Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: baby, it's cold outside (antonia) Mer 9 Mar 2016 - 15:26
Sujet d'intrigue de la tempête - Une soirée réussie, comme on dit. Cette belle Antonia que j’avais rencontrée dans un bar, alors que je me trouvais en compagnie d’amis qui, semble-t-il, étaient aussi ses amis. Elle s’était mêlée à nous, j’en avais profité, et le jeu de la séduction s’était bien vite installé entre elle et moi. La conclusion de la fin de cette soirée : Antonia viendrait, le lendemain, pour un dîner chez moi. J’avais inséré mon adresse dans un mémo sur son téléphone portable avant de lui donner un baiser sur la joue, mais vraiment davantage au coin de ses lèvres. Le lendemain en question, tout s’était déroulé comme prévu. Même mes colocataires avaient joué le jeu en me donnant le champ libre jusqu’à tard dans la nuit. Bon, avec une coloc’ comme Joe, c’était assez facile d’avoir la paix la nuit. Mais pour Perry et sa fille, c’était une autre histoire. Bref, ce fut tout de même un dîner plus ou moins romantique ; je l’avais épargnée des chandelles et du couloir de pétales de roses menant jusqu’au lit, mais j’avais quand même acheté un bon vin et commandé un bon repas que le livreur avait pris soin d’amener avant qu’elle n’arrive. Je pensais bien qu’elle n’y avait vu que du feu. Oui parce que moi, derrière les fourneaux, c’était une très mauvaise idée. Monsieur Catastrophe. Dans tous les cas, je pense qu’Antonia a apprécié sa soirée, parce que celle-ci s’est terminée sous les draps de mon lit, et pour toute la nuit.
Au petit matin, je me réveillai un peu plus tard que la brunette, mais pas assez pour qu’elle ait eu le temps de filer en douce, visiblement. La porte de ma chambre était entrouverte et je pouvais encore voir ses petits bottines dans l’entrée. Le reste de l’appartement était silencieux alors qu’habituellement, Pénélope, la fille de Perry, s’agitait dans tous les sens. N’étaient-ils pas revenus ? Je fronçai les sourcils en me levant, j’enfilai un t-shirt seulement, portant encore mes caleçons de la veille. Je sortis de la chambre à tâtons, me frottant les yeux, pour finalement découvrir Antonia devant la fenêtre du salon, l’air un peu désemparée. « Good morning sunshine. » Déclarais-je, alors que s’il y avait un soleil aujourd’hui, c’était bien juste celui dans les yeux d’Antonia. Dehors, c’est l’apocalypse.
Invité
Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Mer 9 Mar 2016 - 17:07
Désespérée. Je pense que c'est le mot qui convenait le mieux à mon expression lorsque je vis l'état du paysage par la fenêtre. Pourquoi avais-je accepté ce putain de dîner ?! Peut être parce que j'avais besoin de prendre l'air ? Ou peut être parce que j'avais trop bu lorsque j'avais accepté l'invitation et que du coup j'avais pas eu envie de l'annuler le lendemain ? Ou peut être parce que l'homme charmant, avec qui j'avais passé une très bonne nuit , était absolument craquant ? Ou peut être un peu des trois. Toujours est-il que j'eus une très mauvaise surprise ce matin-là. J'avais commencé à m'habiller, enfilant mon jean slim, remettant mon soutient-gorge. J'étais allée devant la fenêtre pour remettre mon petit haut et c'est là que j'avais vu. Pétrifiée j'avais gardé mon haut à la main, il pendait le long de ma cuisse, inutile. Mes doigts crispés finirent par le lâcher. Je passais une main dans mes cheveux bruns, très ennuyée. En colère aussi. Heureusement, avant de venir ici, j'avais pensé à confier mon chien à la voisine. Ainsi il ne se retrouverait pas tout seul. Je ne savais pas pour combien j'en avais avec cette foutue tempête, alors rapidement j'envoyais un textos à Mme Ownell, ma vosine, afin de la prévenir.
"- Good morning sunshine." Je me crispais légérement en entendant sa voix. Il m'avait surpris, et je tentais de le cacher. Mes yeux verts se posèrent sur lui, et je laissais échapper un léger soupire. Comment est-ce que j'allais faire ? Putain. Merde. Repassant une main dans mes cheveux je pris conscience ma tenue et m'empressais de récupérer mon haut pour l'enfiler. [i]"- Hello., dis-je sans grande conviction, Pfff mais quel temps de merde ! Je fais comment ? "
Ma voix avec un accent de désespoir. Je soupirais de nouveau et regardais le dénommé Conchobáhr. Je lui adressais un petit sourire contrit, comme pour m'excuser de mon évidente mauvaise humeur. [i]"- Enfin bon...Commeny ça va ce matin ?" Je n'étais décidemment pas douée pour relancer les conversations, et ce fut gênée que je me retournais vers la fenêtre pour contempler un paysage limite appocalyptique.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 10 Mar 2016 - 4:46
J’avais fait peur à ma conquête de la nuit dernière en sortant de ma chambre trop en douce. Super, ça commençait bien cette journée ; elle sursautait rien qu’à m’entendre parler. Je souris tout de même, malgré le soupir qu’elle lâcha en me regardant. Putain, j’avais été un si mauvais coup que ça ? Il faudrait que j’essaie de me rattraper avec le petit-déjeuner. Oui parce que ça avait beau être un coup d’une nuit, je n’allais quand même pas laisser une aussi charmante demoiselle repartir sans avoir quelque chose dans l’estomac. Je n’étais pas le plus grand cuisinier, alors ce serait sans doute deux tartines au Nutella ou un truc dans le genre, mais c’était le mieux que je pouvais faire. Bref, dans toute cette réflexion, je n’avais pas vraiment pris conscience à quel point c’était mauvais à l’extérieur. Certes, je voyais le ciel gris, le vent et la pluie, mais je ne me doutais pas qu’Antonia ne serait même pas en mesure de quitter l’appartement sans y laisser sa vie. Pour le moment, la brunette passa une main dans ses cheveux et m’adressa un sourire que je n’arrivais pas à qualifier, avant de me demander comment j’allais ce matin. « On ne fait pas mieux. Pour une fois que je peux me réveiller sans les cris d’une petite fille qui court partout. » Déclarais-je en riant. Antonia savait pour la fille de Perry, je lui en avais glissé un mot la veille, au cas où ça la réveillerait elle aussi. Je m’avançai finalement jusqu’à la fenêtre pour rejoindre Antonia. Même si aucun sentiment n’était présent, j’étais quand même un homme qui aimait me coller, alors je passai un bras autour d’elle pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. Même si elle repartait et qu’on ne se revoyait plus, je garderais un doux souvenir de sa présence. Puis mon regard se tourna vers la fenêtre. « Holy crap. C’est quoi cette tempête ? » Comme je n’écoutais pas vraiment la télévision ou la radio, je n’avais pas entendu tous les avertissements de la veille. Et puis, Antonia et moi avions été occupés à autre chose, si vous voyez ce que je veux dire. « Allumons les nouvelles, pour voir c’qui se passe. » Bon, ce qui se passait, c’était un phénomène météorologique, mais je parlais d’avoir de plus amples informations. J’ouvris donc la télévision - qui ne marchait pas très bien d'ailleurs - à la chaîne locale, et on y voyait un message qui convoquait tous les gens au centre sportif. Pour ceux qui étaient en sécurité chez eux, il était conseillé – voir même ordonné – de ne pas sortir à l’extérieur. Je fronçai les sourcils. Antonia ne partirait pas d’aussi tôt. Ah, ça, c’était pas prévu. « Euh … » Je la regardai. Elle me regarda. « Bon ben fais comme chez toi, hein … » On en avait pour un moment, alors aussi bien qu’elle prenne ses aises un peu !
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 10 Mar 2016 - 16:52
Sa remarque concernant les cris de la petite me fit rire. Moi qui croyait que j'allais plutôt me mettre à pleurer à cause de ce putain de temps...Lorsqu'il s'avança pour me rejoindre je gardai un oeil posé sur lui. Il déposa un baiser au coin de mes lèvres et je me raidis imperceptiblement. Je n'étais pas du genre super tactile, son geste me surprit donc un peu. Néanmoins je ne pouvais pas dire que j'avais trouvé ce contact desagreable, bien au contraire. "- Holy crap. C’est quoi cette tempête ?, dit-il en tournant son regard vers la fenêtre. Puis il annonça qu'il allait regarder les nouvelles. Assez inquiète je posai donc mes yeux verts sur la télévision. Ce n'était pas que je détestais Conchobáhr, ou que j'avais de mauvais souvenirs de la nuit passée, mais plutôt que je me retrouvai dans un endroit que je ne connaissais pas. En plus j'avais confié Spot, mon chien, et puis j'avais mon job et mes études. Rester ici longtemps ne faisait pas partie du tout de mes projets. Ce fut donc avec désespoir que que j'entendis les nouvelles. Visiblement le charmant jeune homme n'était pas super ravis non plus. Il me regarda et je le regardai en retour, atterrée. Hésitant il me dit de faire comme chez moi. "- Oh...heu ouais merci. J'espère juste que je vais pas être obligée de rester ici trop, trop longtemps.., lâchai-je. Puis, me rendant compte que ce que j'avais dit pouvais être vexant, je rajoutai,C'est pas contre toi hein ! C'est juste que j'ai mon chien qui est en garde chez ma voisine, mon job, mes études...C'est vraiment de la merde ce temps là..." Je soupirais de nouveau. Puis je me laissais glisser au sol, me retrouvant assise par terre en tailleur la tête dans les mains. C'était une manie étrange que j'avais lorsque quelque chose ne me plaisait pas. Comme mon hôte avait dit que je pouvais faire comme chez moi...Je ne me genais pas. Puis, relevant la tête je posais de nouveau mon regard vert sur lui. J'avais envie de prendre une douche, pour penser à autre chose, me détendre. Un peu intimidée je demandais donc au jeune homme : "- Dis-moi...Est ce que je pourrai prendre une douche s'il te plaît ?" Je voulais juste qu'il me montre ou se trouvai sa salle de bain. Après je ne l'embêterai plus avec mes questions. Enfin je ne l'embêterai pas tout de suite quoi. Me connaissant, et, sachant que je pouvais être chiante, je me disais que le pauvre Conchobáhr risquait de vite en voir de toutes les couleurs.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 10 Mar 2016 - 22:01
J’étais une personne trop affective, c’était bien ça mon problème, parfois. J’avais beau ne jamais être dans une relation sérieuse, j’aimais bien me coller, donner des baisers, caresser l’autre. J’avais besoin de ce contact humain. Une analyse psychologique dirait sans doute que c’était parce que j’avais manqué d’affection durant mon enfance, peut-être était-ce le cas, ou pas. Je savais juste que je n’avais pas forcément la même retenue que les autres et parfois, ça pouvait faire fuir certaines personnes. Il faudrait sans doute que je me retienne, aujourd’hui, s’il fallait qu’Antonia passe toute la journée ici à cause de la tempête. J’allais bien vite lui taper sur le système si je continuais à agir comme son petit ami. Après tout, ce n’était pas du tout le but de notre petite soirée ensemble, ça avait plutôt été clair après la nuit passée que ce n’était rien de plus qu’une nuit d’affection. Changements de plans pour la journée, merci tempête. J’ouvris la télévision et Antonia et moi constatâmes en même temps l’ampleur des conditions météorologiques. Elle ne partirait pas d’ici de sitôt. Je proposai donc à Antonia de faire comme chez elle ; après tout, ce serait son chez elle pour la journée, visiblement. Je n’osais même pas penser jusqu’à quand cela pourrait durer. Faudrait-il que je lui prépare à manger ? Bon Dieu. Elle allait se pendre. Quand Antonia me mentionna espérer ne pas avoir à rester ici trop longtemps, je ne savais pas comment réagir. Devais-je le prendre mal, ou alors être d’accord avec elle et risquer de la vexer à son tour ? Heureusement, la brunette se reprit bien vite. « Ah non mais je comprends hein, moi aussi j’avais mille trucs à faire aujourd’hui. Ça tombe un peu à l’eau, tout ça … et c’est le cas de le dire. » Il me semblait qu’il pleuvait déjà bien plus fort que cinq minutes auparavant. Nous n’en étions qu’au début de la tempête. Antonia se laissa finalement glisser le long du mur du salon et moi, je restai là debout à la regarder, un peu mal à l’aise de la situation. Je ne savais pas trop où me mettre. « Hé … » Que je dis, pour qu’elle relève la tête vers moi. Je lui souris. « Ça va aller. Tout le monde est dans le même bateau aujourd’hui, t’as pas à t’en faire. » Encore une allusion à l’eau. Si je pouvais avoir un bateau, en ce moment, ce serait génial. Bowen était devenu Venise. Elle me demanda alors si elle pouvait prendre une douche. « Oh ! Euh … bien sûr ! Suis-moi je vais te montrer où c’est. » Elle se leva et me suivit jusque dans le couloir, et j’ouvris la porte qui menait à la salle de bains. J’entrai et je tirai le rideau de douche, me penchant vers les robinets. « Ça c’est l’eau chaude, et ça l’eau froide. Ils sont inversés, alors je préviens toujours. » Je souris. Je parlais comme si j’avais des conquêtes à tous les matins, mais c’était pas ça du tout. Je m’exprimais comme un con parce que j’étais dépassé par la situation. « Voilà une serviette propre. » Dis-je en déposant une serviette blanche pliée sur le comptoir. « Je vais être dans la cuisine … en train d’essayer de nous faire quelque chose à manger. Appelle à l’aide si y’a quoi que ce soit. » Je souris, gêné, et je refermai la porte derrière moi en quittant la salle de bain.
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 10 Mar 2016 - 22:50
Cet homme était décidément adorable. Lorsque je m'étais laissé glissée par terre, il m'avait aussi parlé. Sa gêne était évidente, et la mienne aussi, néanmoins je ne pouvais que remarquer que mon hôte s'avérait être quelqu'un de très respectueux. Et le mieux, c'est que lorsque j'avais demandé a prendre une douche, il n'avait pas une seule allusion sur le fait que, peut être, il pouvait la partager avec moi. J'étais déjà tombée une ou deux fois sur des mecs comme ça et je fus donc agréablement surprise. Il me guida vers la salle de bain, m'indiqua le robinet d'eau chaude, celui d'eau froide, et, comble de la galanterie, me sortit une serviette propre. Il m'annonça qu'il allait faire à manger et qu'il fallait que je l'appelle si j'avais besoin d'aide. Puis il sourit, gêné. Je lui rendis son sourire. Le mien me paraissait être plus calme quand même. Avant qu'il ne sortit totalement de la pièce je lui disais : "- Merci beaucoup, Conchobáhr !. Je ne savais pas si il appréciait ou non qu'on l'appelle par son prénom, qui,il faut se l'avouer, était étrange, mais je le lui dis malgré tout. Cet homme se comportait vraiment de façon admirable. Il n'était ni mon petit ami, ni mon ami. Il était tout juste une simple connaissance avec qui j'avais passé une très bonne nuit. Conchobáhr aurait pu me dégager. Je l'aurai compris d'ailleurs. Néanmoins il ne l'avait pas fait. Avec un soupire j'ôtais rapidement mes vêtements avant de me glisser sous l'eau que j'avais préalablement réglé sur une température qui me convenait. Quel soulagement que de sentir l'eau qui coulait sur mon corps. Pour un peu j'en aurais oublié tous mes soucis ! J'aurais aimé rester plus longtemps sous le jet brûlant, cependant il ne fallait pas oublier que ce n'était pas moi qui payait la facture d'eau ici ! Je me savonnais rapidement - il faut savoir que j'ai toujours un petit gel douche sur moi - me rinçai puis j'éteignis l'eau. Une fois séchée et habillée je pris la direction de la cuisine où je retrouvais mon hôte. Je restais un moment immobile à pas trop savoir quoi faire, puis je lui demandais : "- As-tu besoin d'aide ?" Il était tout à fait possible de sentir à l'intonation de ma voix que j'étais pas du tout le genre de fille hyper sociable qui avait l'habitude de causer aux gens. Moi j'étais plutôt la demoiselle renfermée qui rembarre les autres. C'est pour cela qu'à la place de Conchobáhr je m'aurai fait dégager. Pourtant je ne pensais pas avoir été désagréable. Du moins pour le moment. "- Tu sais si je peux t'aider pour quoi que se soit..." Je devais peut être passer pour une fille lourde. Mais bon, tant pis, j'essayais de bien faire.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Ven 11 Mar 2016 - 2:29
Effectivement, Antonia était bien la seule à m’appeler par mon prénom entier, et je refermai la porte avec un sourire amusé en l’attendant me remercier, rien qu’à cause de ça. La plupart du temps, les gens m’appelaient Concho, et même pour ceux qui trouvaient cela trop bizarre ou trop drôle, ils m’appelaient Rosenbach tout simplement ou même Connor, qui était la traduction anglaise de Conchobáhr. Si Antonia continuait à m’appeler par mon prénom aussi souvent, je lui dirais qu’elle n’était pas obligée de se forcer à chaque fois à le dire au complet sans rire. Ça devait être tout un défi, quand même. Même moi, je n’arrivais pas à croire que je portais ce prénom. Quand je fus passé à la cuisine et que j’entendis l’eau de la douche commencer à couler, je soupirai en posant mes mains sur le comptoir de la cuisine, mes doigts pianotant contre le comptoir. Si seulement Perry ou Joe avaient été là pour m’aider à cuisiner un petit-déjeuner digne de ce nom. Là, je n’avais franchement aucune idée de ce que je pourrais faire. Je me souvenais qu’à notre dernière rencontre, Ally avait fait des smoothies et des burritos matins, et ça avait été franchement excellent, mais je doutais de mes capacités à reproduire le repas. Rien que le fait de couper les légumes représentait le risque que je me coupe un doigt. Et avec la température, ce n’était pas le moment d’avoir besoin de se rendre à l’hôpital. Je sortis du jus d’orange, des fruits, des céréales, du pain et des confitures. C’était les ingrédients d’un petit-déjeuner, non ? Je me grattai la nuque en regardant ce que j’avais, au moment même où Antonia me rejoignait à la cuisine. Elle avait enfilé ses vêtements de la veille. J’aurais pu lui proposer un grand chandail ou des boxers pour dormir, mais il était un peu trop tard pour ça, maintenant. Tant pis. « Ça t’a fait du bien ? » Demandais-je en la regardant avec un sourire. Moi aussi, j’irais sans doute prendre une douche, plus tard. Après la nuit que nous avions eu, ce serait sans doute bienvenue. Après un moment, Antonia me demanda si j’avais besoin d’aide. Je rigolai parce que je constatais à quel point j’avais sans doute l’air perdu. Elle renchérit alors, pensa sans doute que je riais d’elle, en me disant que si elle pouvait m’aider pour quoi que ce soit. Je la regardai avec un sourire. « En fait, comme tu peux le voir … j’ai rien commencé. » Je continuai à rire un peu. « Je ne sais pas cuisiner. Mais alors, pas du tout. Alors tu vas sans doute te demander comment j’ai pu te préparer le repas d’hier ? C’était un gros mensonge pour t’impressionner, en fait … j’ai commandé d’un restaurant. » Et voilà. Ça, c’était le genre de mensonge que je n’aurais jamais eu à avouer au grand jour si ce n’était pas de cette putain de tempête. Parce que Antonia aurait sans doute été bien loin d’ici avant mon réveil. Sauf que là, on était coincés ici, et comme je voulais quand même bien faire les choses et ne pas rendre sa journée encore plus désagréable, j’avais voulu lui offrir un bon petit-déjeuner. Chose que je ne saurais faire sans son aide.
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Ven 11 Mar 2016 - 23:22
J'opinais du chef lorsqu'il me demanda si cette douche m'avait fait du bien. Je n'avais jamais autant été satisfaite après un simple lavage ! J'avais prévu des sous-vêtements propres, au cas où, néanmoins j'avais été dans l'obligation de remettre mes fringues de la veille.Cependant je redescendis bien vite sur terre lorsque je me rendis compte que mon hôte n'avait pas fait de repas. En fait, ma plus grande inquiétude aurait été que l'on se retrouve sans provisions. Sachant que l'on était coincé par une tempête apocalyptique cela aurait pu être notre arrêt de mort. Enfin, j'exagèrais sans doute un peu mais bon...Néanmoins ce ne devait pas être le cas puisque ce charmant homme rigola. Un peu étonnée j'arquais un sourcil. Certains personnes rient dans les pires situations car leurs nerfs lâchent, j'espérais juste que ce n'était pas le cas ici. Pourtant je fus rapidement soulagée. Il s'avérait qu'en fait Conchobáhr ne se trouvait tout simplement pas être doué pour la cuisine ! Il m'avoua d'ailleurs que le magnifique repas d'hier soir n'était pas de sa propre réalisation. Pendant un instant je le regardais sans bouger, les poings sur les hanches, laissant planer le doute quant à ma réaction prochaine. Puis je me mis à rigoler. "- Ouh la la la ! T'inquiète pas va ! Je vais pas t'en vouloir pour ça !, je pris une mine songeuse avant de reprendre, Par contre même si je me débrouille pas trop mal en cuisine, j'espère que tu as de quoi faire des trucs simples. Je ne suis pas cuistot non plus !" Je m'attachais donc les cheveux en une queue de cheval toute simple. Si je voulais pouvoir nous préparer à manger il ne fallait pas que mes cheveux se perdent partout ! Et puis les avoir devant le nez n'était pas une chose très commode ! Avec un nouveau sourire pour mon hôte je remontais mes manches et posais mes yeux verts sur les placards, tiroirs de la cuisine."- Bon maintenant si ça ne te dérange pas j'aimerais bien que tu me montres tout ce que tu as de comestible dans tes placards s'il te plait, en dehors bien sûr des ingrédients que tu as déjà sortis ! Et au fait, t'inquiète pour le repas du resto, j'aurais sans doute fait pareil à ta place ! Et puis, je n'étais pas censée l'apprendre, à la base !" J'avais agrémenté ma dernière phrase d'un clin d'œil amical. Je ne pouvais lui en tenir rigueur. Après tout il n'était pas doué en cuisine mais il avait quand même voulu que l'on prenne un bon dîner hier soir...Comment aurais-je pu lui en vouloir ? Revenant sur l'instant présent je me rapprochais des lieux où pouvaient se trouver des ingrédients possibles, autre que ceux d'un petit déjeuner, n'osant totalement faire comme si j'étais chez moi. "- Ou alors tu sais on peut juste manger un truc simple. Le jus de fruit avec du pain et de la confiture ça peut être bon aussi !" Je le dévisageais. Son avis comptait énormément pour le coup, parce qu'un p'tit dej' tout simple et bête comme chous pouvait tout à fait m'aller ! Je n'étais vraiment pas très compliquée moi hein.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Sam 12 Mar 2016 - 6:27
Antonia ne fit vraiment pas de cas de toute la situation. Franchement, j’aurais pu trouver pire, comme conquête d’une nuit avec qui être coincé pour toute la journée à venir. Imaginez s’il avait fallu qu’on ait couché ensemble parce qu’on était complètement ivres, et qu’on réalise le lendemain à quel point on ne se trouvait même pas attirants et qu’on se tapait sur le système plus qu’autre chose. C’aurait été le drame, all day long. Heureusement, ce n’était pas le cas, et encore aujourd’hui Antonia me plaisait physiquement – alors si elle était partante, je ne dirais pas non à passer le temps en reproduisant certaines scènes torrides de la nuit dernière. Mais comme je n’étais pas non plus le genre à passer ce genre de remarque à tout bout de champ, j’avais préféré offrir un semblant de matinée tranquille à Antonia. « Ouais, je devrais avoir des ingrédients de base. On va se débrouiller, je crois en nous ! » M’exclamais-je avant de rire légèrement. Antonia ne semblait pas être un cordon bleu non plus, même si elle avait sans doute pas mal plus d’habiletés que moi en cuisine. Honnêtement, j’étais du genre à mettre des tranches de pain dans le grille-pain et à les oublier dedans. Une cause perdue, je vous dis. Je me disais donc qu’Antonia saurait sauver la situation. D’ailleurs, la jeune femme avait retroussé ses manches et regardait de ses beaux verts toutes les armoires et les tiroirs, me demandant de lui montrer tout ce qu’il y avait de comestible dans les placards. Je souris à sa remarque sur le repas de la veille, amusé par son clin d’œil. « Ok. Voyons voir … » J’ouvris la première armoire. « Gruau, farine, sucre, poudre de cacao … » Je refermai l’armoire. Ces ingrédients-là impliquaient trop de mélange et de cuisson, ça me foutait la trouille. J’ouvris le réfrigérateur. « Euh … des restants de repas. Et puis d’autres pots non identifiés. » Sans doute au comble du désespoir, Antonia affirma finalement qu’on pouvait également seulement manger un truc bien simple. Du jus d’orange et du pain. Un sourire soulagé s’afficha sur mon visage. « Je suis TOTALEMENT partant. Y’a rien qui bat une tartine au peanut butter and jelly, de toute façon. » Déclarais-je en souriant et en secouant la tête devant mon manque de débrouillardise. Je sortis deux assiettes, sortis deux tranches de pain ainsi qu’un couteau, et je préparai les deux tartines. Je poussai une assiette vers Antonia. « Eh voilà mademoiselle, gracieuseté du chef ! » Je nous servis finalement deux verres de jus et une fois que tout était prêt à être avalé, je m’arrêtai, mon assiette et mon verre dans la main. « T’es plutôt du genre à manger devant The Morning Show, ou à la table ? » Demandais-je. Honnêtement, je ne savais tellement plus quoi dire à Antonia, trop dépassé par la situation, que m’enfiler trois ou quatre films pendant la journée ne m’aurait pas dérangé. Mais, en même temps, je ne voulais pas qu’Antonia pense que c’était pour éviter d’avoir à lui parler. Après tout, elle était cool, comme fille. Mais je ne m’attendais pas à avoir à passer la journée avec une femme qui m’était, disons-le, assez inconnue.
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Sam 12 Mar 2016 - 11:01
J'éclatais de rire face a la réaction de mon hôte quand je lui parlais de prendre un petite déjeuner tout simple. Il avait commencé a ouvrir ses placards et le réfrigérateur et visiblement ce qu'il énumérait ne le réjouissait pas des masses. Du coup ce fut un peu comme si je venais de le sauver d'une situation désespérée. D'ailleurs peut être qu'il se disait qu'en fait je préférais ne pas finir empoisonnée par un truc compliqué qu'on aurait raté ! Il nous prépara donc tartines et verres de jus de fruits. Ses remarques me firent rire. À moins que ce ne soit sa joie de vivre. Cela faisait tellement de bien d'être avec quelqu'un de joyeux, surtout dans une situation comme celle-ci ! S'arrêtant soudainement:t avec son verre et son assiette à la main il me demanda si je préférais manger à table ou devant la télé. Personnellement il m'arrivait de faire les deux. Un matin je regardais la télé et l'autre je mangeais sagement à table. Je regardais Conchobáhr en réfléchissant, puis un sourire traversa mon visage : "- Bah écoute il m'arrive de faire les deux, en alternant, un matin la télé, un matin à table...Bref du coup on peut se mettre devant la télé non ? Puis comme ça, on arrivera peut être encore mieux à lancer une discussion que si on restait en tête à tête en mangeant nos tartines non ? " J'avais dit ça avec amusement. Mais peut être avec trop de franchise. C'était bien moi ça ! Bon en même temps je dois bien avouer que les petits déjeuners où personne n'a rien à se dire sont ma hantise. Au moins, devant la télé, si il s'avérait que finalement on avait pas grande chose à se dire eh bien on pourrait toujours se concentrer sur l'écran. C'était autant pour lui que pour moi que je faisais ça. Au passage j'en profitais pour regarder très discrètement Conchobáhr. Pas mal. Pas mal du tout. Je me demandais comment j'avais pu l'intéresser lui. Mystère. M'enfin bon j'allais pas me plaindre ! Puis en plus d'être beau gosse, il était adorable alors bon...Je detournais mes yeux de lui. Fallait pas se montrer trop insistante non plus, ça pourrait le gêner si il s'en rendait compte !
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Antonia et moi étions visiblement sur la même longueur d’onde. Et mieux encore, la brunette avait cette franchise qui nous facilitait la tâche à tous les deux ! Honnêtement, juste pour ne pas avoir l’air sauvage, j’aurais proposé de déguster notre repas à la table pour discuter et apprendre à nous connaître, alors que je n’aurais eu qu’une envie en tête : aller devant la télévision pour remplir tous les silences qui auraient pu s’installer. Après tout, Antonia et moi avions épuisé les sujets de conversation de base la veille, durant le repas. Je connaissais son âge, son boulot d’étudiante comme serveuse, je savais même quels collègues elle aimait ou pas, je savais qu’elle était étudiante en psychologie, je m’étais intéressé à ses matières favorites et celles qu’elle détestait, nous avions parlé de nos familles respectives – même si j’étais demeuré très vague pour ne pas rendre cette soirée déprimante – et nous avions parlé de nos voyages, aussi. Ma destination la plus éloignée avait beau n’être que Melbourne, c’était quand même pas Bowen. Bref, tout cela pour dire qu’Antonia et moi n’aurions peut-être pas pu continuer sur cette lancée bien longtemps, une fois que nous aurions épuisé les échanges de base. « Ouf, oui, tu m’enlèves tellement de pression là ! » Lâchais-je avec beaucoup trop de soulagement et d’enthousiasme. En même temps, je n’avais jamais fait semblant d’être quelqu’un d’autre, alors si cette réaction était la première qui me venait, ce serait celle que j’aurais. « Pas qu’on est pas des êtres intéressants, on est même très awesome mais bon. J’ai jamais été un moulin à paroles … contrairement à ce que la situation actuelle pourrait te laisser penser. » Dis-je en riant légèrement, parce que je n’arrêtais pas de m’enfoncer en parlant pour m’enlever la nervosité du moment. Bref, je me dirigeai vers le salon, qui était en fait dans la même pièce parce que l’appartement était complètement ouvert mis à part les chambres et la salle de bain. Au passage, je remarquai les yeux d’Antonia baisser avant même que je ne la dépasse. « J’t’ai vue, perverse. » Et je rigolai en passant par-dessus le dossier du fauteuil, manquant de renverser ma tartine au passage. Antonia vint me rejoindre et s’assit à côté de moi, à une distance raisonnable. Voilà qui était un malaise, aussi : savoir à quelle distance se positionner par rapport à l’autre. En cas de one night stand, nous n’avions pas ce genre de questions à se poser. Là, la logique était tout autre. « Qu’est-ce que tu veux regarder ? » Demandais-je en faisant dérouler le menu, plus ou moins rapidement. Il y avait des émissions pour enfants sur lesquelles on aurait pu parler par-dessus en disant des obscénités, mais je me doutais bien qu’Antonia n’avait pas ce genre d’activités dans son répertoire, elle. Il y avait aussi des émissions du matin, les nouvelles, des films, etc.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
Je crois bien qu'il me faisait rire ce Concho. Pour un peu j'en aurais oublié que dehors c'était la fin du monde. Enfin la fin du monde...Peut être pas non plus. Mais je pense que l'on n'en était pas bien loin. Bon, visiblement mon hôte avait pensé la même chose que moi : la télé nous sauverait de blancs gênants si blancs gênant il devait y avoir. J'avais envie de me comporter comme une sale gamine là, tout de suite. Sans doute était-ce à cause de la fatigue. Ça me rendait toujours ronchon le manque de sommeil. Ah, visiblement le beau gosse avait repéré mes yeux qui trainaient. " - J't'ai vue, perverse." me dit-il. Je le regardais en haussant un sourcil, j'aurais bien voulu croiser les bras mais ils étaient occupés à tenir mon assiette. Et mon verre. Avec une grimace digne d'un enfant de primaire, je rétorquai : "- Oh ben si il y a même plus le droit d'en profiter..." J'assortis le tout d'un clin d'oeil et d'un sourire. Heu bon fallait que je me reprenne quand même. Le but c'était pas de lui donner envie de me sauter dessus. Quoique...Ouais non, on n'était qu'au petit déjeuner, il faut prendre le temps dans la vie ! On s'assit donc sur le canapé, à une certaine distance l'un de l'autre. Encore une fois je pouvais remarquer que Concho était respectueux de ces dames ! Bien. M'enfin bon s'il ne l'avait pas été il s'en serait pris une le petit alors..."- Qu'est-ce que tu veux regarder ?" me demanda-t-il. Je repris mon habituelle mine songeuse. Qu'est ce que je regardais d'habitude ? Heuuuu....Ben d'habitude mon chien monopolisait toute l'attention, du coup je ne profitais pas vraiment de la télé. "- Oh ! Vas y choisis Concho ! On est chez toi après tout hein ! Et puis moi d'habitude mon chien m'empêche de regarder donc je sais pas exactement ce qu'il y a..." Eh voilà. J'étalais ma vie. Qu'est ce que je détestais ça pourtant ! Mais parfois ça s'échappait, comme si je ne contrôlais pas tout là-haut... Remarque ça serait possible. Je suis sûre que je suis à moitié fadas. Ou complètement. Je sais pas encore. Croquant dans un bout de tartine, je me concentrais pour ne pas en mettre partout. Après tout ce n'était pas chez moi ici. Je n'allais pas tout dégueulasser. Et crock. Encore un bout. Avec un soupire je terminais ma première tartine sans aucun dégât. Je me tournais vers le beau jeune homme qui me servait d'hôte. "- Ah les tartines...Ou comment ruiner tout mon sex-appeal seulement en mangeant..." J'avais dit cette phrase avec humour. Pour de vrai je n'en avais strictement rien à foutre d'être sexy en mangeant ou pas. Mais c'était juste que je voulais plaisanter un peu, moi qui ne parlais pas beaucoup d'habitude...
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Mer 16 Mar 2016 - 1:59
J’éclatai de rire tout en m’installant sur le fauteuil, et je jetai un regard par-dessus mon épaule pour croiser celui d’Antonia, et lui répondre : « Oh mais j’ai jamais dit que t’avais pas le droit … » Je rigolai comme un idiot avant de prendre une bouchée de ma tartine. Quelques miettes tombèrent sur mon chandail ; j’avais décidément beaucoup moins de classe que ma partenaire d’une nuit, qui s’y prenait avec tant de délicatesse. Quand je lui demandai ce qu’elle désirait regarder, elle me renvoya tout de suite la décision, se justifiant avec la présence habituelle de son chien. « Oh ça peut s’arranger, ça. » Je sifflai et dis, à voix haute : « Gamborlim, Gambo Gambo ! Viens ! » Avais-je lancé à travers la pièce, d’une voix si tendre et douce, pour appeler mon chien. C’était un pug tout adorable. Il vint nous rejoindre bien rapidement ; je l’avais laissé dans la chambre de Joe pour la nuit, et il s’était tenu tranquille. Il faudrait pas que j’oublie de lui donner à manger. Bref, le petit chien s’était assis devant moi, branlant la queue, et je tapotai sur le fauteuil pour qu’il embarque. Perry n’aimait pas vraiment quand je faisais ça, mais il était pas là. « Tiens, amuse-toi, il adore les câlins. » Je lui souris. Je retournai finalement mon attention sur le menu de la télévision. Je décidai finalement de mettre le Morning Show. Pourquoi pas. C’était divertissant, il y avait des sujets diversifiés, il y en avait pour tous les goûts. Antonia continuait à manger à côté de moi, et elle ne tarda pas à parler de son sex-appeal complètement envolé à cause de la tartine. « Attends, je peux te déculpabiliser en deux secondes. » Je pris une grosse bouchée de tartine et je fis exprès d’étendre du beurre de cacahuète et de la confiture de fraises sur mes dents. Je me tournai finalement vers Antonia et je lui offris le sourire le plus dégueulasse du monde, mes dents étant pleines de nourriture. Je fermai les yeux en souriant de toutes mes dents comme un idiot, avant d’éclater de rire. Gamborlim le chien me regardait, perplexe. Ouais, la séduction c’était hier. Il fallait pas me demander d’être charmeur trop longtemps, j’étais trop con pour ça. Je fermai finalement la bouche, riant encore de ma blague des plus immatures. Espérons qu’Antonia n’allait pas désespérer de se retrouver avec un homme comme moi, pour toute la journée à venir.
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Invité
Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Mer 16 Mar 2016 - 22:00
Lorsque je vis le petit chien de Concho arriver je ne pus m'empêcher de prendre un air attendri. Qu'est ce qu'il était mignon ! Un vrai petit ange ! Étant complètement dingue des toutous, je pensais finir vieille fille et folle-aux-chiens. Oui ce genre de petite mamie désespérément célibataire et qui traine derrière elle une demi-douzaine de chiens, de préférence de petite taille. Sympas comme projet d'avenir je trouve. Lorsque mon hôte me dit de ne pas hésiter à lui faire des câlins, je m'exécutais sans aucun problèmes ! Vraiment je trouvais cette petite bête trop mignonne !! M'adressant au chien - comme je le faisais souvent - je dis en rigolant : "- Tu sais t'es vraiment trop mignon p'tit bonhomme ! Mais faut pas que je te fasse trop de câlins, j'ai un chien aussi chez moi, et il est très jaloux alors si je reviens avec ton odeur sur moi..." Visiblement le dénommé Gamborlim n'en avait rien à faire lui, de la jalousie presque maladive de mon Spot. Charmée par sa petite bouille vraiment trop adorable je continuais donc à lui faire des câlins pendant que Concho regardait le Morning Show. Je me serai écoutée je l'aurais serré contre moi, néanmoins si je ne voulais pas que mon propre canidé me fasse la gueule pendant des jours j'allais devoir m'abstenir. Lorsque je parlais de mon sex-appeal désormais envolé, le charmant jeune homme qui me servait d'hôte eut une réaction des plus étonnantes, et, je dois bien l'avouer, des plus drôles. Il me fit une grimace absolument immonde, avec des morceaux de nourritures collés sur les dents. Et il éclata de rire sous le regard consterné de son chien. Je me mis bien vite à rigoler moi aussi. Mon dieu ce que ça faisait du bien de rire comme ça ! Malicieuse je souris : "- Je crois que finalement on se porte bien mon sex-appeal et moi-même ! Franchement tu es, en cet instant, la sexitude incarnée !!" Puis je repartis dans un nouveau fous rire. Comme quoi il en fallait peu pour me rendre heureuse moi hein. J'avais beau être adulte je n'en restais pas moins une gamine. Soudain mon portable vibra. Appel. Papa. Comment est-ce qu'il avait fait pour choper mon numéro ? Je lui avais peut être laissé en partant...Avec un soupire je raccrochais, et en profitais au passage pour signaler à ma voisine que je ne savais pas quand est-ce que je rentrerais et que je la remerciais d'avance pour Spot. Avec un léger sourire je m'adressais de nouveau au chien de Concho : "- Tu es vraiment trop mignon toi hein ? Et je suis sûre que tu le sais !" Un peu gênée de me mettre à discuter avec un animal qui visiblement ne comprenait pas ce que je disais, et qui de toute façon n'en avait rien à cirer, je souriais à son propriétaire. "- Désolée, c'est une manie que j'ai de parler aux chiens comme ça. Enfin à tous les animaux en fait." Cependant je me disais que ça devait bien lui arriver à Concho de parler à son chien. C'était le cas de tous les propriétaires d'animaux de compagnie non ?
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 17 Mar 2016 - 3:35
Du coin de l’œil, je regardais Antonia s’amuser avec Gamborlim, même si je feignais de regarder avec attention le Morning Show. En vérité, je n’avais aucune idée de ce qui se venait de se dire à la télévision. Je voyais leurs lèvres bouger mais j’étais bien trop concentré à écouter ce que Antonia disait à mon chien. Elle était adorable. Et Gambo adorait toute cette attention soudainement concentrée sur lui. Elle décida finalement de retourner dans le monde des humains et de me parler de son sex appeal franchement remis en question alors qu’elle mangeait son petit-déjeuner. Moi, je trouvais que justement, elle arrivait à être encore franchement canon même quand elle avait de la confiture autour de la bouche. Contrairement à moi, qui avait l’air d’un parfait idiot, surtout après cette imitation débile qui, au moins, avait fait éclater de rire Antonia. C’était tout ce qu’il me fallait pour être heureux, moi. Elle sourit malicieusement après avoir repris un semblant de sérieux, et me dit que j’étais la sexitude incarnée. J'haussai rapidement les sourcils avec un air faussement pervers, avant de prendre un bon trente secondes à me lécher les dents pour en enlever le surplus de nourriture. Voilà, je venais de gâcher toutes mes chances qu’on s’offre une énième partie de jambes en l’air mais de jour, cette fois. Antonia ne me verrait plus jamais de la même façon. Il était bien loin, l’homme charmeur de la veille. Je redevenais le grand clown que j’étais. « Ah mais je sais, aucune femme ne peut me résister. » Avais-je à la limite d’un ton sarcastique, parce que je n’y croyais pas du tout. Déjà, j’étais complètement stupéfait qu’une femme aussi canon qu’Antonia ait osé accepter un rendez-vous avec moi en premier lieu. Alors maintenant, qu’on en soit au lendemain à rire ensemble sur mon canapé, ça dépassait franchement toutes mes attentes. Certes, cela faisait bien une dizaine d’années que j’avais perdu tout le poids que j’avais eu à perdre, mais je ne me faisais tout de même pas au fait d’être maintenant considéré comme une sorte de beau gosse. Ça ne me rentrait tout simplement pas dans la tête. Le téléphone portable d’Antonia vibra, et elle déclina l’appel avant d’écrire un texto. Du moins, c’est que je pensais avoir vu, même si je ne m’étais pas attardé sur la chose. Ça ne me regardait pas. « Des proches qui s’inquiètent ? » Demandais-je avec un sourire. Moi aussi, il faudrait peut-être que je contacte certaines personnes. Enfin, pas que j’en connaissais vraiment beaucoup ; j’étais de retour à Bowen depuis deux mois à peine. J’étais encore en train de me refaire une place dans ma ville natale. Finalement, je me concentrai de nouveau sur le Morning Show pendant que la brunette reprenait la parole mais en s’adressant à mon chien. Je souriais en coin, amusé par la chose. Puis elle s’excusa, remarquant sans doute mon air amusé. « On le fait tous, n’est-ce pas ? Le nombre de fois où je reviens du boulot et que je raconte ma journée à Gambo. Il connaît tous mes états d’âme, celui-là. » Dis-je en riant. Je remarquai finalement qu’Antonia avait terminé son petit-déjeuner, alors je me levai. « Je vais te débarrasser de ça. » Je ramassai son assiette et son verre, ainsi que les miens, et je déposai le tout dans le lavabo. Je m’occuperais de cela plus tard. Je revins m’asseoir à côté d’elle, légèrement plus près cette fois. Il y avait toujours Gamborlim qui nous séparait, cela dit. J’étais tout d’un coup un peu mal à l’aise, parce que je n’arrivais pas à regarder la télévision sans penser à Antonia qui était juste à côté. Même si j’aurais pu juste faire semblant d’écouter juste pour passer le temps, je me sentais très stupide, de ne rien dire. Pourtant, nous n’étions pas deux personnes inintéressantes. Pourquoi n’étais-je pas capable de me sortir de ce malaise ?
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