#24 - (hot) Toujours plus entre nous. #SEXYFREJA

La situation était à présent totalement hors de contrôle. Toi qui as l'habitude de toujours tout contrôler, cette situation te déroute complètement. Tu es totalement perdue mais tu refuses d'y penser maintenant. Tu ne désires qu'une chose : goûter aux lèvres d'Artémis. Tu n'as jamais ressenti ce genre d'envie envers ta meilleure amie, c'est nouveau pour toi. D'ailleurs, tu n'as jamais ressenti ça pour aucune autre femme. Tu ne t'es jamais vraiment définie comme "hétérosexuelle" car tu as toujours pensé qu'il fallait essayer les deux pour se prononcer. Mais là, sur le moment, tu désires plus que tout ta meilleure amie et ça, ça ne t'étais jamais arrivé. « T'es sure?... » Demande-t-elle avant de t'embrasser comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Certes, comme toutes meilleures amies, vous vous êtes déjà embrassées mais jamais comme cela. Tu agrippes ses lèvres avec ardeur, complètement prisonnière de ton désir. Tu passes une main dans ses cheveux, dans son coup, le long de son dos, partout où ta main désire aller. C'est un geste presque naturel, comme si vous aviez fait ça de nombreuses fois. Artémis enlève ton soutien-gorge facilement, tu te retrouves alors presque totalement nue devant elle. Mais tu n'es plus gênée à présent, bien au contraire. Tu retires finalement ta petite culotte, te retrouvant complètement nue. Tu embrasses ta meilleure amie à présent "maîtresse" avec plus d'ardeur encore, avec bien plus de passion qu'auparavant. Le désir monte en toi et devient incontrôlable. Est-ce l'effet de l'alcool ? Tu n'en sais rien mais tu t'en fiches bien à présent. Tu t'arrêtes une seconde pour scruter les yeux de ta meilleure amie et t'assurer que c'est ce dont elle a envie, elle aussi. « Moi c'est ce que je veux là, maintenant, tout de suite. Et toi ? » Demandes-tu tout en continuant à embrasser la jolie brune. Tu agrippes toi aussi son soutien-gorge et le laisse tomber au sol. Tu te diriges alors vers sa poitrine, embrassant chaque recoin de son corps. Tout ton corps la réclame, c'est plus fort que toi, tu as besoin de sentir ses mais sur ton corps et ses lèvres contre les tiennes.

« Je te veux. » Seulement trois mots mais il ne t'en faut pas plus. Tu t'abandonnes alors littéralement à ta meilleure amie. Vos lèvres ne se quittent plus, vos mains allant d'un endroit à l'autre de votre corps. Finalement, Artémis t'attire vers le fauteuil ce qui n'est pas une mauvaise idée soit dit en passant. Vous serez bien plus à l'aise qu'au sol. Tu te couches alors sur le canapé, attirant la jeune femme sur toi. Tu embrasses son cou avec tendresse et puis descend jusqu'à sa poitrine que tu embrasses avec un peu plus d'ardeur. Tu glisses ensuite ta main vers son entrejambe, complètement éprise de désir. Ton autre main glisse dans ses cheveux, les tirant légèrement suite à ton excitation débordante. Tu n'as jamais ressenti ça pour Artémis ni même pour aucune autre femme. C'est tout nouveau pour toi. Et pourtant, dans tes gestes, tu prends beaucoup d'assurances, comme si tu avais déjà fait ça auparavant. C'est sans doute le fait que ça soit avec ta meilleure amie, ça te rend bien plus confiante. Sur le moment, tu ne penses pas aux conséquences de cet acte, bien au contraire. Et pourtant, tu le devrais car il vous sera impossible de faire machine arrière. Ton doigt entre en elle et tu remarques à ses yeux qu'elle est aussi excitée que toi, ce qui fait davantage monter le désir en toi. Tout ton être réclame Artémis, chaque parcelle de ton corps la désire. C'est totalement incontrôlable. C'est plus fort que toi, tu n'y peux rien. Tes lèvres retrouvent à nouveau les siennes, avec douceur et en même temps avec passion. Tu adores le goût qu'elles ont, tu resterais blottie contre ses lèvres durant des heures encore si tu le pouvais. Tu échanges finalement votre position, grimpant à présent sur elle. Tu caresses chaque partie de son corps, ses lèvres, son cou, sa poitrine, son ventre et finalement son entrejambe. Ton désir monte en flèche à après chaque caresse.

Le plaisir dura pendant un certain moment jusqu'à ce que vous soyez épuisées et que vous vous endormiez l'une contre l'autre. Tu étais bien, à cet instant précis, blottie dans ses bras. L'alcool coulait encore largement dans tes veines et t'empêchait de réaliser ce qu'il venait de se produire. Si tu avais été sobre, jamais tu n'aurais laissé un tel acte se produire. Jamais. Mais la soirée avait été remplie d'alcool et de sensualité. Le cocktail parfait pour vous faire déraper. Ce n'est que le lendemain matin que tu réalisas ce qu'il s'était passé. Tu fus réveillée par le bruit que faisait ta meilleure amie. Tu tournas la tête pour l'observer. Artémis semblait complètement perdue et visiblement, elle ne demandait qu'une chose : partir. Tu détournas la tête à toute vitesse et fis semblant de dormir. Tu ne voulais pas avoir cette conversation, pas maintenant. Tu n'étais tout simplement pas prête et tu ne savais pas quoi dire. Tu profitas du fait qu'Artémis était trop occupée à se rhabiller pour attraper une couverture et te couvrir. Tout d'un coup tu devenais pudique à l'idée que ta meilleure amie te vois nue. Ce qui, on peut le dire, est assez paradoxal après ce que vous venez de faire. Une fois que tu n'entendis plus un bruit à proximité de toi, tu attrapas tes affaires et allas t'enfermer dans ta chambre. En passant, tu ne remarquas même pas qu'Artémis se trouvait non loin de toi. Tu n'avais qu'une idée en tête, t'enfermer dans ta chambre et oublier ce qu'il venait de se produire. (...) Ce n'est qu'une fois dans ta chambre que tu pensas à toutes les conséquences que ça engendrait. Vous aviez ruiné votre amitié, sans aucun doute. Voilà des années que tu connais Artémis, des années qu'elle est ta meilleure amie, ta confidente, ton tout. Et vous avez gâché ça pour une histoire de sexe. Tu n'en reviens pas, tu ne peux pas croire que vous avez tout gâché comme ça. Et surtout pour si peu. Certes, tu ne peux nier l'attirance qui vous consumait, hier soir, mais vous auriez dû passer au-dessus pour préserver votre relation. Maintenant, tu as l'impression qu'elle est foutue à jamais. Oui Freja, à jamais.