Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Lun 16 Mar 2015 - 18:19
Whenever you need me, I'll be there.
Les conséquences de nos actions sont toujours si complexes, si diverses, que prévoir l'avenir est une entreprise bien difficile.
Pour la première fois depuis bien longtemps, Eileen et Julian passaient leur soirée séparément. Non pas qu'ils s'étouffaient mutuellement, mais il fallait bien s'octroyer parfois quelques instants pour soi, entourés de leurs amis respectifs. Julian ne voulait pas s'enfermer dans son couple et il semblait de même pour Eileen. Voilà pourquoi la belle brune était partie faire la fête de son côté et que le blond s'était rendu au match de basket de l'équipe de Bowen. Après cet événement sportif, il avait fini par rejoindre ses anciens camarades de jeu pour fêter la victoire de l'équipe. Même si Julian avait quitté l'équipe depuis bien longtemps, il était toujours perçu comme un membre à part entière, ce qui faisait énormément plaisir au jeune homme. Installé au bar, le blond demanda un soda. Ce soir, c'était décidé, il ne buvait pas, étant donné qu'il prenait le volant. On pouvait reprocher énormément de choses à Julian mais au niveau de sa conduite à tenir au volant, il était exemplaire. Ce qui ne semblait pas être le cas de tout le monde... A quelques minutes de la fermeture du bar, Julian entendit son téléphone sonner. Pour le coup, il s'attendait à ce que ce soit Eileen qui lui annonçait qu'elle était à l'appartement. Loupé. Il fronça les sourcils en apercevant un numéro inconnu et décrocha, s'éloignant de sa bande de potes pour mieux entendre ce qu'il se disait. Police ? Eileen ? Alcool ? Julian avait-il bien entendu ce qu'il s'était dit ? Oui. Eileen s'était faite arrêter par les flics. Elle était désormais au commissariat et il fallait donc aller la chercher. Julian remercia l'agent, raccrocha et annonça à ses amis qu'il devait s'en aller, sans donner davantage d'explications. Il était tout bonnement surpris. Eileen s'était faite arrêter avec un taux d'alcoolémie au-dessus de la limite autorisée, ce qui ne lui ressemblait absolument pas. Julian était partagé entre l'inquiétude et une colère grandissante. Il avait l'impression que sa petite amie déraillait pleinement ces derniers mois. Cela n'allait pas arranger ce ressenti bien peu agréable.
Arrivé devant le commissariat, Julian descendit rapidement du véhicule et s'empressa d'entrer dans l'établissement. Il avança jusqu'à l'accueil et s'adressa à l'agent :
Bonsoir, je viens chercher Mademoiselle Eileen Bennett. On m'a dit qu'elle avait été amenée ici.
Julian finit par décliner son identité, annonçant qu'il était son petit ami et s'installa sur une chaise en attendant que le demoiselle fasse son apparition. Quinze minutes plus tard, la brune apparut dans le champ de vision du blond. Il se releva et s'avança jusqu'à elle, ne lui jetant même pas un regard. La mâchoire serrée, le regard dur, la raideur de son corps, tout montrait que Julian était dans une colère noire. Après qu'ils aient signé quelques papiers, ils purent enfin quitter le commissariat. Toujours muet, Julian sortit de la structure, suivi d'Eileen et s'avança jusqu'à son véhicule qu'il ouvrit. Il s'installa au volant et ce fut à ce moment-là qu'il se décida à parler :
Tu peux me dire à quoi tu joues, Eileen ? .
crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Lun 16 Mar 2015 - 19:14
« Les émotions sont faites pour être partagées. »
Julian ∞ Eileen
Tout était censé bien se déroulé, censé pour ce cas c'était étonnamment bien de le préciser, Julian et Eileen s'étaient pris une soirée chacun de leurs côtés, non pas qu'il y avait de l'eau dans le gaz, bien au contraire, tout allait pour le mieux mais justement il était aussi bon parfois de sortir de son côté et de voir l'entourage que parfois on peux oublier. Et pourtant du côté d'Eileen rien ne s'était passé comme prévu, tout d'abord la brune avait prévu de réviser pour au final prévenir son petit ami qu'elle sortait, besoin de s'aérer, de ne plus penser à tout ce qui était entrain de la torturer dernièrement. Bien sur qu'elle voulait tout confier à son petit ami, mais celle ci se sentait quelque part honteuse d'être juste le fruit de quelque chose de caché, d'avoir vécu dans le mensonge autant d'années dans sa jeune vie et surtout si celle ci n'avait pas découvert qu'elle n'était pas la fille biologique de son père, tout aurait été caché, encore. Et pour oublier il y avait la solution de facilité, l'alcool et d'ordinaire Eileen qui était d'une sagesse plutôt connue s'était laissé à boire d'ailleurs un peu trop.
Et comme une merde en entraîne toujours une autre, il avait fallut qu'elle se fasse arrêter par les flics et c'était une angoisse sans nom qui s'était emparé d'elle et qui l'avait dé-saouler aussi vite qu'elle l'avait été. Tout d’abord se faire embarqué dans une voiture de police n'était pas la chose qu'elle avait prévue dans sa liste de choses à faire dans sa vie. Et de se faire interroger sur ce qu'elle faisait et pourquoi était encore pire et le moment sûrement le pire c'est quand la policière lui avait demandé le numéro d'une personne à appeler, bien sur que ce n'était pas à réfléchir, Julian. Mais ce qui allait l'attendre allait être sûrement pire que les flics, le commissariat et compagnie. Elle avait écopé d'une suspension de permis pour avoir quelque peu dépassé la limite mais la policière qui s'était occupé de son cas avait su être conciliante. Pourtant cela ne l'avait pas rassuré, son ventre semblait se tordre sans jamais s'arrêter, Julian allait venir la chercher et elle aurait limite préféré qu'on la garde au commissariat pour le coup. Non pas qu'elle avait peur de son amoureux, non mais elle savait qu'il allait sûrement s'énerver et que pour le coup il aurait amplement raison. Parce que bien sur qu'elle savait qu'elle avait fait une immense erreur et que c'était grave. Un long soupire s'échappa de ses lèvres alors que quelqu'un vint la chercher pour lui dire que la personne qui venait la chercher était arrivé. La demoiselle se leva la gorge serrée et alla à la rencontre de Julian qui ne lui adressa pas pas un regard, ni un mot et à la vue de sa raideur il était colère de chez colère, Eileen baissa la tête et signa les quelques papiers qu'on lui donna et suivit son petit ami tête baissée, serrant sa veste contre, pinçant ses lèvres de manière nerveuse, elle grimpa dans la voiture et boucla sa ceinture, lorsque la voix de Julian résonna, celle ci ferma un instant les yeux alors qu'elle sentit sa gorge se serrer, elle resta silencieuse durant un instant, trifouillant nerveusement le tissus de son jean alors qu'elle finit par murmurer. " J'ai pas fait attention, je sais que j'ai fais une erreur. Je suis désolé, je ne m'étais pas rendue compte que j'avais autant bu, je t'assure."
Maigres explications mais en même temps Eileen ne savait pas vraiment quoi dire pour se justifier, il n'y avait rien à dire, juste à assumer et vu comme le blond semblait dans une colère noire, elle avait prit le parti pour l'instant d'essayer de calmer le jeu. En faite celle ci se retenait de fondre en larmes, tout d'abord parce qu'elle était épuisée autant psychologiquement que physiquement et qu'elle avait sûrement déçu Julian par son attitude irresponsable et c'était dur pour elle, surtout avec ce qui se tramait en ce moment et ce qu'elle avait appris, il y à peu. Pour l'instant elle savait que c'était peine perdue de même essayer de poser sa main sur celui ci alors elle tourna un peu la tête pour le regarder en murmurant. " Ne m'en veux pas s'il te plait."
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Dim 29 Mar 2015 - 17:15
Whenever you need me, I'll be there.
C'est peut-être cela, finalement, aimer vraiment. Apprendre à pardonner, sans réserve et surtout sans regrets. Poser son doigt sur la touche d'un clavier, effacer les pages grises pour tout récrire en couleur. Mieux encore, se battre pour que tout finisse bien.
Alors que le policier lui expliquait comment récupérer le véhicule d'Eileen - puisque cette dernière avait écopé d'une suspension de permis - Julian hocha la tête et répondit qu'il irait chercher la voiture le lendemain. Après tout, c'était son rôle d'aller chercher Eileen et de l'aider à se sortir de ce pétrin dans lequel elle s'était lancée la tête la première. C'était le rôle d'un copain. Même si ledit copain était à présent dans une colère noire. Recevoir un tel appel n'était jamais agréable. Quand il avait entendu qu'elle était au commissariat, l'inquiétude s'était emparée de lui, avant de comprendre qu'elle n'était là-bas qu'à cause d'une ivresse. C'était ce motif qui faisait que Julian était en colère. Elle avait été irresponsable et c'était ce qui l'étonnait le plus. Eileen avait toujours été d'une maturité fascinante. Dès le début, elle s'était montrée beaucoup plus adulte que Julian. Mais avec le temps, elle semblait "régresser" alors que Julian, lui, mûrissait de jour en jour. Pour le coup, il ne la comprenait plus. Il avait même l'impression d'être en décalage avec elle. Comme s'il avait oublié ce que c'était de faire la fête et de sombrer dans les méandres de l'alcool. Il avait décidément pris un bon coup de vieux. Alors qu'ils sortirent du commissariat et qu'ils montèrent dans le véhicule du blond, Julian sentait parfaitement la culpabilité qui rongeait Eileen. Cela se voyait dans son regard, dans ses gestes, dans sa posture. S'il s'écoutait, il finirait par craquer et par la prendre dans ses bras. Simplement, le Callaway était réputé pour être buté et pour ne pas se laisser amadouer facilement. Quand il mit le contact, il finit par demander à quoi elle jouait. Il voulait vraiment savoir ce qu'il se passait dans sa tête pour être amenée à faire de telles choses. Et la réponse d'Eileen ne fut décidément pas satisfaisante. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'il répliqua : Tu n'as pas fait attention ? Tu te fiches de moi, hein ? Même en ayant bu un ou deux verres, tu aurais dû m'appeler Eileen. Je ne veux pas te faire la morale, mais ouais, pour le coup, tu as été totalement irresponsable. Tu sais très bien que je ne plaisante pas sur ce sujet-là.
Julian avait vu tellement de jeunes mal finir qu'il avait toujours fait en sorte de rentrer en sécurité lorsqu'il avait bu. Il menait presque une guerre envers ses potes qui tenaient à prendre le volant en étant alcoolisés. Forcément, lorsque cela concernait Eileen, ses ressentis étaient décuplés. Elle était ce qu'il avait de plus cher dans sa vie et il était normal pour lui d'agir comme cela avec elle. Quitte à être le lourdingue de service ou le râleur invétéré. Julian savait qu'il avait raison... pour une fois. Et il comptait bien le faire savoir. Alors qu'il s'engagea sur la route, il prit la direction du quartier d'Eileen. Il était pourtant prévu qu'ils se retrouvent dans l'appartement de Julian afin de passer la nuit ensemble, mais vu le contexte actuel, il était peut-être mieux qu'ils fassent chambre à part. Du moins, jusqu'à ce que Julian finisse par cesser de faire sa tête de mule. Sentant le regard de la belle brune sur lui, Julian garda un air impassible et ce même lorsqu'elle lui demanda de ne pas lui en vouloir.
Demande moi une telle chose demain, tu auras peut-être plus de chance !
Rien d'autre. Un long silence s'installa dans la voiture, alors que Julian continua de conduire. Heureusement, le commissariat se trouvait à quelques pas de l'appartement d'Eileen. Alors qu'il s'arrêta devant le bâtiment, il coupa le contact et se tourna vers elle. Ses yeux verts la sondèrent, comme s'il voulait la mettre mal à l'aise, comme s'il voulait appuyer sur cette culpabilité qui la submergeait. Du Julian tout craché, qui savait comment jouer avec les nerfs des personnes qui l'entouraient. Il finit par briser le silence en lâchant :
Ces derniers temps, je ne te reconnais plus, Eileen. C'est bien joli la fille qui s'amuse, qui profite de sa liberté et qui croque la vie à pleines dents mais il faut savoir aussi réfréner ses ardeurs. Tu as changé, c'est certain. Et pour le coup, la fille que j'aime, je ne sais plus où elle se trouve. Dis-moi ce qu'il se passe dans ta tête ? Eclaire-moi, je t'en prie. .
crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Sam 11 Avr 2015 - 17:43
« L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme. »
Julian ∞ Eileen
Bien sur que Julian était en colère et il était entrain de lui faire ressentir bien comme il faut, et pourtant la demoiselle ne pouvait que le comprendre, recevoir un coup de fil en pleine nuit, si c'était elle qui avait reçu ce coup de fil, elle aurait débarqué au commissariat en mode tornade pour lui hurler son inquiétude et sa colère alors bien sur qu'elle pouvait aisément comprendre mais avoir ce genre de comportement en face de soit n'était jamais facile même avec toute la compréhension du monde, sachant qu'en plus de cela, elle culpabilisait, ses pensées semblaient se mêler pour qu'elle ne puisse trouver aucun refuge avec sa conscience. C'était réellement fatiguant, sans compter que ses semblants d'explications n'avaient pas satisfait son petit ami qui était entrain de lui demander si elle se foutait de lui, la jeune femme passa sa main sur son front en soupirant légèrement et elle répliqua tout de suite. " Mais non je ne me fous pas de toi Julian, s'il te plait calme toi un peu. Et merci, je sais que j'ai été irresponsable."
Voila les simples mots qu'elle prononça, en soit tout pour attiser l'engueulade qui semblait clairement imminente, mais la Eileen ne pouvait réfléchir correctement, celle ci était épuisé et aussi à bout de nerfs alors tout pouvait partir plus facilement, ce n'était pas le soir pour se temporiser bien qu'au plus profond d'elle, la belle était entrain d'essayer, après tout c'était elle qui avait fait une erreur et malgré le fait qu'elle s'en veuille, elle aurait aimer que Julian ne soit pas tant en colère, enfin pas autant, ce n'était pas facile de se gérer et d'en plus gérer le caractère de tête de mule et de la colère qu'avait le blond en cet instant. Celle ci croisa les bras résigné lorsque celui ci lui répliqua de lui demander la même chose demain concernant le fait de ne pas lui en vouloir. Le trajet était lourd, pour énormément de choses, Eileen semblait sur le point de craquer à chaque secondes dans cette voiture, le silence était pesant et la demoiselle serra légèrement ses mains qui commençaient presque à trembler lorsqu'elle se rendit compte que Julian était entrain de la ramener chez elle, et non pas chez lui comme c'était prévu, donc il ne voulait pas passer la soirée avec elle et lorsqu'il s'arrêta la Bennett garda le silence, le regard fixé droit devant elle. Et vu les paroles qu'il était entrain d'avoir c'était sûrement mieux, le mur que la jeune femme essayait de se mettre semblait s’effriter brusquement, Julian avait un pouvoir immense sur elle et le fait qu'il puisse le dire qu'il ne la reconnaissait plus, qu'elle avait changé et qu'elle n'était plus la fille dont il était amoureux eurent pour résultat de laisser enfin des larmes rouler sur ses joues, depuis ds semaines elle s’empêchait littéralement de craquer, parce que cela faisait bien trop mal de pouvoir se laisser aller à ce genre de ressentis.
Et la brune ne connaissait que trop bien ce Julian la, il était entrain de la pousser à bout, dans ses derniers retranchements pour qu'elle puisse enfin s'ouvrir, seulement ce n'était pas que des larmes du à ses paroles bien qu'elles venaient de les provoquer, c'était un tout et elle tourna enfin la tête vers lui pour le regarder, son ton n'était plus tout bas, tout le contraire, sa voix brouillé par ses larmes. " Tu veux que je t'éclaire ? J'avais plus envie de penser, alors j'ai bu, je me suis pas rendu compte que j'avais bu autant et c'est la vérité ! Alors tu veux que je te dise quoi alors que tu me ramenes chez moi comme une malpropre comme si j'avais tué quelqu'un ? Tu veux savoir quoi ? Que je ne suis pas la fille de mon père ? Que presque toute ma vie est un putain de mensonge ? Que j'ai appris que j'avais un frère ?! Maintenant tu le sais ? Alors pourquoi je te l'ai pas dis ?! Parce que j'ai honte, c'est tout, de n'être que quelqu'un qu'on ne voulait sûrement pas ! Alors oui je voulais juste oublier pendant un instant ! " Et que toi tu puisses me dire que tu ne sais pas ou est la fille que tu aimes, et bien merde regarde mieux elle est juste devant toi !" Dans un ouragan, la jeune femme se détacha pour ouvrir la portière de la voiture et en descendre sans même attendre quoi que ce soit de plus, il était rare qu'elle puisse craquer, mais quand elle le faisait on pouvait dire qu'elle ne faisait pas les choses à moitié. Bien sur qu'elle aurait aimé parler de cette histoire autrement à Julian que dans ce genre de circonstance et pourtant c'était sortit sous le coup des nerfs, oui elle avait une peur et une certaine honte de pouvoir accepter et avouer à Julian toute cette histoire, ce n'était pas une question de confiance, il avait toute sa confiance, Eileen pouvait lui confier sa propre vie les yeux fermés, mais c'était quelque chose de bien plus profond, qui était enfin sortit peut être pas de la meilleure manière qui soit.
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Mar 14 Avr 2015 - 17:26
Whenever you need me, I'll be there.
Leur histoire c'est la théorie des dominos mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber ils s'aident à se relever.
Une fois installés dans la voiture de Julian, ce dernier ne tarda pas à lâcher quelques remontrances, lourdes de rancoeur. Il fallait qu'elle comprenne l'inquiétude qu'il avait pu avoir ! S'il avait été dans cette situation, le blond était persuadé qu'il en aurait pris pour son grade. Il était donc normal qu'il agisse de cette manière, même si, avouons-le, Julian n'était pas réputé pour être un modèle de tact et de diplomatie. Il disait toujours le fond de sa pensée, peu importe que cela soit blessant ou non. Mais alors qu'il pensait qu'elle resterait muette, Eileen eut la "bonne idée" de lui demander de se calmer. Le regard qu'il lui jeta fut beaucoup plus parlant que des mots. Plus on disait à Julian de se calmer et plus sa colère s'amplifiait. Il était comme cela et ce n'était pas près de changer. Néanmoins, il prit sur lui pour éviter de répliquer quelques paroles cinglantes qu'il finirait forcément par regretter. Eileen devait bien culpabiliser, il était donc inutile d'en rajouter une couche. Il répondit simplement par un long soupir exaspéré, le tout en levant les yeux au ciel. Il était persuadé que cette conversation ne mènerait à rien. Ce fut la raison pour laquelle il prit la direction du quartier d'Eileen, sans un mot, laissant la tension s'installait tranquillement entre eux. Bien sûr, la ramener chez elle était digne d'une réaction de gamin, mais Julian espérait la faire réagir. Même s'il était présent pour la sortir des ennuis, il voulait également lui montrer qu'elle l'avait déçu. Et un Julian déçu, ce n'était jamais bon. Il avait beau l'aimé de tout son être, il voulait lui prouver qu'il ne lui était pas acquis, et qu'à tout instant, leurs chemins pouvaient prendre une direction différente.
Julian était décidément bien aveugle... Même s'il se doutait que quelque chose clochait chez sa petite amie, il était loin de se douter de tout ce qu'elle avait subi ces derniers jours. C'est pourquoi Julian continua de faire du Julian : le chieur dans toute sa beauté. Pour cette dernière tentative, il décida de ne plus mesurer ses paroles, allant jusqu'à dire qu'il ne retrouvait plus la fille qu'il aimait. Ces paroles étaient dures, il le savait, mais il pensait que cela était la meilleure solution pour qu'elle se rende compte de ses actes. La réponse qu'elle lui lâcha fut tout aussi dure. Même pire. Des larmes pleins les yeux, Eileen explosa, laissant ressurgir tout ce qu'elle avait sur le coeur. Et ses paroles laissèrent Julian plus que surpris. Il fronça les sourcils, tentant d'assimiler le flot de paroles qu'elle lui lançait à la figure. A croire que c'était lui qui était alcoolisé ! Le temps semblait s'être arrêté face à la nouvelle qu'elle venait de lâcher. Avait-il bien entendu ce qu'elle venait de lui dire ?! Eileen n'était pas la fille de son père ? Elle avait même un frère ? Le jeune homme resta bête, incapable de répondre quoique ce soit. Sa dernière phrase lui serra encore plus le coeur. Il lui avait fait du mal et cela était bien la pire chose qu'il puisse arriver à Julian. Sans lui laisser le temps de répondre, Eileen sortit de la voiture. Et ce fut le claquement de la portière qui fit sortir le beau blond de sa torpeur. Il devait réagir ! Sans hésitation, il sortit à son tour de la voiture et s'empressa de suivre la jeune femme.
A présent, c'était Julian qui s'en voulait. Et toute son attitude le démontrait. Son regard s'était adouci, ses muscles s'étaient relâchés. Il avait l'expression d'un enfant qui venait de faire une connerie. Oui, ce qu'il avait fait était une belle connerie. Il avait été égoïste. Au lieu de chercher les raisons du changement soudain de la belle brune, il n'avait pensé qu'à sa propre petite personne. Comme d'habitude, dirons-nous. Comme quoi, une personne ne changeait jamais. La rejoignant, il s'arrêta à quelques pas d'elle. Il mourrait d'envie de la prendre dans ses bras, pour la consoler, la réconforter et pour se faire pardonner. Pour lui montrer qu'il était l'épaule sur laquelle elle pouvait poser sa tête. Mais il se retint, tendant juste la main vers elle pour la poser sur son bras. Elle lui en voulait probablement, ce qui serait compréhensif. Gardant ses yeux verts ancrés sur elle, il murmura :
Je suis désolé, Eileen. J'ai été stupide sur ce coup-là.
Quand il s'excusait, c'était toujours fait avec sincérité. Alors qu'un nouveau silence s'installait, Julian se fit songeur. Il essayait de se mettre à la place d'Eileen. Bien sûr, cela était impossible mais il pouvait comprendre le chaos qu'était devenu sa vie après une telle découverte. C'était une vie entière qui s'écroulait. Comme quoi, un secret pouvait ruiner l'existence d'une personne. Alors qu'il tenta une nouvelle approche, il laissa sa main glisser le long du dos de la jeune femme et brisa le silence.
Comment l'as-tu découvert ? Enfin... si tu veux m'en parler bien sûr. Je ne veux pas te brusquer. Je me doute que ce n'est pas facile... .
crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Lun 20 Avr 2015 - 17:35
« Peu importe les montagnes à traverser, tu es mon havre de paix. »
Julian ∞ Eileen
Il était temps d'enfin parler et d'essayer de mettre des mots sur cette souffrance, sur tout ce qu'elle avait découvert il y à quelques temps. Eileen n'était pas du genre à se plaindre sur tout, non la brune voulait être forte, sans failles et surtout ne pas montrer que ce genre de chose pouvait la blesser et pourtant le masque qu'elle avait posé sur son visage n'avait tenu que peu de temps. Mais comment aborder un tel sujet ? Parce qu'après la surprise, ce sentiment de trahison qui vous coupe le souffle et vous lacère le cœur, il y a aussi un tout autre ressentis qui viens vous poignarder dans le dos, la honte. Pour le cas d'Eileen, elle ne se sentait que futile, après tout elle n'avait pas été un enfant désiré dans une famille remplie d'amour, non elle était le fruit d'une relation cachée aux yeux de tous, d'un géniteur qui à la nouvelle de son existence avait pris ses jambes à son cou et pour couronner le tout, celui ci avait une famille et un fils, donc un frère pour la jeune femme. Et pourtant à chaque fois qu'elle avait croisé le regard de son amoureux, Eileen aurait voulu fondre en larmes, trouver refuge dans le creux de ses bras, mais comme d'habitude celle ci avait fait les mauvais choix et la Bennett venait d'exploser littéralement à la suite de quelques paroles de Julian. Cela n'avait rien à voir ou presque, c'était de sa faute, boire n'était pas une solution pour oublier, enfin si, c'était juste la solution de facilité. La porte de la voiture venait de claquer de manière brusque de la main d'une jeune femme en larmes, elle avait l'impression que son monde était entrain de s'écrouler et les paroles du blond avait un gout amer, comme si elle était entrain de le perdre et c'était la colère qui était entrain de remonter, non pas contre lui. Contre sa mère, ce "père" c'était par leurs secrets qu'Eileen avaient découvert que ce changement était du, et pour rien au monde elle ne voudrait que son petit ami ne s'éloigne d'elle ou bien ne l'aime plus tout court puisqu'elle n'était plus vraiment elle même depuis quelques temps.
"Je ne veux pas que tu partes Julian.." Simple murmure alors que celui ci venait de poser sa main sur le bras de la jeune femme, il s'excusait parce qu'il venait de se rendre compte qu'il avait sûrement était trop loin, mais non la brune ne lui en voulait pas vraiment, c'était compréhensible, la relation qu'ils partageaient prenait de l'ampleur chaque jour et le comportement insouciant d'Eileen devait mettre des questions et un frein dans la tête du jeune Callaway. Et pourtant pour rien au monde elle ne voulait perdre son amour, il était tout pour elle, son soleil, sa sérénité, son sentiment de protection, son havre de paix. Ce sourire rayonnant, ce regard pétillant et ce cœur qui bat à milles à l'heure, Eileen ne le devait qu'à Julian, il avait transformé son monde d'une manière tellement plus belle et agréable à vivre, lui apprenant à mettre des couleurs la ou avant dans sa vie il n'y en avait pas, c'était tout bonnement impossible pour elle d'imaginer une vie ou Julian Callaway n'est pas près d'elle. Tout simplement parce que sans lui, la vie serait bien trop fade.
" J'aurais du t'en parler, je le sais bien, mais je n'ai pas osé.." La jeune femme osa lever doucement ses yeux pour les plonger dans celui du jeune homme, essayant de s'inciter au calme comme elle le pouvait pourtant, c'était difficile. Beaucoup d'émotions refoulées ne font jamais bon ménage lorsqu'elles finissent par s'échapper de votre contrôle. Lorsque la main de Julian se glissa le long de son dos, la demoiselle l'attira doucement pour qu'il vienne près d'elle alors qu'elle souffla un bon coup pour essayer de lui expliquer la bombe qu'elle venait de littéralement lui envoyer dans la tête. " J'ai fouillé dans les affaires de ma mère, je m'ennuyais... Enfin tu me connais. Sauf que ma curiosité s'est retournée contre moi, je suis tombée sur des papiers cachés à la vue de tous, et j'y ai découvert des photos de ma mère avec un autre homme, des lettres échangés, enfin je te fais pas de dessin sur le contenu, sauf que dans certaines, j'étais mentionnée en tant que secret qu'il fallait gardé pour préserver l'équilibre familial de cet homme. Et que personne ne devait savoir, jamais, qu'il ne voulait jamais me rencontrer, qu'il avait une femme et un fils. Et du coup j'ai cherché le nom pour découvrir que j'avais un frère, un demi-frère. Et que ma mère m'avait mentit toute ma vie." La demoiselle étouffa un sanglot en se mordant la lèvre alors que ses doigts vinrent agripper légèrement le jeune homme alors qu'elle se remis à parler." Tu veux bien rentrer avec moi chez moi..?"
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Lun 4 Mai 2015 - 17:50
Whenever you need me, I'll be there.
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.
Lorsque l'on s'appelait Eileen et Julian, il était certain que les choses ne se dérouleraient pas dans la normalité. Beaucoup de couples auraient tenté de parler, de chercher des explications dans le calme et la sérénité. Chez nos deux amis, calme et sérénité étaient mis de côté. Il fallait qu'il y ait une tempête avant de retrouver un calme apparent. Ce soir ne dérogeait pas à la règle. Julian avait poussé à bout Eileen et cela avait eu pour but de lui faire lâcher la bombe qu'elle gardait en elle. Depuis combien de temps ? Julian était incapable de le savoir et c'était ce qui le rendait encore plus coupable. Il savait qu'Eileen n'était pas au meilleur de sa forme mais il avait trouvé le moyen d'être exécrable avec elle, alors qu'il aurait dû chercher en profondeur ce qui tracassait sa petite amie. Il n'avait même pas pu se montrer présent face à une telle nouvelle qui, avouons-le, devait bouleverser une vie. Il était bien un petit ami pitoyable. Pour se rattraper, il était près à tout : à la suivre, à la réconforter, ou même à partir si elle le souhaitait, même si cette dernière solution était bien moins réjouissante. Heureusement, le murmure de la belle brune rassura le blond, qui hocha légèrement la tête pour lui montrer qu'il ne partirait pas de sitôt, murmurant à son tour :
Je ne partirai pas, sois-en certain. Je n'aurai pas dû employer de tels mots.
"Menaces" aurait été le mot le plus approprié. Oui Julian lui avait menacé de partir définitivement si elle ne changeait pas. Au fond, il ne le pensait pas, du moins, c'était ce qu'il espérait. Julian était un impulsif. Même lui était loin de savoir ce dont il était capable de faire ou non. Mais il était inutile de penser à cela, la tournure qu'avait pris la situation avait fait disparaître la froideur qui s'était instaurée entre eux. Le jeune homme avait tout oublié : le commissariat, les remords, la rancune à son égard. En un instant, cela avait été balayé d'un revers de la main. L'amour qu'il lui portait était décidément bien plus fort que tout. Avec elle, il devenait aussi doux qu'un agneau. Autrefois, il se serait considéré comme faible. Aujourd'hui, il savait qu'il n'était plus fort qu'en sa compagnie. Imaginer sa vie sans elle était invraisemblable. Alors qu'elle lui expliqua qu'elle avait voulu lui en parler, Julian posa son regard sur elle. Un regard compréhensif. Que l'on soit un parent, un ami ou un petit ami, il y avait ce genre de nouvelle qui restait extrêmement difficile à dévoiler. Pour le coup, Julian la comprenait plus que bien. C'était lui qui avait été dans cette situation quelques semaines auparavant, face à cette addiction qui le rongeait. Si Eileen ne l'avait pas pris sur le fait, le jeune homme était certain qu'il aurait continué à garder ce secret pour lui. Apprendre que son père n'était pas le sien était une nouvelle bien plus forte que ce que Julian avait vécu. Il devait donc accepter le fait qu'elle avait été incapable de lui en parler plus tôt. Alors que sa main se glissa dans le dos d'Eileen, cette dernière l'attira à lui. Il n'en fallut pas plus pour que le jeune homme passe ses bras autour d'elle pour la serrer contre lui. Il voulait être l'épaule sur laquelle elle pouvait se reposer. Ses yeux verts restèrent fixés sur elle, attendant les explications. Quand elle évoqua sa curiosité, Julian fit une légère grimace. "La curiosité est un vilain défaut" prenait tout son sens aujourd'hui. Il l'écouta jusqu'au bout, lâchant juste un juron, sorti droit du coeur, quand elle termina ses explications. Il ne comprenait pas que l'on puisse instaurer de tels secrets dans une famille. Non seulement la vie d'Eileen était bouleversée, mais tout son équilibre familial était également remis en doute. Julian resta silencieux un long moment avant de répondre : Je ne veux pas défendre ta mère, mais elle avait peut-être de bonnes raisons de ne pas t'avoir dit tout cela. Je ne comprends pas que l'on puisse garder de tels secrets, certes, mais dans ton cas, cela t'a peut-être permis de vivre sereinement, de grandir au sein d'une famille aimante. Ton père n'est peut-être pas ton père biologique, mais il est celui qui t'a aimé et élevé. C'est ce que tu dois garder en tête. Quant à l'autre abruti, dis-toi qu'il rate quelque chose en ne voulant pas te connaître. Il passe à côté d'une jeune femme formidable.
Sur ces mots, ses doigts vinrent caresser la joue de la jeune femme, resserrant son étreinte pour la réconforter davantage. Alors qu'elle lui demanda de rentrer avec elle, Julian hocha de la tête, répliquant : Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser seule, dans cet état-là ? Je resterai auprès de toi le temps que tu veux.
Il la relâcha et attrapa sa main, l'entraînant jusqu'à l'appartement de la demoiselle. Il attendit d'être installé dans l'appartement, loin des oreilles indiscrètes pour reprendre la suite de leur discussion.
Pour ce qui est de ton demi-frère... tu le connais ? Tu l'as déjà vu ?
Eileen était fille unique. Il devait être plus simple pour elle d'aborder un frère qui ne sait rien d'elle, plutôt qu'un père qui ne voulait rien savoir d'elle. Du moins, c'était ce qu'aurait fait le jeune homme s'il s'était trouvé dans une telle situation. .
crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Mer 6 Mai 2015 - 18:41
« L’amour est un terrifiant privilège. »
Julian ∞ Eileen
Tout avait finit par exploser, et comme d'habitude d'une manière assez explosive, Eileen avait du mal à relâcher tout ce qu'elle ressentais, de manière normale et c'était ainsi depuis son adolescence, depuis le lycée ou il fallait qu'elle soit parfaite, toujours le sourire scotché au visage avec des résultats frôlant la perfection et tout ce qui avait suivit durant ses années avait finis par faire d'elle, un bon petit soldat, avance et surtout ne t'arrête pas. Et pourtant cette fois elle avait échoué, la demoiselle avait finit par s'agenouiller sur son chemin pour prendre la peine de pleurer, de se laisser aller et si Julian ne l'avait pas poussé, celle ci aurait sûrement continuer à prétendre que tout allait pour le mieux et de faire semblant comme elle savait si bien le faire. Et oui la jeune femme s'en fichait à présent de savoir si son petit ami avait été dur avec lui, il avait réussis à lui faire enfin lâcher ce qui la rendait dingue depuis déjà des semaines et même si c'était une immense tristesse qui était l'envahir, la brune se sentait soulagée par tout cela, comme moins lourde et à présent elle pouvait le partager avec le blond qui s'était immédiatement détendu et cela se voyait dés qu'elle avait plongé son regard dans le sien, le calme semblait être revenu, malgré ses erreurs et malgré la colère apparente qui était la encore quelques minutes auparavant.
Julian la rassura en lui murmurant qu'il ne partirait pas, et elle hocha la tête comme rassurée par ses paroles, il était tout pour elle, Eileen était prête à décrocher la lune, à quitter le monde pour ses beaux yeux et c'est dans ses moments ou l'on croit que notre amour nous échappe qu'il prends encore davantage de l'importance, sa tête semblait être sur le point d'exploser, le fil de ses pensées lui échappaient même, la brune tira lentement son petit ami contre elle, sa seule présence pouvait la ramener sur terre et pour une fois, elle voulait s'autoriser à craquer et à être faible devant la seule personne qui pourrait la comprendre et la seule personne avec qui la jeune femme avait envie de le partager. Et tout devait commencer par la vérité, le commencement de cette histoire, Julian semblait énervé et le juron qu'il poussa ne fit que confirmer ce qu'elle était entrain de penser. Le silence plana quelques minutes avant qu'il ne finisse par lui parler, lui exposer son point de vu. " Je n'arrive pas à ne pas la détester, je la hais, je n'ai jamais ressentis une telle colère en moi Julian, comment as t'elle pu me faire ça et à mon père ? Lui non je ne lui en veux pas, je l'aime réellement comme mon père même si ce n'est pas vraiment le cas." Elle fit une légère moue, tout était bien trop compliqué avant qu'un petit sourire naisse sur ses lèvres aux paroles de son amoureux, que son géniteur avait raté quelque chose, la demoiselle vint déposer un petit baiser sur sa joue avant d'hocher la tête en murmurant. " Je ne veux rien de cet homme la de toute manière." C'était une certitude, elle ne changerait pas d'avis, pourquoi essayait de connaitre un homme qui dés votre existence vous a complètement renié. Julian accepta de rentrer avec elle et la demoiselle le serra contre elle avant de murmurer à ses paroles. " Toute la vie, alors." Quoi ? Il lui avait dis qu'il resterait autant de temps qu'elle le voudrait, la jeune femme avait juste répondu directement, sans même réfléchir parce que pour elle c'était juste évident.
Une fois dans l'appartement de la jeune femme, celle ci fit couler du café, elle comme lui devait en avoir cruellement besoin, ainsi que des médicaments contre le mal de tête, la cuite plus le commissariat plus l'engueulade et son cerveau qui semblait être en constante réflexion était entrain de lui donner une belle migraine. Revenant avec deux tasses, la demoiselle s'installa avec Julian dans le canapé, venant tout contre lui en lui donnant sa tasse de café tout en écoutant ses paroles. Son demi-frère, c'est vrai qu'elle avait un frère maintenant, cette appellation lui faisait encore tout drôle et pourtant un léger sourire s'installa un court instant sur ses lèvres alors qu'elle releva la tête pour regarder son petit ami. " Oui je le connais depuis peu, il s'appelle Léo, Léo Emerson, j'ai été à sa rencontre et j'y suis allé un peu au culot en lui expliquant toute mon histoire et que j'étais la parce que nous avions le même père. Je pensais me faire envoyer dehors mais au contraire, au début il était un septique et au final il semblait même heureux, de ne plus être seul."
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Dim 10 Mai 2015 - 18:05
Whenever you need me, I'll be there.
Les meilleurs d'entre nous sauront retenir les leçons du passé, les autres semblent condamnés à les répéter.
Julian ne voulait pas se vanter, mais il avait toujours eu un don particulier pour faire sortir ce que les gens gardaient au plus profond d'eux. Il était un chieur qui ne craignait pas de blesser ou d'outrer son entourage, et forcément cela lui permettait d'accomplir de grandes choses. Tout particulièrement avec Eileen. Depuis toujours, il avait eu l'extraordinaire capacité à la faire sortir de ses gonds, encore plus depuis qu'ils étaient ensemble. Certes, il n'était pas tendre avec elle mais il n'avait pas trouvé d'autres moyens pour qu'elle se confie à lui. Cela lui coûtait, bien évidemment, mais la demoiselle avait été formatée tel un soldat : il fallait qu'elle soit parfaite à tout égard. Il était donc rare de la voir dans des moments de faiblesse, mais ce que Julian n'oubliait pas, lui, c'était qu'elle était humaine avant tout. Elle avait des hauts et des bas, et avoir de tels secrets ne contribuaient pas à son bien-être. C'était donc son devoir de l'épauler, de lui montrer qu'il était là pour l'écouter et ce, même s'il devait parfois être dur avec elle. Néanmoins, la nouvelle qu'elle venait de lui lancer était une énorme surprise pour Julian. Il n'aurait jamais cru qu'elle allait être confrontée à un tel secret de famille. Pour lui, ce genre d'histoire, c'était digne d'un script des "Feux de l'amour". Quoique... en y pensant bien, qu'avait-il fait lui aussi ? Il avait renié l'existence de son enfant. Il n'était donc pas mieux que le vrai père d'Eileen. Pourtant, il était là. Près d'elle. Non pas parce qu'il se sentait soudainement coupable ou qu'il tentait de se donner bonne conscience. Non. Il était là parce qu'il était raide dingue de cette fille. Peu importe les épreuves à traverser, il serait là pour elle. Alors qu'elle venait de lui conter toute l'histoire, Julian tenta de relativiser. Eileen en voulait énormément à sa mère, ce qui était parfaitement normal, mais Julian avait un oeil extérieur et tentait donc de comprendre tous les protagonistes. Il fit néanmoins une grimace quand il entendit la réponse d'Eileen. Déjà que la brune avait un caractère piquant, ce n'était pas un tel mensonge qui allait arranger la chose. Ses mains vinrent se poser sur le visage de la jeune femme, ses pouces caressant ses joues. Le regard qu'il lui posa à cet instant voulait tout dire : il la couvait du regard, la dévorait même, alors qu'il répondit sur un ton rempli de douceur :
Tu dis ça parce que tu viens à peine de connaître le secret. C'est tout frais, Eileen. Mais tu ne peux pas dire que tu hais ta mère. Malgré ce qu'elle a fait, elle reste ta mère, celle qui t'a élevé, celle qui a essayé de te donner le droit à une enfance heureuse. Attends de la voir et demande-lui des explications. Elle est la mieux placée pour répondre à tes interrogations. Tu aviseras à ce moment-là. Mais ne laisse pas ta colère tout gâcher.
Quant à son géniteur, n'en parlons même pas. C'était réglé, elle ne voulait rien de lui. Un bref instant, Julian s'imagina Maëlys dire une telle chose et ce fut avec un pincement au coeur que le blond secoua la tête pour sortir de ses pensées. Il esquissa un sourire quand elle vint déposer un baiser sur sa joue, tournant la tête juste au bon moment pour lui voler un baiser. Alors qu'il la suivit dans l'appartement, Julian posa son regard sur elle quand elle répliqua "toute la vie, alors". Ce n'était pas la première fois qu'ils évoquaient la longévité de leur relation, mais il était vrai que c'était toujours agréable à entendre. Julian ne savait pas si cela allait fonctionner. Peut-être qu'ils allaient rester ensemble un an, cinq ans, dix ans ou toute la vie. Il n'en savait rien, mais il avait bon espoir. Avec elle, il s'imaginait un avenir. Il murmura doucement : ça devrait être faisable.
Une fois entré dans l'appartement, il suivit Eileen du regard, l'observant faire du café. Peu importe ce qu'elle faisait, il ne se lassait jamais de la regarder. Quand elle lui apporta une tasse, qui d'ailleurs était la bienvenue, il s'installa avec elle sur le canapé, passant son bras sur ses épaules pour l'attirer contre lui. Il venait de lui poser la question fatidique, à savoir l'identité de ce fameux frère. Julian était loin d'imaginer ce qu'elle allait lui dire. A croire qu'à chaque fois qu'ils arrangeaient la situation, il fallait qu'une tuile leur tombe dessus. Oui, pour Julian, l'identité du frère d'Eileen équivalait à une belle tuile qui venait foutre en l'air son petit bonheur. Quand elle annonça son nom, Julian tourna brusquement la tête vers elle, les sourcils froncés. Avait-il bien entendu ? Le demi-frère d'Eileen était Léo. Léo Emerson. Un nom bien connu chez les Callaway, puisque les deux familles se déchiraient depuis des années. Subitement, Julian relâcha Eileen et se tourna vers elle. Il n'avait pas franchement entendu la fin de sa phrase. Dès qu'elle avait prononcé le nom Emerson, son cerveau s'était déconnecté. Et le regard de Julian s'était de nouveau refroidi. Pour cause :
Tu déconnes, là ?! Léo Emerson ? Ne me dis pas que c'est la personne à laquelle je pense ! Ne me dis pas que c'est le fameux Léo Emerson, fils du grand avocat réputé de Bowen. - Avec ces mots, on sentait toute l'aigreur du Callaway. Il regarda Eileen, attendant qu'elle lui dise que non, il se trompait royalement - Tu dois rester loin de cette famille, Eileen. Il le faut absolument. Tu n'as pas le choix, c'est soit lui, soit moi.
Stop ! Julian était-il en train de lancer un ultimatum à Eileen ? Oui, visiblement. Face à cette nouvelle, Julian s'était renfermé et voilà qu'il débitait de nouveau des horreurs. Au fond, il ne le pensait pas vraiment, mais il avait toujours vécu dans la haine envers les Emerson que cela affectait réellement sa véritable façon de penser. Julian avait peur, peur qu'ils profitent d'Eileen. Qu'ils l'éloignent de lui, définitivement. .
crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Mar 26 Mai 2015 - 13:32
« Ecoute ton cœur, non ta raison. »
Julian ∞ Eileen
Les paroles de Julian ne cessait de tourner dans la tête d'Eileen, avait t'il raison quand il lui disait ne pas en vouloir à sa mère pour ce secret ? Et pourtant pour la jeune femme il était légitime de vouloir l’éjecter complètement de sa vie, même outre la colère et l'amertume, son comportement avait été pire que tout. Comment faire cela à son enfant, à son mari ? Grandir dans un mensonge pareil et construire une vie montée de toutes pièces ou Eileen n'avait été que ce qu'elle voulait, l'enfant parfaite, sage et bosseuse, on ne sait jamais, si son géniteur avait changé d'avis, il aurait trouvé une gamine bien comme il faut. Tant de scénarios étaient venus dans l'esprit de la brune, tous plus horribles les uns que les autres. Mais malgré tout, dans cette histoire de ce que la jeune femme voulait, c'était protéger son père de la souffrance et du fait de voir sa vie s'écrouler. Elle garderait le silence pour l'instant, sauf si un jour ce fardeau devenait bien trop lourd à porter, l'avenir le dirait, pour l'instant, il fallait se remettre lentement et apprendre à vivre avec des nouveaux éléments, comme la vérité et puis le fait d'avoir un frère, sans compter que le fait que Julian soit au courant l'avait déjà énormément soulager, elle serait encore moins seule.
" Je t'assure, je n'ai rien à lui dire. Si tu apprenais quelque chose comme ça, tu ferais quoi à ma place ? Tu irais tout brûler, je suis sûre. J'ai grandis, comme elle voulait que je sois, au cas ou l'autre change d'avis, je suis sûre. De toute façon je ne sais pas si le ressentis changeras un jour, j'en doute. "
Ce baiser volé rendit le sourire à Eileen, décidément comment pouvait t'elle se passer de lui ? Bien entendu il pouvait être brut lorsqu'il voulait obtenir quelque chose de sa part mais celui ci savait comment agir, parfois il fallait aller dans la "force" vu la tête de mule qu'il avait à ses côtés. Qu'importe l'orage finissait toujours par passer entre eux puisqu'ils étaient déja entrain de remonter dans l'appartement de celle ci, évoquant le fait d'être la, toute la vie. Lorsque le blond évoqua le fait que cela devait être faisable, la brune lui adressa un sourire en haussant un sourcil avant de lui murmurer. " N'oublie pas, je note." Avant même de rire légèrement, bien sur qu'avec lui elle s'imaginait un avenir, ce n'était plus une question pour elle mais même une certitude. Bien sur ils avaient des caractères explosifs qui faisaient que ce n'était pas facile tout les jours, voir même pas du tout. Ils étaient limite capable de se prendre la tête pour un bol de céréales pour finir par en rire mais c'est cela qui faisait qu'ils étaient indispensables l'un à l'autre, ils se complétaient, se comprenaient et s'aidaient mutuellement à être heureux en soignant les blessures de chacun. C'était donc cela l'amour, qu'importe le chemin et d'ailleurs qu'importe ce qui peux se passer, il fallait garder sa main lié à sa moitié, parce que tout finissait par s'arranger n'est ce pas?
Et ce n'était pas peu dire, du courage ils allaient en avoir besoin pour la discussion à venir à propos de l'identité du frère de la jeune femme, ce fameux frère. Nouvel arrivant dans la vie demoiselle et du coup dans la vie du jeune Callaway. Alors qu'elle vint s'installer près de lui avec une bonne tasse de café, la belle commença à lui donner son nom pour ensuite lui expliquer que celle ci l'avait rencontrer mais lorsque son petit ami tourna vivement la tête vers elle et tout dans son visage annonçait qu'il était clairement contrarié, l'incompréhension d'Eileen lui fit froncer les sourcils alors qu'elle termina de parler pour ensuite le regarder, lui montrant clairement de s'expliquer et celle ci ne se fut pas attendre vu le comportement qu'aborda Julian en lui demandant si elle rigolait? Vu la tête que lui faisait Eileen tout montrait que non et elle ne s'ennuya pas à répondre simplement à soupirer, ce qui allait se passer, elle le sentait gros comme une maison. Mais non ce fut encore mieux, la fin de son discours mit littéralement la jeune femme sur le cul, puisqu'elle resta silencieuse quelques secondes. Comment osait t'il lui donner un ultimatum pareil ? Son amour ou son frère ? C'était complètement stupide. C'était entrain de la rendre dingue, c'était sûrement parce que la famille Callaway n'aimait pas les Emerson et vice versa. Celle ci se détacha de Julian, posant brusquement sa tasse de café sur la table basse alors qu'elle se tourna vers lui. " Oh Roméo, dis moi que tu te fous de ma gueule et que tu vas rigoler, je t'en pris."
Celle ci passa sa main sur son visage comme pour clairement se calmer et essayer de réfléchir rapidement, la situation était clairement devenue désastreuse, la demoiselle était bien loin de se douter que l'identité de son frère allait poser problème à son petit ami. " J'espère clairement que tu ne penses pas ce que tu dis Julian. Arrête de juger alors que tu ne le connais pas ! Tu te fies à quoi ? A ce que ton père t'as dis ou à vos gueguerres de familles de riches ?! J'en ai pleins le dos sérieux ! Comment tu oses juste me demander de choisir entre mon frère et toi ? Tu veux que je te demande de choisir entre ta fille et moi ?! Tu veux qu'on arrive à ce genre de situations? Vraiment Julian?! " Elle avait haussé le ton, s'énervant de nouveau, la tempête ne préviens pas toujours lorsqu'elle arrive et pour le coup avec ce que venait de lui dire le Callaway c'était sûrement le mot de trop, bien sur qu'il pouvait avoir des aprioris, mais lui même ne supportait pas lorsqu'on pouvait le comparer aux actions de son père, de sa famille alors pourquoi faisait t'il pareil avec quelqu'un d'autre ? C'était l'incompréhension totale chez la demoiselle et ce qui était sûr c'est qu'elle n'en démordrait pas tant que celle ci n'aurait pas d'explications satisfaisantes, son comportement était parfois irritant, un nouveau soupir passa la barrière de ses lèvres alors qu'elle lui murmura. " Donc si je suis ton résonnement débile, c'est soit je choisis l'homme que j'aime et avec qui j'ai envie de faire ma vie soit mon frère, une partie de mon sang dont je viens à peine d'apprendre l'existence?"
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Dim 31 Mai 2015 - 18:51
Whenever you need me, I'll be there.
Pourquoi faut-il que l'amour qui est si doux d'aspect, mis à l'épreuve, soit si tyrannique et si brutal ?
Maintenant que la bombe avait été lâché, Julian tentait d'analyser - avec le recul qu'il pouvait avoir - la situation. Il ne voulait pas prendre la défense de la mère d'Eileen, mais il ne voulait pas non plus lui remettre toute la faute dessus. Eileen ne connaissait pas la version de sa mère et il était peut-être plus judicieux d'entendre ses arguments avant de couper les ponts avec elle. Qui aurait pu croire, un jour, que le jeune Callaway se rangerait du côté d'une Bennett, alors que ces derniers ne voyaient en lui qu'un homme infréquentable ? C'était le monde à l'envers. Mais il ne faisait pas cela pour la mère d'Eileen mais plutôt pour Eileen elle-même. Même si la demoiselle avait su prendre ses distances avec ses parents, afin de voler de ses propres ailes, il ne fallait pas qu'elle perde contact avec l'un d'eux. Julian était dans cette situation et il était vrai que cela n'était pas facile à vivre. Quoiqu'il en soit, Eileen ne semblait pas convaincue par les paroles de Julian. Tant pis. Il retenterai dans quelques jours. Il lui fallait du temps pour qu'elle accepte cette nouvelle, pour qu'elle prenne le recul nécessaire. Pour l'instant, seule la colère primait. Mais forcément, quand la jolie brune lui demanda ce qu'il aurait fait s'il avait été à sa place, Julian haussa légèrement les épaules et répondit :
Je ne suis pas le mieux placé pour répondre à une telle question, Eileen. Tu sais très bien que j'ai aussi le rôle du méchant de l'histoire. Je ne serai pas en mesure de reprocher une telle chose à mes parents, si je venais à vivre une situation similaire, alors que moi-même, je ne suis pas un bon exemple paternel. Je te donne juste mon avis. Ta mère t'a éduquée comme ça, non pas dans l'espoir que l'autre revienne, mais tout simplement parce que c'était le modèle d'éducation qu'elle t'a imposée avec ton père. Après, tu verras si tu changes d'avis ou non, mais ne te butes pas et laisse une chance à ta mère pour qu'elle s'explique. Là, tu pourras voir si tu continues de la voir ou non.
Le regard qu'il posa sur elle, à ce moment-là, était plein de tendresse. Peu importe son choix, Julian la suivrait. C'était certain. Si elle voulait voir sa mère, il resterait devant chez elle. Et si elle voulait couper les ponts, il serait là pour l'aider à combler ce manque. Tout semblait revenir à la normal chez nos deux tourtereaux. Pour combien de temps ? Personne n'était en mesure de le savoir, mais Julian était à mille lieues de se douter que la prochaine dispute viendrait plus vite qu'il ne le prévoyait. Pour le moment, tout était beau, tout était rose. Ils étaient dans leur monde, inatteignables. Alors qu'Eileen parlait de noter ce qu'il venait de lui dire, Julian lui adressa son sourire charmeur, répondant simplement :
Oui, note-le bien et n'oublie pas surtout.
Bah quoi ? Julian et Eileen étaient dans cette période charnière où ils se rendaient compte que leur relation était sérieuse et que cela fonctionnait entre eux. Forcément, les projets s'insinuaient peu à peu dans leurs esprits, même s'ils se contentaient, pour le moment, de lancer quelques sous-entendus, sans en parler réellement. Ils avaient le temps pour cela, même si l'idée d'un avenir commun était certain pour eux. Et comme pour sceller ce nouveau "pacte", il posa sa main sur la joue de la jeune femme et l'embrassa avec douceur. IL n'y avait rien à dire, tout allait bien. Trop bien peut-être... Alors qu'ils étaient installés sur le canapé de la jeune femme, tasses de café en mains, Julian voulut en savoir plus sur le fameux frère de sa petite amie. Ils allaient probablement finir par se côtoyer, autant en savoir davantage sur ce nouvel arrivant. Bowen était une petite ville, il l'avait peut-être déjà croisé. Peut-être même le connaissait-il déjà ? Ce dernier point semblait être de mise puisque Julian fronça les sourcils en entendant le prénom de son frère. Léo. Le fils Emerson. Pris au dépourvu, le blond fit ce qu'il savait tant faire : exprimer sa mauvaise foi pour montrer son mécontentement. Eileen n'était pour rien dans l'histoire entre les Callaway et les Emerson, mais ce soir, c'était elle qui allait en pâtir. En effet, Julian sortit de ses gonds et lui lança un terrible ultimatum. S'il réfléchissait un tant soit peu, il saurait qu'il était clairement en train d'abuser, mais son esprit était pour le moment bien trop embrumé. Pourtant, Julian et Léo s'étaient très peu côtoyés, mais le peu de fois où ils s'étaient vus, cela s'était mal passé. On ne pouvait pas avoir des affinités avec tout le monde, et encore plus lorsque l'on vivait dans deux familles qui se mettaient mutuellement des bâtons dans les roues. A force d'entendre ses parents parler des Emerson, Julian avait été formaté au point de ne pas apprécier cette famille. Et à dire vrai, il n'avait jamais vraiment cherché à les connaître davantage. La réaction d'Eileen aurait dû le faire réagir dans ce sens, mais Julian était trop buté pour cela. Il fronça les sourcils quand elle l'appela Roméo, secouant la tête et répondant, aigri :
Ne te fous pas de moi.
Alors qu'elle continua sur sa lancée, Julian la regarda avec de grands yeux. Etait-elle sérieuse ? Julian avait, certes, lancé les hostilités mais ce qu'elle lui disait, elle aussi, était bien loin d'être acceptable pour lui. Son regard se faisant de plus en plus froid, il répliqua :
Pour tout te dire, oui, je me fie à ce que mon père a dit sur eux. Et pour le peu que je connais d'eux, ça me donne pas envie de les côtoyer davantage. Ne me reproche donc pas le fait que j'ai des a priori sur cette famille. Si mes souvenirs sont bons, tu as été l'une des premières à me juger alors que tu ne me connaissais pas. Tu n'es pas la mieux placée pour faire des discours moralisateurs. - Il secoua la tête avant de reprendre - Et si cela ne te plaît pas d'avoir affaire à des guéguerres de familles de riches, tu n'avais qu'à pas te mettre avec moi. Dès le début, tu savais qui j'étais. J'ai un nom qui fait que l'on m'apprécie assez peu. Il est donc normal que j'agisse de la même façon avec ces gens-là. Je ne vois pas pourquoi je devrais faire des efforts.
Mais ce fut surtout le moment où elle aborda le sujet de sa fille qui choqua le plus Julian. A ce moment-là, il la foudroya du regard, se leva tout aussi vite et répliqua instantanément : Alors là... non. Tu peux me parler de tout, tu peux m'insulter, me lancer à la figure tout ce que tu veux mais ne mêle pas ma fille à cela ! C'est totalement différent, d'accord ?!
C'était sûrement la première fois que l'on voyait Julian dans un tel état. Parler de Maëlys était la corde sensible chez Julian, probablement le sujet le plus difficile pour lui. Mais alors qu'elle lui rappela son "raisonnement débile", ce fut un ricanement blasé qui s'échappa des lèvres de Julian.
Tu viens à peine d'apprendre son existence, mais regarde, il fout déjà le bazar ! Et puis mince quoi, je n'ai pas à donner davantage d'explications. Continue de traîner avec ton frère, mais ne t'attends pas à ce que je l'accueille les bras grands ouverts. - Il attrapa ses affaires et reprit - Je vais rentrer chez moi, ce sera beaucoup mieux. Bonne nuit, Eileen !
Sur ces mots, il prit la direction de la sortie en râlant à quel point Eileen lui brisait ses parties intimes (pour être poli !). Il se posa à l'entrée de l'immeuble et s'alluma une cigarette qu'il fuma nerveusement. Elle l'avait mis en rogne. Oh oui il était en rogne. Mais alors qu'il marchait dans le quartier, l'air frais lui remettant les idées en place, il sut aussi à quel point il avait exagéré. Il avait été stupide, immature et extrêmement égoïste. Alors qu'Eileen n'était pas au meilleur de sa forme, il n'avait pensé qu'à sa petite personne. Certes, son scandale venait aussi de sa méfiance - il craignait l'influence des Emerson sur Eileen - mais il n'avait pas le droit d'agir d'une telle manière. Il marcha ainsi une bonne vingtaine de minutes, le temps que sa colère laisse place à la culpabilité. A ce moment-là, il rebroussa chemin et reprit la direction de l'appartement d'Eileen. Même si sa fierté lui disait de ne pas revenir, il restait faible vis-à-vis de ses sentiments. C'était bien parce qu'il était fou d'elle et qu'il ne voulait pas la perdre, qu'il se retrouvait désormais devant la porte d'Eileen. Quand elle ouvrit après qu'il ait frappé à la porte, il murmura : J'ai oublié mes clés de voiture.
Et ? Cela se voyait que Julian avait du mal à s'exprimer. Il cherchait ses mots, ne voulant pas passer pour le gars trop amoureux qui laissait tout passer. Il avait exagéré, mais elle aussi n'avait pas été tendre dans ses paroles. Il lâcha cependant : Je me suis emporté...
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crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Dim 14 Juin 2015 - 17:19
« C’est comme si je ne pouvais pas respirer sans toi. »
Julian ∞ Eileen
L'ambiance semblait être retombée et d'ailleurs celle ci semblait s'être aussi empirée d'ailleurs, cette fois les deux jeunes gens étaient entrain de toucher des points plutôt sensibles pour l'un, comme pour l'autre et une belle dispute était entrain de se présenter alors qu'ils venaient à peine de se calmer et d'essayer de parler et de se confier l'un, l'autre et le sujet explosif avait été le sujet de l’identité du frère d'Eileen, le fameux Léo Emerson. Chose qui semblait guère plaire à son petit ami et rien que par son regard la belle avait pu le deviner et une chose était sûre, elle était bien trop fatiguée pour assumer une nouvelle crise. Tout simplement parce que cela était entrain de prendre des proportions impossible et à ses yeux pour rien du tout, rien ne justifiait les paroles de Julian, non il était dans le faux et il n'avait pas à juger de ses relations, surtout concernant son frère et le pire c'était l'ultimatum qu'il avait balancé sans même réfléchir.
" Tu es vraiment sérieux à me balançer un truc aussi petit à la gueule ?" Elle le foudroya du regard, sur ses quelques paroles, le fait qu'il puisse lui sortir qu'elle avait une des premières à le juger par rapport à sa famille. C'était bas de pouvoir la ramener quelques années en arrière de la sorte, surtout que c'était quelque chose qu'elle avait regretté et dont elle s'était excusé à plusieurs reprises. Et la suite de ses paroles eurent pour but de la faire rire, un rire blasé, un rire froid dénudé de tout sentiments positifs, ce n'était pas possible, il ne devait pas s'entendre parler Eileen en était certaine. " Non mais tu t'entends monsieur j'ai un nom? Ecoute toi parler c'est pas possible. On dirait un sale gosse de riche qui compte que sur son nom pour vivre, c'est pas ce mec la que j'aime et avec qui je suis en couple désolé fils à papa Callaway."
Elle tourna le regard et soupira longuement, la belle n'avait plus envie de batailler à se faire entendre ou bien à chercher à donner son avis. La demoiselle malgré l'énervement connaissait bien ce type de comportement chez Julian, il était buté et quand il était partit dans quelque chose le blond ne voulait pas en démordre pendant la situation, celui ci comprenait toujours plus tard. Généralement Eileen arrivait à faire en sorte de pouvoir s'insinuer dans sa petite tête bien dure mais ce soir, la jeune femme n'en n'avait pas envie. Il allait beaucoup trop loin dans ses paroles et Eileen ne voulait pas encore plus envenimer les choses. Si bien lorsqu'il parla de sa fille et que cela n'avait rien à voir que tout était différent, la Bennett resta silencieuse, regard dans le vide, comme si elle attendait tout simplement que cela passe.
Celle ci leva les yeux au ciel quand son petit ami annonça clairement que son frère venait d'arriver dans sa vie et que c'était déjà le bordel. " C'est ça, reviens sur tes paroles. A plus Julian." Et voila qu'il partait tout en râlant royalement, la brune ne bougea pas d'un pouce, attendant qu'il quitte son appartement pour se laisser aller à sa tristesse et sa fatigue, sa colère du à cette dispute stupide, tout était décidément bien plus compliqué en ce moment. Et à présent il était partit, la demoiselle était déçue, celle ci aurait aimé passer la soirée avec lui dans ses bras. Eileen se leva lentement pour se diriger jusqu'à sa salle de bain, une bonne douche ne serait pas de refus, se laisser. L'eau chaude coulant sur son corps eurent pour but de la relaxer, d'essayer de passer à autre chose ou plutôt de relativiser mais c'était une chose difficile. La brune ne comprenait pas comment les choses avaient pu s'envenimer ainsi. Une fois sortie de la douche, une serviette autour de son corps et ses longs cheveux trempés tombant sur ses épaules, celle ci entendit toquer à la porte. Froncement de sourcil, cela ne pouvait pas être Julian ou plutôt elle esperait au fond d'elle que ce soit lui qui revienne pour finalement passer la soirée avec elle et que tout ceci soit oublié. Elle était faible face à ses sentiments sans limite pour le beau blond, il était tout pour elle et ce genre de situations lui faisaient parfois peur, comme une peur qu'il s'éloigne d'elle pour des broutilles. Après avoir regardé que ce soit bien lui, elle ouvrit la porte, gardant sa serviette autour d'elle et haussa un sourcil lorsqu'il lui expliqua qu'il avait oublié ses clés de voiture, la jeune femme s'écarta d'un pas, pour lui montrer qu'il n'avait qu'à passer pour aller les prendre, mais celui ci semblait chercher ses mots et lorsqu'il expliqua qu'il s'était emporté, la brune hocha la tête d'un air entendu, la demoiselle le tira par son haut pour qu'il rentre. Quoi ? Ils n'allaient pas en parler à moitié dehors et en plus alors qu'elle était en serviette. " Tu sais qui tu m'as rappelé la ? Le petit con que j'avais au lycée, le mec qui était en or et dont le cœur était pur mais qui ne cessait de se gâcher avec son attitude superficielle. J'essaye de te comprendre, de me mettre à ta place souvent. Mais la je comprends pas Julian."
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Lun 22 Juin 2015 - 17:32
Whenever you need me, I'll be there.
Même si j'ai peur de l'amour, ta vie donne un sens à mes jours.
Il avait fallu un nom, un simple nom pour que tout explose. Mais cette fois, la dispute était différente. Elle laissait un goût amer. Aucun d'eux ne semblait prêt à faire des concessions, à tenter d'arranger la situation pour parler dans le calme et la sérénité. Non. Ils préféraient s'envoyer des horreurs dans la figure. Même si Julian et Eileen se disputaient souvent - voire même tout le temps - ils n'étaient jamais allés aussi loin dans leurs propos. C'était comme s'ils revenaient quelques années en arrière, à cette époque durant laquelle ils se détestaient. Comme si toute leur évolution s'envolait en fumée. Du moins, du côté de Julian qui se braqua, se buta comme à l'époque où il était cet ado terrible. D'ailleurs, il ne se gêna pas de lui rappeler le passé en évoquant le fait qu'Eileen était la première à se tromper sur son compte, ne se fiant qu'à l'image qu'il renvoyait. A la réaction de la jeune femme, un petit sourire provocateur se dessina sur les lèvres de Julian, qui répliqua sur le même ton : Petit, certes, mais véridique. Et la vérité finit toujours par fâcher.
Inutile de vous dire qu'à cet instant, Julian méritait clairement une bonne claque. Mais alors qu'il évoqua son nom comme moyen de se crédibiliser, les paroles d'Eileen lui firent arquer un sourcil. Il était droit, figé, presque d'un calme apparent, comme pour essayer de lui prouver qu'aucune de ses paroles ne l'atteignaient. Ce qui était pourtant loin d'être le cas. A l'intérieur, il bouillonnait tel un volcan prêt à exploser. Il haussa les épaules et répondit :
Désolé de te décevoir, Eileen, mais oui, je SUIS un sale gosse de riche. Tu crois pouvoir me changer complétement ou quoi ? Eh bien non. Désolé de ne pas être parfait à tes yeux, mais c'est comme ça ! J'ai grandi dans ce monde et il a fallu que j'apprenne à y vivre. Peu importe que cela te plaise ou non.
Certes, Julian s'était détaché de son père. Il vivait plus simplement. Mais il restait un Callaway et il était hors de question pour lui de renier ce nom et sa famille. De toute façon, cela ne servait à rien de discuter. Ils étaient bien trop à cran, et encore plus lorsque la belle brune évoqua Maëlys. Là, ce fut la goutte de trop, celle qui fit déborder le vase. On ne s'attaquait pas à son sang et à sa chair, même s'il n'était pas l'exemple du père parfait. Pour lui, tout était clair. Il ne pouvait pas rester là. Il quitta alors l'appartement, ne prêtant aucune attention aux dernières paroles de sa petite amie. Certes, il ne tenait pas sa promesse, mais pour le coup, il n'avait pas envie d'être hypocrite, alors qu'elle l'avait poussé à bout. Mais alors que Julian était réputé pour s'énerver très rapidement, il lui arrivait également de s'en vouloir bien rapidement. Alors qu'il traînait des pieds dans le quartier, cigarette aux lèvres, toute la dispute lui revint en tête et il se dit alors qu'il avait peut-être exagéré. Ok, il n'était pas le seul fautif, mais disons que sa part de culpabilité était bien plus importante que celle d'Eileen. Ce fut la raison pour laquelle vingt minutes plus tard, il se trouva devant la porte de sa belle, attendant de voir si elle allait lui ouvrir. La porte s'ouvrit alors sur elle, dans une petite serviette de bain, ses cheveux mouillés retombant en cascade sur ses épaules. Même dans une telle situation, il la trouvait sexy. Mais ce n'était pas l'heure de discuter du sex-appeal d'Eileen puisque Julian tenta une approche en évoquant ses clés oubliés. Mouais... il pouvait faire mieux. Ce qu'il fit en lui disant qu'il s'était emporté. Eileen l'entraîna à l'intérieur, le jeune homme réprimant un léger sourire de vainqueur. A ses paroles, Julian détourna un instant le regard, murmurant doucement :
Je sais. - Mais que pouvait-il faire contre cela ? Rien. Un nouveau silence s'installa et Julian tenta de le combler en lâchant la première pensée qu'il avait en tête - Tu devrais te sécher les cheveux avant d'attraper la crève.
Mais quel abruti, finit-il par se dire. Julian essayait-il de fuir la conversation ? Non. Il cherchait juste ses mots afin de se faire comprendre du mieux qu'elle le pouvait. Il reposa ses yeux verts sur elle et reprit la parole :
Je sais que j'ai merdé sur ce coup-là. Je sais que je t'ai rappelé le pauvre imbécile que j'étais au lycée, mais c'était plus fort que moi. Quand tu as évoqué le nom Emerson, j'ai vu rouge. J'admets que je ne connais presque rien de cette famille, je les ai très peu côtoyé mais je les déteste. Et j'ai mes raisons. Ce n'est pas toi qui a dû affronter mon père à chaque fois qu'il revenait du boulot, en colère parce que le père de Léo lui avait ruiné une affaire ! Ce n'était pas toi qui te faisait traiter de bon à rien, de honte pour la famille parce qu'il avait la pression. Alors ouais, peut-être qu'à tes yeux j'ai agi comme le petit con du lycée, mais c'est comme ça. Je préfère détester une famille presque inconnue pour moi plutôt que de détester mon père. Après tout, j'ai moi aussi hérité de son mauvais caractère. Si tu le comprends, tant mieux. Si tu ne le comprends pas, tant pis. Mais sache juste que je t'aime de tout mon coeur, que je serai prêt à faire tout ce que tu veux pour toi, mais ne me demande pas d'avoir un quelconque lien avec ton frère. Je ne peux pas.
Oui, une nouvelle fois, c'était Julian l'enfant blessé qui parlait à coeur ouvert. Comme quoi derrière cet adolescent sûr de lui s'était caché un gamin soucieux de plaire à un père bien trop caractériel.
Maintenant, si tu veux que je te laisse seule, tu n'as qu'à me le dire.
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crackle bones
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Mer 24 Juin 2015 - 17:22
« L'amour c'est aussi savoir affronter l'autre. »
Julian ∞ Eileen
Ce soir, les choses étaient parties bien trop loin, sans vraiment s'en rendre compte, sans même contrôler le flots des paroles blessantes qui avaient été déversées ce soir. Mais comme dans tout dialogue, il avait parfois un trop plein et malgré les nombreuses disputes que le couple pouvait avoir, cette dispute la avait un gout différent, un gout amer. Ils s'était balancés des horreurs, des horreurs qui finissent par blesser, sauf que l'un comme l'autre était trop replié sur ses positions pour mettre fin à cette dispute qui était partie d'un nom, juste un seul, celui du frère d'Eileen. Et à présent son petit ami avait quitté son appartement, laissant la demoiselle bouillonnant de colère, amère, mine de rien lui ressortir le passé en pleine tête n'était pas chose facile pour elle. Alors qu'elle était partie dans sa salle de bain, prendre une douche pour essayer de se calmer un minimum. Des brides de souvenirs vinrent s'insinuer, le lycée, une époque bien difficile ou beaucoup de colère pouvait ressortir avec le temps. Il y avait du bon à cette époque, elle avait rencontré Julian, mais il y avait eu aussi beaucoup de souffrances. Et que son petit ami se permette de lui balancer en pleine poire, la brune avait du mal. Il avait le sang chaud et ne réfléchissait que très peu lorsqu'il était dans cet état, il fallait qu'il ai le dernier mot et surtout qu'il fasse le plus mal possible mais le blond ne s'en rendait pas compte ou plutôt Julian allait s'en rendre compte mais bien après, la demoiselle le connaissait maintenant mais ce soir c'était fatiguant, avait t'elle envie d'être encore compréhensive ? Bonne question.
Et finalement le jeune homme était revenu, en réalité Eileen ne pensait pas qu'il allait revenir aujourd'hui et pourtant, il était la. Prétextant avoir oublié ses clés, si elle avait pu pousser un soupire, c'était certain qu'elle l'aurait fait mais autant ne pas remettre le feu au poudre. Et sans attendre le demoiselle lui parla avec le cœur, pour essayer de lui faire comprendre mais la seule réponse qu'elle eut, il savait. Bien sur qu'à présent il le savait, le temps ou il était partit avait du le faire réfléchir. Et silence, silence pesant, chose qui n'arrivait que très rarement entre les deux amoureux. Et puis haussement de sourcil lorsqu'il lui conseilla d'aller se sécher les cheveux pour ne pas être malade, en d'autres circonstance la brune aurait trouvé ça réellement mignon et la jeune femme aurait sûrement été attendrie mais la ce n'était pas vraiment le cas, si le blond essayait de détourner la conversation, c'était raté.
Et puis enfin Julian commença à cracher le morceau et de réellement s'expliquer, la demoiselle croisa les bras, attentive à ce qu'il était entrain de lui dire. C'était déroutant, voir même parfois énervant, il y à de longues minutes il était bon pour une paire de gifles et voila qu'il était redevenu cet homme blessé par la vie avec des faiblesses qu'il essayait de bien trop souvent camoufler. Seulement ce n'était pas une raison, elle pouvait comprendre ses raisons mais pas au point d'en devenir à moitié hystérique comme le blond venait de le faire et surtout le fait qu'il ne veuille faire aucun efforts envers son frère, elle ne pouvait le cacher elle était déçue. " Non Julian, tu ne peux pas tout le temps agir ainsi." La demoiselle plongea son regard dans les émeraudes de son petit ami en reprenant calmement. " Tu sais à quel point dans toutes les situations, j'essaye de me mettre à ta place ou bien de me calmer parce que je sais que souvent ce n'est pas simple pour toi. Et je sais quel souffrance t'as infligé ton père depuis ton enfance, avant même que toi et moi nous soyons ensemble je le savais. Je sais quel empreinte il laisse encore sur toi, mais tu ne peux pas te permettre d'agir ainsi, de dire que toi tu as un nom. Tu crois que c'est ton nom qui vas te faire vivre et sourire ou même aimer ? Non Julian, c'est ton cœur qui te permets de faire ça tout les jours. La richesse, ni un nom n’achèteras jamais ça." Elle marqua une légère pause, comme pour lui laisser le temps de bien digérer ce qu'elle était entrain de lui dire, elle ne cilla pas un seul instant dans ses paroles, elle était d'une sincérité sans failles. " J'ai juste l'impression que tu m'en veux, que ça y est pour toi je suis une Emerson. Je n'ai pas choisis cela, ça aurait pu être n'importe quoi. Et tu sais quoi ? Il est comme toi, tu ne te rends pas compte à quel point vous vous ressemblez, vos pères sont justes des abrutis. Si tu dois en vouloir en quelqu'un, c'est à celui qui t'as fais souffrir mais ne répercute pas ta souffrance et ta colère sur moi, à cause de Léo. Lui non plus n'y est pour rien. Je t'aime Julian, de tout mon être. Tu es mon pilier dans ma vie, mais je ne veux plus de règlements de comptes comme ça."
Elle soupira un peu tristement, oui Eileen avait le cœur lourd ce soir, et malgré tout, non elle n'avait pas envie qu'il quitte cet appartement. Décidément l'amour l'avait terriblement changer, la jeune femme autrefois très solitaire avait maintenant du mal à l'être ou plutôt la brune avait du mal à ne pas être avec son petit ami, malgré les disputes et malgré tout ce qui pouvait se passer. " C'est plutôt à toi de me dire si tu as envie de rester. Vu que je te casse certaines parties de ton anatomies, parfois." Elle esquissa un léger sourire, non ce n'était pas un pique, ni même une attaque, c'était simplement à lui de prendre la décision de son départ ou non. Pour l'instant il fallait peut être essayer d'apaiser les choses et de reprendre le court de leurs débats dans un calme bien mérité, essayer de peut être faire des concessions dans un sens comme dans les autres, dans tout les cas, pour une fois Eileen ne voulait pas le laisser rester dans cette optique, ce n'était pas bon pour lui de vivre comme ça, malgré tout et malgré les mois qui avaient défilés, toujours un un peu dans l'ombre de son père. Ce n'était pas si facile pour lui et la jeune femme était la première à essayer de le comprendre et de le soutenir dans toutes les situations mais cette fois ci, elle aussi avait quelque chose à défendre, mais son petit ami devait apprendre à se défaire de ses démons et sa famille en faisait aussi partit.
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Sujet: Re: Whenever you need me, I'll be there (Eileen) Ven 3 Juil 2015 - 18:09
Whenever you need me, I'll be there.
C'est la fille la plus extraordinaire du monde. Je l'aime. C'est la seule qui arrive en même temps à faire battre mon cœur plus lentement et plus rapidement. Quand je suis pas avec elle, je suis un mort-vivant. Je recommence à exister quand je peux à nouveau la prendre dans mes bras..
Est-ce qu'un jour Eileen et Julian agiront tel un couple normal ? Un couple qui privilégie le dialogue avant de se mettre en colère pour des bêtises ? Un jour peut-être, lorsque Julian apprendra à souffler un peu au lieu d'exploser. Ce soir, il avait dû quitter l'appartement, pour se calmer et pour éviter de dire des choses qu'il regretterait après. Il se connaissait parfaitement. Son impulsivité était toujours plus forte que tout, et bien souvent il avait dû réparer les pots cassés. Comme il comptait le faire à présent. Il se retrouva donc devant la porte, attendant qu'Eileen vienne lui ouvrir. Il se doutait qu'elle ne s'attendait pas à le revoir ce soir. Elle le connaissait bien, maintenant. Alors qu'il tenta une approche discrète, en parlant de ses cheveux mouillés, il sut rapidement que c'était un échec cuisant. Bon, il allait devoir s'expliquer, il n'avait plus le choix. Il donna ainsi ses raisons. Eileen semblait l'écouter avec une grande attention. Il ne demandait pas à ce qu'elle l'excuse à cause de ses raisons. Il voulait juste qu'elle le comprenne un minimum. Qu'elle comprenne qu'il ne voulait aucun lien avec sa famille. Quand elle lui répliqua qu'il ne pouvait pas tout le temps agir comme ça, Julian haussa les épaules et répondit sur un ton maussade :
Je suis comme ça, on ne va pas me changer maintenant.
Que pouvait-il dire d'autre ? Cela ne servait à rien de débattre sur son caractère, sur des aspects de lui-même qu'il ne peut pas contrôler. Il ne fallait pas croire, il détestait être impulsif. Cela lui avait amené beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages. Certes, Julian avait la réputation du gars qu'il ne faut pas trop chercher, mais il avait également eu de nombreux soucis vis-à-vis de cela. A son tour, il écouta Eileen. Il savait qu'elle avait raison. Elle avait toujours raison. Mais entre le savoir et l'admettre, il y avait toujours un train de retard.
Peu importe ce que je fais, j'ai un nom, Eileen. Et je ne peux rien faire contre cela. Je sais que ce n'est pas ce qui me fait vivre, je le sais pertinemment. Mais c'est le regard des autres qui est gênant. Quoique je fasse, à leurs yeux, je reste un Callaway, un "fils de..." et cela ne donne pas toujours une bonne image de moi. Demande à Léo, je suis sûr qu'il a la même vision de moi, que celle que j'ai de lui. - Avant de lui faire un tas de reproches, il fallait aussi qu'elle voit la manière dont Leo percevait Julian. Le blond était persuadé qu'il voyait mal la relation entre Eileen et Julian. Il devait sûrement se demander pourquoi elle était avec un tel con. Quand Eileen reprit la parole, Julian baissa un instant la tête. Elle avait vu juste, Julian craignait de la voir devenir une sorte de Emerson. Il hocha la tête et répondit : - Ce serait mentir de te dire que non, je ne te voyais pas déjà devenir une Emerson à part entière. Sur le coup, je n'ai pas réfléchi. C'est stupide, mais je te voyais déjà en train d'ouvrir les yeux sur moi et de me quitter. Déjà que je n'ai pas une bonne réputation chez les Bennett, ce n'est pas avec les Emerson que je vais arranger mon cas. Après, pour ce qui est de Léo, peut-être que l'on se ressemble, peut-être que l'on a vécu plus ou moins le même parcours, mais pour le moment, je n'ai pas envie d'en savoir plus. Je te déçois peut-être mais ne me demande pas de jouer l'hypocrite.
Même s'il voulait tout faire pour elle, il y avait bien une chose que Julian ne ferait pas : il n'utiliserait jamais l'hypocrisie, même pour faire plaisir. Le jeune homme avait de nombreux défauts, mais s'il y avait une chose que l'on ne pouvait pas lui reprocher, c'était sa franchise envers les autres. Quand il n'aimait pas quelqu'un, il le disait sans problème. Enfin, il valait mieux cesser les explications. Il ne devait pas être très clair dans ses propos, tout simplement parce qu'il n'arrivait pas à mettre des mots sur ce qu'il ressentait réellement. Alors qu'il lui demanda si elle voulait qu'il reste, Julian soupira à sa réponse. Oui, il avait encore abusé sur ce coup-là, même s'il y avait une part de vérité dans le fait qu'Eileen les lui brisait parfois. C'était normal, elle était une femme. Et une femme était toujours un peu chiante, non ? En même temps, si tu ne me les cassais pas, ça voudrait dire que je n'en ai rien à faire de toi. Quant à rester, je pense que tu connais déjà ma réponse.
Bien sûr qu'il avait envie d'être près d'elle. Pour illustrer ses paroles et pour tenter d'adoucir l'atmosphère pesant, sa main vint caresser tendrement sa joue. Tout cela avant de chuchoter :
Je me demande souvent pourquoi tu es avec moi.
C'était vrai quoi. Il avait beau changer de jour en jour, il restait un véritable abruti. C'était à se demander pourquoi le regard d'Eileen s'était arrêté sur lui. Pour le coup, il n'y avait aucun humour dans ses paroles. Julian commençait réellement à se poser cette question-là.
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