Invité | Sujet: (#15) i crawl to you 17/2/2015, 22:16 | |
| C'était toujours la même chose, prendre l'avion et voyager jusqu’à l'autre bout du monde. Tu avais quitté l’Amérique pour l'Australie. Bowen en particulier, un grand enseigne de cinéma avait fait appel à toi pour dénicher un homme à Bowen. Tu avais dû passer une demie-journée dans cette avion et quand il se posa enfin à Sydney, ce n'était pas encore fini. Il y avait le trajet en voiture, et avec le décalage horaire tu avais l'impression de recommencer une journée que tu avais déjà vécue. Mais tu le vivais plutôt bien, tu ressentais rarement la fatigue du décalage, sauf quand il durait plus d'une journée. Le taxi te déposa à l'hôtel, tu n'avais pas pris la peine de réserver un appartement, et si l'hôtel te revenais trop cher, tu pourrais voir pour trouver une petite location, voire une colocation, de toute façon pour le peu de temps que tu restais, tu n'allais pas acheter quoique ce soit. Tu posas ta valise dans un coin et la première chose que tu fis c'était de prendre une bonne douche chaude, de manière à te sentir plus à l'aise. Puis tu attrapas ton dossier pour le regarder une dernière fois. Tu étais prête à partir à la chasse. Tu demandas plusieurs fois ton chemin, ne connaissant rien de la ville, tout ce qui te faisait plaisir c'était que tu étais en Australie, le pays de Bernard et Bianca, et une fois devant la porte, un homme charmant t'ouvrit la porte, mais ce n'était pas ton potentiel client. Tu te demandais même si tu ne t'étais pas trompé de porte, voir même de bâtiment, après tout les explications que tu avais eu étaient peu claires et il y avait trois immeubles semblables sur la même rue. « Bonjour, je cherche Iago Dawkins, il vit bien là ? » Tu lui adressas un joli sourire, avec un joli sourire tout marchait beaucoup mieux, les gens te disaient toujours ce que tu voulais savoir. Il t'annonça que c'était la porte d'en face, tu le remercias avant de lui tourner le dos et de taper en face. Quand la porte s'ouvrit, tu lui adressas un beau sourire, pas de doute possible, tu avais bien la bonne personne en face de toi. « Bonjour Mr. Dawkins ! »
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Invité | Sujet: Re: (#15) i crawl to you 25/2/2015, 00:40 | |
| Aujourd’hui, j’avais décidé de passer la journée tranquillement à l’appart. C’était un luxe que je pouvais me permettre puisque j’étais mon propre boss. J’avais toutefois des obligations mais j’avais décidé de les mettre de côté pour une petite journée. J’allais pouvoir me jeter dans le canapé et surfer sur le net en quête des nouvelles tendances déco, des nouveaux matériaux utilisés, … Du boulot me direz-vous ! En effet, mon job est ma passion. C’est pourquoi, même ma manière de flâner était en relation étroite avec la décoration et le cinéma. J’avais introduit un dvd dans le lecteur et commençai à visionner le film tout en fouinant sur internet après quelques inspirations pour des projets à venir sur mon ordinateur portable.
J’entendis soudainement quelqu’un frapper à la porte. Je relevai la tête tout en m’interrogeant sur la personne qui pouvait bien venir me déranger. Ce n’était sûrement pas Mickey, il n’était pas là et il avait la clé. Tout comme Mathias ou Tara qui auraient frappé mais seraient entrés à peine quelques secondes après. J’avais payé les factures à temps, ça ne pouvait pas être un huissier ou autre représentant de la loi. C’est alors que je compris que ça ne pouvait être qu’un des voisins qui venait régulièrement nous emmerder pour nous demander des biscottes. Je déposai mon ordinateur sur la table basse du salon et me dirigeai vers la porte d’entrée. Je fouillai dans mes poches et en sortis un billet de 5 dollars australiens. J’ouvris la porte « Tenez ! Prenez ce billet et allez vous acheter vos foutues bisc… » Lorsque mon regard se posa sur une jolie demoiselle qui me salua, je compris que je faisais erreur. « Hm, désolé. Bonjour ! » . Je rangeai le billet que j’étais en train de tendre à la demoiselle qui était supposée être le voisin. « Je peux vous aider ? » Mes lèvres affichaient un grand sourire mais mes yeux laissaient paraître un regard interrogateur. J’hésitais à la laisser entrer, après tout elle connaissait déjà mon nom et si elle était une psychopathe, je pouvais l’étouffer avec les cookies brûlés de Mickey. Mais si c’était une représentante de quelques autres produits, ça allait être encore plus compliqué de la faire partir. Ils étaient coriaces ces gens !
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