Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Les animaux sauvages, c'est mon rayon [Kolby] Sam 22 Aoû 2015 - 13:31
Les animaux sauvages, c'est mon rayon
Aisling & Kolby
Le Soleil commençait à décliner en cette fin de journée. Aisling venait de finir les cours et c'était plutôt un soulagement. Jamais elle n'avait sécher un cours, elle tenait à ses études et savait à quel point c'était important, elle faisait beaucoup de choses qui allaient contre l'éducation de ses parents mais ça elle savait que c'était quelque chose de sacré, d'intouchable. Et puis, elle savait ce qu'elle voulait faire de sa vie et pour cela elle avait besoin de son diplôme et elle était assez têtue pour refuser des sorties ou tout autre amusement afin de pouvoir assister aux cours. Mais il fallait bien avouer que rester le cul vissé sur une chaise ne lui plaisait pas. Elle préférait largement les stages, prendre soin des animaux, observer leur comportement et tout le reste. Cependant elle avait appris qu'on ne pouvait pas faire seulement ce qui nous plaisait, la vie était faite de compromis.
Son sac de cours sur l'épaule, sa chemise ouverte sur son tee-shirt, la blondinette marchait dans le parc de l'université, cherchant des yeux une connaissance à qui adresser un signe ou bien au contraire une personne non appréciée à éviter. Mais au lieu de ça, elle vit autre chose. C'était un garçon qui l'intriguait depuis un bon bout de temps, il avait l'air du genre loup solitaire et, esprit de contradiction oblige, ça lui donnait envie de s'approcher. Ça devait être son sens du défi qui la poussait à faire ça, ou juste la curiosité. Après tout, les animaux sauvages étaient son objet d'étude et les apprivoiser sa passion, comprendre comment ils pensaient, fonctionnaient. La première fois qu'elle avait tenté une approche, il c'était tout simplement enfui. Enfin il n'avait pas pris les jambes à son cou mais c'était tout de même l'idée. Se disant que si elle voulait avoir une chance de voir une brèche s'ouvrir dans ce qui semblait être un bouclier contre tout contact sociale il fallait que le jeune homme s'habitue à sa présence, Aisling s'approcha de lui. Sans un regard, elle appuya son dos contre l'arbre qui se trouvait le plus proche de lui, elle laissa tomber son sac à ses pieds et attrapa dans sa poche de jean son paquet de cigarette et son briquet. La blondinette tira une latte qu'elle souffla vers le ciel, tentant de faire des cercles de fumée sans pour autant que ce soit très concluant. Au bout de quelques instants, elle tendit un bras vers le garçon qui par miracle ne s'était pas encore sauvé, au bout de ce bras, sa main avec le paquet de cigarettes. -T'en veux une ?
Il ne fumait peut-être pas, ou peut-être que si, et peut-être même que même s'il fumait, il refuserait d'en prendre une. Mais Aisling voulait tenter le coup et espérait aussi lui décrocher un mot, quelque chose qui ressemble à un dialogue.
electric bird.
Dernière édition par Aisling M. Callaghan le Mar 25 Aoû 2015 - 6:53, édité 1 fois
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Sujet: Re: Les animaux sauvages, c'est mon rayon [Kolby] Lun 24 Aoû 2015 - 20:34
Les animaux sauvages c'est mon rayon Avec Aisling
Cette journée aurait pu bien commencée... Or, ce ne fut évidemment pas le cas. Le réveil avait sonné trop tôt à mon goût, aussi, l'avais-je éteins d'un coup de poing sur le cadran numérique, qui évidemment cessa instantanément d'afficher l'heure. A la place je pouvais voir une grosse tâche noire numérique. Suite à cela, je m'étais rendormi, et c'était ma mère qui était venue me réveiller, faisant passer tout son stress en moi, comme si moi je n'étais pas suffisamment stressé comme ça. Une fois levé, je me suis douché en vitesse à l'eau froide, car évidemment ma soeur était passée par là avant moi, et puis... il y eu le petit déjeuner. Réunis tout les quatre à la même table, mon père, ma mère, ma soeur, et moi. Je venais à peine d'entamer ma première tartine que ma mère se barrait déjà au boulot. Mon père sirotait son café si lentement et de manière si sophistiquée que c'était comme s'il s'agissait d'une boisson rare et franchement onéreuse. Ma soeur elle, se contentait d'engloutir ce qu'il se trouvait sur la table, tout en me fixant d'un oeil vif. On aurait dit un animal protégeant son garde manger. Et pourtant, la bouffe, c'était pas ce qu'il manquait dans cette maison.
Une fois sur le chemin de la fac, je ne pus m'empêcher de remarquer le regard des autres sur moi. C'était dans l'genre " putain ce mec... c'est genre un alien". Alors oui je l'avoue, je suis assez singulier comme personne. Malheureusement, je suis peut-être l'une des personnes les plus potables du quartier, étant donné que les jeunes qui tournent autour de moi sont plutôt pitoyables. Un gars se met à ma hauteur. Il ne parle pas mais il me regard. La tête baissée, j'observe ses pieds. Il est en parfaite adéquation avec ma démarche. Il a envie de se socialiser. Malheureusement, moi, je préfèrerais qu'il ne le veuille pas. Je connais ce gars, il vit dans la maison d'à côté. Sa chambre est en face de la mienne, c'est un gars plutôt charismatique, il n'est jamais seul d'habitude. Il est grand, blond, baraqué et aux yeux clairs. Il m'observe souvent lorsqu'il pose son regard à travers la fenêtre. Il a sourire éclatant et ça me dégoûte. Il doit certainement avoir une tare quelque part. Personne ne peut être sympa, beau, intelligent, et bourré de qualités. Il y a forcément un truc qui merde. Parfois, lorsque je m'assoie sur le rebord de ma fenêtre, je croise son regard, et nous nous contemplons pendant de longues minutes. Je ne sais pas à quoi il pense dans ces moments là. Moi je me demande ce qu'il a et pourquoi est-ce qu'il me fixe de la sorte. Je n'aime pas que l'on me fixe, ou que l'on pose son attention trop longtemps sur moi.
Arrivé à la fac je suis sauvé. Une fille vient de se jeter dans ses bras. Encore une fille qui ne peut s'empêcher de montrer son amour dégoulinant. Ce que c'est bête une fille. Une source d'emmerdement ininterrompu. J'arrête de marcher. Il y a une exception. Keera n'est pas bête, elle est plutôt le contraire, et elle... je l'aime bien. Le fait qu'elle soit une source d'emmerdement ne me gêne pas puisque c'est elle. Je me remet à marcher, entre dans une classe, et m'assoie dans un coin au dernier rang... Invisible...
Les cours ont terminés avec une lenteur alarmante. Je hais les cours, et je hais la population encore plus. Je hais cet effet de groupe, je hais les cris des élèves qu'ils soient tristes ou joyeux. Je hais la sonnerie de fin et de début des cours, et je hais particulièrement les gens qui passent à côté de moi et qui me regardent comme si j'étais le dernier des cons. Parce que moi personnellement, je trouve que je vaux mille fois mieux que ces types aux allures de sportifs et qui pourraient apparaître dans une pub pour le dentifrice, et je suis mille fois mieux que ces filles aux allures de pétasses qui se pavanent comme dans les films érotiques sur NT1 dans les programmes de la nuit. Mais ce que je hais par dessus tout... c'est cette gonzesse, appuyée sur l'arbre auquel je m'étais appuyé également quelques minutes plus tôt, et qui me regarde avec intérêt. Elle me tend un paquet de cigarettes, que je regarde du coin de l'oeil. "T'en veux une ?" Même sa voix me paraissait odieuse. Je ravalais un râle, et me racla la gorge avant d'en choper une et de la mettre à ma bouche.
- Merci... c'est la déch de clope en vrai.
Puis je décidais de me taire, d'allumer ma clope et de m'éloigner. Cette gonzesse était bizarre, et parfois, j'avais l'impression qu'elle me suivait partout.
Sujet: Re: Les animaux sauvages, c'est mon rayon [Kolby] Mar 25 Aoû 2015 - 8:46
Les animaux sauvages, c'est mon rayon
Aisling & Kolby
Aisling, elle ne pensait pas à mal en approchant ce mec. Elle n'avait pas l'intention de l'humilier ou de s’immiscer dans une vie privée qui ne la regardait pas. Elle ne supportait déjà pas qu'on le fasse avec elle, même quand c'était des personnes qu'elle appréciait alors elle imaginait aisément ce qu'il pourrait ressentir si un inconnu tentait de le faire. Sa clope à la main, la blondinette avait fini par lui tendre le paquet de cigarettes pour entamer un dialogue. Ce fut relativement concluant puisqu'il en prit une et qu'elle réussi même à lui faire décrocher une phrase. Ça sonnait presque comme une petite victoire. Une dèche de clope hein ? Ouais, ces merdes coûtaient chers et la néo-zélandaise payait pour se les payer, enfin entre autre pour ça. Et puis elle avait aussi la chance de ne plus vivre avec ses parents, ce qui n'était peut-être pas son cas. Elle savait que si sa mère l'avait vu avec cet objet meurtrier, elle aurait fait une crise, et pas des moindre. -De rien. Faut savoir à qui les chopper.
Même si généralement Aisling avait les siennes, quand ce n'était pas le cas elle savait toujours qui aller voir pour en récupérer. Une bonne âme généreuse comme on dit, ou plutôt quelqu'un qui bénéficiait de l'argent de poche de papa et maman, généralement c'était assez lié.
Alors qu'elle rangeait son paquet, son regard croisa un couple. Ils étaient entrain de publiquement se bécoter. Aisling eut un espèce de sourire mauvais. Elle ne détestait pas les couples en général, elle détestait ceux qui ne pouvaient s'empêcher de dégouliner de bave devant tout le monde, ceux qui ne restaient ensembles qu'une semaine pour ensuite se séparer et aller voir ailleurs. La blonde trouvait cela purement et simplement ridicule. Pourquoi vouloir se mettre en couple avec quelqu'un si on voulait juste le baiser ? Est-ce que c'était une norme socialement, du politiquement correct ? Ça la faisait bien rire tout, cette société, les gens en général. Est-ce qu'on devait se cacher pour du sexe, se trouver une excuse ? Les hommes non, les femmes oui. Il paraît que la condition de la femme a évolué ? Aisling n'y croyait pas. Mais ce n'était pas le sujet. Pendant qu'elle était perdu dans ses pensées, l'animal qu'elle tentait d'apprivoiser s'était échappé, s'éloignant un peu. Il fallait croire qu'elle n'était pas si douée que ça. Sans bouger, elle éleva un peu la voix pour qu'il l'entende malgré le fait qu'il s'éloigne. -Tu vas te sauver à chaque fois que tu me voies ? J'dois quand même pas bien faire peur.
Certes elle était assez grande, sa mère l'était aussi, mais elle était maigre, pour les adultes à faire peur, pour la plupart des jeunes, ça n'avait rien de plus exceptionnel que ça. Elle n'était pas bien impressionnante en dehors des moments où elle vous transperçait de son regard bleu glacé. La blonde se doutait que si elle tentait de le suivre il risquait de la fuir d'autant plus. D'un autre côté, elle était presque tenté de le faire. D'une part pour le faire chier, d'autre part... Ouais y avait pas besoin de raison en fait.
electric bird.
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Sujet: Re: Les animaux sauvages, c'est mon rayon [Kolby]