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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2015 - 2:59

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Lorsqu’ils se retrouvaient tous les trois dans ce couloir, une atmosphère bonne enfant s’instaurait de nouveau. La séance de sport improvisée était ce qui pouvait être qualifié de distrayante et amusante. Les pensées de la nuit s’étaient atténuées et n’envahissaient plus particulièrement l’esprit du pédiatre, jusqu’à ce que Anna parle de jupe de tennis. A ces mots, il ne pouvait bien évidemment plus être extrêmement concentré ce qui lui fit presque manquer une balle. En fait il regardait discrètement à cet instant en direction des jambes de l’animatrice. L’imaginant avec ces mini-jupes des joueuses professionnelles qui laissaient apparaitre leurs jambes fuselées, musclées et interminables.
Anton se remémorait exactement de la douceur de celles de Anna. Puis, elle avait remettait le couvert en parlant de short. De quoi décontenancer le seul homme présent évidemment car la brunette semblait jouer de ses atouts sans s’en priver. Du moins c’était l’impression qu’il avait en l’écoutant. Mais au fond de lui il était plutôt heureux d’être celui qui pouvait en profiter. Il ne pouvait alors qu’approuver les propos de l’infirmière.

La partie se poursuivit de brèves minutes avant qu’il ne songe à appeler des proches qui lui importait. Pas n’importe qui bien au contraire. D’ailleurs, il prit beaucoup de temps au téléphone prenant le soin d’écouter chaque phrase et détails que donnait Kelsie dans ce qu’elle racontait.
Le médecin entendait en bruit de fond Léo qui rectifiait ou précisait quelques propos de la fillette.
Dr. Holling se voulait au maximum rassurant et confirmait ce que disait l’enfant. Lui aussi voulait lui faire un gros câlin et la tenir dans ses bras. La jeune anglaise disait que Léo la laissait aussi regarder les dessins animés le dimanche matin et qu’il n’en resterait plus qu’un sans Anton. Ce n’était bien sûr pas pareil sans lui bien que le cousin du médecin soit des plus adorables avec la petite. « Sois sage ma princesse. Je vais très bien donc ne t’inquiète pas, puis dans 10 jours, tu peux compter sur le calendrier, je serai de retour. Tu peux me passer Léo s’il te plaît ? ». Là il prenait de nouveau des nouvelles mais de son cousin cette fois-ci. Une fois de plus, le pédiatre pris un peu de temps au téléphone. De nouveau il pouvait distinguer en fond la voix de l’enfant qui visiblement voulait faire écouter quelque chose au médecin ou du moins le lui faire écouter. Toutefois, Jolène regagnait tout juste la cuisine. Avant de raccrocher, le pédiatre affirma sans hésiter une seconde que si Kelsie le souhaitait, il était disponible pour lui parler si elle en avait besoin. C’était fou le lien qui s’était créé entre ce médecin et l’enfant. Serrant discrètement le poing en laissant sa main sur le dessus de la table, il aurait voulu rester un peu plus longtemps au téléphone. Mais étant avec l’infirmière il ne le pouvait pas.

« Vous abandonnez déjà ?! Je pensais avoir des adversaires plus coriaces » dit-il en plaisantant. A peine Jolène avait eu le temps de s’installer non loin du pédiatre, la jolie brunette était de retour elle aussi, pantalon à la main. Souriant en la voyant débarquer, il remarqua qu’une séance couture se préparait. « Ah le fameux cordon…. » dit-il faussement embêté. Jolène crut visiblement à leur histoire entièrement montée. Il sourit très discrètement au contact de la brunette qui tendait son bas de pyjama pour qu’il soit réparé, du moins qu’elle sache comment le faire. Une certaine technique devait être assimilée afin de ne pas perdre trop de temps. « Merci Jolène ». Cette femme se montrait d’une gentillesse extrême avec eux deux depuis le début de leur mise en quarantaine. Ils avaient eu de la chance car auraient pu être avec quelqu’un au caractère des plus désagréables. Dès que la ‘persona non grata’ quitta la pièce, le pédiatre sentit les bras de la belle Anna l’enlacer. Un sourire en coin orna le visage du Docteur en entendant les propos de la jeune femme. Il posa alors ses mains sur celles de l’animatrice avant de faire tourner le haut tabouret sur lequel il était assit. Le fait que l’objet pivotait lui permis de se retrouver face à sa belle et de la tenir par la taille « On n’a pas pris le temps de vraiment discuter mais, je suis vraiment heureux de t’avoir rencontré et…  » tout en la tenant plus fermement, il s’apprêtait de nouveau à l’embrasser lorsqu’ils furent interrompus par le bruit des pas de Jolène. Heureusement qu’elle portait des chaussures d’hôpital dont la semelle était tellement impeccable qu’elle faisait crisser le sol.

« Mais vous êtes sacrément équipée, vous allez régler cela en un rien de temps ! » constata t-il. En effet l’infirmière avait amené une véritable boite à couture, elle devait stocker cela dans son casier.
Laissant les deux jeunes femmes remettre le pantalon en ordre, il n’hésita pas à suggérer que ce serait le bon moment pour faire un short de celui que portait la brunette. Tant qu’à faire. Il se chargea de débarrasser les assiettes et tasses pour les laver dans le lavabo. En levant la tête et regardant légèrement sur sa droite, il remarqua parmi les feuilles accrochée celle indiquant l’emploi du temps du personnel et qui était chargé d’apporter quoi quel jour. Il s’agissait en effet d’une feuille répartissant les tâches car une fois par semaine, deux ou trois personnes du personnel étaient chargées d’apporter de quoi prendre un petit déjeuner. Cela se faisait deux fois par semaines. « Tiens, ça tombe bien j’étais chargé du petit déjeuner visiblement à la fin de la semaine… je remplirai ma mission alors ! » dit-il ayant déjà des idées. Bon il devrait s’accommoder de ce qu’ils avaient en cuisine mais il trouverait bien. Il adorait notamment préparer des pancakes parmi d’autres choses. Mais des pancakes à sa façon bien sûr ! Toujours en regardant le papier, son regard se posa sur celui accroché à côté. Ce n’était rien d’autre qu’un calendrier du mois où divers rappels étaient inscrits comme des réunions importantes, une croix était mise quelques jours auparavant indiquant la date d’accouchement d’une femme du personnel soignant, un sigle indiquait aussi leur journée organisée pour les festivités avec les enfants.  L’anniversaire d’un de ses collègues tombait la semaine suivante et il remarqua que celui de Jolène était le lendemain durant cette semaine de quarantaine. Le médecin était parti pour poser une question à Jolène sur cette célébration mais son portable sonna. C’était la sonnerie d’un appel skype. Probablement son cousin Léo qui appelait pour Kelsie. Comme il avait les mains occupées, le temps qu’il les essuie il rata l’appel.  « Damn it, je suis vraiment désolé, je dois prendre cet appel c’est important. Je reviens. Hum… Anna, vous pourriez venir quand vous aurez terminé j’ai juste une question ou deux à vous poser pour…. pour le suivi médical ». Jonglant du regard entre les deux femmes il s’expliqua par le fait qu’un suivit régulier devait être fait et il était le seul médecin sur les lieux après tout. Bien sûr il serait du coup mené à poser des questions médicales à Jolène par la suite. En réalité, il trouvait instinctivement cette excuse d’une part pour être seul avec Anna quelques instants, puis pourquoi pas parler de l’anniversaire de Jolène. Une petite surprise serait forcément bienvenue.

Il rejoint alors la chambre qu’il occupait et s’assit sur le lit patient une fois l’iPhone décroché. Saluant son cousin de nouveau, il écouta ce que ce dernier avait à dire. Il prévint le pédiatre que la jolie Kelsie peinait au départ à trouver le sommeil les deux premières nuits quand Anton n’était pas dans la maison. Il s’agissait des premières nuits sans l’homme rassurant et paternel qu’il représentait depuis qu’ils avaient emménagé en Australie. Donc les premières nuits chez quelqu’un d’autre. « Hey ma princesse, Léo me dit que tu avais du mal à dormir les premières nuits…. c’est le noir qui te fait peur ? Tu sais il ne va rien se passer dans le noir, tu n’as rien à craindre. Je ne suis pas dans la maison mais Léo est là si tu as besoin. Puis vous avez du vérifier sous le lit avant d’aller dormir non ? ». La ravissante enfant était devant la caméra de son iPhone et avait oublié de lui dire deux trois petites choses quelques minutes auparavant. Elle ne se pria pas pour dire de sa petite voix « J’ai plus trop peur maintenant. Mais j’ai hâte que tu rentres. Regarde ce que j’ai pour pas avoir peur…. » elle s’était éclipsée de l’ordinateur portable de Léo pour aller chercher une petite peluche (un ours) que Anton lui avait offert au début de son séjour à l’hôpital à Londres, ainsi qu’une petite lampe poche qu’il lui avait également apporté une fois pour ne pas qu’elle s’inquiète du noir. Depuis qu’elle les avait, il n’y avait presque pas de nuit qu’elle passait sans ces deux 'objets' la rassurant et lui rappelant le docteur. Très touché en la voyant revenir avec ces deux petites choses, elle ajouta «  On apprend une danse avec pour le pestacle de l’école de danse ». « Le spectacle princesse, on dit le spectacle mais je t’écoute, tu veux me montrer quelques pas ? Tu t’en souviens ? ». « Un peu mais je dois mettre la musique. Et tu sais, quand j’ai écouté la chanson à la danse pour le pestacle, elle était pour toi ». La petite ne pouvait être plus attendrissante en disant cela. Le médecin était captivé par ce qui se passait de l’autre côté de l’écran et se posa la main sous le menton tel un penseur en attendant d’entendre la musique. Les premières notes retentirent et les paroles avaient un sens en effet. Rien que le titre (flashlight). Alors il regardait la petite anglaise effectuer quelques pas bien. Elle avait pris le temps d’enfiler des ballerines. Elle se débrouillait avec un début de chorégraphie appris et se trompait un petit peu mais Teddy ne douta pas qu’ils pratiqueraient encore beaucoup avant le jour J. La fillette avait déjà une très jolie posture et était délicate dans ses gestes. Le contexte dans lequel il entendait cette musique, voir Kelsie, tout cet ensemble le touchait profondément. Il ne décrochait pas le sourire de son visage. L’émotion l’envahit un peu. La tendresse et l’envie de cajoler cet enfant qui n’était pas vraiment le sien.  Il s’inquiétait un peu en raison des soucis de santé de cette dernière car ne voulait pas qu’elle se fatigue trop à la danse. Par conséquent, en personne responsable, il avait briefé son cousin là-dessus pour qu’il garde un œil attentif. Mais l’enfant semblait à cet instant être juste heureuse de montrer ce qu’elle savait faire à Anton, de lui faire écouter cette chanson qui commençait à le bercer avec ses paroles….

Il avait presque les yeux humides touché par cette attention délicate et dit alors sans voir que Anna était de retour « Tu es une vraie princesse, j’ai hâte de voir ça en vrai…. ». Comme toutes les gamines, la distraction venait vite et quelque chose attirait celle de Kelsie qui sourit avant de faire un gros bisous avec sa main à Anton et de raccrocher. Le pédiatre raccrocha et sursauta en voyant Anna dans son champs de vision. Il ne l’avait vraiment pas entendu.
« Tu as fait vite… » un petit signe de la main en tapotant sur le lit, il l’invitait à se joindre à lui, à venir à ses côtés. « On a combien de temps rien qu’à nous ? ».

Un peu d’humeur câline, le pédiatre posa son téléphone sur la table de nuit et dit d’emblée « c’est l’anniversaire de Jolène demain. Je pense qu’on devrait faire un petit quelque chose pour elle, tu es de mon avis ? ». Comme elle venait de prendre place à côté de lui, l’anglais avait tendu son bras pour qu’elle se serre contre lui. « Vivement qu’on sorte d’ici… » lança t-il à voix basse en regardant le plafond. Il se perdait un petit peu dans ses pensées.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptyJeu 6 Aoû 2015 - 17:33

quarantaine

Après avoir récupéré son téléphone portable, Anna file aux toilettes et en profite pour répondre à sa meilleure amie. Cette dernière s'inquiète de l'état de santé de l'animatrice, alors elle la rassure, non sans rajouter avec un petit sourire en coin (non visible sur le message évidemment) qu'elle a bien profité du médecin. À cette idée, la brunette rougit légèrement. C'est vrai qu'elle en a profité, et d'ailleurs ses bras lui manquent déjà. Ça ne lui est jamais arrivé jusqu'à maintenant de s'attacher de la sorte à un homme. Jusque-là, elle n'a expérimenté que des relations sans réel suivi, sans attache aucune. Elle a beau avoir la trentaine passée, elle n'en reste pas moins une débutante en amour. Aucun homme ne lui a donné l'envie de s'engager ; enfin, jusqu'à aujourd'hui. Parce que, en effet, Anton a un pouvoir sur elle qu'elle ne s'explique pas. Ils ont beau se connaître que depuis quelques heures, leur rapprochement s'est fait très intense, si bien qu'elle a l'impression de le connaître depuis des années. Cette pensée l'effraie un peu, alors elle tente de rester sur ses gardes. Pourtant, elle sait au fond d'elle qu'elle n'a pas vraiment le choix. C'est pour cette raison qu'elle décide qu'il faudra avoir une conversation avec le principal intéressé, afin de connaître ses intentions et être ainsi fixée.

Anna rejoint finalement ses deux colocataires de fortune dans la salle commune. Elle a pris en passant le pantalon que lui a été attribué au début de la quarantaine, afin que Jolene l'infirmière l'aide à réinsérer le cordon sorti intelligemment par Anton. La jeune femme se demande bien comment l'infirmière compte faire cette prouesse, mais elle ne réfléchit pas longtemps à cette question. En effet, cette dernière vient de quitter la pièce pour récupérer du matériel et sans hésiter, Anna tombe dans les bras de son amant. Comme elle lui dit, elle a le sentiment que cette étreinte a tardé à venir. Au contact de son corps, l'animatrice se sent soudain détendue. Elle va évoquer ses interrogations quand Anton prend la parole comme s'il lisait dans ses pensées. Il lui dit être heureux de l'avoir rencontrée, et le sourire d'Anna confirme la réciproque. Mais il allait continuer sa phrase quand les pas de Jolene se sont fait entendre. Reculant soudain d'un pas, la jeune femme adresse un regard désolé au pédiatre. Elle aimerait beaucoup que cette conversation dure encore, mais elle n'a pas le choix, elle doit attendre d'être seule avec l'intéressé.

Il y a besoin de tout ça pour récupérer le cordon perdu ? Demande Anna le sourire aux lèvres. Elle s'assoit à côté de l'infirmière, et écoute attentivement les instructions qu'elle lui donne. Bien évidemment, elle est légèrement distraite par Anton qui fait la vaisselle dans son champ de vision. D'ailleurs, sa suggestion la trouble quelques secondes, mais finit par obéir et enlève ledit pantalon en y allant suffisamment doucement pour perturber le médecin mais assez vite pour ne pas éveiller les soupçons de Jolene. Elle s'amuse avec Anton, tout comme lui le fait avec elle. Il est terriblement attirant, mais elle aussi a plus d'un tour dans son sac. Se retrouvant à nouveau en petite culotte, elle sourit gentiment à l'infirmière mais n'adresse aucun regard au jeune homme, histoire de faire monter la pression. Pendant que Jolene récupère le cordon d'un pantalon, Anna a emprunté ses ciseaux à la jeune femme afin de couper le deuxième pour en faire un short. Les jambes croisées, la brunette se concentre pour faire prendre choses bien. Elle est généralement très minutieuse, et ne se contente pas de faire les choses approximativement.

Mais pendant que les deux jeunes femmes travaillent, Anton, après avoir parlé vaguement d'un petit déjeuner, reçoit un nouvel appel. Anna, les sourcils froncés, se demande à nouveau à qui il peut bien parler. Elle n'est pas d'un naturel jaloux en général, mais là elle se pose quand même quelques questions. Elle se demande bien ce qui peut autant l’accaparer, et surtout de qui il s'agit. Elle ne partage bien sûr pas ses interrogations avec Jolene, mais pourtant elle en meurt d'envie. Elle finit sagement son travail, enfile le nouveau short et demande à l'infirmière :

Qu'est-ce que vous en pensez ?

C'est parfait ! Si vous voulez rejoindre le docteur Holling pour des examens n'hésitez pas, je vais aller prendre une douche dans les WC, et après je vais m’installer sur le canapé pour lire un peu.

D'accord, on restera un moment là-bas pour vous laisser un peu de calme, venez nous chercher si vous avez besoin.

Merci ! C'est très gentil.

Toujours pieds nus, Anna ne fait pas de bruit en entrant dans la chambre. Elle reste quelques secondes à contempler Anton en se demandant ce qu'il peut bien regarder sur son téléphone. Elle n'entend qu'une chanson, mais elle voit bien que le pédiatre est ému, et compte tenu de la musique, c'est vraiment déroutant. Sur le moment, elle se demande si ce n'est pas une autre femme qui lui a envoyée cette chanson aux paroles révélatrices… Mais lorsqu'Anton reprend la parole, Anna comprend qu'il ne s'adresse pas à une femme mais à une petite fille. Peut-être la sienne ? Lorsqu'elle lui a posé la question lors de leur rencontre, il a été évasif, parlant des enfants dont il s'occupait en tant que pédiatre, mais n'évoquant pas sa vie privée. D'ailleurs, elle se rend compte qu'elle ne sait rien du tout de cet homme qui lui plaît tant. Après tout, il n'avait pas non plus répondu lorsqu'elle avait mentionné une petite amie. C'est pour cette raison qu'elle hésite un peu avant de le rejoindre sur le lit, mais elle s'exécute lorsqu'il lui fait signe de le faire.

Il n'y a pas besoin de longtemps pour donner quatre coups de ciseaux dans un pantalon tu sais. Répond-elle dans un sourire. Elle a beau se poser de nombreuses questions, elle ne laisse pas transparaître ses inquiétudes. Enfin, elle essaye bien sûr, elle n'est pas non plus la pro du camouflage ! C'est même plutôt carrément le contraire. Elle n'aime pas mentir ni cacher quoi que ce soit, encore moins aux personnes à qui elle tient, et Anton en fait partie. Je pense qu'on a un moment, elle va prendre une douche et s'installer pour lire dans le petit salon, je lui ai dit qu'on lui laisserait un peu de temps tranquille. Avant qu'Anna ne puisse poser une quelconque question, Anton reprend la parole. Il évoque l'anniversaire de Jolene et propose qu'ils lui organisent une surprise. Dans un nouveau sourire, l'animatrice répond : Oui, c'est une bonne idée. Tu as quelque chose en tête ? Tu la connais sûrement mieux que moi… Bien sûr, la belle brune n'a pas cherché à sous-entendre que ce soit. Elle a bien vu que la relation que lient le médecin et l'infirmière est purement professionnelle, mais elle entend par là qu'il la côtoie beaucoup plus qu'elle au travail.

Quand le jeune homme tend le bras pour qu'elle vienne se blottir contre lui, elle n'hésite pas une seule seconde. Elle avoue avoir des doutes sur ses intentions, elle ne peut pas s'empêcher de se sentir mieux dès qu'elle est en contact avec lui. Elle se raidit malgré tout lorsqu'il évoque leur sortie de quarantaine. Pour elle, cette fin d'enfermement sera bien sûr une bénédiction, mais il pourra aussi signifier la fin de leur idylle. Tout dépendra en réalité des intentions d'Anton. C'est pour cette raison qu'elle ne répond pas, mais qu'elle pose une question à la place. Elle ne va pas être directe en lui demandant s'il veut continuer à la voir après leur départ, elle ne voudrait surtout pas l'effrayer. La tête toujours sur son épaule, elle ne lève pas les yeux et demande :

Qui était-ce au téléphone ? Tu semblais ému.
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptySam 8 Aoû 2015 - 1:30

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Quand Anton était ‘avec’ Kelsie, il était encore plus attentionné et prévenant. Chaque chose que l’enfant faisait lui importait. Démontrer une certaine affection  tout en gardant un cadre éducatif était ce qu’il faisait depuis qu’il en était responsable à savoir, depuis son entrée à l’hôpital de Londres. Cet enfant n’était pas complètement comme les autres en raison des soucis de santé qui l’avaient mené à être hospitalisé. Kelsie était un peu plus fragile et Anton, avec bienveillance, s’assurait qu’elle profitait de la vie de tous les jours tout en ne se démenant pas de trop. La voir aussi heureuse de lui montrer quelques pas de danse ne pouvait que l’émouvoir. Pas qu’il était aussi sensible qu’une personne fleur bleue mais certaines choses ou personnes pouvaient le toucher plus que d’autres. Il était certain que, s’il était à cet instant auprès de la petite anglaise, il s’amuserait à l’imiter danser ne serait-ce que pour la divertir et la ferait aussi danser sur ses pieds. Ils rigolaient bien tous les deux. L’émotion qu’il ressentait n’était donc pas seulement une sorte de fierté de l’accomplissement de la fillette ou un attendrissement mais aussi un manque. Un manque de sa présence. Il s’y était beaucoup (trop) attaché depuis l’Angleterre.
Cela rendrait la séparation beaucoup plus difficile le jour où ça arriverait. Et ça devait arriver, c’était ce qui était prévu. Inconsciemment, le pédiatre se comportait comme un père avec Kelsie. Sans que cela soit volontaire ou calculé, la complicité s’était naturellement installée entre ces deux êtres humains.

Les relations sont parfois inexplicables, le feeling avec chaque personne diverge et le lien qui né subsiste ou rompt après un temps. Qu’il s’agisse d’une relation familiale, amicale ou même amoureuse. Tout est nécessaire, indispensable même pour la survie de l’homme. Le médecin était à cet instant même en train de réaliser qu’il avait pour les trois. Celle amoureuse du moins se formait doucement. Il était certain de cette attirance pour Anna, du fait qu’il appréciait énormément partager de bons moments à ses côtés mais ils n’avaient ni l’un ni l’autre discuté d’éventuelles suites.
Quand la belle turque vint s’installer auprès de lui, il ne pouvait qu’être content que tous deux aient un peu de temps à partager. « Je ne la connais pas vraiment. Nous travaillons ensemble occasionnellement car elle n’est pas affectée au service pédiatrique uniquement. Je pense que toute attention quelle qu’elle soit lui fera plaisir ». Anton était plutôt confiant même sans parfaitement connaitre la jeune femme. Un gâteau d’anniversaire avec ce qu’ils trouveraient, un peu de musique et une ambiance bon enfant ferait l’affaire. Pour un cadeau, il n’était pas possible pour eux d’en dégoter un en étant cloitrés dans cet hôpital alors il faudrait faire avec les moyens du bord. Rien que la surprise de la célébration serait un cadeau. « Par contre j’ai cru entendre qu’elle aimait les comédie musicales … ». Il ne resterait qu’à lire en streaming des chansons de comédies musicales pour mettre quelque chose que l’infirmière apprécierait. Puis effectuer éventuellement quelques mouvements. Sauf que Anton n’en connaissait pas vraiment, de comédies de ce type hormis quelques grands classiques.
« On aura le temps de voir cela d’ici demain » dit-il afin de ne pas s’étendre davantage sur le sujet.

Un court instant de silence s’était imposé sans aucune gêne. Les deux amants étaient toujours blottis l’un contre l’autre. Le pédiatre tenait encore Anna contre lui et aimait être ainsi, tout près d’elle. Ah…. il n’avait pas pu masquer ce qu’il avait ressenti face à l’écran de son portable. « C’était…. ».
Ne s’attendant pas particulièrement à cette question mais n’ayant aucune raison de ne pas dire les choses directement à Anna, il répondit sans tarder « …. ma petite Kelsie ». Il réalisa qu’en disant cela, il n’y avait aucun éclaircissement sur le lien qui l’unissait à l’enfant.

Il décida de regarder Anna afin de poursuivre avec franchise donc se mit sur la tranche afin d’être tourné vers elle « La première fois que je l’ai rencontré c’était à Londres dans mon service pédiatrique. Elle a 4 ans et demi et de grandes difficultés respiratoires et a subi de mauvais traitements par sa maman. La garde de l’enfant lui a été retirée et les seuls liens de parenté qu’elle a sont ses grands parents qui vivent ici ».

Toujours ému d’en parler, il prit quelques secondes avant de poursuivre, en ayant toujours comme de petites étoiles dans les yeux. La gamine avait littéralement changé sa vie depuis qu’il la connaissait, il se sentait responsable d’un petit être et le fait qu’il lui rende le sourire et lui redonne confiance à la fois en elle et envers les autres était extrêmement gratifiant.
« Je suis venu à Bowen pour être certain qu’elle soit en de bonnes mains. Mais pour l’instant ses grands-parents pour des raisons de santé ne peuvent s’en occuper dans l’immédiat. Dès qu’ils le seront, ma mission sera accomplie… ». Avec une pointe de regret dans la voix. Il masqua une légère tristesse en changeant de nouveau de position et fixant le plafond une fois sur le dos. « Je me suis beaucoup investi pour cet enfant, plus qu’avec les autres mais…. c’était tellement important qu’elle soit heureuse tu comprends ? Elle est tellement effrayée par la plupart des adultes qu’elle n’avait confiance qu’en moi d’où le fait que je me suis chargé de tout ». Se rendant compte que ce bonheur pourrait prendre fin un jour, il chuchota « … ah ma petite princesse… ».

La question vint alors naturellement pour l’animatrice car elle pouvait tout à fait s’être retrouvée dans le même genre de situation. Peut-être qu’il serait même bon pour le médecin de prendre conseil auprès de la brunette.
« Est-ce que ça t’es arrivé aussi ? De… je ne sais pas … de t’attacher à un enfant en particulier et que ce soit réciproque. Un peu instinctivement tu vois, sans raison particulière. Mais l’épanouissement de cet enfant et son bonheur t’importent tellement que tu ferais tout pour qu’il le soit ».

Bien sûr, pas du genre à faire plus de faveur à une personne qu’une autre, Anton n’avait jamais porté plus d’attention à un de ses patients. Tous les enfants bénéficiaient de 300% de sa générosité, son investissement professionnel et de son attention. Mais l’histoire de la jolie Kelsie l’avait spécifiquement touché.
Quant à l’adaptation avec les grands-parents, il se chargeait de cela progressivement au rythme de l’enfant, sans la brusquer.
Le lien se tisserait naturellement.


En dépit d’être une personne pensant plus à l’instant présent qu’au futur, le pédiatre imaginait un peu ce qu’il ferait une fois sorti de cet hôpital. Se posant la question, il en vint à demander la même chose à Anna.
« Quelle est la première chose que tu feras une fois dehors ? ».
La saison estivale rendait le maintien dans cette partie de l’hôpital un peu pénible ou lassante. Par moment la captivité se faisait plus ressentir.
A propos de lasser, il avait aussi envie de bouger un peu et l’air frais, celui de l’extérieur lui manquait un peu.

En repensant à quelque chose qu'elle avait dit plus tôt, il arbora un petit sourire en lui demandant sur un ton légèrement taquin « Faire une partie de tennis ? ». Monsieur se souvenait parfaitement qu'elle avait évoqué une sorte de mini-jupe qu'elle portait pour y jouer. L'y accompagner ne le dérangerait absolument pas.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptySam 15 Aoû 2015 - 11:51

quarantaine

Sans chercher à se mettre la pression, Anna se pose des questions sur les intentions du pédiatre. La raison est simple, elle tient à lui, bien plus qu'elle ne le voudrait étant donné les circonstances. En effet, habituellement, lorsqu'elle se laisse aller avec un homme, elle ne ressent aucune attache sentimentale à son égard. Avec Anton, c'est autre chose. Sans vraiment s'en rendre compte, elle s'est rapprochée de lui tout au long des heures passées que ce soit physiquement ou émotionnellement, et même si elle trouve cela très agréable, elle sent aussi poindre en elle une petite inquiétude pour la suite. Jamais auparavant elle ne s'était souciée de son avenir sentimental, quelque chose lui manquait évidemment, mais elle ne se mettait jamais la pression, se contentant de vivre au jour le jour en espérant croiser la personne qui ferait chavirer son cœur. Est-ce que cette personne c'est Anton ? Elle n'en sait rien, ou du moins elle cherche à refuser ce lien, de peur de souffrir. Parce qu'elle sait au fond d'elle que cet homme est fait pour elle, il est drôle, gentil, à l'écoute, et cerise sur le gâteau : il est vraiment très séduisant. Elle se sent bien dans ses bras, elle a le sentiment que rien de mauvais ne pourra lui arriver. La seule inquiétude qu'elle a, c'est bien celle qu'il ne ressente pas la même chose à son égard. Mais bien sûr, elle ne posera pas la question. Elle ne sait pas vraiment s'y prendre pour ce genre de choses, et elle ne voudrait pas gâcher ce qu'ils ont.

Alors que le jeune homme propose de faire un petit quelque chose pour l'anniversaire de l'infirmière, Anna sourit et acquiesce. Cependant, elle ne connaît pas vraiment la jeune femme qui occupe la quarantaine avec eux, alors elle demande à Anton, pensant qu'il la côtoyait bien plus souvent. Mais visiblement, elle s'était trompée. Jolene n'était pas attitré spécialement au service pédiatrique, et de ce fait le médecin ne la connaissait pas mieux qu'elle.

Oui, c'est vrai que ne serait-ce qu'un petit geste lui fera sûrement plaisir.

Et finalement, Anton rajoute qu'il a entendu que Jolene aime les comédies musicales. Anna s'imagine subitement dans un costume de scène en dansant et chantant n'importe comment. Elle se met un sourire, amusée, et répond au jeune homme :

Tu es déçu de ne pas avoir pu chanter en duo avec moi tout à l'heure n'est-ce pas ? Mais d'ailleurs je t'ai pas dit, c'est ton équipe qui a gagné l'épreuve. Du coup on peut considérer qu'on est à égalité ! Dommage, je t'aurais bien attribué un gage… Rajoute la jeune femme en souriant à nouveau, malicieuse.

Et finalement, elle retrouve son sérieux et demande à son amant à qui il parlait quelques minutes plus tôt. Elle espère ne pas être trop indiscrète, mais elle est de nature curieuse, et il faut dire que ça l'intéresse beaucoup. Elle se demande si le jeune homme ne lui a pas caché un enfant et pourquoi pas une femme. Mais finalement, c'est une autre histoire qu'il lui raconte, celle de la petite Kelsie. La tête appuyée sur la main et le coude écrasant le matelas, Anna écoute attentivement ce que lui apprend Anton. C'est une histoire vraiment touchante, si bien qu'Anna peine à retenir ses larmes. En effet, pour elle, un enfant maltraité est ce qui peut arriver de pire. Mais au-delà de ça, ce qui l'émeut encore plus, c'est le rôle qu'a joué le jeune homme dans tout ça. Il a quitté son pays et a pris un poste à Bowen, tout cela pour soutenir une petite fille qu'il ne connaissait ni d’Ève ni d'Adam. Et là, une question s'impose à son esprit.

C’est vraiment magnifique ce que tu fais pour elle. Ça ne m’étonne pas que tu comptes autant pour elle. Mais est-ce que ça veut dire que tu retourneras en Angleterre quand l'adaptation sera faite ?

Bien sûr, ce n'est vraiment pas ce que souhaite Anna. Elle n'a pas vraiment envie de penser à l'avenir en vérité, car rien ne peut garantir que ce que l'on souhaite pourra se réaliser, mais ça ne lui a jamais empêché de rêver et d'espérer. Pour l'instant, ce dont elle est sûre, c'est qu’elle ne veut pas quitter Anton. Alors forcément, l'idée qu'il puisse partir définitivement l’attriste. Quand le pédiatre demande finalement à Anna si elle a déjà vécu ce genre de rapprochement avec un enfant, elle répond avec sincérité, même si penser à cette histoire en particulier est difficile pour elle.

Je me suis liée d’amitié avec une petite fille du nom de Sophy il y a cinq ans. Elle était atteinte d’un cancer mais était dotée d’une incroyable joie de vivre. Quand son traitement lui permettait, on allait se balader dehors et on s’amusait énormément. Chaque jour, je lui amenais sa pâtisserie préférée : le moelleux au chocolat, que je prenais à la boulangerie du coin. Mais… Anna fait une petite pause dans son récit, se demandant comment elle pourrait raconter la suite sans verser de larmes, mais finalement elle ne peut en retenir une qui glisse le long de sa joue. Elle a quitté ce monde, emportée par la maladie. Elle s’essuie les yeux d’un lent revers de main. Il m’a fallu près de deux mois pour m’en remettre, et comme tu peux le voir ça me touche encore beaucoup.

L’animatrice sourit légèrement et vient enlacer Anton. Cette proximité l’apaise, et elle manque de s’endormir quand il lui pose une question sur l’après quarantaine. La jeune femme pense alors à son amie, Cameron, à qui elle a promis de l’appeler dès sa sortie pour s’organiser une soirée. Ann’ sourit en pensant à elle. Depuis plusieurs années maintenant, elle est sa confidente, celle à qui elle dit tout, et c’est une des rares personnes à connaître son histoire.

Du tennis ? Sur le moment, la jeune femme se demande comment il sait qu’elle pratique ce sport. Mais en voyant le regard malicieux qu’il arbore, elle se rappelle avoir fait allusion à la jupette qu’elle porte lorsqu’elle y joue. Avoue que tu rêves de me voir en mini-jupe… A ce moment, Anna pousse Anton pour qu’il se mette sur le dos et se met à califourchon sur lui, passant sa longue chevelure sur son visage pour l’embêter. Finalement, elle la glisse d’un seul côté de sa nuque et vient embrasser tendrement les lèvres de son amant. Ça fait bien dix minutes qu’ils parlent dans la chambre, et elle se dit qu’ils ont sûrement encore une bonne demi-heure devant eux…
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptyDim 16 Aoû 2015 - 2:32

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Allongé sur le lit aux côtés de sa belle,  il l’écoutait encore le sourire aux lèvres alors qu’elle l’annonçait comme faisant partie de l’équipe gagnante du karaoké. Il se dit alors que s’ils avaient gagné, c’était forcément parce qu’il n’y avait pas participé. Il chantait terriblement faux, une vraie casserole et généralement, fredonner les chansons était ce qu’il se contentait de faire. Ou bouger son corps au rythme de la musique. Anton savait tout aussi bien danser de façon totalement ridicule ou faire le séducteur en bougeant plutôt bien son corps. Le rythme dans la peau, ça il l’avait. D’ailleurs, cette qualité qu’il avait, cela venait de ses séjours en Afrique auprès des tribus locales. Les femmes africaines dansaient beaucoup, comme les hommes lors de festivités de villages, il avait pu y assister et participer à plusieurs reprises. Puis en règle générale il appréciait la musique, aimait s’amuser donc le déhanché venait rapidement. Le médecin connaissait quelques pas de base également ce qui l’aidait à être confortable dans diverses circonstances.

La demoiselle était tout aussi joueuse avec son envie de lui coller des gages à tout bout de champ. De vrais gamins. Il se dit qu’un gage au début de la journée d’avant aurait été différent qu’un gage donné à présent. Ils avaient pu … apprendre à se connaitre un peu depuis. Intimement même. « Je relève le défi si une autre occasion se présente » dit-il. Ils auraient sûrement des paris à venir.

Quand il se mit à parler de Kelsie, c’était bien sûr avec sérieux, émotion et sincérité. Il ne se prenait absolument pas pour un héros ou une personne à qui la gamine devrait tout. Selon lui, c’était absolument normal et naturel de faire cela. Finalement cette attention et dévouement aurait pu s’adresser à un autre enfant mais il s’avérait que c’était Kelsie. Une ravissante petite fille dont il était aussi fier qu’un père pouvait l’être de sa propre fille. De même, en aucun cas il ne se visualisait à la place d’un membre de la famille avec un tel pouvoir décisionnel sur le futur de l’enfant mais disons qu’il était comme un garant pour l’instant. Une personne responsable temporairement.
Quand Anna pointa bien qu’il s’agissait d’une mission, il marqua un temps de pause, et regardait le plafond de la pièce en répondant « C’est ce qui est convenu normalement… ». L’accord était passé avec l’hôpital de Bowen sur cette occupation provisoire du poste et un autre accord était passé avec l’hôpital de Londres. La durée du séjour sur le continent océanique n’était pas clairement définie mais cela devait être une situation provisoire. Bien sûr, c’était au début. Dans l’immédiat il ne savait pas trop ce qu’il adviendrait. Les grands parents n’étaient pas encore de retour chez eux à deux et vivant de manière totalement autonome mais ce jour approchait. L’état de santé de la grand-mère de Kelsie s’améliorait et d’ici une ou deux semaine(s) elle rentrerait sûrement. Après, le temps d’adaptation de l’enfant à sa vraie famille devait être pris en compte, c’était un autre facteur et pour l’instant ce n’était pas gagné. « J’y penserai en temps voulu. Tout dépendra des grands parents de Kelsie, ce que leur santé leur permet et puis bien sûr de l’adaptation de la petite princesse ».

En disant cela, c’était avec un simple naturel, il parlait en pensant à l’instant présent sans songer, ne serait-ce qu’une minute au futur. Il ne se projetait pas des mois à l’avance et procédait par étape. Par conséquent, c’est involontairement qu’il omettait d’évoquer ce qu’il pensait de son avenir avec Anna. Enfin, du devenir de leur histoire naissante. D’ailleurs il avait rapidement retourné la question ce qui focalisait la conversation sur l’animatrice. « Je suis désolé d’entendre ça… » ajouta t-il en tenant Anna encore plus fermement contre lui. Il voyait combien elle était sensible et aimante envers les enfants, elle avait donc vécu la perte d’un enfant avec qui le feeling était très fort et venait de perdre un autre enfant. Tout s’expliquait sur la difficulté de ces situations. En voyant les yeux humides de Anna et sa voix qui se fragilisait lorsqu’elle parlait de Sophy, il fut triste à son tour de la voir dans cet état. Il l’appréciait beaucoup et voir les gens qu’on aime pleurer fait toujours beaucoup plus de peine.
« Au moins tu lui auras offert de belles journées et des instants inoubliables. Jusqu’au bout ». Le besoin de penser aux moments positifs et heureux était nécessaire dans ces circonstances, il fallait toujours se rappeler des bonnes choses que du décès. En tant que docteur, l’anglais était bien placé pour voir cette injustice à l’égard du destin de certains enfants. Lui se battait pour eux mais parfois en vain.

« Nous faisons tous au mieux pour que ces malheurs soient limités. Et je te promets que je ne te ferai plus revivre ce qui s’est passé pour Tim » ajouta t-il en culpabilisant pour ce qui s’était produit, d’avoir pris Anna à témoin. S’il avait su ce qu’elle avait vécu dans le passé, il lui aurait évité bien sûr de se retrouver dans ces circonstances délicates. Tout s’était enchainé extrêmement vite. Trop vite pour préserver le cœur de la brunette. Il espérait qu’elle parviendrait à faire le deuil de Tim sans être trop affectée.

Une fois de plus, le moyen trouvé pour ce faire était de nouveau de changer de sujet. Et les informations qu’elle semait au cours des conversations ne tombaient pas dans l’oreille d’un sourd. Chaque détail qu’elle pouvait révéler sur elle était bon à garder dans le coin de la tête. Notamment le fait que la jeune femme portait une jupe courte lorsqu’elle se trouvait sur un terrain de tennis. Comme tout ‘homme qui se respecte’, le pédiatre avait bien sûr imaginé la superbe turque à la plastique irréprochable, dans cette tenue des plus attrayantes. L’ayant déjà vue dans son plus simple appareil, il pouvait attester qu’absolument tout ce qu’elle portait lui allait et les vêtements près du corps ne pouvaient que la mettre en valeur (et forcément lui donner envie de les lui ôter rapidement). Il n’observait pas son corps comme on observerait un objet. Elle avait une beauté naturelle et d’une pureté incroyable qui s’en émanait. La beauté intérieure de cette jeune femme en faisait une personne pétillante, étincelante. « J’adorerai en effet… ou même sans. Encore et encore ». Le sourire très finement dessiné sur son visage, la beauté turque fut prise d’un geste spontané, un geste affectif qui plut beaucoup au pédiatre. Ce dernier fermait les yeux au contact des cheveux soyeux qui venaient lui chatouiller le visage. Rapidement il sentit à la place les lèvres de la jeune femme, lèvres qu’il vint mordiller doucement en l’embrassant en retour et sa main se posa dans sa nuque, tenant par le même geste la douce chevelure. Se redressant machinalement sur le lit, il était comme aimanté par la bouche de la jeune femme ne souhaitant plus interrompre ce baiser, hormis lorsque le médecin se débarrassa plutôt rapidement du haut de Anna avant de faire de même avec le sien.

Il lui vola de nouveau un baiser délicat avant d’en parsemer le cou de l’animatrice. Des mots doux se glissèrent. Non seulement pour faire monter la température mais aussi parce qu’il le pensait « J’aime l’odeur de ta peau…. j’aime sa douceur…. ». Bien que le lit était quelque peu étroit, il parvint à l’enlacer d’un bras et de la faire pivoter (grâce à sa souplesse et son poids plume) pour qu’il reprenne le dessus. « Laisse moi prendre soin de toi … » d’une voix suave et séduisante, il la fixa dans les yeux sans décrocher de son sourire puis glissait sa main jusqu’à la bordure du short d’appoint de la jeune femme avant de la glisser en dessous pendant un petit moment. Chaque gémissement de la jeune femme, chaque fois qu’elle se mordillait la lèvre inférieure, chaque respiration qui variait subtilement faisait monter le désir du grand brun. D’ailleurs, il finit par embrasser tout le corps de la belle, du haut du buste au bas ventre. Il poursuivit sa démarche bien plus bas en lui ayant ôté le bas au préalable. Autant dire qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait. Caché sous le drap fin, les préliminaires ne se terminèrent. Ils étaient tous deux prêts à accélérer le rythme et l’intensité de l’échange. Le tiroir de la table de nuit de nouveau ouvert, il se retrouvait de nouveau le visage face à celui de la brunette. Il était juste bien et prenait autant de plaisir qu’elle. Il pouvait le voir à la manière dont elle le regardait, à sa gestuelle et à la cambrure de son corps. Leur échange charnel durait et la température de leurs corps faisait que le pédiatre avait bien chaud. Il ne fallait pas oublier le facteur canicule à cette époque  de l’année. D’un dernier coup de rein il procura à son amante le plaisir dit 'absolu' et lui se sentait comme au paradis. La jeune femme était une excellente partenaire. Il fallait avouer que les sentiments en jeu changeaient la donne. Un long soupir s’échappa de la bouche du médecin, à proximité de l’oreille de Anna.
« Je vais finir par ne plus pouvoir me passer de toi… » lui murmura t-il à l’oreille. Il serait bien resté faire un câlin prolongé dans le lit mais il faisait si chaud qu’une douche froide s’imposait. « Partante pour une douche ? » le regard plongé dans celui de Anna, il lui laissa le temps de répondre. En attendant il avait quitté le lit et se dirigeait vers la salle de bain attenante. Il ne s’était même pas préoccupé de refermer la porte. S’étant préparé en deux secondes pour la douche, il faisait couler l’eau, en gardant ses yeux fermés. Les gouttes froides sur son corps encore chaud lui donnèrent des frissons. Il se passa les mains dans les cheveux s’aspergeait du gel douche disponible en commençant à se frotter le corps.

Sentant qu’il n’était pas vraiment seul ou du moins sachant que Anna était à côté et pouvait parfaitement l’entendre, l’idée du cadeau lui traversa instantanément l’esprit. Les yeux fermés, il posait la question à Anna « Est-ce que tu as déjà vu Dirty Dancing ? ». Avant même qu’elle ne lui apporte une réponse il continua « Il me semble qu’une comédie musicale se joue dans le pays actuellement. C’est un classique dans la comédie musicale non ? ». C’était par l’intermédiaire de sa sœur qu’il en avait entendu parler il y avait des années. Et plus récemment Kelsie lui parlait de comédies musicales. « Cela pourrait être un bon cadeau tu ne crois pas ? Deux places pour la comédie, enfin, en attendant on écrirait cela sur un papier comme un bon mais une fois dehors … je pourrais lui prendre deux tickets… ».

Mais en attendant, il fallait bien faire quelque chose, l’anniversaire était le lendemain «… pour l’instant elle se contentera de la musique puis si tu es d’humeur danseuse on pourrait essayer de se lancer … et tenter le porté final, qu’en dis-tu ?! J’ai pas vu ça depuis longtemps mais il me semble que c’est la scène culte du film en tout cas….  je me dis qu’avec un peu d’entrainement ça peut être jouable d’ici demain ! ». Là il était simplement emballé par sa propre idée bien qu’il n’avait jamais essayé ce type de chose avant. D’un autre côté, ils étaient enfermés alors les possibilités d’activités et d’occupation étaient plus limitées.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptyVen 21 Aoû 2015 - 22:17

quarantaine

Parler de défi est bien le genre de discussion qui leur ressemble. Depuis qu’ils se connaissent, à savoir depuis moins de 48h, ils n’ont cessé d’alterner entre sérieux et plaisanteries, puis entre sensualité et taquineries. Anna apprécie énormément les échanges qu’elle a avec Anton. C’est une personne simple, tout comme elle, se contentant de peu pour passer de bons moments, mais il est aussi assez sérieux pour savoir se comporter un adulte. Rien chez cet homme ne lui déplaît, en tout cas pour le moment, et finalement grâce à lui, l'enfermement n'est pas si difficile à supporter.

Les occasions, on peut les créer ! Mais pas de souci, je retiens. Ajoute-t-elle en souriant. Elle est bien, ici, auprès de lui, et glisse ses doigts le long de son bras dans une douce caresse. La discussion dérive alors vers un sujet plus sérieux. En effet, la jeune femme demande à son amant à qui il s'adressait au téléphone un peu plus tôt. S'ensuit alors une grande explication sur les raisons de son arrivée à Bowen, à savoir la santé et la sécurité d'une petite fille nommée Kelsie. Anna est touchée par ce qu'il lui raconte, par son geste et son attitude totalement désintéressée envers cette petite fille qu'il ne connaissait pas vraiment. Seul un cœur en or peut agir de la sorte, et de ce fait, Anton lui paraît encore plus attirant et intéressant qu’auparavant, si c'est possible. Seulement, cette histoire laisse présager quelque chose que la jeune femme appréhende un peu. En effet, si le pédiatre est venu en Australie pour cette enfant, lorsqu’elle n’aura plus besoin de lui, il y a fort à parier qu’il repartira aussi vite qu’il est venu. Alors l’animatrice pose sa question sans détour, parce qu’elle a envie de savoir à quoi s’attendre. La réponse de l’intéressé laisse entendre que s’il doit repartir, ça ne sera pas de suite. Anna sent qu’il ne sait pas vraiment de quoi l’avenir sera fait, et il semble s’accommoder de ça. D'un côté, la jeune femme ne voit pas vraiment à quoi il s'attendait d'autre. Il n'allait quand même pas lui dire que pour elle il resterait à jamais à Bowen ! Et puis honnêtement, s’il l'avait fait, elle aurait eu un peu peur. Ils n'en sont pas là dans leur relation. Pour le moment, ils apprennent à se connaître, sur tous les plans.

D'ailleurs, Anna se confie sur la perte d'un enfant qu'elle portait dans son cœur. Sophy était une petite fille adorable de quatre ans, un vrai rayon de soleil pour tous ceux qui croisaient son chemin. L'animatrice avait d'ailleurs noué un incroyable lien avec elle, mais malheureusement tout s'est terminé bien trop vite. Alors qu’elle raconte cette histoire à son Teddy, Anna sent couler une larme sur sa joue au souvenir de la petite Sophy. Elle s’essuie d’un lent revers de main et vient se blottir contre l’homme qui partage son lit, alors qu’il lui adresse des paroles réconfortantes et s’excuse à nouveau à propos des évènements de la veille au soir. Il lui fait la promesse de ne plus jamais lui faire vivre ce genre d’épreuve, mais Ann’ plonge son regard dans le sien.

Si je peux aider, surtout un enfant, je le ferai. N’hésite jamais à me solliciter pour ce genre de chose, je répondrai toujours présente. Je suis sensible mais je ne suis pas fragile, ne t’inquiète pas.

Accompagnée d’un sourire, cette dernière phrase est destinée à rassurer Anton. Si la situation devait se représenter, elle le referait avec toute la force dont elle dispose et ferait tout son possible pour que l’enfant ne les quitte pas. Et puis si ça ne fonctionne pas, elle sera abattue quelques heures ou quelques jours mais elle retombera sur ses pieds, comme elle le fait toujours.

La discussion dérive finalement pour aborder un sujet bien plus réjouissant : leur sortie de quarantaine. Pour Anna, retrouver sa liberté sera un soulagement, et sûrement aussi une petite réminiscence de son passé, lorsqu'elle s'est sentie libre de faire à peu près tout ce qu'elle souhaitait. Mais bien sûr, tout ceci sera différent, car elle ne quittera pas un environnement oppressant fait d'obligations et peuplé de personnes pour qui son bonheur est secondaire. Non, au contraire, elle quittera Anton, ou du moins un quotidien avec lui qui s’avère très agréable. Elle espère que ça ne signera pas la fin de leur histoire, mais bien son début. Elle ne connaît pas encore les projets du médecin, mais elle ne tardera sûrement pas à les connaître vu leur conversation. Elle de taquine sur son envie potentielle de la voir en minijupe de tennis, et il répond de manière plus que sexy lavait est bien sans aussi. Amusée, Anna se met à rire à nouveau, et pousse le jeune homme en arrière afin de se mettre au-dessus de lui. Elle fait passer doucement sa chevelure sur le visage d'Anton afin de le taquiner à son tour, puis l'embrasse tendrement sur les lèvres. Ce baiser se fait plus intense lorsque le jeune homme y répond et vient mordiller ses lèvres en retour. Lorsqu'il s'assoit et finit par lui enlever son t-shirt, Anna se cambre légèrement et aide son amant à quitter le sien. Elle expire bruyamment lorsqu'il vient embrasser son cou avec douceur et fermeté. Cet homme a le don de la rendre complètement dingue...

Lorsqu'il la serre contre lui pour la faire pivoter, elle forme un étau de ses jambes pour l'aider et se laisse complètement aller quand elle sent sa main descendre le long de son corps pour se faufiler sous son short. Les quelques mots qu'il prononce pour accompagner son geste la rendent encore plus fébrile, mais lorsque sa main entre en contact avec son intimité, tout son corps se contracte et elle pousse un léger soupir de plaisir.

Oh Anton… Chuchote-t-elle à son oreille, alors qu'il exerce sur elle des mouvements de plus en plus prononcés. Elle se mordille la lèvre inférieure pour retenir des gémissements qui veulent se frayer un chemin à travers sa bouche. Pour que ça soit plus simple, elle embrasse Anton en passant les mains autour de son cou avant de planter doucement ses ongles à la racine de ses cheveux. En soulevant légèrement ses hanches pour aider le pédiatre à enlever son short désormais de trop, elle profite de chaque baiser qu’il lui offre, et son cœur s’accélère lorsqu’il continue ceux-ci bien plus au sud, non sans contenter chaque parcelle de son corps auparavant. Le souffle saccadé de la jeune femme s’accélère, et le bel homme comprend de suite lorsqu’elle a envie de passer à la vitesse supérieure. C’est comme s’il lisait en elle, comme s’il la connaissait depuis des années. Leurs corps se mêlent avec délice, et les caresses d’Anna sont dignes d’une tigresse, à la fois douces et puissantes. Elle mordille l’oreille de son amant mais la relâche lorsque son corps tremble de tout son long, en harmonie avec le dernier coup de rein qu’il lui offre.

Et moi de toi… Répond-t-elle sur le même ton que le compliment qu’il lui adresse. Jamais un homme n’a été capable de la transporter comme il vient de le faire, et elle sait que c’est bien plus que probable, il y a peu de chance qu’elle arrive à se passer de lui avant un moment. Elle l’embrasse furtivement et répond à sa question :

Avec plaisir. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai vraiment très chaud ! Dit-elle malicieusement. Vas-y je te rejoins, il faut que je me remette de mes émotions ! Ajoute-t-elle, encore légèrement essoufflée après le merveilleux orgasme qu’elle vient de vivre. Elle en profite pour répondre au sms de son amie Andréa et à celui de Cameron.

Si je connais Dirty Dancing ? Bien sûr, comme toute femme qui se respecte ! Elle rit doucement en quittant le lit après avoir posé son téléphone sur la table de chevet. Cette comédie musicale est connue même en Turquie mais ce n’est qu’en Australie qu’elle a pu la voir sous forme de film. L’animatrice a bien sûr adoré, et s’est un peu retrouvée dans l’héroïne, de par sa naïveté notamment, qu’Anna a perdue au fil des années qu’elle a passée à Bowen. Lorsqu’elle rejoint le pédiatre sous la douche, il a les yeux fermés et semble se délecter de l’eau fraîche sur son corps. Sans un mot et toujours entièrement nue, elle s’avance et pose ses mains dans son dos avant de le lui masser lentement.

On pourra lui prendre deux tickets. Le corrige-t-elle doucement. Je veux participer aussi… Elle continue ses douces caresses en écoutant l'autre suggestion d'Anton. Anna se met à nouveau à rire. Le porter ? Ça m'a l'air technique quand même, non ? Mais je te fais confiance, si tu penses pouvoir me porter on pourra toujours essayer ! Mais avant…

Les mains de la jeune femme passent maintenant sur le torse du jeune homme, alors qu’elle l’embrasse doucement au creux de la nuque. C’est à moi de prendre soin de toi. Elle a envie de prendre soin de lui, de lui faire du bien à son tour, alors lorsqu’il pivote vers elle, elle l’embrasse avec plus de fougue, et fait glisser ses doigts fins jusqu’à sa virilité. Elle aussi sait ce qu’elle fait, et ne quitte jamais le regard de braise de son amant, cherchant à déceler en lui chaque soubresaut de plaisir qui pourra l’habiter. L’eau fraîche qui coule sur leurs corps rafraîchit heureusement une ambiance plus que torride qui durera encore plusieurs minutes. Ils se savonnent mutuellement, et sortent de la douche plus détendus que jamais. Anna se rhabille, et attache ses cheveux mouillés en un chignon décoiffé. Elle rattrape son téléphone et lit ses messages. Surprise, elle demande à Anton :

Tu connais Andréa Rollins ?
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptyLun 24 Aoû 2015 - 0:45

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Anton n’était pas particulièrement beau parleur. Il aimait flatter, flirter, était galant, aimait également charmer la gente féminine mais le jeu établi entre lui et Anna était bien plus que ça. Il ne l’utilisait pas. La femme n’était pas considérée comme un objet pour lui. D’ailleurs, il était bien au courant du peu de droits et libertés dont bénéficiaient les femmes turques, il savait qu’elles n’étaient pas idéalement protégées par la loi et qu’elles n’étaient pas considérées encore comme l’égal de l’homme. Et pourtant, il avait envers la brunette un immense respect. Il la trouvait toutefois dévergondée ou plutôt ouverte aux diverses approches qu’ils avaient lors de leurs rapports sexuels. Femme plus libérée qu’il serait possible de le penser. Elle n’était pas prude ou introvertie, bien au contraire. Aisément, elle s’était offerte à lui et c’était très certainement du à une confiance à son égard.

C’était du moins l’impression qu’avait le pédiatre. Peut-être bien qu’elle avait déjà fait cela sans attache auparavant. Ce n’était pas un pêcher après tout que de céder à un simple plaisir charnel et rien d’autre. Peut-être même qu’elle avait eu diverses pratiques, mais il sentait que c’était sincère entre eux. Pas simplement le sexe pour le sexe. Ce feeling qu’on a au fond de soi lorsqu’on est avec une personne avec qui l’osmose est parfaite,  il l’avait en sa compagnie. Touché qu’elle lui retourne les mêmes paroles, ça prouvait l’attachement qui se créait lentement au fil des heures entre les deux amants.

Bien que rester dans le lit, les deux corps blottis, était fortement agréable, il fallait quand même penser au fait qu’ils n’étaient pas tous seuls. Après cet orgasme non dissimulé et encore moins simulé pour leur plaisir réciproque, le médecin quittait enfin le lit de sa belle pour filer sous la douche. Une douche fraîche de préférence histoire de faire baisser la température qui ne cessait de grimper. L’eau coulait déjà abondamment sur la tête de l’anglais qui l’évacuait d’un glissement de mains sur ses cheveux. Les yeux fermés, il parlait à la brunette jusqu’à ce qu’il les réouvre pour la voir s’approcher de lui. Du moins il la sentit d’abord. Elle et ses délicates mains qui vinrent en contact avec son dos. Il ne bougeait toujours pas se laissant simplement guider par la douceur des caresses qu’elle lui faisait. « Très bien… notre cadeau dans ce cas… ».

Les doigts de fée de la jeune femme continuent de lui chatouiller le corps alors qu’elle prolonge les caresses en même temps que leur conversation. Anton est séduit. Elle ne savait pas qu’il avait connaissance de la façon dont on faisait des portés. C’était plus technique qu’autre chose, mais il avait conscience qu’il ne s’agissait de rien d’autre qu’une bonne répartition du poids, de l’appui au centre de gravité et d’un petit peu de pratique.
« … j’en suis certain, on y arrivera » dit-il avant d’être intrigué par ce qu’elle annonçait. La réponse à son interrogation ne se fit pas attendre. Il fixait la main de sa partenaire de douche alors qu’il était de nouveau face à elle. Lé pédiatre prenait goûts aux baisers langoureux et y répondait avec autant d’intensité. Sentant la main de l’animatrice glisser bien plus bas jusqu’à ce qu’elle la dirige jusqu’à son phallus il s’accrochait au regard de Anna qui modulait sa gestuelle en fonction de chaque réaction, frisson ou mot du Dr. Holling. L’attention qu’elle lui accordait décrocha de nouveau quelques soupirs étouffés par le bruit de l’eau qui coulait encore.

Les douches à deux, c’était littéralement le pied. C’est peut-être pour cela qu’il traînèrent un peu. L’eau coupée, ils prenaient suite à ces instants de plaisir une autre sorte de bon moment à partager. Celui de se savonner à deux. Evidemment encore un peu gamin il ne pouvait s’empêcher de souffler le tas de gel déjà moussant qu’il avait en main ce qui faisait voler cette mousse blanche jusqu’au visage de la brunette. « On devrait peut-être aller voir Jolène, elle doit trouver le temps un peu long » dit-il en réalisant qu’ils l’avaient laissé seule depuis un certain temps. Le rinçage fut donc rapide et le pédiatre laissa la brunette se rhabiller d’abord alors que lui continuait de se sécher dans la salle de bain. La serviette autour de la taille, les cheveux ébouriffés, il en sorti ensuite et fronça les sourcils lorsqu’elle lui parla de Andy. Il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle sorte ce nom.

« Oui, je la connais. Pourquoi ?  » . En remarquant qu’elle avait en main son portable il dut lui demander « Vous êtes en contact ?! ».

Qu’est-ce qu’elles pouvaient avoir à se dire ? D’où se connaissaient-elles ? Le grand brun commença à se poser quelques questions. Il se vêtit à son tour en deux temps trois mouvements.
« Vous êtes de simples connaissances ou plus que ça ? Amies ?! ». La coïncidence était un peu énorme mais il préférait en savoir plus et dès maintenant.

Tout en continuant leur discussion, ils rejoignaient le couloir. Côte à côte les deux jeunes gens marchaient tranquillement dans le couloir. Le pédiatre repensait à cette idée de comédie musicale et en avisait l’animatrice pour lui faire remarquer que cela pourrait être une activité pour les enfants.
« Je pensais à ce dont on a parlé. Tu ne crois pas que une pièce de théâtre entre plusieurs enfants de l’hôpital pourrait être une bonne idée ? Il y a souvent les chorales à la période de fin d’année alors pourquoi pas une pièce de théâtre ? ». Finalement pleins de possibilités étaient envisageables. Même un pic-nique dans les jardins de l’hôpital ou dans un parc à proximité pouvait s’avérer être une bonne idée. Histoire de déconnecter les enfants du monde hospitalier et leur permettre d’être à 100% des enfants de leur âge qui s’amusent, le temps d’une journée.

« ça va, vous ne trouvez pas le temps trop long ? » demanda le pédiatre à Jolène alors qu’il venait d’entrer dans la salle de repos. L’infirmière tenait un bouquin en main donc semblait être occupée jusqu’alors. « Tant que je suis plongée dans un bon bouquin je ne m’ennuie jamais. Mais il est vrai qu’il me tarde que l’on sorte de cet endroit. J’aime y travailler mais y vivre 24/24h, ça devient difficile ».

Les mains dans les poches, Anton prit un air embêté. C’est vrai que ça devenait lassant d’être coincé dans un même et seul endroit. « Vous savez, demain, c’est mon anniversaire alors j’aurai vraiment aimé pouvoir le passer avec mon compagnon et ma famille. Vous pensez que l’on pourrait au moins trinquer ici ? Il n’y a pas une bouteille quelque part en réserve ? ».

Le médecin prit un faux air surpris à l’annonce de l’anniversaire avant de réfléchir aux propos de la jeune femme qui regrettait un peu d’être enfermée à l’hôpital. « Dans la kitchenette je ne crois pas en avoir vu… après peut-être que…. ». Le médecin réfléchissait extrêmement vite et connaissait un collègue d’un autre service qui avait toujours quelque chose à fêter, donc toujours une bouteille en réserve au frigo. Les bouteilles qui se veulent chères et pétillantes bien sûr. « … l’accès à la cuisine de l’étage du dessous n’est pas totalement bloqué si ? ». Demanda t-il aux deux jeunes femmes et particulièrement à l’infirmière qui connaissait bien mieux les lieux. Certes ils étaient cantonnés à ne pas sortir et rester dans cette portion de l’étage, mais les tests effectués par les ‘astronautes’ révélaient pour l’instant qu’ils n’étaient pas affectés par la variole. Le lendemain ils seraient sûrs et certains si personne ne montrait des signes de fièvre. « Bon nous avons juste une mise en garde mais il est extrêmement probable que nous n’ayons pas été contaminés donc… on devrait pouvoir prendre ce qui nous intéresse en bas. Puis on ne sort pas donc ça ne devrait présenter aucun risque pour quiconque ».

Quittant la salle, le médecin décidait donc de regagner l’étage inférieur. Il fit quelques pas avant de demander aux jeunes femmes si elles venaient ou non.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] - Page 2 EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 17:07

quarantaine

Arrivée en Australie il y a de cela plus de neuf ans, Anna a bien évolué. Elle est passée de jeune fille innocente et peu sûre d’elle à femme accomplie et confiante. Elle est fière de ce qu’elle est devenue. Après tout ce par quoi elle est passée durant son enfance et son adolescence, elle peut en effet se dire qu’elle s’en sort bien. Elle a une maison, un travail qu’elle aime, et la seule chose peut-être qui lui manquait c’était un homme avec qui partager sa vie. Peut-être l'a-t-elle trouvé en Anton ? Dès qu'elle se trouve en sa compagnie elle se sent elle-même, et elle se sent en sécurité. À chaque fois qu'elle se trouve en sa compagnie, elle se sent tout simplement bien et heureuse. Ils ne se connaissent que depuis peu mais l'impression de le côtoyer depuis des années, tant la complicité qu'ils partagent est intense. Elle se sent tellement en confiance qu'elle ose agir ouvertement envers cet homme qui lui plait tant. Elle a connu quelques hommes avec qui elle a eu des expériences purement physiques, mais rien de bien poussé. C’était juste assez pour satisfaire un besoin naturel d’échange sexuel, histoire d’avoir une présence masculine dans ses draps.  Avec Anton, il s’agit de bien plus. C’est une osmose parfaite qui existe entre eux, il n’y a pas que la dimension physique. Il y a aussi une dimension émotionnelle, des sentiments partagés.

Quand il la complimente sur l’odeur et la douceur de sa peau ou qu’il évoque l’addiction qu’il ressent pour elle, Anna se sent femme. Mieux, elle se sent aimée. Tout du moins, elle se sent appréciée, et ça la rassure sur la réciprocité de ce qu’elle ressent. Elle retourne simplement les compliments qu’il lui offre, ne sachant pas quoi dire d’autre. Question sentiments, c’est une novice totale, et ne sait pas comment exprimer ce qu’elle ressent autrement que par les gestes et les regards qu’elle pose sur lui. La jeune femme espère seulement que ce côté plus réservée d’elle ne le découragera pas. Alors elle décide d’être totalement sincère dans ses actions et lui retourne la politesse des caresses qu’il lui a offertes quelques minutes plus tôt. Sous l’eau fraîche de la douche, elle l’embrasse avec passion et douceur et observe chacune de ses réactions quand elle le caresse intimement. Elle apprend à le connaître de toutes les manières qu’elle le peut. Elle veut savoir ce qui lui plait, ce qu’il aime. Il est tellement doux et prévenant avec elle…

Quand ce nouveau rapprochement intime se termine, ils se savonnent mutuellement, non sans jouer, bien sûr, avec la mousse. Ils ont beau s’accorder parfaitement sur le plan sexuel, leur humour est aussi le même. Les taquineries vont toujours bon train. Alors qu’Anton lui souffle des bulles dans le visage, la jeune femme se met à rire et en fait autant. De vrais enfants. Lorsqu’ils sont propres (même plus que propres), ils se rincent et sortent de la douche. Anna se sèche rapidement et après avoir attaché ses cheveux en un chignon décoiffé, elle regarde à son téléphone. Elle apprend de cette manière qu’Andréa connait Anton. Sans réfléchir, elle en parle à l’intéressé qui pose soudain beaucoup de questions. Aurait-il peur de quelque chose ?

J’ai reçu un sms de sa part tout à l’heure et comme je lui ai dit que je suis en quarantaine elle a fait le rapprochement. On s’est connues quand Jonathan était ici, on a fait connaissance et maintenant on se voit de temps en temps. L’animatrice ne sait pas si cette connaissance en commun est une bonne nouvelle pour le pédiatre, et on peut dire que ça l’angoisse un peu. Mais après tout, Bowen ce n’est pas Londres, ça n’est pas si étonnant que ça qu’ils aient des connaissances en commun. Puis, relisant le message afin d’y répondre, elle ajoute dans un sourire : D’ailleurs, elle t’embrasse. En deux temps trois mouvements, la réponse est envoyée et les deux jeunes gens se dirigent vers la salle de repos pour retrouver Jolène. Sur le chemin, Anton soumet une idée d’animation à Anna pour  les enfants.

C’est une très bonne idée. Mais on ne serait pas trop de deux pour organiser ça, tu serais prêt à m’aider ? Elle sourit et penche la tête sur le côté dans une mimique qu’elle veut mignonne. Elle met toutes les chances de son côté pour qu’il accepte de partager ça avec elle.

******************** Quelques jours plus tard ********************

L’ambiance est toujours très chaude à l’hôpital, de par la température ambiante mais aussi la proximité partagée entre Anton et Anna. Pourtant, chacune des personnes enfermées en quarantaine ne rêve que d’une chose : en sortir. La connexion entre les deux amants a continué d’évoluer en faisant encore et toujours connaissance sur tous les plans. Ils n’ont cependant pas parlé de la suite, s’ils continueront cette relation après être sortis. Il est clair qu’Anna en meurt d’envie, mais elle ne veut pas risquer ce qu’ils ont et tente de rester distante vis-à-vis de ce qu’ils vivent. Arrivera ce qu’il arrivera.

C’est pour aujourd’hui la sortie de l’hôpital tant attendue, et il leur a été demandé de se tenir prêts à onze heures du matin avec les affaires qu’ils souhaitent prendre avec eux. Anna n’avait rien en arrivant, si ce n’est sa tenue qu’elle doit faire désinfecter avant de pouvoir la remettre, alors elle porte toujours le pyjama officiel de l’hôpital dont elle a transformé le bas en short. Il est 10h50 et les trois colocataires qui ne le seront plus pour longtemps sont dans la salle de repos.

Les dernière minutes sont vraiment les plus longues… dit Anna alors qu’elle est assise sur le canapé.
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