attaqué dans une ruelle sombre + aisling

Elle se moquait de lui en lui disant qu'il ne pourrait pas être mannequin du fait qu'il ne fasse pas un mètre quatre-vingts. C'est vrai que Perry n'est pas spécialement grand. C'est pas un nain non plus, il a une taille plutôt normale autour du mètre soixante-quinze. Il n'a jamais complexé sur son physique se trouvant relativement beau gosse et c'est pas elle qui allait le faire se sentir mal dans sa peau. Elle le mettait au défi, il n'allait pas dire non. Même si à la base il n'avait pas franchement prévu de conclure, ça ne le dérange pas de changer ses plans, surtout qu'il la trouve plutôt mignonne. Celle-ci lui faisait du chantage, voulant sa licorne ensuite. Elle posa ensuite ses froides sur le torse du jeune homme ce qui eut pour effet de lui donner la chair de poule. « t'as pas besoin de te trouver d'excuse pour vouloir me toucher, je sais que je suis irrésistible. » dit-il à moitié sérieux. « j'ai aussi le droit de toucher ? Nan parce que tu sais j'suis assez pour l'égalité homme femme. » lui demanda-t-il un sourire aux lèvres.

Irrésistible ? Aisling tenta d'étouffer un rire. Fallait vraiment pas qu'il lui dise ce genre de choses, ça lui donnait encore plus envie de le contrarier. Peut-être qu'elle avait un fond particulièrement méchant en fin de compte, ou juste taquin.

-Tes chevilles vont bientôt plus passer les portes. Tu devrais pas te vanter alors que je suis quand même beaucoup plus sexy que toi.

Faisant glisser ses mains contre lui, elle finit par enrouler ses bras autour de son cou, son regard bleu fixé dans le sien.

-L'égalité homme-femme ? Menteur, je suis sûre que c'est parce que moi je suis vraiment irrésistible.

Approchant son visage du sien, elle vint mordiller sa lèvre, l'empêchant de sourire comme tout à l'heure.

-Mais je t'autorise, après tout ça n'arrive qu'une fois dans une vie.

Elle ne pensait pas ce qu'elle disait depuis tout à l'heure mais elle trouvait ça amusant. Mais sa dernière phrase avait un fond de vérité, il était vraiment rare qu'elle couche ne serait-ce que deux fois avec le même homme, si tant est que ça se termine comme ça.

« mes chevilles vont très bien mais c'est les tiennes qui ressemblent à des poteaux ! » lui dit-il pour la taquiner. C'est vrai que s'il se ventait, même pour rire, elle n'était pas en reste non plus. Un peu les deux mêmes en fin de compte sur ça. Elle le taquinait, le cherchait, lui entourant le cou de ses bras. « si tu l'étais vraiment, je peux te dire que les murs de la rue dans laquelle on était s'en souviendrait. » dit-il en souriant toujours. Légèrement pervers, mais juste pour rire. Perry n'est pas un obsédé sexuel qui bave devant les gens. Non, juste il aime bien prendre du plaisir. Elle acceptait qu'il la tripote, vu qu'elle ne se gênait pas franchement. « qu'une fois ? Tu vas vite changer d'avis ! » dit-il pour la taquiner tandis que ses mains commençaient à la toucher délicatement sans pour autant s'aventurer dans des zones dites sensibles.

Aisling esquissa un sourire avant de lui tirer la langue.

-De petits poteaux alors, vu ce que tu disais tout à l'heure.

Maintenant qu'ils avaient parlé de son poids, elle n'allait pas le rater. Elle leva les yeux au ciel alors qu'il parlait des murs de la rue.

-T'aurais eu trop peur des tueurs en série.

Déjà qu'il flippait rien qu'à l'idée de rester dans la rue alors si en plus ils faisaient ce genre de choses...
Changer d'avis ? Ahah, il avait intérêt à faire ses preuves pour ça, ce n'était pas si facile.

-J'en suis pas si sûre.

Elle sentit qu'il l'effleurait, presque trop délicatement. C'est qu'il était mignon, au fond.

-Tu sais, je suis pas en sucre.

Et pour appuyer ses dires elle vint lui mordre le cou, assez fière de lui faire une marque avant de glisser de nouveau ses doigts contre lui, le long de son dos, suivant le tracer de sa colonne vertébrale.

Perry aurait eu sûrement plus peur de se faire attaquer par quelqu'un plutôt que de se faire surprendre en train de pratiquer des activités sexuelles en plein milieu de la rue. C'est un petit pereux sur certaines choses mais il aime aussi le danger, parfois. C'est sur que ce n'est pas lui qui va aller jouer les gros durs et défendre les gens vu qu'il est tout maigrichon et incapable de se battre. Aisling lui dit qu'elle n'était pas en sucre et que donc il n'avait pas besoin d'être aussi délicat avec elle, pour appuyer ses dires, elle le mordit dans le cou. « j'crois que je vais être le dominé et ça me plaît pas beaucoup. » dit-il avant de retourner la situation en la poussant pour qu'elle se retrouve allongé et qu'il se retrouve sur elle. « c'est mieux comme ça. »

Il n'aimait pas être dominé donc ? C'était bon à savoir, elle allait pouvoir encore plus le contrarier. Elle sa laissa pousser sous lui, n'étant pas dans un lit elle aimait mieux ne pas faire de geste qui l'aurait fait se retrouver par terre.

-C'est typiquement masculin de ne pas aimé être en-dessous, non ?

Elle ne cessait de l'embêter, parce que c'est ce qu'elle préférait. Un peu bloquée, elle réussit tout de même à glisser une main jusqu'aux hanches de Perry, tentant de défaire sa ceinture.

« nan mais comme ça tu peux mieux m'admirer. » elle l'embêtait, il l'embêtait. Perry aime bien taquiner les gens. « tu perds pas de temps dis donc. » lui dit-il lorsqu'elle commençait à défaire ça ceinture. « tu voudrais pas plutôt aller dans un endroit confortable ? » dit-il en souriant avant de se lever et de l'attraper sans lui laisser le choix de dire une réponse. C'est vrai qu'elle n'était pas lourde, en même temps il aurait eu l'air con s'il n'avait pas réussi à la soulever pour la mettre dans ses bras. Il se dirigea donc vers sa chambre.

L'admirer ? Bon ok, peut-être que c'était une bonne raison. Elle ne l'admettrait pas mais ça pouvait être agréable.

-Je dirais bien que c'est toi qui as commencé à me provoquer...

Et une fois qu'elle était lancée elle n'était pas du genre à perdre son temps en piaillements.
Avant qu'elle n'ait pu répondre si oui ou non elle préférait un endroit plus confortable, il la souleva, ce qui la surprit quelque peu, s'agrippant à lui par réflexe. Maintenant il devait être content qu'elle ne pèse pas lourd...

-Alors les murs de la rue ça va mais pas le canapé ?

La logique des hommes... enfin des femmes aussi, parfois, ça n'avait pas de prix. Toujours accrochée à lui, parce qu'elle ne faisait absolument pas confiance à ses muscles et qu'elle était sûre qu'il pouvait la lâchée à tout moment, elle le laissa se diriger vers ce qui devait être sa chambre, parce qu'il n'allait sûrement pas l'emmener dans celle de sa fille. Quoique, ça devait être là qu'il planquait la licorne ! D'une main, elle poussa la poignée de la porte pour qu'il puisse entrer sans utiliser ses mains et donc sans la lâcher.

-Il a intérêt à être grand ton lit...

« Alors les murs de la rue ça va mais pas le canapé ? » elle n'a pas tord sur ce coup là. Mais dans la rue il n'y a pas la fille de Perry qui dort dans la pièce d'à côté et qui risque de les surprendre si jamais elle décide d'aller aux toilettes. Et il n'a vraiment pas envie de se faire surprendre par sa fille en train de faire des choses pas très catholique. « je pense à ton confort, j'suis un prince charmant oublie pas ! » lui dit-il pour la taquiner encore une fois. D'habitude il n'était pas aussi délicat, en même temps, depuis quelques temps, il couchait plus avec des hommes qu'avec des femmes. Et avec les hommes il n'était pas vraiment délicat, au contraire. Ils entrèrent dans la chambre et il la posa sur le lit avant de la pousser pour qu'elle tombe sur les draps et qu'il tombe sur elle. (…) Perry retomba sur le lit légèrement essoufflé et encore brûlant du sport qu'il venait de pratiquer. « alors pas de regrets ? » lui demanda-t-il tout sourire.

Elle savait qu'il disait être un prince charmant pour plaisanter mais de ce qu'elle en avait vu ce n'était pas si loin de la vérité. Alors pourquoi est-ce qu'il n'était pas casé en fait ? Toutes les filles banales, c'était ce qu'elle recherchaient, non ? Un prince charmant, qu'on les cajole, qu'on les invite au restau, qu'on leur offre des fleurs. Le genre de trucs qui lui donnait plutôt la gerbe en général.
Enfin, les voilà arrivé au lit et Aisling se laissa tomber sur le lit pour les choses sérieuses commencent [...]
La blonde laissa retomber sa tête sur le lit avant de tourner son regard vers Perry en l'entendant, esquissant un sourire. Elle approcha ses doigts de son visage et lui décocha une légère pichenette sur le nez.

-Ça va, ça passe.

S'il voulait des compliments pour regonfler son ego, c'était pas trop avec Aisling qu'il fallait voir ça.

-Et t'as vu, c'est dingue mais je suis pas cassée.

Elle n'était pas extasié lorsqu'il lui demanda si elle n'avait pas de regrets. « quoi ?! J'suis déçu ! » dit-il en croisant les bras sur son torse et en faisant semblant de faire la tête. Ils s'embêtaient mutuellement, ce qui faisait plutôt rire Perry. Il n'avait d'ailleurs pas l'habitude de parler après ses petites activités peu catholiques. En général il s’enfuyait comme un voleur ou alors ne disait rien et attendait que la personne à côté de lui décide de partir d'elle même. « j'ai pas envie de te casser après faudra que je te ramène au magasin et tout, laisse tomber la galère ! » lui répondit-il. Comme il n'avait pas l'habitude discuter après l'amour, il ne savait pas trop quoi dire. Perry n'est pas vraiment le genre de type romantique et tout. Même si c'est vrai qu'il l'a un peu été avec la demoiselle, ce qui n'est pas dans ses habitudes.

Aisling se mit à rire devant la tête de bébé boudeur de Perry. Elle s'approcha un peu de lui et vint lui tirer la joue.

-T'arriveras pas à m'apitoyer.

Jamais elle ne dirait que c'était "merveilleux", déjà parce que ça ne faisait pas parti de son vocabulaire et puis parce qu'elle n'était pas ce genre de filles, ce genre de filles qui méritaient des claques à travers la figure pour redescendre un peu les pieds sur terre.
Cependant elle éclata franchement de rire quand il lui parla de la ramener au magasin. Quel idiot.

-T'as raison, surtout que je ne suis pas sûre que le magasin reprenne ou répare.

La blondinette s'étira avant de poser de nouveau son regard sur lui.

-Bon ma licorne, elle vient ? Essaye pas de m'arnaquer... sinon je te chatouille jusqu'à ce que mort s'en suive.

Elle n'allait pas lui dire qu'elle allait le poignarder, il risquait de le prendre au sérieux et de se pisser dessus.

Elle ne cédait pas en voyant sa petite tête d'enfant boudeur, tant pis. Ils partirent ensuite dans un espèce de délire où Aisling serait comme une poupée cassée qu'on devrait ramener au magasin. Autant dire que si quelqu'un entend leur conversation il va se poser des questions. « même s'ils reprennent j'pense que j'vais avoir beaucoup d'argent. » encore une petite pique, comme ça. Elle est habitué maintenant. Cependant elle n'oublie pas son objectif de départ : voir la licorne de Perry. Elle le menaçait même de le chatouiller jusqu'à ce que mort s'ensuive. « j'suis pas chatouilleux alors j'm'en fiche ». Vu que c'était totalement faux et qu'il rigolait pour un rien, il lui dit donc « elle est repartie dans son pays magique loin de chez nous, désolé. » il faisait semblant d'être triste, puis il se leva et attrapa une peluche sous un meuble. C'était une peluche licorne. Penny l'avait laissé là la dernière fois qu'elle était venu dans la chambre du jeune homme. « tiens, t'as le droit de la toucher, mais fais attention c'est une espèce très rare ! » lui dit-il avant de lui envoyer la peluche dans la tête et se rasseoir sur le lit.

-Hey ! C'est parce que t'y connais rien ça, je suis sûre que je peux valoir beaucoup d'argent d'abord.

Ce n'était pas de sa faute s'il ne la reconnaissait pas à sa juste valeur, c'était à cause de ses lubies de prince charmant tout ça.
Lui pas chatouilleux ? Il n'avait pas intérêt à lui mentir parce qu'elle allait essayer... Aisling n'était pas du genre à faire confiance aux gens alors il lui fallait des preuves mais bon visiblement elle n'avait même pas besoin d'essayer.

-J'la comprends, j'aurais eu du mal à te supporter moi aussi...

Pauvre licorne, si fantastique et condamnée à supporter un pseudo prince charmant surement incapable de lui trouver une princesse. Puis il partit à la recherche de quelque chose et lui envoya une peluche dans la tête en lui disant d'y faire attention. Aisling émit alors un grognement de mécontentement

-Aïe !

Puis elle prit la peluche entre ses mains pour lui caresser la tête.

-Elle est mignonne mais je te jure que si tu me renvoies un truc je te la fais manger !

Non mais, déjà qu'elle était gentille avec lui, fallait pas qu'il abuse non plus. Elle se rapprocha donc de lui et se mit à le pousser pour le faire tomber du lit.

« mouais. » lui dit-il lorsqu'elle lui dit être sur de valoir beaucoup d'argent. Il se dit qu'il valait sans doute plus d'argent qu'elle et que si jamais il se faisait enlever ses parents seraient prêts à donner des millions pour le revoir vivant. Ils parlèrent ensuite de la licorne et elle lui dit qu'elle comprenait qu'elle avait voulu retourner dans son pays vu qu'elle même aurait eu du mal à le supporter. « en attendant t'es à côté de moi dans un lit et on peut pas dire que t'aies beaucoup d'habits sur toi, donc j'pense que j'sois si insupportable que ça. » lui répondit-il toujours aussi souriant. Lui non plus n'était pas beaucoup habillé voir pas du tout même, mais ça ne le gênait pas. Il n'avait pas honte de lui et se sentait bien plus à laisse comme ça que serré dans des habits. Lorsqu'il lui envoya la peluche elle poussa un cri et lui dit que s'il lui renvoyait un truc dans la tête, elle lui faisait manger. Sur ce elle le poussa du lit. Il se retrouva donc par terre. Il passa sa main sur le lit et attrapa un oreiller qu'il lui balança avant de se cacher derrière le lit pour pas qu'elle lui fasse manger le coussin. « je crois que la guerre vient de commencer ! » oui Perry est un enfant.