let her go ~ jordan

Lorsqu'il avait appris la nouvelle Perry n'y croyait pas. Enfin ça ne lui paraissait pas si invraisemblable en y réfléchissant mais il ne voulait pas y croire. La mort de Maisy lui avait fait un choc. Certes ils n'étaient pas très proches, il ne l'aimait pas particulièrement mais malgré lui elle faisait partie de sa vie et de celle de sa fille. Il a connu trop de fois la mort dans sa vie. Il a toujours su rester positif, profiter en se disant que peut-être demain ne sera jamais. Seulement, cette fois, la mort semble si proche. Encore hier elle était là et aujourd'hui non. Lorsque ses parents ont été tués, il était là mais il n'était encore qu'un enfant, il n'a pas tout compris, ni tout vu de ce qu'il se passait. Lorsque sa sœur est morte il l'a appris par une lettre, ce n'était pas pareil.
Le jeune homme se dit qu'il a besoin de quelqu'un à qui parler, car cette histoire le touche même si ça le surprend un peu. Il pourrait se dire qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait mais il n'est pas ce genre de personnes. Il est le genre à être affecté par la perte de toute personne qu'il a un tant soit peu connue. Il décide donc d'aller dans l'appartement de Maisy, pour voir, trouver quelque chose, peut-être un souvenir auquel se rattacher. Il ne pensait pas être aussi sentimental, être aussi affecté, pourtant c'est bien le cas. Il faudra encore en plus expliquer à sa fille pourquoi Maisy ne viendra plus. Lui dire qu'ils se sont séparés ou lui dire la vérité ? Il n'en sait rien, il est un peu perdu. Perry frappe donc à la porte, ne sachant pas s'il y a quelqu'un à l'intérieur.

Noir. Tout est noir. Les battements de son coeur sont si lents, sa respiration au ralenti, qu'on pourrait croire qu'elle est au seuil de la mort. Elle aussi. Jordan n'en peut plus. Depuis des semaines que tout autour d'elle s'écroule. Qu'elle se brise, s'éclate en morceaux et ne se reconstruit pas. Vivre à Bowen n'a rien eu d'une partie de plaisir, c'est tout sauf ce qu'elle s'était imaginée. La jeune femme a envie de partir, loin, tellement loin, qu'on finirait par l'oublier, encore une fois. De toute façon, elle ne compte plus pour beaucoup de gens, elle n'a jamais vraiment compté. C'est ainsi qu'elle voit les choses. Maisy est partie, elle est morte, et au même moment, le temps a cessé de s'écouler et la terre a arrêté de tourner. Jordan ne sait toujours pas comment elle a fait, ce soir-là, cette nuit-là. Elle ignore même pourquoi elle est toujours en vie, elle, et pas sa meilleure amie. Cela fait des jours, maintenant, que la blonde a poussé son dernier souffle et que Jordan est enfermée dans sa maison. Elle n'a plus bougé depuis les petites heures du matin, après l'avoir découverte sans vie. Jordan ne mange plus, ne blouge plus. Tout ce qu'elle fait c'est boire et fumer, un comprimé par-ci et un autre par-là. C'est ironique, malsain, et elle le sait. Elle en a rien à foutre de se retrouver comme Maisy et de finir comme sa pauvre amie. Il n'y aurait rien de pire que de finir ainsi, de toute façon. Plus les jours passent, moins bien Jordan va. Une seule chose la pousse à se bouger: récupérer les effets de Kavanaugh. Elle refuse catégoriquemet que quiconque touche à ce qui lui appartenait, encore moins qu'on ose mettre ses choses à la poubelle. En ayant vécu plusieurs semaines dans leur appart en colocation, Jordan avait assimilé l'horaire de chacun, ce qui détermina l'heure à laquelle elle osa finalement se présenter dans ce lieu. Le capuchon de son kangouru sur la tête et les écouteurs dans ses oreilles, Jordan était entrée dans l'appartement. Elle eut le souffle coupé durant quelques secondes, vivant encore et encore les flashbacks qui ne cessaient de la hanter depuis des jours. Lorsqu'elle reprit finalement ses esprits, de ce qui en restait, elle avançait un peu plus loin dans l'appartement, redoutant la porte de la chambre de celle avec qui elle avait tout partagé. Ses yeux s'embuèrent rapidement, et en passant son bras pour essuyer les larmes de sa manche, l'un de ses écouteurs tomba de son oreille. À ce moment, elle entendit toquer à la porte. Elle fait le saut et reste figée quelques secondes. On frappe à nouveau. La jeune femme avance d'un pas lent vers la porte, qu'elle ouvre quelques milimètres à la fois. Son regard se plonge dans celui de Perry, qu'elle a déjà rencontré quelques fois par le passé. Mais qu'est-ce qu'il fait là? Il n'est pas au courant qu'elle ne vit plus ici? Qu'elle n'est plus, simplement. «J'peux t'aider?» Ce n'est pas de sa faute, et elle ne veut pas s'en prendre à lui, mais Jordan ne sait vraiment pas comment réagir. Ni avec les autres, ni avec elle-même.

Tandis que Perry attend il sent comment une pression monter en lui, comme un stress, un flot d'émotions face à la mort de quelqu'un de proche. Mais n'était pas la personne la plus proche de lui, elle n'était pas une personne qu'il aimait particulièrement mais il devait la supporter et faire semblant. En conséquence ils ont passé pas mal de temps ensemble ces dernières semaines à faire semblant, à jouer au petit couple parfait, merveilleux que tout le monde enviait. Et maintenant il est triste mais il doit paraître encore plus triste qu'il ne l'est parce qu'il est censé avoir perdu plus qu'une fausse copine, il est censé avoir perdu sa copine.
La porte finit par s'entre-bailler légèrement et il aperçoit le visage de Jordan qui le regarde. Le jeune homme l'a déjà vue à plusieurs reprises, étant quelqu'un de proche de Maisy. Il ne s'attendait pas vraiment à tomber sur elle, de toute façon il ne s'attendait pas à tomber sur quelqu'un en particulier.  Il se doute que vu sa relation avec Maisy ça a dû être terrible pour elle et que la tristesse qu'il ressent lui n'est rien comparée à la sienne. Il se sent d'un coup aussi triste pour Jordan.
Elle lui demande si elle peut l'aider mais il n'y a rien d'accueillant et chaleureux dans sa voix, ce qu'il comprend totalement. Toujours sur le seuil de la porte, il lui répond « j'étais venu pour...je sais pas...peut-être prendre deux ou trois trucs...j'en sais rien en fait. » il est perdu. Il s'est dit qu'il devait venir ici mais il n'a aucune idée de la raison, de ce qu'il cherche. Il n'a pas besoin de réponses, il sait déjà comment elle est morte même si cela n'a pas été publié officiellement.

Jordan l'observe, de son regard vide. Elle ne ressent ni bien ni mal, que ce soit Perry qui soit venu toquer alors qu'elle se trouvait là. Même que c'était peut-être pas si mal. Ils s'étaient cotoyés à quelques reprises, de par l'étrange relation qu'il devait jouer avec Maisy. Jordan avait été assez compréhensive, avec lui, comprenant ce qu'il vivait. Elle s'était déjà retrouvée à sa place, ou presque.«J'étais venu pour...je sais pas...peut-être prendre deux ou trois trucs...j'en sais rien en fait.» La châtaine ne dit pas un mot, son regard triste ne le quittant pas. Elle recule d'un pas et ouvre davantage la porte de l'appartement, en guise d'invitation. Il n'est pas là pour la narguer, il vit lui aussi un deuil et même si Jordan n'a envie de voir personne depuis des semaines, Perry ne fait pas partie de ce personne. Elle range ses mains dans la poche avant de son kangourou et tourne en rond dans l'appartement, rongée. Elle ne sait pas quoi lui dire, d'autant plus qu'il la surprend au moment où elle s'apprêtait à ouvrir la porte de la chambre de Maisy. «Tu... ça va?» N'importe quoi. Comme si ça pouvait vraiment aller. Jordan regrette aussitôt d'avoir posé la question, consciente qu'il la lui renverrait probablement. C'était évident qu'elle n'allait pas bien, mais elle n'avait pas envie d'en parler pour autant. Elle retira le deuxième écouteur de son oreille, prête à entendre sa réponse. La jeune femme s'arrêta finalement de faire les cents pas dans l'appartement, parce qu'à force, elle était déjà étourdie. Elle ne mangeait plus depuis des jours et les habitudes qu'elle avait prises n'aidaient pas sa cause. Elle appuya le bas de son dos contre le comptoir de la cuisine.

Perry n'est pas habitué à ce genre d'ambiance, pesante et triste. Certes maintenant avec son travail de patron et ses rendez-vous il est un peu habitué à une ambiance sérieuse, car il n'a pas vraiment le choix. Mais sorti de son bureau, c'est beaucoup plus joyeux, il est toujours souriant, à tenter de faire rire les gens et d'installer une ambiance détendu partout où il va. Sauf que là, tout est différent, il n'a pas envie de rire ou de faire rire. Il ne sait pas vraiment quoi dire à Jordan qu'il ne connaît pas vraiment au final. Ils ne se sont vus quelques fois lorsqu'il était de passage dans l'appartement pour voir Maisy mais ils n'ont jamais eu de réelle conversation et encore moins dans un contexte pareil. Le jeune homme se rassure un peu en se disant qu'elle est comme lui, elle ne sait pas quoi dire et tourne en rond. Il ne fait que quelques pas dans l'appartement, préférant rester près de la porte, n'ayant pas l'impression d'être à sa place ici. Finalement elle lui demande si ça va. Perry est un peu surpris par sa question et ne répond pas tout de suite. Que lui répondre ? Non ça ne va pas, mais ça va mieux qu'elle car il ne tenait pas autant à Maisy que Jordan y tenait. « je fais au mieux... » dit-il finalement sans lui retourner la question car il sait qu'elle ne va pas lui répondre que ça va. « euh...si tu veux parler ou quoi, je suis là tu sais. » dit-il presque timidement avec un ton qui ne lui ressemble pas vraiment. Il est toujours à l'écoute des gens mais il ne sait pas si Jordan va l'envoyer bouler ou si elle va se confier, il est en territoire totalement inconnu.

C'était une question stupide à laquelle on ne pouvait répondre que quelque chose de stupide. Sa meilleure amie lui manquait terriblement et le vide que son départ avait causé dans la vie de Jordan était immense. «Je fais au mieux...» Un peu comme elle, et les autres qui avaient connu Maisy, qui s'étaient attachés à elle. Jordan croisa les bras et baissa la tête, fixant le sol. Aucun mot ne lui venait et elle n'avait pas vraiment envie de chercher à faire la conversation là, maintenant. «Euh... si tu veux parler ou quoi, je suis là tu sais.» La jeune femme fronça les sourcils, ne détachant pas son regard des carreaux du plancher. Tout ce dont elle avait envie c'était de voir son amie et de la serrer dans ses bras, ou de se bourrer la gueule, encore. Sauf que dit comme ça, c'était de un pas super réaliste et de deux, pas super joyeux non plus. Elle releva la tête et tenta d'offrir un demi sourire à Perry, touchée par son attention. «C'est gentil, Perry» souffla-t-elle avant de faire demi-tour derrière l'ilôt de la cuisine. Jordan ouvrit la porte du frigo et en sortit deux bière, une qu'elle tendit à Perry en revenant auprès de lui. Elle décapsula la sienne, puis se laissa tomber dans le canapé tout près. «J'sais pas ce que je vais faire sans elle», prononça-t-elle entre deux longues gorgées de bière. Elle n'avait plus du tout le même effet sur elle après la quantité qu'elle avait ingurgité depuis sa mort. Elle jeta un coup d'oeil vers la porte de la chambre de la blonde, le regard vide. Il l'était depuis bien longtemps, mais jamais il n'avait été aussi profond, absent.

Il tente d'arranger les choses comme il peut. Enfin bien sûr, il ne peut rien arranger, on ne peut pas arranger la mort de quelqu'un. Perry se dit juste que ça doit être plus dur pour Jordan que pour lui. Il ne la connaît pas bien, ils ne se sont pas beaucoup parlé mais il sait qu'elle était très proche de Maisy et que contrairement à lui, elle l'aimait. Il attrapa la bière qu'elle lui tendit. Même si ce n'est pas ce qu'il préfère, il ne va pas faire les fines bouches maintenant et puis ce n'est pas comme s'il détestait ça, il en boit de temps en temps. Il s'installa sur le canapé à une distance raisonnable de la jeune femme pour ne pas la mettre mal à l'aise même si ça semble déjà un peu le cas, vu la situation.
Elle semble désespérée. Perry ne sait pas trop quoi dire pour l'aimer à aller mieux, il n'est pas très doué pour réconforter les gens. Surtout que là ce n'est pas un truc banal qui rend triste mais le lendemain ça va mieux, non quelqu'un est mort. « t'es pas toute seule, t'as des amis. Et au pire t'as moi si tu veux. Si t'as besoin tu peux venir dormir à l'appart. Bon y'a pas trop de place mais j'veux bien te passer mon lit. » enfin si il y a de la place dans son appartement mais il y a du monde qui y vit donc toutes les chambres sont occupées. Il tente de faire au mieux pour l'aider parce qu'il n'aime pas voir les gens tristes.

Si elle avait déjà cotôyé la mort, jamais ce ne serait comparable à la perte de sa meilleure amie. Maisy était tout pour elle et Jordan ignorait sincèrement comme elle y arriverait, sans sa blonde préférée à ses côtés. Elles avaient grandit ensemble, elles avaient partagé de nombreuses premières fois. Kavanaugh avait toujours été là, même durant ces longs mois sans nouvelle l'une de l'autre, Jordan n'avait jamais eu l'impression que Maisy ne faisait plus partie de sa vie. «T'es pas toute seule, t'as des amis. Et au pire t'as moi si tu veux. Si t'as besoin tu peux venir dormir à l'appart. Bon y'a pas trop de place mais j'veux bien te passer mon lit.» L'Anglaise n'avait pas vraiment d'amis, parce qu'elle n'y voyait pas l'intérêt. C'était bien ça son problème, on lui avait si souvent dit qu'elle était un être tellement égoïste. Pourtant, les amitiés ne lui avaient que rarement apporté du bon. Jordan ne répondu pas tout de suite. Elle avait sa propre maison, là où elle avait passé les nombreux derniers jours. Voir d'autres murs que les siens pourraient peut-être lui faire du bien. «Ok. Ouais, ok», souffla-t-elle en hochant la tête. Elle essayait de se convaincre parce que, de toute façon, cela ne pouvait pas être pire que de passer ses journées enfermée chez elle à boire et à fumer. Puis elle pourrait toujours partir si elle ne s'y sentait pas mieux. «Mais j'dormirai sur le canapé, si vous en avez un. Sinon sur le plancher», finit-elle en tentant d'esquisser un sourire. «Tu veux pas aller prendre l'air un peu? J'en peux plus de ces murs, c'est... lourd.» Pour ne pas dire qu'elle sentait la mort peser comme jamais. Ils reviendraient récupérer les effets de Maisy plus tard, Jordan s'accrochait à la présence de Perry, qui ne pouvait que l'aider l'instant de quelques minutes.

Jordan semblait mal à l'aise par la proposition de Perry, en tout cas c'est comme ça qu'il le voyait. Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise au contraire, il voulait qu'elle aille bien, même s'il ne la connaît pas beaucoup. Cependant elle accepta son invitation tout en lui disant qu'elle dormirait sur le canapé ou même par terre. Cette idée ne plut pas du tout au jeune homme. « non j'te passerai mon lit. J'irais dormir avec Penny ou même si y'a que le fait que j'te passe mon lit qui te dérange j'pourrais dormir avec toi. » lui répondit-il simplement. Pas sûr que sa fille apprécie grandement de passer une nuit avec lui, même si lorsqu'elle était plus petite ça ne la dérangeait pas, maintenant elle a grandit et ce n'est plus la même chose. Il a d'ailleurs peur du moment où elle va devenir adolescente. Lui n'était pas un ange à cette époque là donc il espère qu'elle ne sera pas comme lui. Pour revenir à la blonde, il lui propose de dormir avec lui en tout simplicité sans même penser à autre chose. Oui ça lui arrive de proposer des choses sans penser au sexe derrière. C'est rare mais ça arrive.
La demoiselle lui proposa ensuite d'aller faire un tour, l'ambiance étant pesante dans l'appartement. Perry ne put faire autre chose qu'acquiescer, il viendrait récupérer ses affaires plus tard. Lui aussi avait envie de se vider la tête et sortir prendre l'air. Il ouvrit ensuite la porte et laissa passer la jeune femme pour qu'ils sortent tous les deux. « tu veux aller où ? » lui demanda-t-il alors.

Jordan n'avait jamais pensé développer une relation quelconque avec Perry, à ses yeux, il n'était que le pauvre mec qui était tombé sous la main de sa défunte meilleure amie. Elle avait un peu eu pitié de lui, elle avait un peu pu le comprendre, aussi. Et aujourd'hui, alors qu'elle n'était plus là, sa douce blonde, c'est Perry qui était là, contre toute attente. Le jeune homme était bien là, à l'inviter à squatter son chez lui, le temps de reprendre le dessus et d'éclaircir ses idées. «Non j'te passerai mon lit. J'irais dormir avec Penny ou même si y'a que le fait que j'te passe mon lit qui te dérange j'pourrais dormir avec toi.» Elle glissa son regard dans celui de Peach, les lèvres immobiles, comme si elle tentait de lui souffler un sourire qui n'arrivait pas à se dessiner sur ses lèvres. Sa copine lui avait parlé de la jeune Penny à quelques reprises, Maisy semblait bien l'apprécier, mais Jordan ignorait la relation qu'elle et son papa entretenaient. Elle était complètement perdue dans ses émotions, dans ses pensées, dans le vide, qu'elle ne refuserait pas la présence d'une tierce personne, avec qui partager un matelas et peut-être ses démons. Jordan fronça les sourcils tout en hochant la tête, se promettant de réfléchir à sa proposition. Elle avait besoin d'air frais, de changer de décor l'instant de quelques minutes au moins. Perry la suivit à l'extérieur de l'appartement, enchaînant: «Tu veux aller où ?» Les rues de Bowen ne lui étant pas encore tout à fait familières, Jordan ignorait où elles les mèneraient. «J'sais pas, je connais pas encore trop le coin... Je planifiais le découvrir avec Mai...» elle coupa court à sa phrase, une boule envahissant soudainement sa gorge, et sa poitrine. «Peu importe», dit-elle tout en marchant, les mains au fond de la poche avant de son kangourou.

Perry voulait vraiment aider Jordan à aller mieux. Son chagrin a lui n'a rien à voir avec celui de la jeune femme. Même si d'une certaine manière il était proche de Maisy, c'était bien plus physiquement qu'amicalement, il avait même grand mal à la supporter. Seulement on ne peut pas dire que sa mort lui ait rien fait non plus mais il se dit qu'il vaut mieux s'occuper de Jordan qui elle est vraiment très triste. L'idée d'aller faire un tour lui sembla bonne, comme ça il en apprendra un peu plus sur la blonde et lui permettra peut-être d'oublier un instant la tragédie. Elle lui demande où il veut aller, elle ne connaissant pas vraiment la ville visiblement. « Euh j'sais pas trop, t'as déjà été à la plage ? » lui non plus à par les bars ne connaît pas grand chose au final. Enfin ça fait plusieurs années qu'il vit là donc il connaît tout de même, Bowen n'est pas très grand mais on ne peut pas dire qu'il ait beaucoup exploré les musées ou la salle de sport, la culture et le sport étant deux choses qui ne le passionnent pas vraiment, en dehors de la culture semi-geek et du sport de chambre. La plage lui semble être un bon endroit, sympa pour une balade, une baignade ou pour bronzer. Avant il passait sa vie là-bas, maintenant il la passe enfermé dans un bureau, ce qui le rend parfois un peu fou, lui ayant toujours été habitué à beaucoup sortir et à être tout le temps dehors. « ça doit pas être très loin d'ici donc y'a pas beaucoup à marcher si tu veux. » dit-il pour la convaincre.