| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Auteur | Message |
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Invité | | Sujet: Ouverture Lun 29 Fév - 9:22 | |
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  Jérémy Marty & Aisling Callaghan OUVERTURE
Il est 7h du mat quand mon réveil m’arrache de ma torpeur. Mon corps endolori se mit à craquer à chacun de mes mouvements, j’avais trop forcé sur les exercices hier. Je me levai, m’habillai, avalai vite fait un bol de céréale avant d’enfiler une veste. Je passai devant la porte d’Anne, j’hésitai à la réveiller, le décalage horaire était encore dur pour elle. Je laissai glisser ma main sur le bois de la porte, un jour viendra où il faudra qu’on reparle de cette histoire. Je sortis en trombe dans la rue. J’avais beaucoup de chose à faire avant de pouvoir ouvrir cette fameuse boutique. J’avais réussi à acheter ce ramassis avec le fric du braquage. On n’avait pas besoin de bosser avant longtemps mais j’avais besoin de m’occuper l’esprit le temps que je prenne mes marques ici. La langue m’était encore difficile. Toutes les subtilités m’échappaient encore. J’eux un frisson en passant par la ruelle perpendiculaire à ma boutique. Il y avait des timbrés ici. Timbrés ? Comme c’est ironique. Je souris comme un crétin à mes pensées. Pas de blonde hystérique aujourd’hui. Je me postais à l’entrée de la boutique, ouvris la porte, retournai le panneau de la porte sur la face open du côté rue, et entrepris de ranger mon bordel.
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Aisling M. Callaghan MESSAGE : 2513
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| | Sujet: Re: Ouverture Lun 29 Fév - 11:17 | |
| 7h du mat', quiconque connaissant un peu Aisling ne pouvait pas croire qu'elle était debout à cette heure alors qu'elle n'y était pas obligée. C'était de la science fiction. Elle qui avait besoin d'un nombre incalculable d'heures de sommeil pour ne pas râler, elle devait être drôlement motivée. D'habitude c'était pour observer les animaux sauvages tôt le matin. Aujourd'hui c'était un peu dans le même genre aussi. Fallait croire que ses études de zoologie lui avaient donné des pouvoirs de détective privée. A peine avait-elle croiser ce déchet de la nature qu'elle s'était mise en tête de le retrouver. Déjà dans l'espoir d'effacer le ridicule de leur précédente lutte où elle s'était retrouvé par terre en deux secondes, elle avait la rancune tenace la blonde, et ensuite pour apprendre. Des choses sur lui, des choses de lui. Penser qu'on pouvait frapper et ensuite demander un service, c'était un peu trop beau. Mais Aisling et les conventions sociales, les relations humaines et le reste ça faisait vraiment deux. La seule chose qu'elle avait pour elle c'est qu'elle était incroyablement têtue. Enfin, ça ne jouait pas toujours en sa faveur en fait.
Bref. Après plusieurs jours de recherches, elle avait trouvé que celui qu'elle cherchait, dont elle ne connaissait toujours pas le nom d'ailleurs, il semblait lui avoir échappé depuis presque 10 ans si tenté qu'elle l'ait entendu, tenait une boutique d'antiquité. A son humble avis c'était surtout une grande arnaque mais enfin bon, là n'était pas la question. Lorsqu'elle arriva devant la boutique, celle-ci était déjà ouverte. Elle s'avança donc à l'intérieur, prenant garde à ne rien faire sonner qui puisse trahir sa présence. A pas de loup, elle se dirigea vers sa pseudo victime qui lui tournait le dos.
-Salut.
Elle avait dit ce seul mot en français, se souvenait très bien de sa nationalité -la rancune tenace vous dis-je!- dans le seul but de lui faire tourner la tête avant de, sans prévenir, lui décocher une droite en plein visage. |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Lun 29 Fév - 11:42 | |
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Jérémy Marty & Aisling Callaghan OUVERTURE
Absorbé à trier ses p*tains de dossiers, je ne me retournai pas comme elle s’y aurait attendu. Bonjour Répondis-je par mécanisme, sans me rendre compte qu’elle me parlait français et qu’on était en Australie. Tout n’était que question d’habitude, d’automatisme. Je pris un tas de paperasses et traversai la boutique toujours sans un regard pour la donzelle. Vous cherchez quelque chose en particulier ? Demandai-je toujours par automatisme, qu’est-ce que je vous disiez, tout n’est qu’automatisme ! Je rangeais le tas dans un des tiroirs du bureau, et finis par enfin lever les yeux sur la nouvelle venue. Je restai un moment silencieux, mon visage s’était durci. C’était l’autre folle avec son cannif’, sérieusement c’était quoi son problème à elle. Je m’appuyais sur le meuble ancien qui me servait de bureau, croisant les bras sur mon torse. Le silence se fit et ça n’allait pas être moi qui allait le briser. Mon regard était plongé dans le sien, défiant la blonde d’approcher. Puis je levai mon index en l’air, le visage s’illuminant soudain. Je repris place de l’autre côté de ce fameux bureau et trifouillai un instant dans un tiroir avant de sortir ce dit cannif’, cause de tant de soucis. C’est ça que tu cherches ? Dis-je, mes yeux brillant d’un éclat mauvais continuaient de fixer la blondinette avec intensité. Je jouais avec l’objet tout en me rapprochant de la gamine, pliant et dépliant mes doigts sur le manche, le faisant tourner entre mes doigts avec dextérité.
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| | Sujet: Re: Ouverture Mar 1 Mar - 11:02 | |
| Il ne s'était pas retourné. En fait il n'arrêtait pas de bidouiller sans la regarder et il n'y avait absolument rien de plus agaçant, surtout pour Aisling. Elle sentait peu à peu la colère monter dans son ventre, et pourtant elle était déjà à un stade bien haut depuis qu'elle l'avait vu. Elle ne détestait pas tant de monde que ça, bon certes elle n'aimait personne mais souvent elle se contentait du stade de l'indifférence, les gens passaient rarement celui de la haine. Mais alors lui, c'était au-dessus de tout. Et il l'énervait d'autant plus depuis qu'elle savait qu'il n'avait pas deux mains gauches.
Elle continua donc de le regarder faire sans rien dire jusqu'à ce qu'enfin il croise son regard, noir. Elle le fusillait littéralement des yeux, et ce même si ça n'avait aucun effet. Elle resta tout aussi immobile que lui, attendant certainement le déluge. Alors que l'atmosphère se faisait électrique, il finit par avoir vraisemblablement une idée et se mit à chercher quelque chose. Aisling le regarda faire, curieuse, attendant de voir ce qu'il allait lui sortir. En le voyant brandir son couteau elle eut un sourire, comme une maman retrouvant son enfant perdu.
-Entre autre.
Elle était venu là pour le récupérer, certes, mais pas que. Parce qu'elle avait de le tuer aussi mais pas seulement pour ça. Mais elle attendait déjà de récupérer son objet avant de lui demander la suite. Elle fixa ses mains alors qu'il jouait avec, à la fois admirative et toujours sur la défensive. Il serait capable de lui lancer à travers la figure, au moins ça, elle en avait conscience. Elle se contenta donc de tendre la main vers lui, un geste carrément pacifique pour la blonde dans cette situation. Mais elle n'allait pas si tôt se fendre d'un "s'il te plaît" ça lui ferait beaucoup trop mal au cœur.
-Tu ne te souviens pas de moi en fait ?
Elle était à peu prés sûre qu'il ne savait pas pourquoi elle lui en voulait autant. En même temps, fallait vraiment être bizarre pour se souvenir de ce genre de trucs. |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Mar 1 Mar - 11:27 | |
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Jérémy Marty & Aisling Callaghan OUVERTURE
Je regardais le couteau, cessant de le faire tournoyer pour mieux l’admirer. Il était simple mais efficace, solide, de bonne qualité, un bon choix en somme. Je l’ouvris, le refermai, appréciant la souplesse de l’outil et la qualité du système de sécurité. ‘En autre…’ Je le lui tendis attendant quelques secondes comme si je voulais qu’elle le reprenne avant de le retirer de sa porter ‘J’te le rends seulement si tu n’essaies pas de me tuer avec, sinon ce n’est pas dans ta poche, ni dans mon cou qu’il finira !’ Dis-je d’un ton menaçant, zieutant son cou à elle, histoire de bien insister sur mes paroles. Je souris, un sourire platonique, le genre de sourire faux et dont personne ne se laisserait berner. Ce genre de sourire qui vous fait glisser un long frisson le long de l’échine et qui vous refroidit direct. Mais la nana semblait avoir tout autant le sang chaud que lui. Ses yeux lançaient des éclairs, elle était furax. J’en ignorai la raison mais j’en avais fichtrement rien à foutre mise à part le fait qu’elle me faisait drôlement chier et me retardait dans mes rangements. ‘Tu ne te souviens pas de moi en faites ?’ J’haussai un sourcil, la détaillant du regard. Une moue septique ornementa ma face. ‘Des petites blondinettes comme toi j’en ai sauté beaucoup trop pour me souvenir de chacune de vous et au fond vous vous ressemblez toutes’ Répondis-je en frottant mon menton songeur. Non je ne m'en souvenais pas le moins du monde. Elle parlait français, certes, mais avec un drôle d’accent dont je n’arrivais pas à mettre la main dessus. ‘Et puis des filles qui veulent m’égorger avec ça ? Y en a un paquet !’ Je ris, franchement !
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| | Sujet: Re: Ouverture Mar 1 Mar - 13:55 | |
| Aisling serra les dents lorsqu'il lui retira l'arme de devant les doigts. Elle émit un petit grognement contrarié, continuant de le fixer dans les yeux. Ca va, elle avait comprit, elle n'était pas totalement stupide. Contrairement à un grand nombre de personne sur cette terre, genre Isaiah pour ne pas le citer, elle avait conservé son instinct de survie.
-Je n'ai jamais essayé de te tuer.
Le frapper oui, le dérouiller même, le blesser sûrement, mais pas le tuer. Aisling était peut-être violente, agressive et elle le détestait cordialement mais pas au point de le tuer. C'était assez inconcevable pour elle de tuer quelqu'un, mais ça en disant long sur ce qu'il pensait d'elle ou pire, ce qu'il était lui-même capable de faire et vu les menaces qu'il lui faisait, Aisling pencherait plutôt pour la deuxième solution. Son sourire faisait réellement froid dans le dos et elle sentait rien qu'à son aura qu'il ne plaisantait pas. Elle n'avait pas remarquer ça quand elle l'avait vu la première fois. En même temps... Elle était beaucoup trop petite à l'époque pour s'apercevoir de ses choses là, et pourtant déjà une teigne, ou bien c'est lui qui avait changé en neuf ans.
Elle demanda, enfin, si elle se souvenait d'elle, ou plutôt remarqua que ce n'était pas le cas. A sa réponse, elle arqua un sourcil dubitative, ne sachant pas elle-même si elle était censé se vexer pour cet affront ou non. En soit, elle ne supportait pas qu'on dise qu'elle était comme les autres. Elle avait une assez haute opinion d'elle-même pour se considérer comme particulière, unique et différente. Elle lâcha un petit soupire avant de lever les yeux au ciel.
-A mon avis, au moment où on s'est rencontré tu sautais pas grand monde.
Bon certes y avait des précoces, mais aux alentours de quinze ans elle n'était tout de même pas convaincue qu'un adolescent normal soit sexuellement très actif. Mais il n'avait pas l'air d'avoir été un adolescent normal non plus.
Elle eut un petit sourire quand il lui dit qu'il y avait un paquet de filles qui voudraient l'égorger. Elle ne comprenait pas trop comment c'était possible à vrai dire. Enfin, elle, elle le détestait, mais pour que la majorité de la population féminine le déteste fallait y aller fort quand même.
-T'as l'habitude de piquer dans les assiettes des autres ?
Pour elle c'était LA solution pour mettre en rogne une fille : lui piquer sa bouffe.
-Pourquoi est-ce qu'un voleur a une boutique d'antiquité ?
Oui parce qu'à un moment, faut bien en venir au vif du sujet. |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Mer 2 Mar - 8:46 | |
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Elle leva les yeux au ciel à ma remarque sur ses ‘’jumelles’’ ‘A mon avis, au moment où on s'est rencontré tu ne sautais pas grand monde.’ Répondit-elle dans un soupir qui frisait l’arrogance. Je souris, énigmatique. Elle semblait peu décider à me révéler l’histoire de notre rencontre, soit, tant pis, cela n’avait pas grande importance à mes yeux. Considérant le sujet clos, je fis demi-tour et répartis vers mon bureau. Je m’assis sur ma vieille chaise grinçante et croisa les pieds sur le meuble, genre je suis le patron ahahahhhh… ‘T'as l'habitude de piquer dans les assiettes des autres ?’ Je ris, ne voyant pas trop le rapport mais vu son regard elle devait avoir horreur des pique-assiettes. Je croisais mes doigts sur mon torse, répondant par un simplement haussement d’épaule comme pour signifier que cela m’était complètement égal de connaître la cause de la haine féminine que j’attisais. Je continuai à la scruter, silencieux. Elle ne semblait pas être venue que pour ce simple couteau sinon elle serait déjà partie de cette horrible boutique qui sent le vieux et le renfermé. ‘Pourquoi est-ce qu'un voleur a une boutique d'antiquité ?’ Je me frottai de nouveau le menton. ‘Parce que j’t’ai empruntée ton couteau je suis tout de suite catégorisé en tant que voleur à tes yeux ?’ Demandai-je d’une voix innocente. Je la sondais à la manière d’un radar, je venais à peine d’arriver en ville, comment pouvait-elle savoir ça ? Avait-elle été au point d’épier chacun de mes faits et gestes ? Soudain l’image du portefeuille de la vieille dame me revient en mémoire, je l’avais perdu sur le chemin. J’aurais très bien pu le perdre à cause d’elle et de son histoire de couteau. Je passai une main dans mes cheveux, décroisant les jambes pour m’appuyer contre le bureau de mes avant-bras. ‘Qu’est-ce que tu veux au juste ?’
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| | Sujet: Re: Ouverture Mer 2 Mar - 9:49 | |
| Aisling restait immobile, se contentant de fixer l'homme en face d'elle qui, lui, semblait incapable d'arrêter de bouger. Appuyée contre un meuble, elle laissa son regard errer dans la boutique, se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir d'intéressant pour lui. Elle esquissa un sourire quant, à sa remarque, il demanda si parce qu'il lui avait volé son couteau il était nécessairement un voleur. Bien essayé. La blonde secoua doucement la tête avant de fixer de nouveau son regard bleu sur lui.
-Non ça c'est plutôt de la légitime défense.
Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de lui avoir piqué son couteau. Elle aurait certainement fait la même chose à sa place. Aisling finit par se décider à sa reprocher de lui. Après tout, il n'avait pas de raison de lui sauter à la gorge tant qu'elle était pacifiste, non ? Fouillant dans son sac, elle sortit le porte-feuille qu'il avait volé et qu'il avait fait tomber pendant leur altercation, le posant sur le bureau sur lequel il était appuyé. Elle n'y avait pas touché.
Posant ses mains sur la table pour s'y appuyer, elle planta son regard dans le sien. C'était un peu le moment délicat de la conversation.
-A la base j'voulais t'frapper mais j'ai un peu abandonner l'idée.
Elle tenait encore à sa vie.
-J'veux que tu m'apprennes.
Et elle n'avait absolument aucun argument pour le convaincre à vrai dire. |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Mer 2 Mar - 12:42 | |
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Jérémy Marty & Aisling Callaghan OUVERTURE
Je la scrutai toujours comme un prédateur tâtant le terrain, la regardant approcher. Elle posa le portefeuille devant moi, je ne bougeai pas, mon regard toujours porté sur son visage. ‘A la base j'voulais t'frapper mais j'ai un peu abandonné l'idée.’ ‘Que c’est gentil de ta part’ Répondis-je sarcastique. J’attrapai le portefeuille, fouillant dedans et retrouvai les billets. Je les fourrai tout de suite dans ma poche, j’entrepris ensuite d’essuyer tout ce qui avait été en contact de nos mains avec un chiffon avant de le mettre dans un sac en plastique, le gardant pur plus tard histoire de le jeter dans la rue comme si de rien était. ‘J'veux que tu m'apprennes.’ Je croisais les bras et m’enfonçai dans mon siège, je la détaillai des pieds à la tête. Elle avait de l’audace et ça me plaisait en vérité. Je souris, légèrement moqueur. ‘Ahhh’ Fis-je d’un air faussement intéressé. ‘Et qu’est-ce qui te fait croire que j’accepterai ?’ Mon regard se fit noir, des menaces et je te tue semblait vouloir dire mes prunelles enflammées. ‘T’apprendre… c’est prendre le risque de me faire découvert à cause d’une débutante ? Pourquoi prendrai-je un tel risque ?’
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| | Sujet: Re: Ouverture Mer 2 Mar - 15:09 | |
| En entendant son ton sarcastique Aisling lui tira la langue. La blonde savait assez bien déterminée sa position par rapport aux autres, et là elle ne dominait clairement pas alors mieux valait qu'elle ne la ramène pas trop.
Elle le regarda ensuite prendre l'argent du porte-feuille et le nettoyer sans broncher avant d'enfin faire sa demande pas en mariage. Bon elle se doutait bien qu'il n'allait pas accepter avec un grand sourire en lui disant que même si elle voulait il lui offrait le gîte et le couvert. Mais dans tous les cas, il n'avait pas dit non ! Et c'était le genre de trucs qu'Aisling relevait parfaitement bien. Les yeux menaçant elle relevait pas mal aussi et elle sentait bien qu'elle n'avait pas trop intérêt à jouer avec le feu si elle voulait être encore vivante demain, mais dans le fond c'est ça qui lui plaisait. Conservant son aplomb, elle continua de le fixer de ses yeux bleus.
-Bah déjà j'suis revenue te rapport ça, j'trouve ça plutôt cool de ma part.
En bonne citoyenne modèle elle aurait pu tout rendre à la mairie et en être humain prendre l'argent et jeter le reste. Mais faut dire que l'argent n'était pas sa motivation de fond.
-Et puis si quelqu'un se fait attraper ça sera moi, pas toi, alors tu prends pas beaucoup de risques.
Elle pourrait le dénoncer aussi mais si elle le voulait, elle l'aurait déjà fait, alors qu'est-ce qu'il craignait ? |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Jeu 3 Mar - 5:58 | |
| - Jérémy D. Marty a écrit:
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‘Bah déjà j'suis revenue te rapport ça, j'trouve ça plutôt cool de ma part.’ Pas faux. Elle n’avait pas touché à l’argent, n’avait pas cherché à me duper et malgré ses petites mimiques de rébellion avait fermé sa gueule et n’avait pas cherché à me duper. Elle connaissait sa place et semblait l’accepter tant bien que mal. Elle en voulait, ça se lisait dans ses prunelles bleutées. ‘Et puis si quelqu'un se fait attraper ça sera moi, pas toi, alors tu ne prends pas beaucoup de risques.’ On pensait la même chose. Si elle avait voulu me piéger j’aurais déjà les flics ici. Je jetais un bref coup d’œil dehors, finis par me lever et refermai la boutique. Toujours silencieux, je fis mine à la jeunette de me suivre dans l’arrière-boutique. Il y avait de la poussière partout mais un grand espace vide au centre, un parquet grinçant ornementait le sol, des tas de babioles en tout genre le long des murs entreposaient sur des meubles anciens que je n’avais pas encore valorisés. ‘Pourquoi tu veux que j’t’apprenne, quel est ton but, ta motivation ?’ Demandai-je tout en glissant en silence sur le sol comme si je ne touchais pas ce fameux parquet. Je connaissais chaque forme, chaque recoin, chaque bruit. Il ne m’avait pas fallu longtemps, la couleur, les marques sur le sol, tous ces détails te permettaient de savoir où mettre les pieds pour faire le moins de bruit possible, l’équilibre était important aussi, tout dépendait de ce que tu voulais faire et dans quelle branche tu voulais te spécialiser, moi j’excellai dans l’intérieur. Je me retournai vers elle, replongeant mon regard d’acier dans le sien. A quoi voulais-tu jouer, toi ?
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| | Sujet: Re: Ouverture Jeu 3 Mar - 9:03 | |
| Aisling continua d'observer son interlocuteur dans le silence le plus complet. Le silence ne la gênait pas, ce n'était pas le genre de trucs qui la mettait mal à l'aise, sûrement parce qu'elle savait parfaitement s'exprimer sans mot. Elle lui emboîta le pas alors qu'il lui faisait signe de la suivre, entrant dans l'arrière boutique. La blonde leva les yeux vers tous les objets qui s'y trouvait avant de baisser les yeux, surprise pas le grincement du parquet. Lui quand il s'était avancé il ne l'avait pas fait grincer. Elle releva les yeux vers lui, l'admirant bouger aussi silencieusement. Elle commençait à peine à saisir l'ampleur de ce qu'il pouvait faire.
-J'ai envie, c'est tout.
Elle n'avait absolument aucune raison de vouloir faire ça. Elle n'avait pas besoin d'argent, enfin elle ne roulait pas sur l'or, certes, mais elle n'était pas matérialiste. Ca la fascinait, ce monde, ces aptitudes, pouvoir voler quelque chose à quelqu'un sans qu'il s'en aperçoive, pouvoir désarmer quelqu'un, être plus fort que les autres, être supérieur, c'était grisant. C'était ça qu'elle voulait, être meilleure que les autres. Soutenant son regard, elle finit par croiser les bras sur sa poitrine.
-Et toi, pourquoi tu fais ça ? |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Jeu 3 Mar - 9:33 | |
| - Jérémy D. Marty a écrit:
- Jérémy D. Marty a écrit:
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Le grincement du parquet me fit sourire, je baissai les yeux vers ses pieds, au moins elle ne semblait pas du style à mettre des talons c’est déjà ça. ‘J'ai envie, c'est tout.’ Je relevai mon regard, m’arrêtant à chaque étape de son corps, sa carrure, son allure générale, l’atmosphère qu’elle dégageait. Je croisai les bras sur mon torse, lui intimai d’un regard à baisser le regard vers mes pieds et appuyai sur un nœud du plancher qui se mit à craquer d’emblée. ‘Et toi, pourquoi tu fais ça ?’ Je restai un moment silencieux, songeur. Qu’est-ce qui me poussai à agir ainsi. L’adrénaline ? Le danger ? La terriblement sensation de se sentir enfin vivant. Depuis tout petit tout m’était du. J’avais de grande facilité, j’apprenais assez vite mais ne m’était jamais en pratique, l’ennui, l’ennui me ronger depuis tout petit. C’est une longue histoire… Fis-je dans un soupir, je décroisai les bras pour glisser mes mains dans la poche arrière de mon jean, j’en sortis de nouveau le couteau, le regardai un instant avant de le remettre dans ma poche, un sourire terriblement sexy pendu à mes lèvres, et oui, toujours se méfier de l’eau qui dort quand je m’approchai un peu trop près. Je pris un morceau de chiffon et le glissai dans une de mes poches avant. Première étape, être aussi doux que possible. Je m’approchai d’elle. Si t’arrives à me le prendre sans même que je sente alors que je vais m’y attendre, personne ne le sentira en ne s’y attendant pas…. Je ris Bon c’est pas très français ce que je viens de dire mais tant que tu piges le concept on s’en fou… Mon regard se plongea dans le sien, patient, j’avais tout mon temps. Je la reprenais sur ses erreurs, si elle allait trop vite, trop lentement. Je lui montrais le geste, fit le test sur elle, pour lui montrer comment. Je prenais mon temps, montrant une autre facette de moi à cette inconnue mais j’étais trop pris dans mon travail que j’en devenais…naturel ? Non ce n’était pas le mot. C’est juste que, je ne pouvais pas me concentrer sur plusieurs choses à la fois. Vous savez, quand on se met à discuter de notre passion à quelqu’un, il y a quelque chose qui s’active en nous, qui change la perception que les autres peuvent avoir de nous, il semblerait que ce soit plus facile de s’identifier, on parait moins impressionnant, on retrouve une part d’humanité, c’était surement ce principe-là qui était mis en jeu. Il y a de la douceur dans mes gestes, à chaque prise du chiffon, c’était comme une caresse. A chaque reprise de faute, il y avait de la tolérance dans ma voix, je comprenais ses erreurs car moi-même je les avais déjà faites…
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Aisling M. Callaghan MESSAGE : 2513
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| | Sujet: Re: Ouverture Jeu 3 Mar - 13:37 | |
| Indéniablement il connaissait son plancher par cœur. S'en était presque flippant d'ailleurs. Aisling scruta la réaction de son interlocuteur à sa question, cherchant à y dénicher un fond d'indice. Il sembla lui-même y réfléchir. Ne s'était-il jamais posé la question ? Ou bien la réponse était-elle si complexe que ça ? Une longue histoire, ça c'était la réponse facile. Mais peut-être qu'un jour elle saurait, elle n'avait qu'à attendre.
Le voyant sortir le couteau de sa poche elle eut un regard surprit avant de serrer les dents en réponse à son sourire, s'en était rageant. Elle le regarda mettre le chiffon dans sa poche et esquissa un sourire aux explications.
-La douceur c'est pas trop ma spécialité.
Bon, blague à part elle acquiesça d'un signe de tête quand il lui expliqua ce qu'il attendait d'elle. L'idée était simple en soit. Mais ça lui paraissait monstrueusement difficile puisque, comme il l'avait souligné, il allait s'y attendre. Et puis ce n'était pas n'importe qui, c'était lui. Il savait planer sur un parquet alors lui prendre un truc sans qu'il le sente... Mais il fallait bien commencer un jour, et contrairement à ce qu'elle aurait cru, la séance d'apprentissage était bien plus agréable qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle aurait pensé se prendre une gifle à chaque erreur, un coup de pied -preuve qu'il ne valait mieux pas qu'elle apprenne quelque chose à quelqu'un- mais non. Il était... gentil ? Elle ne l'aurait pas imaginé comme ça mais c'était cool. Même si elle sursautait à chaque fois que sa main effleurait la sienne, puisqu'elle prenait conscience de son erreur, c'était bien plus enrichissant qu'un coup. Et elle se donnait du mal la néo-zélandaise, elle s'appliquait même. Mais faut bien dire que, douceur ou pas, ne pas arriver à faire quelque chose, ça énervait plutôt vite la blondinette. Après une énième tentative ratée, après que son pied ait fait grincé le parquet, elle lâcha un juron d'agacement.
-Putain !
Se reprenant, Aisling secoua la tête. Calme, il fallait qu'elle se calme, ça jouait avec ses nerfs tout ça. S'octroyant elle même une minute de pause, elle s'appuya contre un meuble pour prendre une grande inspiration.
-J'vais user ma main avant le chiffon. |
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Invité | | Sujet: Re: Ouverture Jeu 3 Mar - 14:04 | |
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Jérémy Marty & Aisling Callaghan OUVERTURE
On refaisait les exercices, encore et encore. Inlassablement, revoyant les mêmes gestes, les mêmes explications, attendant le déclic, qui se fera, pas dans une heure, ni dans un jour, ni une semaine, pour certain c’était long, très long. Mais elle avait la hargne et c’était suffisant pour moi. La hargne d’apprendre, la hargne d’y arriver. Je sentais les vibrations de ces doigts sous le tremblement de nervosité. Je ne désespérai pas, tapant discrètement sur le bout de ses doigts à chaque erreur pour lui signifier de recommencer, détaillant une autre tactique qui pouvait peut-être lui convenir. ‘Putain !’ Finit-elle par lâcher, je la regardais prendre un bon bol d’oxygène tout en s’éloignant. Je me passai une main dans mes cheveux, prenant le chiffon je le balance sur un tas de babiole, j’attrapais deux tapis de sport, un à moi, et celui que j’avais pour ma sœur et les posa au milieu de la pièce. Viens par ici Lui fis-je en m’asseyant sur l’un des tapis, jambes croisées. Un peu d’exercice de respiration ne lui ferait surement pas de mal et ça permettait de retrouver son calme plus facilement qu’en se répétant je suis une merde dans sa tête. Je posai les mains sur mes genoux et fermai les yeux. Bon tu poses ton cul sur ce foutu tapis où je viens te chercher par la peau du cul ? Et oui le gentil Jérém’ est pas resté longtemps malheureusement. On prend une grande inspiration pendant 5 sec on bloque 10 secondes et on expire pendant 10 secondes. Dis-je en mettant à contribution mes dires, j’inspire bloque ma respiration et expire pour lui montrer l’exemple. J’ouvre de nouveau les yeux, jetant un rapide coup d’œil à la blonde à mes côtés. On fit l’exercice 4 ou 5 fois puis je relevai soudain, rangeai mon tapis dans un coin et sortis de la salle tout en lançant. C’est tout pour aujourd’hui reviens demain si tu souhaites continuer… Fis-je sans même un regard pour elle. Je l’attendais à l’entrée de ma boutique, il était midi passé, mine de rien on en avait passé du temps dans cette réserve. J’avais faim, l’heure c’est l’heure et j’étais réglé comme une véritable horloge. Vous voyez les grimelines ? C’est truc tout mignon qui se transforment en de véritable terreur quand il ne mange pas à l’heure, et bah moi je suis pareil….vous voulez vraiment voir ce que ça fait ? Un Jérémy mort de faim ?
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