Elle dit avant de boire un peu de sa propre boisson et de plonger son index dans la chantilly du chocolat viennois de son ami en riant. Et ça me fait bizarre, j’arrête pas de me dire que t’embrasses bien..

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❝Jassie❞
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Après les multiples supplications et câlins de sa meilleure amie, il fut obligé de laisser partir sa rancœur pour accepter de rester au chalet. Mais pour ça, ils allaient falloir qu’ils parlent de ce fameux baiser, ce qui ne les réjouissait ni l’un ni l’autre, gênant même la brune qui vira au rouge. Elle sembla tout de même contente qu’il reste, lâchant un rire joyeux qui lui arracha un sourire. Il ne comprenait tout de même pas pourquoi elle avait été si méchante, alors qu’elle semblait plutôt heureuse de passer son week-end ici avec lui. Cassie s’excusa une fois de plus, expliquant qu’elle était un peu sur les nerfs en ce moment, ce qu’il mit facilement sur le compte de leur baiser, en même temps qu’elle caressait ses mains. Il colla un baiser sur sa joue pour lui montrer qu’il la pardonnait et changea de sujet pour ne plus avoir à parler de ce qu’il c’était passé le premier de l’an pour l’instant. Toujours partante pour ce chocolat, elle se leva avec enthousiasme et partit à toute allure dans ce qui devait être la cuisine. Il la regarda partir et découvrit son débardeur, ainsi que son short qui dévoilait presque ses fesses et qui lui fit comprendre ce qu’elle avait dit plus tôt. Il sourit et posa son sac dans un coin, avant d’aller s’installer sur le canapé en attendant le retour de sa meilleure amie. Plusieurs minutes plus tard, elle réapparu avec des chocolats, dont l’un très garni et des gâteaux, ce côté enfantin n’étonnait guère le jeune homme. Elle retourna ensuite se blottir dans les coussins en se recouvrant d’un plaid aux dessins en raccord avec le thème de la décoration, ce qui l’amena à lui demander souriant. « Tu me fais une place ? Ils ont mis des courants d’airs dans la baraque pour qu’on se croit vraiment à la montagne ou quoi ? » Il rit doucement et partagea la couverture avec sa meilleure amie, n’ayant pas pensé à la proximité que cela impliquait. Il n’y prit pas attention, de même que le regard de la jeune femme sur lui et prit son chocolat dans ses mains. Elle lui expliqua alors n’avoir emmené que des films pour filles et il haussa les épaules. « Pas grave, on trouvera bien des trucs à faire. » Il attaqua ensuite sa chantilly à l’aide d’une cuillère et vit rapidement le doigt de la brune s’y inviter innocemment. « Hey ! M’en vole pas, t’avais qu’à t’en faire aussi ! » La sermonna-t-il gentiment. Il sourit en voyant son air de gamine, tandis qu’elle mangeait la précieuse chantilly, d’un air victorieux et il ne put s’empêcher de fixer ses lèvres. Il détourna finalement le regard pour se replonger dans sa boisson et fut surpris par les paroles qui suivirent. Il ne s’attendait pas à une approche aussi directe et sentit ses joues s’enflammer, ne sachant pas quoi répondre. « Arrête… C’est toi qui embrasse bien… » Il marmonna sans oser relever son regard vers elle et approcha la tasse de sa bouche pour en boire une gorgée, pour la fuir encore plus. Sauf qu’il n’avait pas prévu qu’il y ait autant de chantilly et mit son nez directement dedans, ne faisant que rajouter à son malaise qui lui faisait perdre ses moyens.

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JASSIE

Elle fait tout pour se faire pardonner, mais alors vraiment tout. Cassie se montre tout en bisous, tout en câlins avec son meilleur ami chéri. Il semble apprécier ses petites attentions puisqu’il finit finalement par céder à la plus grande joie de la brunette. Toute contente, elle va lui préparer un chocolat viennois avant de se poser dans le canapé, enroulée dans un joli plaid en regardant –non, en fixant – les lèvres de l’homme qui lui font tellement envie. Elle a envie de réessayer de l’embrasser, pour voir si c’est l’euphorie de l’alcool qui l’a poussée à autant aimer ce baiser si magique. Tu me fais une place ? Ils ont mis des courants d’airs dans la baraque pour qu’on se croit vraiment à la montagne ou quoi ? Elle rit doucement et lui donne la moitié du plaid, alors qu’elle se recroqueville pour que rien n’en dépasse, pas même le moindre orteil. Il la taquiner, Cassie le voit bien, comme elle voit bien que cette proximité lui donne des papillons dans le ventre, aussi surprenant que ça puisse être. Elle lui explique, ne prêtant pas plus d’importance que ça aux sensations qu’elle ressent en la présence de l’homme, qu’elle n’a emmené que des films de filles et qu’ils n’en regarderont donc pas. Pas grave, on trouvera bien des trucs à faire. Elle rit : c’est vrai, ils trouvent toujours des trucs à faire, fort heureusement d’ailleurs. Sinon, ils s’ennuieraient bien souvent, puisque la télé n’est que peu allumée chez l’homme, tant ils passent leurs journées à faire les cons. Elle lui vole, du bout de son index, de la chantilly, et prend un air triste en retroussant doucement sa lèvre inférieure quand il la réprimande. Hey ! M’en vole pas, t’avais qu’à t’en faire aussi ! Elle prend un air triste avant de manger la chantilly en portant son doigt à sa bouche, se retenant de rougir alors qu’elle se rend parfaitement compte du regard de l’homme sur elle, plus particulièrement sur ses lèvres. Elle évoque finalement leur baiser de la manière la plus directe qui soit : en lui disant qu’il embrasse bien. Et c’est vrai ! Elle s’est retenue de prolonger leur baiser, encore et encore. Elle serait morte d’étouffement sur ces lèvres si parfaites que ça ne lui aurait même pas posé de soucis. Il a le regard vissé à son chocolat comme s’il allait le marier et elle le voit légèrement s’empourprer, pas assez à son goût. Arrête… C’est toi qui embrasse bien… Elle rit en le voyant boire de son chocolat et se retrouver avec de la chantilly sur le nez : il est trop mignon, comme ça ! Attend je vais t’aider… Elle dit en approchant son index qui avait auparavant de la chantilly dessus du nez de l’homme avant de se rétracter pour décider d’y aller avec ses lèvres. Elle s’approche donc et dépose des baisers sur son nez, attrapant la chantilly sur ses lèvres au passage avant de se reculer sans voir qu’elle en a un peu sur sa lèvre qui reste. Même quand je fais pas exprès, c’est toujours mille fois plus sexy que de mettre son gros nez dans la chantilly. elle dit avec un sourire en coin pour cacher sa gêne évidente.

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Décidément, Cassie n’est pas très doué dans ce qui était d’avoir du tact, elle qui évoqua de la manière la plus simple qui soit, leur baiser, qui les gênait pourtant tellement. Elle avait été si mignonne en lui volant sa chantilly d’un œil enfantin et la moue qu’elle lui fit était tout simplement adorable, ce qui lui donnait envie d’embrasser ses lèvres, ce dont il se détourna. Il lui sourit doucement, mais baissa bien rapidement le regard lorsqu’elle lui avoua qu’il embrassait bien. Cette révélation était gênante et il en perdit ses moyens, lui disant plutôt que c’était elle qui embrassait bien. Ce qui était le cas, sachant qu’il essayait sans cesse de se remémorer le goût de ses lèvres douces. Pour cacher son embarras, il but un peu de son chocolat, mais ne réalisa pas que cela signifiait qu’il allait mettre le nez dans sa chantilly, puisque la demoiselle en avait mis vraiment beaucoup. Encore plus rouge que précédemment, il s’apprêta à la retirer, lorsque la brune intervint pour le faire. Il se figea en la voyant approcher sa main et encore plus lorsqu’elle réduisit la distance entre eux, déjà bien maigre à cause de la couverture, pour coller ses lèvres sur son nez. Il ne bougea pas, complètement paniqué et frissonna à son contact. Finalement elle se recula un peu et il chuchota un petit. « Merci… » Mais cela ne s’arrêta pas là, car son visage se trouvait à présent tout proche du sien et il sentait son souffle sur son visage. Il planta ses yeux dans les siens et la regarda intensément, avant de baisser son regard sur ses lèvres, où il se trouvait encore un peu de chantilly. La tentation était forte, beaucoup trop, et il sentit le rythme de son cœur accéléré. Il entrouvrit la bouche, toujours obnubilé par la sienne qui lui donnait terriblement envie et haletait doucement. Il resta en suspens quelques instants, mais n’eut pas le courage d’aller plus loin, se contentant de passer son pouce sur sa lèvre inférieur pour la nettoyer, ce qui l’électrisa malgré tout. Il n’avait jamais été question d’une telle tension entre eux, alors qu’ils avaient pourtant l’habitude d’être proche, il ne comprenait vraiment rien à ce qu’il se passait. Sans bouger, il la regarda toujours et murmura. « Faut qu’on arrête de faire ça… »

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La tension se fait ressentir entre eux et Cassie s’en rend bien compte. La proximité les gêne autant l’un que l’autre, elle crève d’envie de l’embrasser alors qu’elle ne sait que trop bien que c’est totalement impossible parce qu’il est son meilleur ami. Et pourtant, quand il se met de la chantilly sur le nez, Cass ne peut pas s’empêcher d’avoir une idée des plus stupides, comme par exemple l’embrasser sur le nez pour que ses lèvres récupèrent la chantilly. La voix de l’homme n’est qu’un simple murmure quand elle s’écarte. Merci… Elle lui fait un sourire timide alors qu’il regarde la demoiselle entre ses yeux et ses lèvres, chose très déstabilisante. Cassandre, de son côté, se focalise sur ses lèvres. Il halète, il les voit s’entrouvrir et elle a l’irrémédiable envie de les goûter, de l’embrasser à n’en plus finir. Mais finalement, elle sent son pouce passer sur sa lèvre et voit qu’elle avait un peu de chantilly. Elle fait un sourire gêné et lui attrape le pouce du bout des lèvres pour prendre le petit peu de crème chantilly qu’il y avait dessus en plongeant ses yeux clairs dans le regard très sombre du beau brun. Faut qu’on arrête de faire ça… Elle rit doucement, gênée, et caresse sa joue. Ouai… C’est biarre que je me rende compote que maintenant que tu es aussi sexy et que tu as des lèvres à se damner. Elle chuchote avec des étincelles dans son regard, collant un baiser sous son menton et souriant timidement en le regardant. Tu m’étonnes que tu aies eu plein de chéries… Elle dit avant de s’écarter pour retrouver le contrôle sur son corps qui n’attend qu’une chose : Jamie.

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❝Jassie❞
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Plus rien ne va pour les deux meilleurs amis, l’esprit de Jamie est complètement embrouillé et il ne pense plus qu’à une chose : Cassie, mais surtout ses lèvres. Lui qui faisait tout pour s’en détacher, s’y retrouvait malgré tout confronter car elle n’avait de cesse de le chercher. Commençant par lui faire des confessions qu’il aurait préféré ne pas savoir, puis en l’embrassant sur le nez, afin de récupérer la chantilly qu’il y avait mit. Ce geste aurait paru anodin il a quelques semaines et pourtant, il le percevait totalement différemment maintenant et une envie irrépressible de l’embrasser le prenait. Le visage de la brune était tout proche du sien et il aurait pu sentir ses lèvres en un rien de temps. Mais il ne bougea pas, apeuré, même s’il était difficile d’y résister tellement elle l’attirait. Il choisit finalement de nettoyer sa lèvre d’une façon plus chaste en passant son pouce dessus, mais comme si cela ne suffisait pas, Cassie y posa ses lèvres, répercutant la sensation dans tout son corps. Qu’est ce qu’il lui prenait de jouer comme ça avec lui ? Il partagea son rire gêner et frissonna à sa caresse sur sa joue. « Faut que t’apprenne à résister…. à la chantilly. » Il s’empourpra de nouveau, réalisant que sa phrase pouvait avoir un double sens et baissa les yeux. La brunette continua ensuite de lui faire un tas de compliments, mettant de plus en plus Jamie mal à l’aise, qui ne savait pas quoi dire. Puis elle s’approcha de nouveau de lui, les yeux brillants d’une passion qu’il ne lui connaissait pas, et sentit la pression monté lorsque son visage fut dangereusement proche du sien. Mais finalement c’est une légère déception qu’il ressentit lorsque ses lèvres se posèrent sur son menton. Il fut tout de même parcouru de frissons et reprit son souffle en la voyant s’éloigner de lui. Il était plutôt soulagé, ne sachant pas combien de temps il aurait pu encore tenir ainsi. Il la regarda alors, se mordillant la lèvre. « Dit celle qui est mannequin, et qui a des yeux de fous et un corps de rêve. » Il fit un sourire en coin, heureux de pouvoir la taquiner à son tour et rit doucement en ajoutant. « Allez tais-toi, sinon on va devoir instaurer une distance de sécurité. »

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i know if i'm haunting you you must be haunting me.

JASSIE

Tous les deux, ils s’attirent. Avant, ce n’était pas le cas et la belle brune en est bien consciente. C’est leur baiser qui a tout changé. C’est leur baiser qui a changé la perception du monde de Cassie. Un baiser doux, un baiser passionné comme elle n’en avait jamais reçu, ou même donné. Tous les deux semblent changés par cette expérience alors qu’ils ont toujours eu une relation plus ou moins ambiguë, spécialement maintenant qu’elle vit pratiquement chez lui. Comme si leur attirance et l’électricité qui règne dans l’air ne suffisait pas, elle en ajoute une couche : tous les deux l’un contre l’autre sous un plaid, ils sont confortablement installés et elle ne peux bien évidemment pas s’empêcher de faire des allusions par rapport à leur baiser, si intense et passionné fut il. En douceur, du bout des lèvres, elle a récupéré la précieuse chantilly. Faut que t’apprenne à résister…. à la chantilly. Elle rougit et le regarde, tout gêné qu’il est. Il est trop gêné comme ça, et en bonne amie qu’elle est, la brunette en rajoute bien évidemment une couche, comme si ça lui plaisait de le voir rougir de la sorte. Elle lui adresse un petit sourire et regarde ses yeux sombres, ses yeux qui lui plaisent tant. Elle se perd dedans, comme toujours d’ailleurs. Depuis qu’elle le connaît, elle a toujours trouvé qu’il a des yeux particulièrement beaux. Elle s’écarte finalement de lui, brisant le sort, le charme qui les unissait et les attirait l’un à l’autre. Dit celle qui est mannequin, et qui a des yeux de fous et un corps de rêve. Elle rougit et lui fait un sourire en coin, s’approchant pour coller un très rapide baiser sur sa joue, comme s’il allait la brûler, alors que ce n’est évidemment pas le cas. Allez tais-toi, sinon on va devoir instaurer une distance de sécurité. Elle rit ironiquement : ils vont de toute manière devoir instaurer une distance de sécurité, sinon ils vont s’envoyer en l’air. Comment on va faire pour dormir ? Y a un seul lit deux places, rien d’autres… Et on est trop grands l’un comme l’autre pour dormir sur ce canap riquiqui on va avoir toutes les jambes qui dépassent ! Elle rit doucement et ait un sourire gêné. Et ce que je porte est ce que j’ai de plus habillé.. Elle dit timidement, presque en chuchotant.

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