Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 17 Mar 2016, 12:17
Le ton ironique de Concho me surprit énormément. Il avait dit ce "aucune femme ne peut me resister" avec le ton de celui qui sait très bien que ce n'est pas vrai. Sauf que pour le coup, si c'était vrai. J'haussais un sourcil, comme je le faisais à chaque fois que j'étais étonnée. Ce jeune homme serait-il complexé par hasard ? "- Hum oui, effectivement, mais n'en profite pas trop quand même !", lui répondis-je avec un ton à la fois amusé et emplis de sérieux. Ouais, visiblement il se rendait pas compte qu'il était réellement beau gosse. Vraiment. Et moi fallait que j'arrête de penser avec mes hormones aussi. Je me comportais comme un mec parfois. Lorsque mon portable me rappela sa présence, mon hôte me demanda si il s'agissait de proches qui s'inquiétaient. Avec une moue désabusée, je haussais les épaules et dis : "- Sans doute ouais." C'était juste mon alcoolo de père qui, assurément bourré pour changer, avait décidé sur un coup de tête qu'il se devait d'appeler sa fille chérie. Je me demandais comment il avait reconnu mon numéros parmi ceux de toutes ses pouffiasses...Nouveau soupire. Concho en profita pour me rassurer sur le fait que, lui aussi, il parlait à son chien quand il rentrait du boulot. Je souris. Ouais je connaissais ça. Les longs monologues ou Spot me regardait, la langue pendante, attendant juste que je lui serve à bouffer. M'enfin ça faisait du bien de parler à quelqu'un le soir, même si ce quelqu'un était pleins de poils et qu'il s'en fichait. Avec amusement j'ajoutais : "- Oui ça fait toujours du bien de pouvoir leur causer le soir, surtout quand on est seul chez soi. Même si bon, soyons francs, ils en ont rien à foutre hein." Je souris de nouveau. L'homme qui se tenait pas loin de moi était vraiment une personne bien. Je le pensais sincèrement. Moi qui étais du genre à me servir des gens pour obtenir ce que je voulais eh ben...Aujourd'hui j'avais pas envie de faire pareil avec lui. Il le méritait pas. Après tout il avait accueilli chez lui une simple conquête. Bon, certes, il y avait une tempête dehors mais bon...Voilà. Il se leva pour débarrasser nos affaires, et alla les déposer dans la cuisine. Je le regardais faire tout en caressant Gamborlim qui avait l'air d'apprécier ça. Concho revint et se rassit. Plus près cette fois. Oh, c'était juste quelques centimètres en moins. Mais quand même. Je l'observais. Me demandant ce qu'il pensait à cette instant. Puis je reposais mes yeux verts sur son chien. Vraiment trop mignons. L'animal et le maître. Rejetant mes cheveux en arrière j'arrêtais de nouveau mon attention sur mon hôte. Il semblait légèrement mal à l'aise. Si légèrement que cela se voyait à peine. Mais j'étais pas dupe, et je ne faisais pas des études de psycho' pour rien. Avec un sourire amical je lui dis : "- Ben alors, tu parles plus...Tu as perdu ta langue ? Ou alors tu en as déjà marre de moi ?" Ton léger. Il fallait pas qu'il prenne ça pour une agression de ma part. C'était juste une simple question teintée d'humour ayant pour but de stopper le malaise qui commençait insidieusement à s'installer.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 17 Mar 2016, 16:40
Antonia répondit à mon affirmation sarcastique d’une façon qui l’était beaucoup moins. Bon, en même temps, si elle avait bien voulu passer la nuit avec moi, j’imaginais bien que ce n’était pas parce qu’elle me trouvait repoussant. Ou alors elle avait été vraiment ivre autant la première au bar que dès son arrivée chez moi la veille. Ce ne devait pas être le cas. Du moins, je l’espérais. Je rigolai donc quand elle me dit de ne pas trop en profiter. « Jamais. » Si le fait d’avoir déjà été humilié et intimidé au lycée avait pu m’amener quelque chose de bien, c’était forcément de ne rien prendre pour acquis, surtout dans les relations. Je n’entrais jamais dans un bar en me disant que c’était gagné d’avance, que je ressortirais avec l’une des plus belles femmes. En résumé, je ne me prenais pas pour un autre. Je pense que c’est cette qualité que certaines femmes recherchaient, en fait. Pas toutes, mais certaines.
Antonia resta très évasive quand elle parla de ses proches inquiets, alors je ne questionnai pas davantage. J’avais beau extrêmement vouloir faire la conversation avec elle, autant pour combler le silence que pour apprendre à la connaître, je savais pertinemment que ce n’était pas en abordant des sujets fragiles que ça se ferait. Je voulais qu’Antonia soit à l’aise, pas qu’elle se sente dans un bureau de psychologue. Et puis, je serais certainement le pire psychologue de tous les temps. J’avais une très bonne oreille, mais je m’exprimais plutôt mal en général, et tout ce que je disais était habituellement interprété de travers. Je préférais donc en rester à ce que je savais mieux faire : plaisanter. Faire rire. D’où le petit interlude avec le beurre de cacahuète collé sur toute la largeur de mes dents. Concernant nos chiens à qui nous parlions fréquemment, la jeune femme déclara que ça faisait du bien, mais qu’ils n’en avaient rien à foutre. J’affichai une mine faussement surprise, limite offusquée. « Mais qu’est-ce que tu dis là ! Gamborlim est le meilleur conseiller qui soit. Il me remet constamment sur le droit chemin avec sa sagesse inégalée. » J’éclatai de rire. Elle allait me prendre pour un timbré. Je l’étais un peu, mais c’aurait dû rester entre Gambo et moi, ça.
Après avoir été porté nos assiettes et nos verres dans l’évier, je revins m’asseoir et je sentis qu’Antonia me dévisageait, alors que j’avais les yeux rivés sur la télévision, sans vraiment la regarder. Bordel, elle me rendait vraiment nerveux, cette femme. Je me désorganisais en sa présence, ce qui n’était pas forcément bien vu la tempête qui ne semblait pas se calmer. Antonia releva d’ailleurs cette gêne, puisqu’elle la souligna en me demandant si j’avais perdu ma langue, ou si j’en avais marre d’elle. Je secouai la tête en la regardant. « Oh mais non, mais non pas du tout Antonia. C’est juste que … je ne m’attendais pas à avoir à te divertir pendant une journée complète, tu vois … » Je ris nerveusement. « J’ai jamais … j’ai jamais vraiment été avec une femme plus que … plus qu’une nuit … À moins d’avoir été l’ami de cette femme bien avant. Alors c’est … j’avoue que c’est assez intimidant, et … je sais pas trop quoi dire. » Je me grattai le derrière de la tête en riant encore nerveusement. « Et si on sortait l’alcool ? » Blaguais-je. Il était encore tôt. Pourtant, un petit mimosa – ou cinquante-six – me ferait du bien, là.
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 17 Mar 2016, 17:13
Je ris de nouveau lorsque Concho me dit que Gamborlim était en fait le meilleur conseiller qui existait. Je regardais le petit chien avec tendresse et lui donnais une caresse. "- Tu entends ce qu'il dit ton maître bonhomme ? T'en penses quoi toi ?, je fis une pause, regardais mon hôte et ajoutais dans sa direction, Tu vois ! Je peux pas m'empêcher de lui parler ! C'est dingue ça !" Je riais de nouveau. Effectivement c'était plus fort que moi je ne pouvais m'empêcher de parler à cette adorable boule de poil qu'était Gamborlim. Lorsque Concho revint après avoir déposé nos affaires. Et il s'avéra que j'avais raison en ce qui concernait le malaise de l'homme. Effectivement je devais le gêner un peu. Pourtant je n'avais rien fait de mal. Je me demandais si en fait il n'en avait pas marre de moi...Ce qui aurait été dommage, bah oui, on aurait pu, éventuellement, remettre le couvert. Chose impossible si il en avait pas du tout envie et si je lui inspirais que de l'ennuie ou de la gêne. Nan par contre il allait vraiment falloir que j'arrête de penser à ce genre de trucs. Il allait finir par se douter de quelque chose au bout d'un moment. Mordillant ma lèvre inférieure, mauvais tic que j'avais lorsque je réfléchissais, je gardais mon regard sur mon hôte. Finalement Concho m'avoua qu'en fait il était mal à l'aise car il n'accueillait que rarement, voir même jamais, de femmes chez lui une journée complète. En dehors de ses amies bien sûr. Son rire nerveux m'indiqua qu'il était vraiment très, très gêné. Gentiment je lui fis un sourire, puis, malgré la distance qui nous séparait, je lui donnais un coup de poing amical sur l'épaule. "- Ah ah tu es vraiment adorable. Ta franchise c'est trop mignon. Mais tu sais, t'as pas à t'en faire, je suis pas compliquée moi hein ! M'en faut peu pour être heureuse et joyeuse ! Et puis tu t'es très bien débrouiller pour me divertir jusque là hein ! A voir ce que tu as prévu pour la suite..." Antonia ! Fallait vraiment, mais alors vraiment que je me calme ! Si je continuais à finir mes phrases comme ça, il allait finir par me prendre pour une obsédée ! Un peu mal à l'aise du coup, je baissais le regard et me concentrais sur le petit chien de Concho. Puis il me proposa de sortir l'alcool. Avec un rire léger je lui dis : "- Si tu veux pour l'alcool...mais pas trop !" Effectivement je ne tenais pas à vomir partout parce que je me serais lâchée sur l'alcool. Déjà de un c'est pas très respectueux et de deux c'était pas super glamour. Et ça me faisait penser à papa ce genre de cuite que je prenais parfois.
Conchobáhr Rosenbach
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J’éclatai de rire. En même temps, tout bon propriétaire d’un animal de compagnie agirait exactement comme Antonia, en ce moment. Et puis, en compagnie d’un animal autre que le sien, on retombe facilement là-dedans avec la nouveauté que la présence de cet animal entraîne. Bref, pour moi c’était comme ça, en tout cas. C’aurait été pareil si ça avait été moi, coincé chez Antonia, avec son chien. J’aurais passé la journée à jouer avec lui. Bon, ok, peut-être pas toute la journée – pas quand une femme aussi belle qu’Antonia se trouverait dans la même pièce que moi pendant des heures et des heures. Pour le moment par contre, j’essayais de ne pas trop penser à son sublime corps, et je me concentrais plutôt sur la galanterie, la politesse, tout ça. J’avais quand même bien lancé mon jeu la veille, au soir. Il ne fallait pas que je brise cette image. Pas que je n’étais pas galant en réalité, mais sans doute pas à ce point-là. Avec n’importe qui d’autre, la vaisselle traînerait encore sur la table basse devant nous, et je serais en train de regarder une émission sur les voitures ou sur la rénovation, un truc dans le genre, quoi. Mais là, dans cette situation, je ne voulais pas qu’Antonia s’ennuie et qu’elle décide de retourner chez elle dans une température aussi dangereuse. Malheureusement, essayer à ce point-là d’être courtois et intéressant avait l’effet tout contraire, surtout pour la deuxième partie : je ne trouvais rien à dire qui valait la peine d’être dit. J’avais l’air tellement nul. Et gêné. Et intimidé. Antonia ne tarda d’ailleurs pas à relever la chose et m’en fit part, me forçant à justifier cette gêne. Heureusement, la belle brune se montra des plus compréhensives. Sauf que voilà, je venais de me faire friendzoné à fond : j’étais adorable et mignon. Je baissai les yeux vers Gamborlim et je me dis qu’en ce moment, on avait pas mal de points communs. Adorable et mignon. Pas de sexe pour toi aujourd’hui, Concho, pensais-je. C’était ça mon problème : à vouloir être trop gentil, j’en oubliais que les femmes voulaient parfois plus que ça. Enfin, certaines. Et comme Antonia venait de me dire que j’étais adorable et mignon, je me disais que je n’agissais pas vraiment en homme hyper viril et sexy. Sinon, je n’aurais pas reçu ces deux qualificatifs. Bref, je n’en ferais pas tout un cas, ce n’était pas comme si je n’avais pas l’habitude d’être davantage perçu comme le meilleur ami plutôt que l’amant. « Oh euh, on verra bien. » Et c’est là que la première idée me venant en tête fut de boire. À une telle heure. Antonia sembla un peu surprise, mais elle rigola quand même légèrement, acceptant si c’était avec modération. « Ah mais non, quand même, juste question de … de nous mettre un peu plus à l’aise, tu vois ? » Lâchais-je avec un rire en me relevant. Je me dirigeai vers notre planque à alcool, à mes colocataires et à moi. Loin de la portée des enfants, celle-ci se trouvant dans l’armoire la plus haute de la cuisine. J’en sortis quelques alcools, puis des jus du frigo, et j’improvisai un cocktail qui, me semblait-il, était assez matinal. Je revins vers la jeune femme et je lui tendis le verre. « Voilà une découverte tout récente … le … Conchonia. » Je rigolai, vraiment gêné par ma blague stupide. « C’est un mélange de nos deux noms, Concho, Antonia, tu vois ? » Et en plus je m’expliquais ! Je secouai la tête en riant, avalant deux bonnes gorgées du cocktail, pour me remettre les idées en place – ou pas. Je grimaçai. « C’est DÉGUEULASSE. » Et je rigolai de plus belle.
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Dans le fond je ne savais vraiment pas quoi penser de Concho. Je savais qu'il était assez mal à l'aise car, comme il l'avait dit lui-même, il n'avait pas l'habitude d'accueillir une conquête mais il me semblait qu'il y avait autre chose dans le fond. Un truc qui m'exaspérait parce que je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je détestais quand je ne parvenais pas à tout comprendre, tout découvrir. Or là c'était un peu le cas. Voir même carrément en fait. Du coup j'avais ma mine songeuse, parce que je réfléchissais. Beaucoup. J'avais accepté de boire de l'alcool car je m'étais dit que cela libérerait le dialogue. M'enfin il allait pas falloir que je me soule non plus parce que sinon...Je ne pourrais prédire la suite de la journée. Et puis finir avec la gueule de bois en une heure si "matinale" ne faisait en aucun cas partis de mes plans. J'aimais m'amuser mais avec modération tout de même. Et puis, y'avait quoi de drôle à pas tenir debout et à dégobiller partout à 10h le matin ? Enfin 10h...Je ne savais même pas quelle heure il était ! Concho alla chercher l'alcool après avoir dit que cela nous aiderait à nous mettre un peu à l'aise. Avec un grand sourire amical je le regardais. Oui, effectivement. Cela allait sans doute nous aider. Enfin l'aider lui parce que moi je me sentais assez à l'aise. Quand il revint il me parla du "Conchonia", m'expliquant que c'était le mélange de nos deux noms et riant d'un air vraiment gêné. Je l'observais de mes eux verts, un léger sourire sur mon visage, le laissant encore un peu se débrouiller, voyant comme il faisait. Puis il dit que c'était dégueulasse. Je pris une gorgée du cocktail qu'il avait concocté, puis je me mis de nouveau à sourire. "- Roh moi je préfère le Antobàrh, dans ce sens-là c'est plus joli !" Puis je partis dans un rire léger, mon verre à la main. Désignant l'alcool je lui dis : "- C'est pas trop mal ton truc là !" Puis je fronçais les sourcils, réfléchissant pendant quelques secondes. Relevant la tête, ce qui rejeta au passage quelques mèches de cheveux je finis par lui lancer : "- M'enfin bon...Faut jamais abuser des bonnes choses...C'est bien dommage..." J'avais dit cette dernière phrase avec un léger soupire. Avant de me rendre compte que cela aurait pu être mal interprété. Tant pis. Je lui tirais la langue, faisant preuve d'une gaminerie sans borne. Vraiment Antonia si tu pouvais te retenir parfois...
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Sam 26 Mar 2016, 17:57
Antonia avait cette façon de me regarder, avec ses beaux grands yeux verts, qui m’ensorcelait. Franchement, quel homme ne se perdrait pas dans ces émeraudes précieuses ? C’était peut-être un peu ça, aussi, qui me mettait autant mal à l’aise. La jeune femme m’intimidait de par sa beauté, à la fois extérieure et intérieure. Elle était si sage, posée, en contrôle, douce, gentille. Elle me regardait avec son mince sourire, sans dire quoi que ce soit, comme si elle attendait quelque chose de grandiose de ma part. Rien ne viendrait. J’avais juste l’impression qu’elle tentait de me psychanalyser, et considérant son domaine d’étude, je n’étais peut-être pas complètement à côté de la plaque. Je m’empressai donc de mettre fin à ce moment en attrapant mon verre et en goûtant à ce cocktail improvisé que je venais de faire, sous pression. Le goût était franchement horrible. Aucun des alcools mis dans ce verre ne s’harmonisait aux autres. Et les jus ne venaient même pas balancer le goût. Après avoir goûté au sien malgré mon dégoût, Antonia me confia préférer le titre Antobàrh pour le cocktail, et ne pas le trouver trop mal, ce cocktail. J’haussai les sourcils. « Je suis d’accord pour le Antobàrh, mais pour ce qui est du cocktail en tant que tel, sérieux, Antonia, comment tu fais pour aimer ça même juste un peu ? » Dis-je en riant, assez surpris de la voir prendre une autre gorgée. En fait, maintenant je comprenais bien pourquoi Antonia avait accepté d’avoir un rendez-vous avec moi, et même de passer la nuit ici : elle n’avait pas de goût, mais alors vraiment pas ! La brunette conclut que de toute façon, il ne fallait pas abuser des bonnes choses, ce qui était dommage. J’arquai un sourcil, la regardant avec un sourire amusé en reculant légèrement la tête pour mieux la dévisager avec humour. « Ah bon ? » Elle me tira alors la langue comme une gamine, une adorable gamine, et je rigolai. « Et si on jouait à chat ? » Je nous imaginais bien courir un peu partout dans ce grand appartement, dans le seul but de toucher l’autre pour ensuite repartir à courir dans le sens contraire. Et puis ça me permettrait d’être un peu moins coincé, aussi, et de briser ce deuxième mur de glace post-one night stand.
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Sam 26 Mar 2016, 22:20
Je rigolais quand Concho me demande comment je faisais pour apprécier son cocktail. Si il savait ! Franchement par rapport à certaines choses que j'avais bu, c'était loin d'être une horreur. Je me demandais toujours comment j'avais fini par accepter de laisser ces boissons toucher ma bouche..M'enfin bon. Je posais mes yeux verts sur lui, et dis, avec joie : "- Evidemment que tu es d'accord pour Antobàrh, j'ai toujours raisons ! Et pour ce qui est du cocktail...Ben franchement j'ai vu pire. C'est clair que c'est pas serviable dans un bar, mais crois-moi c'est pas la fin du monde." J'avais assorti cette dernière phrase d'un soupire faussement désespéré, comme si je regrettais ces expériences passés. Ce qui était le cas en fait. En ce qui concernait mes sages paroles sur l'abus des bonnes choses, mon bel hôte me regarda avec humour avant de me dire : "- Ah bon ?" Je souriais. Encore. J'étais décidément bien plus joyeuse que d'ordinaire en ce moment. Bien loin de la jeune femme solitaire et renfermée que j'avais l'habitude d'être. "- Eh oui ! C'est triste mais c'est comme ça...Enfin dans la majorité des cas !" Je passais une main dans mes cheveux, sans me départir de mon sourire, analysant Concho. Je me demandais si il était un peu plus à l'aise maintenant. Instinctivement j'aurais dit oui. Néanmoins je n'étais sûre du tout. Enfin bon. J'allais de toute façon faire le maximum pour qu'il ne soit pas dans un état de mal être avec moi. Il m'accueillait chez lui après tout ! A mon grand étonnement mon hôte me proposa de jouer à chat. Je l'observais malicieusement, restant silencieuse un instant. Mon côté gamine était désormais pleinement comblé ! Voilà qui promettait d'être drôle ! Et puis j'étais sûre de gagner, j'étais trop forte à chat. Lentement je me relevais de là ou j'étais assise, puis d'un coup je lui lançais : "- D'accord mais...C'EST TOI LE CHAT !" J'avais crié ces derniers mots avant de détaler, fonçant un peu au hasard dans l'appartement. J'oubliais un peu que je n'étais pas chez moi ici. Et puis je ne savais pas si Concho avait suivi le mouvement. Je m'arrêtais, faisant volte face. J'attendais qu'il arrive.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: baby, it's cold outside (antonia) Jeu 31 Mar 2016, 04:42
J’éclatai de rire quand Antonia affirma avoir toujours raison. J’adorais ce genre de femmes ; pleine d’assurance, de confiance. Pourtant, la plupart du temps, c’était bien exactement ce genre de femmes qui avait contribué à mon humiliation quand j’étais adolescent. En vieillissant par contre, je savais bien que toutes ces conneries du lycée étaient derrière la plupart des gens. Nous avions tous grandi, maturé. J’avais appris à laisser derrière une bonne partie de ma rancune, même si ça n’avait pas fonctionné envers tout le monde. Mais puisque je ne connaissais pas Antonia avant, je ne pouvais me permettre de la juger sur la base de ce qu’elle était aujourd’hui. Et puis, ce qu’elle dégageait était bien, agréable, confortable. Je m’arrêtais à cela. « Bon je vais te croire alors. Et t’en fais pas, c’est pas dans mes plans de vie d’ouvrir un bar, alors on est safe. » Ajoutais-je en riant. « T’as visiblement eu des expériences désagréables avec l’alcool ? » Demandais-je avec curiosité et amusement alors qu’Antonia soupirait d’un air désespéré. Et puis débuta son analyse de mon être tout entier, et pour briser ce moment où je me sentais bien trop détaillé du regard, je proposai de jouer au chat, et elle m’observa malicieusement. Décidément, cette femme pouvait avoir toutes les expressions possibles rien qu’en un regard, et ça me troublait vraiment. Elle m’intriguait, cette Antonia. Sans même avoir verbalement accepté mon offre de divertissement, la brunette se leva et cria que c’était moi le chat. Elle déguerpit en vitesse en direction de la chambre de Joe, se souciant visiblement très peu de l’endroit où elle se trouvait, et moi ici. Mes colocataires n’étaient pas là pour se plaindre, tant pis pour eux ! Je commençai à courir derrière la jeune femme. Alors que j’approchais du cadre de la porte de la chambre, elle pivota et se dirigea vers le couloir menant aux autres chambres. J’éclatai de rire en manquant de glisser sur le plancher, me rattrapant après le mur, et je continuai de courir, alors qu’elle s’était arrêtée et m’attendait. Je m’arrêtai devant elle, un grand sourire de gamin au visage, et je la touchai du bout des doigts avant de tourner de côté et de repartir à courir en criant : « C’TOI MAINTENANT. » Je courus vers le salon et je sautai par-dessus le dossier du fauteuil, trébuchant dans mon périlleux saut et m’étendant de long en large sur le sol, manquant de m’assommer sur la table du salon. J’éclatai de rire alors qu’Antonia me rattrapait. « Ayez pitié de moiiiii ! » Suppliais-je, toujours couché par terre.
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Lorsque Concho me parla de possibles mauvaises expériences avec l'alcool, visiblement curieux et amusé je levais les yeux au ciel, me remémorant certaine périodes de ma vie, et répondis avec un air faussement dramatique. "- Oh lalala...M'en parle même pas !" Puis, visiblement pris d'un accès de folie enfantine, nous décidâmes de jouer à chat. Ou plutôt il me proposa ce jeux, et moi, trouvant l'idée excellente, j'acceptais. Je lui criai donc qu'il était le chat, et je me mis à courir comme une dératée, ne sachant même pas ou j'allais. Pas très poli ça. M'enfin bon, fallait bien s'amuser ! Puis y'avait personne dans ce lieu en dehors de nous alors... Je m'arrêtai donc brusquement, avant de réaliser que Concho me suivait de bien plus près que prévu. En fait, pour être franche, il me suivait depuis le départ de ma course. Il me fit donc un grand sourire de gamin, qui manqua de me faire éclater de rire, puis il me toucha du bout des doigts avant de s'en aller en criant que, maintenant, c'était moi le chat. Franchement, je n'aurais pas pu prévoir que, à mon âge, je me retrouverais dans une habitation à jouer à chat avec un gars que je connaissais à peine. M'enfin bon, c'était absolument hilarant donc... Ne tenant pas spécialement à perdre cette partie, je fonçai donc à sa suite, tentant désespérément de ne pas glisser, peu désireuse de finir à l'hôpital. Ce fut ce qui faillit bien arriver à mon hôte d'ailleurs. Il tenta un saut par dessus le fauteuil du salon, et, par conséquent, manqua de s'éclater la tête sur la table. "- Ayez pitié de moiiiii !", me supplia-t-il, allongé par terre. Désormais sûre qu'il ne s'échapperait pas tout de suite, je m'approchais lentement, un grand sourire sur les lèvres. "- On est vraiment grave quand même ! Je pense que si on se faisait psychanalyser y'aurait des trucs à dire !" , rigolais-je en m'approchant toujours de Concho, toujours allongé par terre. Je me penchais au-dessus de lui, hilare, avant de lui dire : "- Dit donc il m'a l'air bien confortable le sol pour que tu y reste comme ça !" Je me penchais encore un peu, de façon à ce que mes longs cheveux bruns frôlent son visage. Si monsieur-j'essaye-de-me-tuer-dans-le-salon-en-sautant-par-dessus-le-fauteuil était chatouilleux, ce que je faisais pourrait bien ressembler à de la torture pour lui. Sinon ça serait juste bizarre. Me redressant, les poings sur les hanches, je lui demandais avec humour : "- Alors, qui c'est le chef ici ???"
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Antonia ne semblait pas vouloir s’épancher sur le sujet de ses mauvaises expériences d’alcool, alors je me contentai de rigoler sans poser davantage de questions. Je ne connaissais pas encore assez la jeune femme pour savoir quand insister et quand me raviser. Alors je décidai d’y aller pour la méthode la plus sûre : ne pas trop en faire, ne pas trop en dire. Après tout, j’étais coincé avec cette belle demoiselle pour encore des heures dans cet appartement qui, partagé avec la mauvaise personne, pourrait rapidement devenir trop petit malgré son grand espace. Heureusement, en ce moment, ça allait plutôt bien entre elle et moi. On s’entendait même très bien. Sauf que je ne saisissais pas encore tout à fait Antonia, ce qui faisait en sorte que je me gardais une certaine gêne de peur de tout gâcher. Déjà à court de sujets de conversation, parce qu’il m’arrivait rarement d’avoir des idées de discussion vraiment emballants, je proposai plutôt de jouer à chat, ce qui pourrait nous occuper un peu et briser la glace qu’il restait entre nous. À mon plus grand bonheur, Antonia accepta et, dans le temps de le dire, nous étions en train de courir un peu partout dans l’appartement. Enfin, jusqu’à ce que je m’écrase au sol après une tentative ratée de faire mes propres cascades par-dessus le fauteuil. Encore couché au sol et réclamant sa grâce, je me protégeai vainement alors qu’Antonia, elle, ne faisait que se pencher au-dessus de moi, déclarant à quel point on était graves. J’éclatai de rire. « Y’aurait tant à dire sur notre cas ? On est juste de jeunes adultes heureux et fous. C’est pas ça, la clé du bonheur, madame la future psychologue ? » Dans ma tête, c’était l’état mental que j’avais recherché toute ma vie : l’équilibre entre cette douce folie et le sérieux de la vie d’adulte. Des responsabilités bien respectées mais des moments où je pouvais me laisser aller. Je ne voyais rien de mal à cela. Après avoir relevé le fait que le sol devait être confortable pour que j’y reste aussi longtemps, Antonia pencha son visage vers le mien de sorte à ce que ses longs cheveux détachés me chatouillent le visage. J’eus le temps de dire : « Mieux que mon lit … » avant de m’étouffer avec des mèches de ses cheveux. « Hmm, ça goûte et ça sent la pomme verte, je me trompe ? » Demandais-je, persuadé que c’était la fragrance de son shampooing. Mais Antonia était toujours dans son rôle de maître de l’endroit, grande gagnante du jeu, et en posant ses poings sur ses hanches, elle demanda qui était le chef. « C’est vous, ô grand maître. Et pour cette raison, je suis prêt à faire tout ce que vous voulez que je fasse. Tout. » Je marquai une pause avec un sourire en coin. « Enfin … pour la prochaine heure seulement. » Je me relevai légèrement, me retenant sur mes coudes.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
Je me mis à rire lorsque mon hôte me demanda si le fait d'être de jeunes adultes heureux et fous était la clé du bonheur. Oui, effectivement. Il avait pas tord le petit Concho. Avec un nouveau rire je répondis : "- Oh si, sans doute ! Il en faut peu pour être heureux..." Il me dit ensuite que son sol était sans doute plus confortable que son lit. Alors là ! C'était le pompon ! En levant les yeux au ciel je souris. Il était vraiment un grand gamin. Mais au moins il était super gentil, beau gosse et il me faisait rire. C'était bien le principal. Avec un sourire un tantinet provocateur je lui dis : "- Ah ouais ? Plus confortable que ton lit ? On aurait dû s'amuser là hier soir alors !" Néanmoins je n'attendais pas forcément de réponse à cette phrase, souhaitant juste le faire réfléchir là-dessus. Et puis il était accessoirement en position de faiblesse face à moi, je n'allais pas le laisser s'échapper. Chatouillant son visage avec mes longs cheveux bruns et me penchant au-dessus de lui, j'eus une drôle de réponse en retour. Est-ce que mon shampooing était senteur pomme verte ? Hum oui. Il avait visé juste. M'enfin bon c'était spéciale comme réaction quand même. "- Heu...ouais tu as raison. Shampooing à la pomme verte. Sympas hein ?" Après cela je lui fis un grand sourire, les poings sur les hanches, lui demandant qui c'était le chef. Moi évidemment. Toujours et encore moi. Enfin, je disais ça en rigolant hein. Je ne me considérais pas du tout comme le chef ou quoi que se soit. Concho m'annonça donc que j'étais bien le grand maître et qu'il ferait ce que je voudrais durant la prochaine heure. "- Tu ne te doutes pas de ce que tu viens exactement de dire Concho ! Tu risques de le regretter !" Je pris un air concentré, recherchant ce que je pourrais bien lui demander. Cela imposait une longue réflexion, mûrement réfléchie. "- Pour commencer, tu vas me masser les épaules elles sont très tendus. Faut dire que j'ai pas énormément dormi. Si tu me masses bien, je te demanderai rien d'autre et sinon...Bon courage !" J'avais sorti ça avec un grand sourire absolument angélique. Alors que finalement j'étais un vrai petit démon. J'allais donc m'assoir sur le canapé, attendant mes massages bien mérités. En profitant au passage pour envoyer un texto rapide pour me renseigner sur l'état de mon chien, espérant qu'il soit pas trop angoissé sans moi.
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire quand Antonia releva le fait qu’ils auraient tout simplement pu s’amuser sur le plancher la veille, plutôt que dans le lit. J’haussai rapidement les sourcils, la regardant avec un petit air séducteur, alors que ce n’était pourtant pas ma tasse de thé. « Ça peut s’arranger. » Ajoutais-je afin de mettre des mots sur mon expression faciale. Évidemment, je ne serais pas du tout contre une deuxième ronde avec Antonia. Ça avait été une très belle nuit, et nous avions tous les deux eu du plaisir, selon moi. Enfin, selon ce que la jeune femme m’avait laissé savoir. En plus, nous étions coincés dans mon appartement pour un moment encore, et même si jouait au chat était assez amusant, on allait sans doute vouloir de changer de jeu à un certain moment de la journée. Et les jeux d’adulte étaient plutôt plaisants, en général. Pour le moment, Antonia était en position de force, au-dessus de moi, avec ses cheveux qui chatouillaient mon visage. Je relevai d’ailleurs la fragrance de son shampooing, ce qui sembla la troubler plus qu’autre chose. Pour moi, c’était une remarque comme une autre : elle me foutait ses cheveux dans le visage, alors inévitablement, j’allais sentir leur odeur. Et comme je disais tout ce qui me passait par la tête ou presque, je décidai d’essayer de deviner la fragrance de pomme verte. « Oui, ça sent plutôt bon. Faudra que tu me laves les cheveux avec ça. » Oui, toute ma gêne partait peu à peu, là. Jouer au chat avait définitivement brisé la glace entre nous. Je n’allais pas perdre toute ma classe et ma galanterie, par contre, même si je me sentais plus à l’aise de glisser un sous-entendu par-ci et par-là à présent. Par contre, pour le moment, je me contentai plutôt de lui proposer d’être à son service pour le reste de la journée, chose qu’elle sembla tout de suite prendre bien à cœur. Sans doute voulait-elle en profiter le plus possible et me faire faire les pires choses possibles. Bon, en même temps, j’étais chez moi, ça ne pouvait pas être si pire que ça. Si ? « Ça va, je devrais pouvoir m’en sortir … à moins que tu sois VRAIMENT cruelle … » Antonia avait soudainement un air bien concentré ; ce qui me faisait de plus en plus peur. Je me relevai finalement complètement, replaçant mon chandail et époussetant un peu mon derrière. La jeune femme m’apprit finalement quels seraient mes premiers ordres et je secouai la tête, rieur, quand elle me demanda de lui masser les épaules. Si je le faisais bien, ce serait tout ce qu’elle me demanderait. « Oh et bien dans ce cas, il faut bien faire les choses. Suis-moi. » Dis-je avec un sourire en coin, retournant dans ma chambre alors qu’elle, elle était prête à recevoir son massage sur le canapé. Je tassai un peu les draps que nous avions laissés entassés dans le lit, et je lui laissai un espace suffisant pour qu’elle s’allonge. « Installez-vous, ma chère … » Antonia s’allongea et je passai une jambe par-dessus son corps, afin de me retrouver accroupis par-dessus elle, mes genoux posés de chaque côté d’elle. « Tu aimes les massages doux ou plutôt vigoureux ? » Demandais-je, afin de lui donner exactement ce qu’elle désirait.
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