TAÏRA ∞ "Nice to see you again, Sweetheart"

Il fait nuit, je vois flou, ma vue est brouillé, un bruit assourdissant retentis dans la voiture, une chanson que je ne perçois pas, je me sens mal, un mélange de colère et de haine, j'ai plus les idées claires. Je ne sais pas où je vais, ni pourquoi, mais je sais que je ressens une énorme douleur dans ma poitrine. Le vent souffle, j'ai du mal à garder le véhicule stable, je sais que je devrais m’arrêter mais je ne peux m’y résoudre, je voudrais être si loin ne plus pensées, ne plus jamais avoir à revivre ça. La pluie est dévastatrice, on y voit à peine quand soudain..

BIP BIP BIP : Le réveil se met à sonner, je sursaute, en sueur, le regard vide encore troublé par le réalisme de mon cauchemar, le même chaque nuit, un peu plus claire. L'accident encore et encore, comme si inlassablement je tentais de reconstruire le puzzle de ce qui est arrivée cette nuit là , en vain. C'est le coeur battant, les jambes flageolante que je fini par me lever du lit pour aller prendre une douche. Je dois partir dans une heure, un soupire quitte mes lèvres toujours la même chose, ces exercices de rééducations. Je fini par sortir vingt minutes plus tard, les idées enfin claire de la douche, terminant de me préparer, pour ensuite aller m’occuper d'Aeden. Je souris en voyant mon fils, il est tellement important pour moi, je n’a que lui, j’ai tout le temps la sensation de ne pas savoir qui je suis, sauf avec lui, je sais que je suis sa maman. Je finis par aller le déposer à la crèche pour me rendre à ma séance habituelle de piscine, je dois toujours apprendre à réutiliser mais membres, après deux ans allongé dans un lit. Au bout d'une heure je vais comme d'habitude, au spa, le jacuzzi est le meilleur moyen de me détendre et de décompresser avec le stress du bébé. Seulement lorsque j’arrive, je vois quelqu’un de dos, je fini par m’avancer et je tombe nez à nez avec un visage familier, ce qui est rare. Soudain, je voudrais être ailleurs, que faire ? Que dire ? « Mason. » Bravo Taïra,comme si il savait pas comment il s'appelait mais tu réfléchis parfois !

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Le temps que nous sommes restés là à nous dévisager m'a paru être une éternité, il était là face à moi, l'eau du jacuzzi ruisselant sur sa peaux, traçant les courbes parfaite de ces épaules caressant ses muscles.. Je tentais alors d'occulter de ma mémoire, cette nuit que nous avions passé, enlacé l'un contre l'autre, la chaleur de son corps, son souffle sur ma peau et ses mains ferment sur mon corps. Un frisson m'envahit alors que sans m'en rendre compte mon cœur s’était mit à battre avec intensité, tout comme le regard qu'il me lançait à présent. Mason avait un regard.. Ce regard qui vous fait oublier où vous êtes et même qui vous êtes quelques secondes, vous êtes seulement le reflet de ces prunelles bleu. Depuis cette nuit, Mason avait prit une place qu'il n'aurait jamais du prendre, après tout je ne le connaissais pas, j’étais une femme marié bien que séparé, mais déjà ce baiser qu’il m’avait donner à l’hôpital avait eu un impact sur moi. Je n’etais pas de ces filles qui croient au prince charmant, mais sortir du coma après le baiser de ce garçon y ressemblait beaucoup. L’entendre prononcer mon prénom fut familier et je me retrouvais perdu à chercher qui il avait pu être pour l'autre Taïra. Je crois que si on nous avait vu à cet instant, on n’aurait ressemblé à deux adolescents. Taïra quand tu veux tu te décides à lui répondre ! Et oui, souvent ma conscience me donnait des ordres, allé savoir pour qui elle se prenait.  « Oui, enfin non, je viens surtout pour la rééducation, tu sais.. Je dois réapprendre à mon corps à faire de l’effort. » Je ne peux m’empêcher de le regarder dans les yeux, je suis comme attiré et je ne peux lutter. Est-ce que t'en a vraiment envie ? Non, je dois résister, il y a mon fils, puis est-ce que je suis prête à me lancer maintenant ? Sa main vers la mienne, j’ai la sensation que si je lui donne ma main, ce n'est pas que l’entrée dans le jacuzzi avec lui qui se joue mais quelques chose de bien plus important. Je ne peux m’empêcher de mordre ma lèvre inférieur en le fixant. Bon sang tu vas la prendre cette main. Et c’est ce que je fini par faire, je m’installe avec lui et un sourire se glisse sur mes lèvres. « Qu'est ce que tu fais à Bowen ? » Bravo quel tact Taïra !  

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Je détestais la confusion qui s’emparait de moi à chaque fois que j’étais face à Mason, je me sentais tellement attiré par lui, comme enchaîné, ne pouvant réprimé le désir que j’éprouvais à son égard. Cet homme avait fait de moi une autre femme, je n’étais plus l’épouse modèle, plus la gentille femme qui répondait toujours présente pour les autres, plus cette jeune Taylor dont je n'avais que des brides de souvenirs. J’étais cette femme sorti du coma, face à un homme dont elle ignorait encore tout mais pour qui déjà elle se consumait, pour qui le cœur battait à tout rompre et le regard brillait. J’avais peur, tellement peur de ressentir de nouveau cette détresse et cette douleur dans la poitrine, cette même douleur que j’avais ressenti avant mon accident.. Pourtant à cet instant mon corps tout entier réclamait le sien, je tremblais et entrer dans l’eau était le meilleur moyen de le cacher. Discuter voilà un moyen d’oublier ce que je ressentais oublier que j’avais des sentiments pour lui, oublier nos deux corps nu dans ce lit, nos peaux ruisselant de ce acte passionner et charnel. Pendant que je suis là avec lui dans l'eau, je réalise qu’à aucun moment nos mains ne se sont lâché, inconsciemment, je les même serrer sans doute parce que j'ai besoin d’être certaine qu’il est bien là avec moi. Mon cœur se serre de le voire parce que je sais que je pourrais sans doute vivre une belle histoire avec cet homme, peut être même qu'il est l’homme de ma vie et le père de mon enfant.. Seulement comment dois je faire ? Comment suis-je censé me comporté quand je ne me souviens plus de notre passer, quand j'ai oublié qu'il était ce qu’il y avait de plus important à mes yeux.. Je voulais en savoir plus sur lui, savoir comment on avait pu être amené à être ici, ensemble, à cet instant précis. « Je me suis installer ici depuis un an. Et toi ?  » Un an que nous partagions les mêmes rues, les mêmes endroits et que jamais nous nous étions croisés, peut être les choses devait elle se passer passer ainsi mais je n'avais pas eu le temps de l'informer que déjà la fin de ce joli moment sonnait.. « Pourquoi es-tu partie, Taïra ? Pourquoi m'as-tu laissé ? » Ma main lâche la sienne, je me sens vide à entendre le tremblement de sa voix, la détresse qui se cache derrière. Soudain, je réalise qu'il est possible que je compte vraiment pour lui, que je ne suis peut-être pas le coup d'un soir que je pensais être. Que faire, que dire ? La vérité ! Impossible. Oh Mason, il est inévitable que j’ai des sentiments pour toi, mais ce bébé à tout changé.. Je ne sais pas. Ce qui c'est passé entre nous je ne le regrette pas, oh que non. J'ai passé une nuit fabuleuse, je me suis délecté de chaque instant, mais sais tu ce que j’ai ressenti quand mon corps semble être envahit de sentiments que je ne soupçonnais même pas en ta présence tandis tandis que ma mémoire à tout oublié. Mason, je ne veux pas te faire de mal, je ne veux pas me tromper.. Et il y a mon fils.. Bon sang, qu'est ce que tu m’as fais ? Pourquoi je me sens si fragile quand on est ensemble et à la fois si forte ? » Je n’étais pas sure d'avoir été claire, ni même si ça avait un sens mais je savais que j'avais besoin de réponses. Tu penses lui dire pour le bébé ? La ferme, comme si je n’étais pas assez dans le brouillard.

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Alors que je tentais de mettre des mots sur le bordel qui se trouvait dans ma tête, je voyais bien que les mots qui sortaient d'entre mes lèvres n’étaient pas ceux espéré par Mason. Pourtant, y avait tellement de chose que j'aurais aimé dire, tellement de souvenirs à exprimer parce qu'il y en avait des t’as, on avait passé sans doute nos plus belles années ensemble, j'aurais tout donner pour Mason, il avait été un remède inespéré pour moi. Seulement, il aurait fallut que je m'en souvienne, cette amnésie était un handicape, j’étais devenue une handicapé sentimental le jour où j'avais plongé dans un profond sommeil. Je ne pouvais m’empêcher de pensée que je n’étais peut être plus la femme qu'il avait connu autrefois, que sans doute il serait déçu de découvrir cette nouvelle moi et que je serais brisé d'apprendre que notre nuit avait été que des retrouvailles à ces yeux. En parlant de ces yeux, son regard change à l’évocation de mon fils, suis-je idiote à ce point ? Pourquoi avait il fallut que cela m’échappe, après tout ce temps dans le silence. « Comment peux-tu me parler de sentiments Taïra si tu ne dis même pas que tu as eu un enfant, bordel ? Tu m'expliques ?! » Son regard ancré dans le mien mais bien différemment que précédemment cette fois, j'ai la sensation que je suis entrain de le perdre, comment suis-je censée réagir ? Être enceinte est ce qui m'est arrivée de mieux, j'apprends à me reconstruire tous les jours dans les yeux de mon fils. «  Bordel, un  enfant ! Et on peut savoir qui est le père de cet enfant, hein ?  » Cette question.. Entre toutes c’est celle-ci que je redoutais, celle qui reste un mystère quand bien même j’ai la sensation que Rafe, à regret, est le père de mon fils.. Je tente de calmé les battements de mon cœur, prisonnière de ce secret, je ne sais pas quoi faire, que dire alors qu'il ‘pleure face à moi et que tout est de ma faute.. Oui l’idée me vient que j'aurais du mourir dans l'accident, tout aurait été plus facile, je n'aurais pas eu à vivre ce moment. Je voudrais lui dire que je l'ignore, lui dire que je m'en fiche de savoir, que si je n'ai pas parlé c'est à cause de ces successions d’événements depuis l’accident. Ma main se pose sur sa joue, essuie les larmes qui se frayent un chemin le long de son visage. Je voudrais pouvoir faire tant pour lui, calmer ces blessures, l’aimer comme il mérite de l’être, il est tellement bon et tellement charmant à me regarder de la sorte. «  « J'attends, Taïra. » »  Attendre quoi ? Une réponse que j'ignore, attendre que je te dise qu’en dépit de cette grossesse accidentelle, je les choisi lui.. Je ne peux pas, les mots refusent de sortir, alors je pose mes lèvres humide sur les siennes, car je réalise soudain que je pleure également, d'une détresse inexplicable, je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, j'ai besoin de savoir que je ne vais pas le perdre, le destin me la ramener alors je veux croire à une seconde chance.

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Au contact de ses lèvres, je m'accroche à lui, je m'abandonne enfin après tout ce temps ou j'ai eu peur, ou j'ai cru que c'était mal. Les yeux clos, je me laisse transporter, tout autours de nous à disparut et très vite des images s'installent, une multitude d'images, de flash que je ne comprends pas, je vois Mason riant aux éclats comme un enfant, je nous vois sur un lit, côte à côte, main dans la main, dans sa voiture à boire et écouter de la musique ou bien au bal. Soudain, je comprends à quel point cet homme est ancré en moi, combien j'ai été idiote de ne jamais mettre rendue compte que mon bonheur avait toujours été devant mes yeux. Celle que j'avais été et celle que j'étais avait une chose en commun, Mason. Rien ne semblait vouloir effacer cet homme de sa vie, même le temps ne semblait les avoir séparer et pourtant : Il y avait eu une fin. Les mains du jeune homme se resserrèrent sur ma peau déjà brulante de ce contact, mon coeur s'emballait, je prenais très vite place sur ses genoux, caressant son torse, dessinant ses pectoraux, ma langue allant caresser la sienne d'abord prudemment, puis sensuellement, voulant la caresser. Ma poitrine se gonfla du à l'excitation qui m'envahissait. Ma main qui serre ses cheveux, je ne peu pas contrôler cette passion qui m'envahit. Plus jamais je ne veux être séparé de cet homme, il est mon oxygène à cet instant, il est mon passé, mon présent et mon futur. Il est dure de réalisé que je suis tombée amoureuse de lui à la minute où je les vu, à la fac et que j'ai eu peur. Seulement, je ne veux plus avoir peur, je ne veux plus perdre une seconde, je ne veux pas que ça s'arrête et que nous redevenions des étrangers. J'ai besoin d'aimé, d'être aimé, besoin de quelqu'un à mes côtés qui me comprenne sans me juger, besoin d'un homme fort, droit et honnête. Non j'ai juste besoin de Mason. « Tu as quelque chose de prévu dans la journée ? » Nos lèvres se sont séparé, je suis à bout de souffle, les cheveux en bataille, le regard brillant. Je le regarde dans les yeux savourant le contact de sa main sur ma joue, dieu que je voudrais qu'il soit éternellement ainsi avec moi. «Je suis libre jusqu'à dix huit heure.» On savait tous les deux qu'on avait besoin de se retrouver, de ce parler peut être et de ne faire qu'un à nouveau.

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