| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
|
| Don't look my tits! ft. Jordan ♥ | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité | Sujet: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Mer 11 Fév 2015 - 16:40 | |
| La semaine de nuit était ma pire semaine. Je détestais réellement devoir laisser Ryan toute seule malgré qu'à son âge, je savais qu'elle était capable de se débrouiller toute seule comme une grande. Ça ne m'empêchait pas de m'inquiéter pour autant et de l'appeler depuis mon travail pour savoir si elle avait bien mangé, si elle avait fait ses devoirs. J'avais totalement confiance en elle et elle me prouvait chaque jour que j'avais raison de lui faire confiance. Pourquoi ? Parce que ma fille laissait ses devoirs sur la table de la cuisine pour que je puisse vérifier en rentrant. J'étais fière d'elle et fière de constater que je n'avais pas une adolescente en pleine crise et pénible à la maison. Je rentrais tôt le matin, souvent quand elle se levait. Et du coup, je profitais pour lui faire son petit déjeuner avant d'aller me coucher et dormir un peu. Je m'octroyais cinq heures de sommeil, ça me suffisait amplement à être en forme jusqu'au lendemain si je me droguais au café. Ryan était assez indépendante mais ce n'était pas pour autant que j'appréciais ce genre de semaine. J'avais la sensation de la mettre de côté. Pourtant, elle ne m'en faisait pas la réflexion, heureusement pour moi.
Je venais de me lever et je constatais qu'il était déjà treize heures passé. Soupirant doucement, la première que je fis c'est de me servir un café bien chaud avant d'aller ramasser mon courrier. Je ne comptais pas m'habiller tout de suite, j'avais pas mal de choses à faire avant. Je sortais dans mon jardin, rapidement accueillie par Rocket. Je caressais mon chien en souriant, lui demandant comment il allait. Comme s'il allait me répondre. Évidemment que non, je ne suis pas stupide non plus. Ma Ryan ne rentre pas avant dix-sept heures, ce qui me laissait pas mal de temps devant moi pour faire le ménage. Et je comptais commencer par le jardin. Je n'avais pas une très belle pelouse, toute verte et bien tondue. Non, ma pelouse c'était plutôt... un champs un peu laissé à l'abandon. Mais le fait que Rocket me fasse des trou un peu partout -que je m'amuse à reboucher- lui donne plus un air de champs de mine abandonné.
J'étais encore en pyjama -simple débardeur blanc et un mini short de sport mauve- alors que je dépendais mon linge, Rocket entre mes jambes. Depuis mon jardin, j'ai une vue imprenable sur le jardin de mes voisins. Mes voisins. Je ne sais plus depuis quand ils sont là. Un couple sans doute. Je sais qu'ils sont deux et qu'il y a une femme et un homme. Homme qui, d'ailleurs, ne me laisse pas du tout insensible. Mais bon, c'est un homme prit et loin d moi l'idée de jouer les briseuses de ménage. Le mien est bien assez compliqué comme, pas besoin d'aller en rajouter. Enfin quoi qu'il en soit, je ne les connais pas du tout et je n'ai jamais eu l'occasion de les approcher. Je ne me voyais pas faire comme dans ses quartiers de riches où les femmes au foyer accueillent les nouveaux voisins avec un panier de cookies et un sourire plus blanc que blanc ! Non, moi j'étais celle qui attendait que le miracle se produise !
Et ce n'est pas un miracle qui se produisit mais une catastrophe. Alors que j'apportais mon linge à l'intérieur, je me tordis la cheville dans une des maudits trous que mon chien avait creusé et je m'étalais sur le côté, dans la petite piscine gonflable de Ryan, qu'elle n'utilisait plus depuis ses huit ans d'ailleurs. J'étais sentimentale et n'arrivait pas à m'en séparer. Je pestais contre se chien de malheur, me relevant alors que j'étais trempée. Bonne idée le débardeur blanc. J'attrapais furieusement la piscine et en vidait son contenu avant de me diriger furieusement vers l'avant de ma maison dans l'espoir de m'en débarrasser définitivement. Trempée et en colère, je tassais la piscine dans ma poubelle comme si elle était responsable de tout mes malheurs. Et alors, je n'avais aucune idée de qui pouvait bien me voire, je refermais le couvercle et soupirais, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.
Voilà ! Il était temps que je me débarrasse de toi ! |
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Jeu 12 Fév 2015 - 7:15 | |
| 7 heures 31... Assis, les deux fesses sur le bord de mon lit, j'attends avec impatience que ma voisine se lève et qu'elle ouvre les rideaux. Les miens sont à demi ouvert, assez pour que je puisse vérifier son heure de levé, mais pas assez pour qu'elle me surveille, à son tour. Je m'étais levé, il y avait de cela moins de quinze minutes, ayant mis mon cadran pour ne pas manquer la fille qui faisait battre mon coeur depuis maintenant près d'un mois. Mais trop gêné, les mains tremblantes lorsque j'avais la chance de lui parler de l'autre côté de la clôture, je n'avais jamais osé traverser ce petit chemin de terre qui nous séparait pour aller me présenter. Je restais silencieusement de mon côté, espérant qu'un jour, elle puisse venir me parler. Chose qui n'allait certainement pas arriver bientôt. Me tortillant légèrement sur mon matelas, je ne savais plus comment me placer. Je devais aller à la salle de bain dans les plus brefs délais mais j'avais peur de perdre la trace de ma voisine. Je devais donc prendre mon mal en patience, attendant que cette dernière puisse se réveiller et ensuite, m'enfuir en courant vers la salle de bain. Je n'avais pas l'intention de la perdre de vue, pas même une seconde. 7 heures 56... Les jambes croisées, j'attendais toujours silencieusement. Quelques bruits, venant de la salle à manger, me faisait croire que ma colocataire, Sameen, était debout et commençait à faire du café. Ou bien du thé. Ou même un chat mort pour le petit-déjeuner, elle était bien capable de pire. Soupirant, retenant un bâillement exagéré, j'ai posé ma main sur le bord de mon lit, me demandant si je n’exagérais pas. Je venais de passer près d'une demi heure devant ma fenêtre, clignant des yeux le moins souvent possible pour ne rien manquer devant moi. J'avais peur de perdre une petite seconde et que ce soit cette dernière qui m'empêche de bien commencer la journée. Je devais rester réveillé et surtout, attentif au moindre mouvement. 8 heures 03... Revenant à la course à ma chambre à coucher, presque la langue à terre tellement j'avais fait un sprint, j'ai repris ma place sur mon lit, les yeux toujours fixés sur la chambre de ma voisine. Je n'avais pas pu faire autrement, j'avais dut laisser ma forteresse quelques secondes pour la salle de bain. Pourquoi devais-je toujours y aller? Pourquoi le corps humain était fait ainsi? Ne pouvait-il pas attendre que ma voisine commence sa journée? Et si elle s'était levée pendant mon absence et qu'elle avait décidé d'ouvrir les rideaux, pour les refermer aussitôt ensuite? Qu'allais-je devenir? C'était mon petit rituel maintenant. Le matin, comme le soir. Je passais même souvent mes journées, lorsque je ne travaillais pas, assis sur ce lit à regarder à l'extérieur. 8 heures 34... Une bonne odeur de nourriture se fit sentir au travers de toute la maison. Sameen venait de préparer quelque chose et ce quelque chose commençait à me donner faim. Mais je ne pouvais pas partir, pas avant d'avoir vu les yeux de cette fille. C'est elle qui égayait mes journées depuis que j'avais emménagé ici, quelques mois auparavant. Avais-je le temps d'aller chercher un café et revenir? J'en doutais fort. Je devais uniquement prendre mon mal en patience et attendre gentiment. 9 heures 17... Je relisais, pour la millième fois, l'étiquette des rideaux, celle où il est indiqué le fonctionnement pour les laver. Je savais maintenant ce texte par coeur, tellement j'avais eut les yeux fixés dans le même coin pendant des minutes et des minutes. Pas la peine de dire que je suis fou, je le sais amplement. 9 heures 51... Et oui, j'avais toujours dix doigts à mes mains. Cinq dans chaque main. Et dix ongles aussi, cinq dans chaque main. Même chose pour mes pieds. Dix ongles également. Mon regard se dirigea une seconde vers ma commode. Une enveloppe, complètement ouverte reposait à cet endroit. Le nom de Rosie Dawkins y prenait place. Je l'avais ouverte, je n'avais pas eu le choix. Cette lettre avait été placé par mégarde dans ma boite aux lettres. J'avais donc dut l'ouvrir pour je ne sais quelle raison saugrenue et maintenant, je refusais d'aller la rendre à la personne concernée. 10 heures 38... Encore quelques secondes de perdus à regarder l'heure sur le réveil matin. J'avais l'impression de perdre mon temps à toujours regarder ce réveil. La prochaine fois que j'allais faire des courses, j'allais me trouver une montre. Peut-être allais-je gagner du temps en agissant ainsi. 11 heures 01... Des fraises, des bananes, des raisins et des poires. Du lait, du pain et des beignets au sucre. C'est bon des beignets au sucre. 11 heures 24... J'étais toujours entrain de faire ma liste de commission dans ma tête, de façon virtuel, les yeux rivés sur la vitre. Toujours aucun signe de ma voisine. Pourquoi se mentir? Cette lettre, je l'avais emprunté directement dans la boite aux lettres de Rosie, voulant savoir son nom et certaines choses sur elle. Cette lettre ne contenait rien d'intéressant, uniquement une publicité pour des jouets pour chien. Vraiment, rien d'intéressant. 11 heures 45... Les deux mains sur mes genoux, le menton bien placé entre ces dernières, je contemple le tableau que j'ai acheté, l'hiver passé, dans une vente de débarras, installé près de la fenêtre. Une femme assise sur une chaise et son chat, orange, assis tout près d'elle. Rien ne fonctionne avec ce tableau et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi je l'ai acheté à un prix exorbitant. Il est affreux et même que Sameen ne veut rien savoir de lui ailleurs que dans ma chambre à coucher. Lorsque je décide de le changer de la place, j'ai le droit à une crise. Aucun rapport. 13 heures 27... Me suis-je endormi? Oui, probablement, j'ai encore de la bave qui me coule sur le menton. L'ais-je manqué? Certainement depuis le temps. Je me suis donc levé, espérant que ma journée ne soit pas si désastreuse. J'aurais bien aimé pouvoir lui envoyer la main, uniquement dans ma tête, lorsque mon regard se serait posé sur elle, de l'autre côté de la cours. Mais ce n'était plus possible, plus à cet heure de la journée. Parcourant ma chambre du regard, j'ai décidé de me vêtir, question de ne pas déambuler dans l'appartement uniquement en sous-vêtement. Non, je n'avais pas pris la peine de m'habiller avant, pas question. Tee-shirt de couleur sombre et jeans délavé, tel allaient être mes habits pour la journée. Lorsque j'ai repassé près de ma fenêtre, mon regard n'a pu se diriger ailleurs que vers la maison de ma voisine et c'est là que j'ai sursauté. La demoiselle était déjà à l'extérieur, sur le côté de son domicile, jouant avec les ordures. Ou déposant quelque chose à l'intérieur. Prenant mon courage à deux mains, je me suis dépêché de prendre la lettre qui lui était destinée depuis le mois passé et me suis dirigé à l'extérieur, le sourire aux lèvres et surtout, le pantalon détaché. Une chance pour moi, avant d'arriver au niveau de ma voisine, j'avais pris soin de réparer mon erreur, ne voulant pas me causer d'ennuis. J'avais probablement eut l'air imbécile et niais sur le terrain de Rosie, entrain de zipper mon pantalon mais une chance pour moi, j'avais l'impression qu'elle ne m'avait pas vue, avant que je n'arrive à sa hauteur. Rosie était trempée, de la tête aux pieds et avait cette petite expression de mauvaise journée qui commence. Ce n'est que lorsque j'ai tendu la lettre ouverte vers elle, que j'ai compris le problème. Rosie + pyjamas blanc + eau = Jordan complètement rouge, ne pouvant pas parler et surtout, souriant comme un imbécile.
|
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Jeu 12 Fév 2015 - 22:51 | |
| Satané trou. Satané chien. Satanée piscine à laquelle j'étais foutrement attachée jusqu'à ce qu'elle tente de me noyer avec l'aide du chien. Rocket se ferait gronder, j'en donnais ma parole. À qui ? Personne ! À moi même. C'était très bien à moi même. J'avais furieusement balancé ma piscine dans la poubelle avant de me rendre compte qu'elle prenait toute la place. Ça voulait dire que je n'aurais plus de place pour y mettre mes autres poubelles avant demain matin. Je fis une boudeuse et tapais du pied en ronchonnant, gémissant comme une gamine contrariée. La barbe cette foutue piscine gonflable. Je la sortais alors de ma poubelle, éparpillant un peu son contenu au passage. Si Ryan était là, elle se moquerait probablement de moi. Je soupirais doucement, regardant cette piscine qui me causait bien des malheurs.
Bon, trêve de fainéantise, je devais m'activer. J'avais encore pas mal de choses à faire avant d'aller travailler. Et surtout, avant que Ryan revienne de l'école. J'avais vraiment une sainte horreur de travailler de nuit. Ça me crevait le cœur de devoir laisser Ryan toute seule mais je savais que je pouvais compter sur Rocket pour la protéger et prendre soin d'elle. Et puis, ma tendre extension de moi était assez sage pour que je reste sereine malgré tout. Néanmoins, comme je passais moins de temps avec elle, je m'arrangeais toujours pour être disponible à 100% pour elle des qu'elle revenait de l'école. Et pour son repas de ce soir, je voulais lui préparer des gaufres. J'étais persuadée que cuisiner avec ma fille lui plaisait. Enfin, elle ne s'en était jamais plainte. Je me penchais et ramassais mes ordures, ne remarquant même pas qu'on m'observait. En fait, je me suis toujours royalement foutue de ce que pensaient mes voisins de moi. Et j'étais persuadée qu'ils prenaient Ryan pour ma sœur ou ma cousine. Mais assurément pas pour ma fille. De toute manière, c'était ma vie et ça ne les concernait en rien.
Tandis que j'étais penchée, en train de ramasser ce qu'il restait sur le sol, une ombre parvint jusqu'à moi, me cachant un peu du soleil. Je me retournais légèrement, toujours penchée, fixant le jeune homme qui s'était approché de moi. Il s'agissait de mon voisin. Jordan. Je le savais car j'avais déjà entendu sa petite amie l'appeler comme ça. Enfin, j'espérais que ce soit lui oui. Je me redressais, souriante, le fixant.
Salut !
Puis, je remarquais qu'il me tendait quelque chose. Une lettre ouverte. Je fronçais légèrement mes sourcils, me demandant bien ce qu'il me voulait. Il restait silencieux et était... particulièrement étrange. Je fixais mon voisin qui affichait un sourire idiot, mi amusée, mi effrayée par son comportement. Ce mec était si... bizarre. Je prenais doucement la lettre, sans me douter une seule seconde que l'eau avait rendu mon débardeur transparent et que, vers mon cher voisin, pointaient mes deux petits tétons. J'ouvrais alors la lettre, constatant qu'il s'agissait d'une pub pour jouet pour chien qui m'était adressée.
Oh ! Le facteur a du se tromper ! Enfin, peu importe, ce genre de pub ne pressait pas.... Vous auriez même pu la jeter...
Je mettais l'enveloppe et son contenu dans la poubelle puis posait mon regard sur mon voisin, le fixant. Il était vraiment étrange. Peut être que finalement, il était juste léger mentalement et que sa sœur en avait la charge. Peut être bien oui. Je lui adressais un second sourire, penchant mon visage pour le mettre à hauteur de ses yeux.
Est ce que... ça va ?
J'étais franchement, mais alors franchement, très loin de me douter que mon voisin était tout simplement en train de me reluquer. Je finis par lui tendre la main dans le but qu'il la serre.
Rosie ! Mais vous le savez déjà... Et vous êtes ?
Il fallait peut être mieux commencé par là, c'était peut être bien plus dans les normes de la première rencontre. Même si pour une première rencontre, mon voisin devait être vraiment heureux de la situation qui m'avait mise comme ça. |
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Sam 14 Fév 2015 - 4:29 | |
| J'aurais du rester bien gentiment chez moi, à la regarder de loin mais à la place, j'avais fini par brûler de nombreuses étapes, espérant arriver à me présenter. Je n'avais jamais eu le béguin ainsi pour quelqu'un, à dire que je ne la connaissais que de nom et même pas parce qu'elle me l'avait dit par elle-même. J'ai été chercher par moi-même son courrier, l'ouvrant lorsque j'étais arrivé dans ma chambre, espérant ne pas me faire voir par quelqu'un. Je l'avais souvent regardé, allant presque à respirer son prénom sur la dite enveloppe, imaginant que cette dernière soit imbibée de son parfum. Lorsque nous sommes un obsédé, nous, les hommes, nous ne le faisons pas à demi. Mais pour montrer ma bonne foie, je m'étais rendu au domicile de cette fille dans l'espoir de pouvoir lui redonner cette lettre qu'elle attendait avec impatience, aurais-je voulu. Je l'imaginais très bien accourir vers moi, les deux bras tendus vers ma personne, voulant à tout prix m'embrasser, tellement la joie dans son coeur aurait été immense. Mais j'allais devoir rêver pendant un bon moment encore puisque selon elle, une simple publicité pour des jouets pour chiens, ce n'était pas très important. J'aurais certainement du lui chiper son compte téléphonique ou bien, un chèque qu'elle aurait attendu pendant des jours, espérant le recevoir dans un futur très proche. Pourquoi avais-je choisis de prendre cette simple publicité et de la kidnapper? Malheur à moi et à mes idées complètement débiles. Rosie, puisque c'était son prénom, très joli d'ailleurs, commença la conversation, tout en prenant son enveloppe, espérant que je puisse participer à la discussion. Chose que je ne fis pas. Mais pas du tout pour commencer. Je continuais de sourire, la regardant sans cesse de la tête aux pieds, ne sachant pas réellement où m'arrêter. Elle était jolie, vraiment jolie et le blanc lui allait à ravir. Même si son chandail devenait de plus en plus transparent, j'essayais de regarder dans toutes les directions possible mais ceci n'était pas réellement possible. Elle me faisait de l'effet, c'était évident. Peut-être un peu trop, également. Je passais mon temps à la regarder parler, n'écoutant pas ses paroles mais les comprenant, puisque je regardais le bout de ses lèvres, me livrer cette chanson presque trop parfaite. Elle me demanda si tout allait bien, ce que je n'ai pas su répondre positivement. Tout allait bien depuis que j'étais sorti de la maison et que je m'étais dirigé chez ma voisine, l'esprit complètement perdu. Elle se présenta ensuite, me tendant la main. Ça, par contre, j'étais bien capable de le faire. C'est tout en lui donnant la main à mon tour et en lâchant un petit
- Amoureux. -
en guise de prénom, que j'ai compris que j'étais foutu. Oui, réellement foutu et dérangé. Et crétin aussi. Et j'en passe. J'espérais qu'elle ne prenne pas mal mon obsession sur sa personne sinon, je n'avais plus rien à craindre. Elle allait déménager pour me quitter prochainement, espérant mettre le plus de distance entre nous deux.
|
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Sam 14 Fév 2015 - 13:54 | |
| Mon voisin faisait parti des spécimens particuliers de la race masculine. Il était charmant et vraiment agréable à regarder mais il me faisait un peu peur là. Il ne bougeait pas, ne parlait pas. Peut être qu'il était tout simplement muet. Je ne savais pas trop ce qu'il me voulait avec ma pub. Enfin, il aurait du s'en douter que je ne la garderais pas. Voir que je m'en foutrais complètement de la récupérer. Mais dans un sens, c'était agréable de voir que les voisins, même pour un rien, restaient des gens honnêtes. Dans un sens, son geste me touchait beaucoup. Bon, et bien affaire réglée non ? Non ? Visiblement pas. Mon voisin semblait tout préparer à ne pas bouger le moindre petit bout de son corps pour rester planté devant devant chez moi. J'allais pas le laisser comme ça quand même, si ? Non, c'était pas mon intention. Du coup, je tentais, comme je pouvais, d'engager la conversation, en commençant d'abord par lui demander s'il allait bien. Pour toute réponse, j'obtins, rien... Rien du tout. Pas le moindre son provenant de sa voix. Pas même un raclement de gorge. Si ses yeux ne fouillaient pas mon corps entièrement, j'aurais presque pu penser qu'il était empaillé.
Bon, trêve de plaisanterie. Je lui tendais la main, engageant la conversation comme une personne civilisée. Bien que me présenter ne servait strictement à rien, étant donné qu'il avait ouvert mon courrier et qu'il savait comment je m'appelle, je décidais cependant de commencer comme ça. Des présentation en bonne et due forme. Je lui présentais tout de même mon nom tout en lui tendant la main dans l'espoir qu'il s'anime et me la serre. Et puis peut être qu'il me dise qui il est. Et ça réponse me laissa perplexe pour commencer. Puis, je me mis à rire, serrant donc sa main avec douceur avant de la retirer. Je me demandais bien à quoi il pouvais penser pour me donner une telle réponse. Peut être que sa chérie lui manquait!
C'est... C'est pas commun comme prénom ! Enchantée donc Amoureux !
Je souriais doucement, glissant mes mains dans les poches de mon mini short de sport, et accessoirement mon pyjama. Je ne savais pas trop quoi lui dire de plus et mon voisin semblait bien plus intéressé par mon aspect physique que par une conversation avec moi. Je grimaçais intérieurement en me disant que, peut être, son couple ne fonctionnait pas. Quoi que je n'avais pas entendu la moindre dispute pour le moment. Je désignais alors sa maison.
Ça ne fait pas longtemps que vous avez emménagé, n'est ce pas ? Vous vous plaisez ici ? Et votre petite amie se plait ? Les femmes du quartier organisent souvent des soirées pour faire plus ample connaissance ! Vous devriez venir un jour ! Ça peut être sympa pour vous de vous intégrer ! Je pinçais les lèvres. Je vous offre une tasse de café ? Enfin seulement si ça ne pose aucun problème à votre fiancée, je ne veux pas vous attirer d'ennuis...
Je lui lançais de nouveau un sourire, bien déterminée à ne pas tenter de draguer un homme déjà prit. Je désignais ma maison et fit un pas vers elle, regardant toujours mon voisin dans l'espoir qu'il me suive. Enfin, on avait l'air de deux idiots gênés par quelque chose mais je ne comprenais pas quoi. C'était vraiment bizarre et étrange. Ça en devenait même presque effrayant. |
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Dim 15 Fév 2015 - 2:39 | |
| Elle essayait de me parler, gentiment. Elle essayait d'être gentille avec moi et moi, je ne disais rien. Je restais devant elle, silencieux, ne voulant pas gâcher ce beau moment. Rosie, elle me plaisait bien. Elle avait l'air d'une jeune femme pleine de vie, romantique et sincère. Elle avait l'air de bien s'entendre avec sa soeur et elle avait certainement le coeur sur la main. C'est ainsi que je l'imaginais. Colorée et mignonne à la fois. Rosie me tendit la main et je l'ai accepté immédiatement, voulant créer un premier contact avec elle. Je n'avais pas vraiment l'habitude de converser de la sorte, surtout avec quelqu'un qui me plaisait autant. Je pouvais clairement dire que les filles et moi, tout fait deux. J'avais l'impression d'être un imbécile premier et d'être un vrai con. Et comme prénom, je n'avais pas vraiment pu trouver pire. Je lui avais sorti n'importe quoi, n'arrivant pas à m'arrêter de sourire. Amoureux... Mais sur quel genre de type elle venait de tomber, elle? À sa place, je serais partie en courant, ne voulant plus rien savoir de mon voisin. Une belle pancarte 'à vendre' sur la pelouse et tout serait terminé. Ou encore, dépenser un peu d'argent pour que ce cher voisin puisse faire une thérapie et avoir la paix ensuite. Si elle le souhaitait, j'étais même prêt à lui fournir l'argent nécessaire pour m'aider. J'avais grandement besoin d'aide.
- Enfin, c'est pas vraiment ça... mais si... -
Je savais que mes paroles ne voulaient rien dire et que je m'amusais à faire n'importe quoi. Je voulais uniquement qu'elle ne me prenne pas pour un con ou un niais mais ça, c'était avant d'avoir ouvert la bouche. Maintenant, il n'y avait plus aucune erreur sur le sujet. Rosie décida alors de changer un position, n'échangeant plus aucune poignée de main avec moi. C'est avec le coeur gros que je repris ma main aussi, ne sachant plus vraiment quoi en faire. C'est vrai que lorsqu'on rencontre pour la première fois quelqu'un que l'on ne connait nullement, on a l'air fou. Et encore une fois, j'en avais pleinement la preuve juste ici. Mais Rosie n'avait pas l'air de m'en tenir rigueur, elle continuait de parler et je décelais par-ci, par-là, quelques questions dans ses phrases. Elle voulait certainement apprendre à me connaitre un peu mieux, c'est ce que de gentils voisins on tendance à faire dans un monde normal. Et elle, elle était certainement normale.
- Ma petite amie? Ma fiancée? -
Qui ça? Sameen? J'avais envie de rigoler, me rouler en boule par terre et rire jusqu'à en pleurer. Elle était bien bonne. Si tu savais, ma pauvre Rosie, qui est réellement cette femme, tu ne craindrais rien. Pas que je voulais qu'elle puisse craindre quelque chose, non. Je n'étais pas amoureux de mon amie, je ne l'avais jamais vue sous cet angle. Et puis, si je l'aurais vu de cette manière, je crois vraiment que j'aurais eu certains problèmes. Sameen n'est pas le genre de femme à vouloir faire sa vie. Elle préfère emmerder les autres et devenir leur problème. Elle s'amuse avec les désespoirs de ses amis, voulant faire de leur vie quelque chose de merveilleux. Elle croit en la magie, aime prendre des risques sur plusieurs aspects de la sorcellerie et croit avoir un don de voyance. Il m'arrive encore, mais plus rarement, de l'aider à trouver certains esprits dans la maison. Selon elle, il y avait des gens morts qui hantaient toujours notre maison. Mais pour moi, tout ce qui était mort dans le coin, était notre semblant de jardin et mes espoirs avec Rosie. Mais ceci était seulement entrain de mourir à petit feu. J'avais peut-être une chance d'être épargné.
- La fille avec qui je vie? Ce n'est pas ma petite amie... Elle est... C'est ma femme de ménage. Elle n'a pas d'endroit où habiter, elle doit beaucoup d'argent au gouvernement et son ancien mari la battait. Je l'héberge donc en attendant qu'elle puisse refaire sa vie. -
Ma femme de ménage. Sameen aurait trouvé ce petit jeu pas du tout comique. Je n'avais jamais vraiment connu Sameen amoureuse et si jamais elle aurait eu un homme violent dans sa vie, elle l'aurait battu à son tour. Et peut-être même avant que lui, ne la touche. Elle avait été amoureuse, certes mais rien de sérieux. Un peu comme moi. J'avais eu une vraie petite amie dans le passé mais rien de sérieux avec elle. Les choses ne c'étaient pas amélioré avec le temps non plus.
- Oui, pourquoi pas. Je suis d'accord pour un café mais uniquement entre vous et moi. Pas question d'en parler à ma femme de ménage. Elle n'est pas vraiment sociable. Il lui arrive de croire que nous sommes encore en 1980 et qu'il pourrait lui arriver un désastre, si elle quitte la maison trop tôt. -
|
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Lun 16 Fév 2015 - 16:51 | |
| Jordan agissait étrangement. Vraiment étrangement. J'avais la sensation qu'il était un peu perdu, égaré. Et qu'en plus, le fait de me parler le mettait mal à l'aise. Un peu comme ce genre de garçon qui perdent leurs mots des qu'ils croisent une fille un peu trop jolie selon eux. Est ce que ça voulait dire que Jordan me trouvait jolie. J'écoutais ses réponses avec amusement. Puis, avec un brin d'humour, je le pointais du doigt, faisait croire que j'étais une médium du tonnerre.
Hum... Moi je crois plutôt que vous vous appelez Jordan... J'ai entendu votre petite amie vous appeler déjà...
Je ris doucement. Ouh, on ne pouvait pas dire que j'étais la reine pour les blagues hein ! Celle là était d'ailleurs particulièrement nulle et je me sentais ridicule d'avoir osé la faire. Je tentais, néanmoins, de conserver un sourire amusé histoire de ne pas montrer mon malaise. En fait, cette blague sonnait beaucoup mieux dans ma tête. Elle aurait du rester dans ma tête. Je regardais Jordan et commençait à lui demander s'il se plaisait ici, lui et sa petite amie. D'ailleurs, en parlant de petite amie ou de fiancée, peu importe, Jordan semblait ne pas comprendre. Je pinçais les lèvres. Peut être qu'il s'agissait de sa sœur. Mais de voir un homme vivre avec une femme ne me faisait pas penser à ça du tout.
Jordan démenti alors aussitôt le lien amoureux qui pouvait potentiellement les réunir. Sa femme de ménage ? Est ce qu'il était sérieux ? Je fixais mon voisin, un peu interloquée. Puis je croisais les bras sous ma poitrine, continuant de le fixer. J'avais du mal à croire à cette histoire de femme de ménage. Enfin, je voyais pas non plus l'intérêt qu'il avait à me mentir. Je souriais alors, hochant doucement mon visage.
Oh je vois, désolée ! Je ris. C'est gentil ce que vous faites pour elle dans ce cas ! ... Gentil et étrange...
Je peinais sérieusement à penser qu'un homme comme Jordan pouvait avoir une femme de ménage. Il devait être sacrément riche. Riche aussi très fainéant. Vu la taille de nos maisons ici, je voyais pas bien l'intérêt d'avoir une femme de ménage. Je me débrouillais bien moi pour faire mon ménage, ma lessive et tout ce qu'il y avait à faire dans une maison sans l'aide de quelqu'un. Mon seul soucis c'était, les trous dans le jardin que Rocket appréciait de faire et le fait que ma plomberie semblait de plus en plus défectueuse.
Jordan accepta de venir prendre un café mais souligna le fait qu'il ne voulait pas que sa femme de ménage vienne. Il semblait qu'elle était dérangée mentalement. Je jetais un coup d'oeil vers la maison de Jordan puis hocha doucement mon visage, commençant à aller vers la mienne.
Je vois oui... Il faudrait... peut être la faire soigner non ?
J'avais très envie de signaler à Jordan que lui aussi aurait bien besoin d'une thérapie. Je commençais à me demander s'il n'était pas aussi fou que sa femme se ménage. Enfin, quoi qu'il en soit, j'avais proposé un café et il avait accepté, alors autant aller jusqu'au bout. J'entrais dans ma maison et me dirigeais vers la cuisine, laissant la porte de ma chambre ouverte. Enfin, on avait vu sur elle que si on avançait un peu dans le couloir pour aller vers la porte arrière de la maison et le salon. J'allumais la cafetière et laissait le café couleur paisiblement, faisant ronronner la machine. J'invitais Jordan à s'installer à table, pas du tout consciente que, maintenant que j'étais à l'intérieur, mes seins étaient encore plus visibles que dehors.
Vous voulez quelque chose à manger ? Je n'ai pas mangé et j'ai un reste de pancake de ce matin avec de la confiture de mûre ! Je déposais le tout sur la table. Je l'ai faite moi même ! Ma fille dit qu'elle est bonne ! |
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Mer 18 Fév 2015 - 23:38 | |
| Elle connaissait déjà mon nom, mais comment avait compris que c'était moi, que Sameen appelait? Il y avait peut-être eut un chat dans les parages qui était passé juste devant et elle parlait avec lui, pas vrai? Ou bien, elle parlait au téléphone? Elle pouvait aussi parler toute seule, puisqu'elle était folle? Donc, comment savait-elle exactement mon prénom? Est-ce qu'elle m'espionnait? Était-ce vraiment possible? Je ne voyais pas d'autre solution que celle-là! Ma voisine était une perverse et elle espionnait son voisin. Mais quelle genre de femme était-elle pour agir de la sorte? Je n'ai pas acquièser lorsqu'elle a mentionné mon prénom, préférant faire celui qui ne l'avait pas entendu. Pas question que je le montre que ses perversions fonctionnaient et qu'elle avait raison. Au pire des cas, j'allais m'inventer un nom. Un joli nom, comme Patof ou quelque chose y ressemblant. Et Rosie décida de rire, comme si elle venait de faire la plus grande blague du siècle. Riait-elle de mon prénom ou de comment elle m'avait annoncé qu'elle me surveillait de sa chambre à coucher? Peut importe, je ne devais pas me préoccuper de tout ça. Mais lorsqu'elle commença à me parler de Sameen comme de ma petite amie ou même, de ma fiancée, j'ai eu une envie de vomir. Sameen a toujours été là pour moi, présente dans ma vie. Elle était ma soeur, rien de plus. Une soeur de coeur, bien entendu. Il n'était pas question qu'elle passe pour ma petite amie quelques secondes de plus. Je me suis donc permis de démentir tout ça, espérant que Rosie puisse me croire. Elle avait l'air septique et j'aurais fait de même de mon côté, si un étrange individu serait venu s'expliquer de la sorte.
- Son mari était un homme de l'armée et lorsqu'il revenait de guerre, il s'amusait à la battre. J'ai donc décidé de l'héberger pendant quelques semaines et maintenant, elle reste avec moi. Elle a peur de retourner sur le droit chemin et de rencontrer un homme qui pourrait lui faire du mal à nouveau.
Mais qu'est-ce que je lui racontait là? C'était n'importe quoi, comme mots! J'essayais de me montrer intéressant et qu'elle puisse me trouver courageux et gentil. Mais était-ce assez pour le faire? J'en doutais réellement. Je passais certainement pour quelqu'un qui essayait de se sauver d'une fâcheuse situation mais j'allais tout faire pour faire passer Sameen pour une femme désespérée et perdue mentalement.
- J'ai déjà essayé de la faire soigner mais elle tremble de peur. Elle est une femme martyre, ce genre de personne arrive rarement à se sortir de ce genre de situation. Et puis, je ne crois pas qu'elle désire parler de son passé avec n'importe qui. Elle s'invente souvent une vie pour ne pas se montrer seule et naïve.
J'inventais des mots, des explications et j'espérais que Rosie ne puisse pas me reposer les mêmes questions plus tard car si c'était le cas, je ne saurai plus jamais quoi lui répondre. Elle avança donc vers chez elle et je lui emboitait le pas tranquillement, regardant vers l'arrière sans cesse, espérant ne pas voir Sameen sortir de la maison. Ceci aurait pu créer un grand malaise entre tout le monde, même entre le chien et moi. Rosie s'aventura chez elle et moi, j'entrais dans sa demeure aussi mais lentement. Très lentement comme si j'avais peur de brûler sur place. Pendant qu'elle s'avançait vers sa cuisine et moi, que je la suivais au pas, je me suis aperçu que nous pouvions voir sa chambre d'où nous étions. Pas beaucoup, rien qu'un peu. Et que nous pouvions très bien voir ma chambre de l'autre côté, vue que mes rideaux étaient mal placés. Donc, il était simple pour elle de savoir que je bougeais mes rideaux sans cesse, sans aucune retenue. Je devais trouver une manière de me sauver de cette situation et inventer quelque chose si jamais elle décidait de m'en parler. Ce qu'elle allait faire dans les minutes qui allaient suivre, je le sentais bien. Je me suis installé à table, pendant qu'elle me parlait de nourriture mais pour tout avouer, je n'écoutais pas grand chose. J'avais compris pancakes, mûres, fille et c'est tout. Rien de placé dans une phrase, tout à l'envers. Je regardais sans cesse Rosie qui, de la manière qu'elle était placée, se montrait assez bien sous son chandail. Je savais que ceci n'était pas brillant de ma part, mais je ne pouvais pas m'empêcher de passer mon temps à la regarder. Mais Rosie attendait certainement une réponse de ma part et celle-ci tout de suite.
- C'est deux amies qui discutent entre elles. La première dit: ''Quand tu fais l'amour, toi, tu lui causes à ton mari ?'' Et la deuxième lui répond: ''Bah, s'il me téléphone oui !''
Hummm.... D'accord, je confirme, j'avais certainement trouvé la pire des conneries à dire.
|
| | | Invité | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ Jeu 26 Fév 2015 - 16:05 | |
| Bon, j'avais toujours pas de réponse concernant son nom, donc je ne savais même s'il s'appelait Jordan ou non. Dans le doute, je continuerais de l'appeler comme ça et si jamais il commençait à râler, je lui dirais tout simplement qu'il n'avait qu'à me donner son prénom. C'était dingue, ça, j'avais la sensation qu'il n'avait tout simplement pas envie de me dire son prénom. Peut être qu'il avait peur que je m'attache à lui pour une raison inconnue. Je souriais néanmoins alors qu'il continuait à me parler de sa bonniche. Non mais c'est bon, j'ai compris, elle est folle, son mari la frappait, t'es un mec trop génial, t'as la main sur le cœur, c'est cool youpi. Je regrettais déjà de l'avoir inviter à entrer chez moi. Cependant, je n'allais pas faire la mauvaise hôte et j'allais donc devoir faire profil bas et continuer de sourire et de répondre à son histoire qui commençait à ne pas tenir debout. Après la Tour de Piz, j'avais l'histoire de Piz. Tout aussi bancale que la tour. Enfin bref, maintenant qu'il était dans ma cuisine, j'allais pas le jeter dehors hein.
Bon, puisque je me devais d'être une hôte inoubliable mais surtout que je voulais passer un bon moment avec mon voisin particulier, je lui proposais de manger quelque chose. Et puis j'avais faim et me voyais mal manger devant lui sans lui en proposer. J'étais donc partie dans mon blabla habituel, parlant de pancake et de confiture de mûre. Je parlais aussi de Ryan mais Jordan semblait s'en foutre totalement. Rien ne sorti de sa bouche sur le moment. J'étais en train de me tartiner un pancake quand il me raconta sa blague. Quoi ? Mais pourquoi est ce qu'il me sort ça subitement ? Je levais les yeux ver lui, suspendant ma cuillère en l'air, le fixant comme s'il avait perdu la tête.
Ok, ce type n'était clairement pas net. Il me faisait un peu penser à ses gamins mal dans leur peau, incapable de parler convenablement à une fille sans se mélanger les pinceaux et finissant par débiter un nombre de conneries mémorables au point que finalement, la fille tombe folle amoureuse de lui parce qu'il la fait rire. Le looser fait tomber la Reine du Bal de Promo juste en la faisant rire. Enfin, on était loin du lycée et du bal de promo et du gentil premier de la classe mal à l'aise dans ses pompes et de la cheerleader super ultra populaire là. J'attrapais une assiette, la posant devant Jordan avant de poser le pancake dedans. Je me sentais vraiment mal de ne pas réagir à sa blague. Et je ne savais pas réellement quoi dire là. Du coup, je ne disais rien mais je me rendais bien compte qu'il fallait que je réponde un jour ou l'autre. Non, au lieu de ça, j'attrapais deux tasses, les remplissais de café et en déposais une devant Jordan.
Sucre ?
Voilà, c'est le seul mot qui venait de franchir mes lèvres. J'attrapais le sucrier et glissais un morceau dans ma tasse, remuant doucement avec ma cuillère.
Ahah, très bonne blague ! Herm...
Ça aussi ça n'avait rien à faire dans cette conversation et ça me mettait affreusement mal à l'aise. Je devais absolument trouver un moyen de relancer la conversation en mode normal mais je me rendais bien compte qu'avec Jordan ce ne serait pas si facile que ça. Je posais mes yeux sur mon cher voisin, lui souriant, plus pour essayer de dissiper le malaise qui venait de s'emparer de moi que parce que j'en avais envie.
Alors... Jordan ! Vous faites quoi dans la vie ? Vous vous plaisez dans le quartier ?
J'en profitais pour me tartiner un pancake aussi! Je mourrais de faim! |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Don't look my tits! ft. Jordan ♥ | |
| |
| | | | Don't look my tits! ft. Jordan ♥ | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|