Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3292 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mer 9 Mar 2016 - 15:39
Eleanor n’était pas allée aux toilettes de la journée. Comment pouvait-elle ne pas être allée aux toilettes de la journée ? Les jeunes et moi avions choisi cette journée expressément parce que c’était celle durant laquelle Eleanor passait le plus d’heures au centre. Elle n’était pas que de passage en coup de vent ou elle ne restait pas que deux ou trois heures. Elle passait la journée avec les jeunes et moi. Elle restait jusqu’à la fermeture avec moi. Et elle n’était pas encore allée aux toilettes. Les jeunes étaient partis à contrecœur ce soir, lors de la fermeture du centre pour eux. Ils attendaient avec impatience que notre petite plaisanterie soit révélée au grand jour par les cris d’une Eleanor surprise. Mais rien. Nous avions attendu, un petit sourire amusé aux lèvres pendant toutes les chorégraphies dansées ce soir. Et rien. Qu’elle était cette blague, me demandez-vous ? Eh bien, sous le siège de la toilette, nous avions installé une pellicule plastique de la façon la plus invisible possible, et qui recouvrait toute la toilette. Ainsi, si Eleanor avait le malheur d’avoir une envie de pisser, elle se pisserait dessus, en quelque sorte, puisque le liquide serait retenu par la pellicule plastique. Rien qu’à y penser, j’avais le fou rire. Ça devra attendre à demain, peut-être. « Bonne nuit, à demain les gars ! » Lançais-je aux derniers à partir. Puis je fermai la porte et la verrouillai pour le temps que je remplisse quelques papiers et que je discute un peu des projets futurs avec Eleanor. Le soir, quand nous étions tous les deux là, nous prenions toujours un moment pour parler des choses sérieuses concernant l’organisme. Je retournai donc aux bureaux, où je trouvai la brunette assise derrière le sien. Je lui souris. « Je suis crevé. Ils m’ont drainé mon énergie encore plus que d’habitude, ce soir … » Je me laissai alors tomber sur ma chaise, pour accentuer mes paroles.
Invité
Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Jeu 17 Mar 2016 - 19:49
En ce moment, l'organisme te demande beaucoup de temps et d'énergie. Mais peu importe, tu adore te consacrer à ce demi-travail. Pourquoi demi ? Parce que tu ne considères pas ça comme un réel travail étant donné que tu adores ce que tu fais là-bas. C'est un réel plaisir pour toi, de venir au centre et tu ne changerais ça pour rien au monde. Même les petites blagues que, Conchobàhr et les enfants, se font un plaisir de t'adresser te semblent supportables. Et aujourd'hui n'a pas échappé à la règle. Tu vois qu'ils ont leurs yeux remplis de malice. Tu sais qu'ils ont préparé quelque chose dans ton dos mais tu ne sais pas quoi. À force, tu as appris à ne plus y faire attention. S'ils veulent vraiment t'avoir, ils t'auront. Et en général, ils parviennent toujours à leur fin. Cela te retombe toujours dessus d'une manière ou d'une autre. Et souvent, tu finis par en rigoler, toi aussi. Même si sur le moment ça a tendance à te rendre dingue. Heureusement pour toi, la fin de la journée est là et tu n'as pas dû subir une de leurs nombreuses blagues. Après tout, tu t'es sans doute trompée sur leurs intentions. Tu salues les enfants et rejoins ton bureau, suivie de Conchobàhr. « Je suis crevé. Ils m’ont drainé mon énergie encore plus que d’habitude, ce soir … » Tu souris, amusée. Toi aussi tu es crevée mais tu as passé une bonne journée, c'est tout ce qui compte. « J'en peux plus non plus. Je les adore mais je suis contente d'être au calme. » Dis-tu, en t'affalant sur ton siège. « En plus j'ai bien vu que vous prépariez quelque chose contre moi. Allez avoue tes pêchés. » Ajoutes-tu, un sourire malicieux au coin des lèvres et en plongeant ton regard amusé dans celui de ton ami.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Jeu 24 Mar 2016 - 23:02
Eleanor me rendit un sourire qui partageait tout mon épuisement mais aussi la satisfaction d’avoir encore une fois vécu une journée et un début de soirée inoubliable avec cette bande de jeunes si souvent mis à l’écart mais qui, pourtant, avaient tellement à offrir. Je m’assis à mon bureau – ou plutôt je me laissai tomber sur ma chaise de travail -, posant mes pieds sur le dessus du meuble, peu perturbé par le fait qu’Eleanor, elle, avait toujours autant de classe et de bonnes manières. Je ne savais pas comment elle faisait, en fait. Ses parents devaient l’avoir éduquée avec tant d’attention et d’exigences. Je n’avais pas vécu cela ; ma mère avait encore moins de manières que moi, si seulement ce pouvait être possible. La brunette s’affala à son tour sur son siège et me regarda avec malice et interrogation, me demandant d’avouer mes péchés. Un petit sourire réprimé se faisait sentir sur mon visage, parce qu’évidemment je savais bien qu’elle parlait de nos échanges de regards moqueurs et vilains. Je n’allais quand même pas lui avouer notre plaisanterie alors que demain serait sans doute notre jour de chance. Eleanor était peut-être une femme presque parfaite, mais elle devait bien évacuer de temps en temps ce qu’elle mangeait et buvait, non ? Nous allions attendre ce moment. Je la regardai alors en haussant les sourcils, un petit air innocent ayant remplacé ma mimique amusée. Je faisais tournoyer mon crayon entre mes doigts en la regardant, faussement surpris. « Mes péchés ? Je ne sais pas de quoi tu parles, Eleanor. » Je secouai la tête avec un petit sourire en coin, avant d’enlever mes jambes de sur mon bureau et de me repositionner de sorte à être bien confortable pour écrire mes compte-rendu. Après un moment, je relevai les yeux vers mon associée, l’air plus sérieux. « Tu penserais quoi, toi, d’élargir un peu nos horizons et d’intégrer d’autres formes d’art que la danse pendant un moment, et de … peut-être … éventuellement permettre aux jeunes d’exposer dans une galerie d’art ? » C’était sorti avec hésitation, dans une phrase peu construite, parce que j’espérais qu’Eleanor verrait positivement la chose et qu’elle serait d’accord avec cette idée. Idée proposée par Ally, propriétaire de la dite galerie d’art. Je soutins son regard, m’attendant évidemment à ce que ma partenaire pose des questions sur ce soudain objectif.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Lun 9 Mai 2016 - 20:18
À chaque fois que tu passes une journée en présence des jeunes et de ton ami, Conchobàhr, tu finis celle-ci avec le sourire aux lèvres. Tu ne peux t'en empêcher, c'est plus fort que toi. Parfois, tu as l'impression que c'est les jeunes qui t'aident et pas le contraire. Ils t'apportent tellement. Et même si parfois les situations sont complexes et difficiles, tu passes au-dessus et ne garde que le positif. C'est ce qui te plaît tant dans ce second métier. Et puis, travailler en présence d'un de tes amis les plus proches, ce n'est pas pour te déplaire. Chaque jour tu découvres davantage Conchobàhr. Et ce que tu apprends, te séduis à chaque fois. C'est un ami sur qui tu peux compter. Sans aucun doute. « Mes péchés ? Je ne sais pas de quoi tu parles, Eleanor. » Tu remarques tout de suite que sa phrase sonne faux. Soit il ne sait pas jouer la comédie, soit il fait exprès de paraître faux. Mais ça a le don de te faire sourire. Cela t'amuse beaucoup tous ces jeux qu'il y a entre vous. Et même si sur le moment, parfois, ça t'énerve, après, tu finis par en rigoler. Ce n'est pas bien méchant après tout, du moins tu l'espères. « C'est pas beau de mentir. » Rétorques-tu, amusée. Tu lui tends la perche pour qu'il t'avoue tout mais encore une fois, il nie en bloc. Sans doute parce qu'il espère que demain leur vanne fonctionne ? Tu n'en sais rien mais tu resteras sur tes gardes. Quoi qu'il arrive. « Tu penserais quoi, toi, d’élargir un peu nos horizons et d’intégrer d’autres formes d’art que la danse pendant un moment, et de … peut-être … éventuellement permettre aux jeunes d’exposer dans une galerie d’art ? » Tu fronces les sourcils, surprise par cette idée soudaine. Tu ne sais pas d'où sort cette idée mais elle te plaît plutôt bien. Tu n'es pas contre l'idée mais il te faut davantage de précision. « Je trouverais ça super intéressant. Et ça apporterait beaucoup aux jeunes, je pense. » Dis-tu, sincèrement. Tu penses réellement ce que tu dis, ça permettrait à beaucoup de jeunes de se responsabiliser et de prendre confiance en eux. Surtout s'ils voient que leurs œuvres plaisent. « Mais cela est-il réalisable ? Je veux dire, tu as déjà des pistes ou pas ? Car ça demanderait pas mal de temps et d'investissement mais avant tout, il faudrait la galerie. » Dis-tu, les sourcils toujours froncés par toutes ces interrogations qui tournent en boucle dans ton cerveau. Cela ne te semble pas impossible, bien au contraire. Cela demande juste un petit peu de temps et d'organisation. Rien d'impossible pour vous deux. Tu poses ton regard sur Conchobàhr, attendant qu'il mette un terme à toutes tes interrogations et réellement excitée par ce nouveau projet.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mer 11 Mai 2016 - 3:21
Je continuai juste à rire, à la limite du rire diabolique, la tête lancée vers l’arrière, quand Eleanor me dit que ce n’était pas beau de mentir. Ça dépendait pour quelles raisons. Dans ce cas-ci, si c’était pour offrir un beau fou rire aux jeunes demain, alors pour moi ce mensonge était plus important que tout. Ils pouvaient mener une vie si difficile, si lourde pour des épaules si frêles qui n’ont pas encore eu assez d’expérience pour se solidifier. Dès que je voyais à quel point cet endroit leur faisait du bien, dès que je les voyais discuter entre eux de n’importe quoi, dès que je les voyais proposer des mouvements ou en répéter certains plus difficiles jusqu’à ce qu’ils le maîtrisent, dès que j’entendais un rire sortir d’entre les lèvres, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’à quelque part, j’avais réussi. Nous avions réussi. Eleanor, Lexi, moi, et tous les autres qui s’étaient impliqués dans ce beau projet. Lily-Anaëlle, d’abord, qui avait été la première à me donner un coup de main pour tout mettre en place ce qui n’était qu’une idée dans ma tête. Ally, ces derniers temps, qui planifiaient avec moi de nouveaux horizons pour le centre. D’ailleurs, je ne tardai pas à faire part de ces idées à Eleanor, puisqu’elle était ma partenaire. Certes, j’étais le fondateur de Head Ahead, mais Eleanor apportait dorénavant autant que moi au projet. Je ne prenais donc plus jamais une décision sans elle, et je l’avais d’ailleurs spécifié à Ally : je devais en parler avec Eleanor avant de décider quoi que ce soit. Nous en avions quand même parlé, rêvé, mais rien d’officiel encore. Après que je lui aie exposé l’idée, grosso modo, ma partenaire et amie fronça les sourcils, visiblement surprise. Je me rassis confortablement sur ma chaise, me disant que de garder mes pieds sur le bureau faisait plus ou moins sérieux pour le sujet que je venais de lancer. Je joignis mes mains ensemble sur mon bureau, me penchant légèrement vers l’avant, regardant Eleanor qui était de son côté de la pièce. Elle conclut finalement que c’était une idée intéressante, et que ça apporterait beaucoup aux jeunes. « C’est ce que je pense aussi. La danse, c’est bien, mais j’ai peur de les limiter dans leur expression de soi, si on n’en reste qu’à ça éternellement. » Ainsi, intégrer d’autres formes d’art aux objectifs du centre pourrait être très bénéfique pour les jeunes. Eleanor me questionna toutefois sur le réalisme de l’idée, sur les ressources disponibles pour le mettre en place, tout ça. « En fait, c’est une idée d’une amie, Ally. » Sans doute que mes joues étaient devenues un peu rosées, parce qu’Ally était bien plus qu’une amie. « Elle est propriétaire depuis récemment d’une galerie d’art, justement, et elle aurait voulu marquer son ouverture par un événement en partenariat avec l’organisme alors … on en est venu à cette idée. » Avouais-je. Je me levai, finalement, allant plutôt m’adosser à mon bureau pour enlever la distance entre Eleanor et moi. « Donc pour la galerie, c’est déjà réglé. Maintenant, pour le projet en tant que tel, c’est certain que je suis pas le meilleur en art, mis à part la danse, je suis pas certain de pouvoir coacher les jeunes. Mais je me souviens à quel point ça avait été facile de recruter des professeurs de danse prêts à donner une ou deux soirées par semaine, de façon bénévole, pour aider les jeunes. Je me dis qu’on peut peut-être en trouver pour d’autres formes d’art … » Évidemment, c’était encore un peu tout à mettre en place, et c’était justement pourquoi j’en parlais à Eleanor. Elle m’aiderait à tout remettre en perspective, et à y aller étape par étape, avec certains de ses idées pour contribuer au projet, aussi.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mar 24 Mai 2016 - 13:03
La danse a toujours été une évidence pour toi. C'est un moyen de t'échapper, le temps de quelques secondes. D'oublier. Alors tu comprends parfaitement que des jeunes puissent ressentir la même chose que toi. Pour eux, c'est un moyen d'extérioriser tout leur mal être pour aller de l'avant. C'est sans doute pour cette raison que tu as tout de suite accepté de faire partie du projet de Conchobhàr. Également parce que tu le considères comme un ami mais avant tout pour aider les jeunes à aller de l'avant. C'est devenu un réel objectif pour toi. Et lorsqu'ils te font des blagues, même si sur le moment ça t'agace, par après, tu apprécies tous ces moments de folie. Ces moments où les jeunes sont simplement eux et heureux. Tu le vois, rien qu'à leurs yeux. Alors oui, ton travail, ici, te plaît énormément. Tu ne le quitterais pour rien au monde et si ça devait s'arrêter demain, tu aurais beaucoup de difficultés à t'y faire. C'est pour ça que vous êtes toujours à la recherche de nouvelles choses, de nouvelles idées. Et c'est une fois de plus ton ami qui essaie de vous démarquer par ses idées que tu approuves quasiment à chaque fois. « C’est ce que je pense aussi. La danse, c’est bien, mais j’ai peur de les limiter dans leur expression de soi, si on n’en reste qu’à ça éternellement. En fait, c'est une idée d'une amie, Ally. » Tu hoches la tête, approuvant ses paroles. Tu remarques au passage que les joues du jeune homme rosissent et ça a le don d'attiser ta curiosité. « Je suis sûre que certains ont envie de se démarquer et pouvoir le faire dans une galerie d'art ce serait un tremplin pour beaucoup d'entre eux. » Dis-tu, un sourire admiratif au coin des lèvres. « Par contre, je n'ai pas manqué ta gêne quand tu parles de cette Ally. Il y a plus qu'une amitié entre vous deux, non ? » Demandes-tu, taquine. Concho est un de tes amis les plus proches et il n'est pas rare que vous parliez de vos histoires de coeur. Même si votre sujet de conversation principale reste souvent le centre. Tu reportes ton attention sur le jeune homme, prête à entendre plus d'explications concernant cette fameuse galerie. Tu es impatiente de pouvoir mettre tout ça en place et de voir la réaction des jeunes. Tu es certaine que ça leur plaira. Peut-être pas tous mais à une majorité d'entre eux, sans aucun doute. « Elle est propriétaire depuis récemment d’une galerie d’art, justement, et elle aurait voulu marquer son ouverture par un événement en partenariat avec l’organisme alors … on en est venu à cette idée. » Tu réfléchis à l'idée, pesant le pour et le contre. Le fait que la galerie ouvre à peine peut être une contrainte. Il n'y aura peut-être pas assez de public. Mais, comme c'est un lancement, Ally donnera sans doute encore plus de sa personne. Ce qui peut être positif. Et puis, visiblement, elle et ton ami sont assez proches donc elle ne risque pas de faire les choses à moitié. Enfin, tu l'espères. Vous discutez finalement des professeurs d'art. C'est un point clé, essentiel à la réalisation de ce projet, tu en es consciente. « Je pense qu'on peut trouver des professeurs sans trop de problèmes, oui. Il doit bien exister des profs d'art à Bowen, quand même, non ? Il suffit de passer une annonce sur notre site web. Et je ferai une demande auprès du site web de la ville, ça nous permettra d'avoir une plus grande visibilité si notre annonce paraît sur leur site. » Tu croises les bras, fronçant les sourcils au passage. Cette idée te plaît beaucoup même s'il reste encore pas mal de choses à mettre en place. Le challenge ne te fait pas peur, au contraire, il t'encourage. « J'adore l'idée Concho. J'ai hâte de voir la réaction des jeunes. Mais, il vaut mieux leur en parler quand le projet sera sûr. Pour ne pas les décevoir s'il n'aboutit pas. Même si je suis à peu près certaine qu'il aboutira. Bref, j'approuve, j'adhère, j'adore. » Dis-tu en adressant un sourire ravi au jeune homme. Ce nouveau projet te motive parce que tu veux toujours donner plus aux jeunes. Ils le méritent tellement.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Jeu 2 Juin 2016 - 19:39
Rien n’échappait à Eleanor, sauf peut-être nos farces avec les jeunes, et j’avais bien remarqué son petit sourire qu’elle tentait de cacher quand j’avais senti mon visage s’enflammer. Quand je parlais d’Ally en essayant d’avoir l’air détaché, ce n’était pas seulement mes joues qui s’empourpraient, c’était tout mon visage qui virait rouge. Bon, j’exagérais sans doute un peu, mais c’était l’impression que la chaleur de mon corps me laissait. « Je suis sûre que certains ont envie de se démarquer et pouvoir le faire dans une galerie d'art ce serait un tremplin pour beaucoup d'entre eux. » J’étais content de voir qu’Eleanor était sur la même longueur d’ondes que moi. J’avais bien longtemps pesé le pour et le contre, m’attendant à ce que la jeune femme me dise que nous étions mieux de nous en tenir à la danse, parce que c’était ce que nous savions faire. J’avais pensé qu’elle aurait peut-être trouvé que le fait d’élargir l’éventail ferait en sorte que l’on s’éparpillerait un peu. Fort heureusement, Eleanor avait la même vision grandissante du centre que moi. Je ne voulais pas qu’on se confine à un seul art si on était capable d’avoir tellement plus. « Je suis content que tu le vois comme ça aussi. Ça me soulage, même. » Avouais-je avec l’impression d’être moins nerveux, tout d’un coup. Oui parce que cette idée m’emballait tellement que j’avais peur que ça ne passe pas au conseil, conseil formé d’Eleanor et de moi. Du coup, si elle n’était pas d’accord, le projet tombait à l’eau, en quelque sorte. J’étais ravi qu’au contraire, il soit sur le point de prendre son envol. Mais avant ça, Eleanor ne laissa pas passer un petit détail. Après tout, nous étions amis avant d’être collègues, alors même si nous étions dans notre bureau, mes petites amourettes ne passeraient pas inaperçues. « Par contre, je n'ai pas manqué ta gêne quand tu parles de cette Ally. Il y a plus qu'une amitié entre vous deux, non ? » Je réprimai un petit sourire, ce qui me donna sans doute l’air d’un gamin qui parle d’une fille pour la première fois à sa mère. Assis sur mon bureau, face à Eleanor, je me grattai la nuque en regardant mon amie, laissant finalement mon sourire en coin devenir un vrai sourire. « Ouais. Je crois bien que oui. Enfin, ça a commencé autrement … On faisait juste … s’amuser ensemble, tu vois ? » Bien sûr qu’elle voyait de quoi je parlais. Eleanor n’avait pas cinq ans. « Mais depuis quelques temps, ça change. Autant pour elle que pour moi. On se l’est dit, d’ailleurs. Sauf qu’on veut pas aller trop vite, donc on se fréquente, là. On apprend à se connaître un peu mieux … en dehors du lit. » Avouais-je, pour être totalement franc avec Eleanor. En même temps, peut-être qu’elle pourrait me donner son avis féminin sur la chose. Je lui appris donc sans plus tarder le fait qu’Ally était justement propriétaire de sa galerie d’art, et que l’idée partait de là. Une fois l’idée approuvée, j’abordai le sujet des professeurs, puisque personnellement, je ne me sentais pas capable de superviser et d’enseigner autre chose que la danse. « Je pense qu'on peut trouver des professeurs sans trop de problèmes, oui. Il doit bien exister des profs d'art à Bowen, quand même, non ? Il suffit de passer une annonce sur notre site web. Et je ferai une demande auprès du site web de la ville, ça nous permettra d'avoir une plus grande visibilité si notre annonce paraît sur leur site. » J’hochai la tête avec entrain. Eleanor était plus douée que moi pour tout ce qui était de la publicité et du réseau social. « Super. J’vais demander un peu autour de moi, aussi. On sait jamais, le bouche-à-oreille peut nous amener du monde aussi. » Après tout, c’était en parlant avec Lily-Anaëlle, lors de mon retour à Bowen il y a de cela près d’un an maintenant, que j’avais trouvé Lexi comme professeur. « J'adore l'idée Concho. J'ai hâte de voir la réaction des jeunes. Mais, il vaut mieux leur en parler quand le projet sera sûr. Pour ne pas les décevoir s'il n'aboutit pas. Même si je suis à peu près certaine qu'il aboutira. Bref, j'approuve, j'adhère, j'adore. » Je tapai dans mes mains, emballé par l’enthousiasme de mon amie et collègue. « Super ! Mais oui, j’suis d’accord, attendons avant d’en parler aux jeunes. La surprise sera encore plus belle quand tout sera mis en place. » Je souris, croisant mes bras sur mon torse, regardant mon ami avec un regard curieux. Les détails de l’événement pouvaient attendre pour le moment ; il se faisait tard. Tant que l’idée était approuvée pour le moment. « Et alors, toi, Eleanor, tes amours ? » Demandais-je en haussant rapidement les sourcils. J’avais parlé d’Ally en long et en large, maintenant, à son tour.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Jeu 9 Juin 2016 - 20:08
Ce projet t'inspire et te motive, il n'y a aucun doute là-dessus. Tu n'as jamais été effrayée par un défi, ça fait plutôt même l'effet inverse chez toi. Cela te pousse à te dépasser et à aller au-delà des limites que tu as tendance à t'imposer. Ton ami semble aussi excité que toi à l'idée d'agrandir son bébé, votre bébé : Head Ahead. Tu le remarques rien qu'en voyant l'expression de son visage et à l'intonation de sa voix. « Je suis content que tu le vois comme ça aussi. Ça me soulage, même. » Tu lui adresses un sourire sincère, heureuse que le jeune homme soit rassuré. Mais en même temps, tu n'aurais pu qu'approuver le projet. C'est ambitieux mais pas impossible à réaliser pour autant. Et puis, vous avez déjà des pistes ce qui est déjà un grand pas. Cette galerie va beaucoup vous aider, il n'y a aucun doute. Et puis, c'est cette fameuse Ally qui la tient et elle semble être une personne de confiance. Du moins, tu en as l'impression en entendant Concho' parler d'elle. Tu remarques tout de suite qu'il y a une pointe d'attirance dans sa voix. C'est quelque chose que tu perçois car tu connais assez bien le jeune homme. A force de travailler ensemble, vous êtes devenus assez proches et assez bons amis. Très bons amis, même. Il n'est pas rare que vous parliez de vos soucis personnels et de vos relations amoureuses, d'ailleurs. « Ouais. Je crois bien que oui. Enfin, ça a commencé autrement … On faisait juste … s’amuser ensemble, tu vois ? Mais depuis quelques temps, ça change. Autant pour elle que pour moi. On se l’est dit, d’ailleurs. Sauf qu’on veut pas aller trop vite, donc on se fréquente, là. On apprend à se connaître un peu mieux … en dehors du lit. » Tu ne peux t'empêcher de rigoler en entendant ça. C'est un genre de relations que tu ne connais pas vraiment. Pour toi, il faut avoir un minimum de sentiments pour coucher avec quelqu'un. Mais après tout, Conchobàhr fait ce qu'il veut. C'est sa vie et son cul, comme on dit. D'ailleurs, t'es heureuse pour lui, car il semble vraiment s'attacher à cette fille. Et le jeune homme étant ton ami, tu ne veux que son bonheur. « Oui, je vois bien, oui. T'as des sentiments pour elle ? » Demandes-tu, intéressée. Finalement, vous repartez sur le sujet "boulot". Vous êtes tellement passionnés l'un comme l'autre que c'est votre sujet de conversation principal. Vous ne restez pas bien longtemps sans parler du centre. C'est quelque chose qui vous tient réellement à coeur. Autant à l'un que l'autre. Maintenant que tu fais partie intégrante du centre, tu ne t'imagines pas arrêter d'y travailler. D'ailleurs, c'est plus qu'un travail pour toi. C'est une réelle passion, un réel besoin. « Super. J’vais demander un peu autour de moi, aussi. On sait jamais, le bouche-à-oreille peut nous amener du monde aussi. » Tu hoches la tête, tout à fait d'accord avec le jeune homme. On dit souvent que le bouche-à-oreille c'est ce qui fonctionne le mieux. Et d'ailleurs, ça vous a bien réussi à l'ouverture du centre, ça a été une grosse partie du travail. « Super ! Mais oui, j’suis d’accord, attendons avant d’en parler aux jeunes. La surprise sera encore plus belle quand tout sera mis en place. » Oui, autant ne pas précipiter les choses même si elles sont déjà bien lancées, là. Tu as hâte de voir la réaction des jeunes. Tu es certaine que ça va leur plaire autant qu'à vous. Peut-être pas à tous mais à une majorité. « Oui, je pense que c'est mieux. » Réponds-tu à ton ami. Finalement, Conchobàhr te pose la question fatidique : et les amours ? Que répondre à ça ? La question reste en suspens durant quelques secondes. Tu ne sais pas par où commencer car il y a tellement à dire. C'est tellement confus dans ta tête que tu ne sais pas comment exprimer cela avec des mots clairs. « Je t'ai déjà parlé de Maxence, je crois. » Dis-tu en fronçant les sourcils, attendant d'avoir l'approbation de ton ami. Puis, tu reprends la parole, tout en réfléchissant à une formulation cohérente : « On s'est toujours mis beaucoup de barrières entre nous deux à cause de son travail et de son image, etc. Et récemment, on a pas pu s'en empêcher, on a craqué. T'imagines bien comment ça a terminé, hein. » Dis-tu, un sourire malicieux au coin des lèvres. Bien sûr qu'il sait ce qu'il s'est passé ensuite. Au passage, tu omets volontairement de parler de ta situation à toi que Concho' ne connaît pas. « À présent, je ne sais pas vraiment ce qu'on est l'un pour l'autre. C'est confus pour moi et pour lui. C'est tellement compliqué. Et pourtant, j'aimerais que ça ne le soit pas. » Ajoutes-tu, en soupirant. Oui, tu aimerais tellement que tout soit plus facile entre vous deux. Mais vos deux situations ne vous le permet pas, malheureusement.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Dim 12 Juin 2016 - 21:42
« Oui, je vois bien, oui. T'as des sentiments pour elle ? » LA grosse question, en fait. Bon, évidemment, je ne m’attendais pas à ce qu’Eleanor ne s’y attarde pas. Dans le cas contraire, je l’aurais moi aussi questionnée sur l’état de son petit cœur, après tout c’était ce qu’on voulait tous savoir d’une relation de ce genre. J’haussai les épaules, pinçant mes lèvres entre elles en réfléchissant un moment à comment je pourrais formuler mes pensées. « Des sentiments, oui, c’est certain. Mais entre des sentiments et l’amour, y’a quand même une marge, quoi, c’est pour ça que je veux prendre mon temps … Je tiens vraiment beaucoup à Ally, mais je veux être certain de ce que je ressens avant de m’engager à quoi que ce soit. » J’étais bien des choses, mais un mec infidèle ou malhonnête, pas du tout. Alors je ne ferais jamais à Ally des promesses que je ne saurais tenir. Bref, après avoir mis pause sur nos histoires d’amour le temps de parler un peu plus du projet du centre et de notre plan d’action pour mettre en branle l’organisation, je revins quand même à l’attaque en question mon amie et collègue à propos de ses histoires à elle. Elle n’était pas la seule curieuse dans cette pièce ; moi aussi j’aimais bien savoir où elle en était. Après tout, Eleanor était une femme en or, belle autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, alors j’espérais toujours qu’elle trouvait chaussure à son pied. Un homme à sa hauteur. Et ça, c’était en demander beaucoup de la gente masculine. « Je t'ai déjà parlé de Maxence, je crois. » Je me contentai d’hocher la tête, comme un signal pour l’amener à continuer sa pensée. Je me souvenais bien de ce Maxence dont elle m’avait parlé, oui, il était un juge à une instance assez haute. Et il se la jouait important, de ce que j’avais pu retenir de leur histoire. « On s'est toujours mis beaucoup de barrières entre nous deux à cause de son travail et de son image, etc. Et récemment, on a pas pu s'en empêcher, on a craqué. T'imagines bien comment ça a terminé, hein. » Je la regardai en écarquillant les yeux, la bouche ouverte en ovale avec une petite lueur malicieuse dans les yeux. Quand je repris mon air normal, je secouai la tête avec un sourire. « Coquine. » La taquinais-je. Putain, il était temps que mon amie se laisse aller, un peu ! Certes, cette histoire semblait quand même assez compliquée et je ne voulais pas qu’Eleanor en ressorte avec un cœur brisée, alors je la laissai terminer avant de me faire une réelle idée de cette décision. « À présent, je ne sais pas vraiment ce qu'on est l'un pour l'autre. C'est confus pour moi et pour lui. C'est tellement compliqué. Et pourtant, j'aimerais que ça ne le soit pas. » Je fis la moue en regardant Eleanor. Les nouvelles relations, c’était déjà plutôt compliqué, alors s’il fallait en plus que la carrière de cet homme en rajoute, alors je plaignais mon amie. « Mais je vois pas pourquoi son image et sa carrière serait mise en péril à cause d’une relation, avec toi en plus, j’veux dire tu fais du bénévolat pour un organisme, t’as d’la classe, t’es intelligente, tu parais physiquement super bien. Lea, tu serais première dame que j’aurais rien à dire. Il est pas prêtre, il est juge, qu’est-ce que ça lui fout ? » À mes yeux, cet homme avait tout simplement peur et il se cachait derrière de mauvaises excuses.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Lun 13 Juin 2016 - 1:24
« Des sentiments, oui, c’est certain. Mais entre des sentiments et l’amour, y’a quand même une marge, quoi, c’est pour ça que je veux prendre mon temps … Je tiens vraiment beaucoup à Ally, mais je veux être certain de ce que je ressens avant de m’engager à quoi que ce soit. » Tu écoutes attentivement ton ami, parler de cette fameuse femme qui lui fait tourner la tête. Tu ne la connais pas, toi, mais ton petit doigt te dit que ça ne devrait pas tarder. Surtout si tu la rencontres dans le cadre du futur projet et donc de sa galerie. Conchobàhr est un ami précieux, à tes yeux. Alors, tu veux qu'il soit avec quelqu'un qui le mérite. Tu as tendance à facilement cerner les gens et tu ne te gêneras pas pour le faire lorsque tu rencontreras cette jeune femme. Tu es comme ça, avec tes proches : très protectrice. Tu ne voudrais pas qu'il souffre même si jusqu'ici, le jeune homme semble savoir ce qu'il fait. Comme toujours, d'ailleurs. « Je vois. T'es un gars bien, Concho', tu le sais ça ? Si tu étais libre et moi aussi, je craquerais sans doute pour toi. » Dis-tu, pour le taquiner. Vous êtes trop proches et amis pour ça mais il est clair que Conchobàhr pourrait être ton idéal d'homme. Là-dessus, tu n'as pas de doute. Vous embrayez finalement sur le sujet "Maxence" et ton ami est plutôt confus à ce sujet. Tu le serais sans doute aussi si tu ne connais pas l’entièreté de l'histoire. « Coquine. » Tu lui tires la langue, amusée. « Tu peux bien parler. » Dis-tu en rigolant légèrement avant de continuer ton récit. Tu lui expliques finalement que votre relation avec Maxence est bien trop compliquée avant même d'avoir commencé. Alors, si c'est déjà complexe dés maintenant, comment est-ce que ce sera plus tard ? Tu te poses la question. Ce n'est d'ailleurs pas la seule que tu te poses. C'est un vrai bordel dans ta tête en ce moment. « Mais je vois pas pourquoi son image et sa carrière serait mise en péril à cause d’une relation, avec toi en plus, j’veux dire tu fais du bénévolat pour un organisme, t’as d’la classe, t’es intelligente, tu parais physiquement super bien. Lea, tu serais première dame que j’aurais rien à dire. Il est pas prêtre, il est juge, qu’est-ce que ça lui fout ? » Tu souris, presque gênée des compliments que Conchobàhr peut te faire. Tu en rougirais presque s'il ne s'agissait pas de lui, ton ami le plus proche. Il accapare presque Maxence qui n'est pas du tout le seul fautif dans l'histoire mais comment pourrait-il en être autrement alors que le jeune homme ne connaît qu'une partie de l'histoire ? « Si on se mettait en couple ça ferait scandale si ça se savait. » Dis-tu en baissant la tête tout en observant ta manucure. Concho' doit se demander où tu veux en venir, alors tu continues : « Je ne te l'ai pas dit mais, je suis mariée. Du moins en Italie et avec un homme que je n'aime pas. J'y ai été forcée sous prétexte que c'était un héritier. » Ajoutes-tu en relevant la tête pour voir la réaction de ton ami. C'est une révélation qui ne manquera pas de le choquer, tu en es certaine. « Mais s'il te plaît, garde-le pour toi. Ma famille n'a aucune idée que je suis ici, je me suis enfuie. »
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mar 14 Juin 2016 - 3:24
« Je vois. T'es un gars bien, Concho', tu le sais ça ? Si tu étais libre et moi aussi, je craquerais sans doute pour toi. » À chaque fois qu’on me sortait des trucs gentils sur qui j’étais, ça me touchait, vraiment. Les compliments, je n’en avais pas forcément reçu énormément quand j’étais plus jeune, enfin on me disait que j’étais gentil, certes, mais j’étais tellement concentré sur le fait que physiquement je n’étais le type de personne, que les autres compliments rentraient par une oreille pour mieux sortir de l’autre. Celui d’Eleanor, par contre, avait été bien reçu par mes récepteurs et j’avais souri, vraiment touché par ses paroles. Quand j’étais parti sans rien dire il y avait de cela près de dix ans maintenant, je m’étais senti comme un connard, le trou du cul du monde. Depuis que j’étais revenu à Bowen, j’essayais sincèrement de montrer à tout le monde à quel point j’étais effectivement un homme bien. Que j’avais fait des erreurs, certes, mais que celles-ci m’avaient aidé à me construire et à me rendre meilleur. C’était satisfaisant de réaliser que certains s’en rendaient compte. « C’est réciproque, ma belle Lea. Même qu’avant que je connaisse Ally, quand on a commencé à travailler ensemble, j’ai eu un petit crush sur toi. » Avouais-je avec un sourire un peu gêné, mais aussi charmeur. Ça ne me dérangeait plus du tout d’en parler, justement parce que c’était de l’histoire ancienne. Pour la touche d’humour, j’ajoutai : « Et puis on a commencé à t’avoir avec nos attrapes, avec les jeunes, et pis tout ça s’est envolé en voyant tes réactions. » Je m’esclaffai, toujours heureux de pouvoir placer une semi-insulte envers Eleanor. On se taquinait constamment, c’était ce que j’aimais le plus de notre relation. Comme des gamins. Je me demandais souvent si Eleanor était ainsi avec tout le monde ou si, avec moi, elle se laissait un peu plus aller. J’osais croire que nous avions une relation spéciale, unique.
Je l’écoutai finalement me parler de sa relation avec Maxence, qui semblait des plus compliquées, mais je ne me retins pas pour la taquiner quand elle me parla de leur petite partie de jambes en l’air. Il en avait de la chance, quand même, cet homme. J’espérais qu’il s’en rendait compte, au moins, du haut de son poste de juge. Bien des questions me venaient en tête à force de l’écouter, que ce soit ce soir ou les autres fois où elle m’en avait glissé un mot. Je ne me gênai pas pour lui faire part de mes commentaires et de mes interrogations, auxquelles elle répondit de façon trop vague pour moi, pour commencer. « Si on se mettait en couple ça ferait scandale si ça se savait. » Je fronçai les sourcils, surtout qu’elle baissait la tête comme si elle avait honte. « Un scandale ? Mais pourquoi ça ferait un scandale ? » Il avait la tête grosse comment, lui ? Il n’était que juge, les gens se fichaient bien de ses relations amoureuses. Eleanor n’avait rien à se reprocher. Quoique … « Je ne te l'ai pas dit mais, je suis mariée. Du moins en Italie et avec un homme que je n'aime pas. J'y ai été forcée sous prétexte que c'était un héritier. » Wow. Voilà l’expression qu’on pouvait lire sur mon visage. J’avais haussé les sourcils et je la dévisageais, comme si j’attendais qu’elle éclate de rire et qu’elle prenne ma photo. « T’as planifié ça avec les jeunes ? Y’a genre une caméra cachée pour filmer ma réaction, c’est ça ? » Demandais-je, un peu confus. Et pourtant, Eleanor m’assura que non. Que c’était bien vrai. « Mais s'il te plaît, garde-le pour toi. Ma famille n'a aucune idée que je suis ici, je me suis enfuie. » Je secouai la tête. « Bien sûr, bien sûr. J’dirai ça à personne, tu le sais bien. » Je marquai une pause, m’approchant d’elle et venant m’asseoir à ses côtés. « Ta famille te force à ce point-là à rester avec un homme que tu n’aimes pas ? » Dans ma tête, tout ça, c’était tellement vieux-jeu, ça sortait d’une époque révolue. Je ne comprenais pas pourquoi sa famille pouvait ainsi vouloir son malheur, au risque de la perdre.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Ven 17 Juin 2016 - 1:15
Ça te fait du bien cette relation avec Conchobàhr. C'est si simple entre vous et c'est sans doute la seule relation simple dans ta vie actuelle. Vous êtes sans cesse sur la même longueur d'ondes, toujours dans les mêmes délires, ayant les mêmes envies. Bref, un réel bonheur pour toi. Avoir un ami comme lui, est vraiment précieux à tes yeux. « C’est réciproque, ma belle Lea. Même qu’avant que je connaisse Ally, quand on a commencé à travailler ensemble, j’ai eu un petit crush sur toi. » Tu souris, sentant le rose te monter aux joues. C'est flatteur pour toi, très flatteur, même. Alors que tu t'apprêtes à reprendre la parole, c'est ton ami qui le fait : « Et puis on a commencé à t’avoir avec nos attrapes, avec les jeunes, et pis tout ça s’est envolé en voyant tes réactions. » Tu prends un air boudeur, dans un premier temps mais tu ne peux t'empêcher d'éclater de rire quelques secondes plus tard. Tu n'arrives pas à être sérieuse deux minutes en sa présence. « Méchant ! J'ai cru pendant deux minutes que tu étais gentil. » Dis-tu en lui tirant la langue, amusée. Au fond, tu sais qu'il rigole, tout comme toi d'ailleurs. Alors tu ne le prends pas mal du tout. Une fois le sujet "Ally" clôturé, Conchobàhr s'attaque à ta situation amoureuse. Et là, il y a beaucoup à dire. Trop, même. Finalement, tu décides d'être honnête avec lui, lui avouant pourquoi c'est si compliqué entre Maxence et toi. Jusqu'ici, tu ne lui avais jamais parlé de ta vie en Italie, du moins pas en ce qui concerne ta famille. « Un scandale ? Mais pourquoi ça ferait un scandale ? T’as planifié ça avec les jeunes ? Y’a genre une caméra cachée pour filmer ma réaction, c’est ça ? Bien sûr, bien sûr. J’dirai ça à personne, tu le sais bien. Ta famille te force à ce point-là à rester avec un homme que tu n’aimes pas ? » Tu ne peux t'empêcher de sourire lorsque le jeune homme pense à une caméra cachée. Cela aurait été assez drôle et pour une fois, ce n'est pas toi qui aurais été le dindon de la farce. Mais ce n'est pas le cas, malheureusement ou heureusement tu ne sais pas trop. Tu as totalement confiance en Concho', tu sais que ton secret sera bien gardé avec lui. C'est sans doute pour ça que tu te permets de tout lui avouer. « Oui, parce qu'il faut sauver les apparences avant tout. Mon "mari", lui, vit aux USA avec une autre femme. Lui non plus, ne voulait pas se marier avec moi. Mais on y a été forcé. Et aujourd'hui, si jamais on fait la une des magazines avec Maxence, mes parents le sauront et me forceront à rentrer au pays. Et Maxence, au centre d'un scandale, perdrait sans doute son poste et ça anéantirait sa carrière. Et lui, par la même occasion. » Dis-tu, d'une traite, sentant l'émotion monter. Tu sens un nœud dans ta gorge se former. Ce n'est pas un sujet facile pour toi.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Jeu 23 Juin 2016 - 4:01
Le compliment aurait pu être des plus flatteurs et des mieux reçus par Eleanor, si je n’avais pas ajouté ma touche bien à moi en me moquant ouvertement de mon amie. C’était du Concho tout craché, ça, aurait dit les gens de mon entourage. J’aurais bien voulu dire que ma mère l’aurait dit aussi, malheureusement, elle n’avait jamais vraiment eu la chance de connaître cette facette de moi avant de s’enlever la vie. Malgré cela, j’avais conservé mon humour et l’avais développé au fil des années. C’était mes amis maintenant qui pouvaient en profiter, à défaut de me mettre sous mon vrai jour à ma famille. « Méchant ! J'ai cru pendant deux minutes que tu étais gentil. » Elle me tira la langue comme une gamine et je rigolai de plus belle. Autant Eleanor pouvait être une femme exemplaire, droite et responsable, autant elle pouvait, en ma présence, montrer son côté enfantin et joueur. Je ne disais pas qu’en présence des autres, Lea était trop sérieuse, mais j’avais cette impression qu’elle se permettait davantage de folies en ma présence. C’était peut-être ce que je dégageais, ou l’aisance dans laquelle je nous mettais. J’osais espérer, du moins, que c’était le cas. « Pfff. Je suis l’homme le plus adorable de cette planète et tu le sais, Milani. » Bref, mes histoires de cœur étant nettement moins complexes que celles de mon amie, c’est surtout sur les siennes qu’on s’attarda durant notre heure des confidences. Ça nous arrivait souvent, le soir, de prendre un peu de temps pour nous. Là, j’avais l’impression qu’Eleanor en avait grandement besoin, et comme il n’y avait nulle part d’autre où je désirais être qu’à ses côtés lorsqu’elle en avait besoin, je resterais là à l’écouter toute la nuit s’il le fallait. Elle me parla de scandales, de complications avec la carrière de Maxence, tout ça, et comme je ne comprenais absolument pas ce qui pourrait faire scandale dans leur relation, je demandai de plus amples informations à mon amie. Et l’histoire du mariage était sortie. J’avais beau l’avoir fait sourire avec mon histoire de caméra cachée, je savais bien qu’il y avait encore bien plus gros, bien plus grand, derrière cette histoire. Si seulement c’était possible que ce soit encore plus gros que son mariage caché. « Oui, parce qu'il faut sauver les apparences avant tout. Mon "mari", lui, vit aux USA avec une autre femme. Lui non plus, ne voulait pas se marier avec moi. Mais on y a été forcé. Et aujourd'hui, si jamais on fait la une des magazines avec Maxence, mes parents le sauront et me forceront à rentrer au pays. Et Maxence, au centre d'un scandale, perdrait sans doute son poste et ça anéantirait sa carrière. Et lui, par la même occasion. » Je sentais qu’Eleanor essayait de retenir ses larmes, de retenir le trop-plein d’émotion qu’elle ressentait en ce moment. Et puisque lorsqu’il était question de mes proches amis, je devenais moi aussi sensible, j’avalai difficilement, essayant de dénouer ce nœud dans ma gorge question de pouvoir parler. Je m’approchai de mon amie et je passai mon bras autour de son épaule, l’attirant vers moi alors que nous étions tous les deux appuyés contre le bureau derrière nous. « Lea ? Sérieusement, et honnêtement … t’es qui ? Ta famille, toi, ton mari … T’es plus que la Eleanor que je connais, hein ? » Enfin, plus, c’était une façon de parler. Mais à l’entendre me dire qu’elle pourrait se retrouver dans des magazines avec Maxence, je me disais que je ne connaissais pas tout à fait mon amie, au fond. Même pas du tout.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mar 2 Aoû 2016 - 15:16
« Pfff. Je suis l’homme le plus adorable de cette planète et tu le sais, Milani. » Tu rigoles légèrement amusée. Au fond, Conchobàhr n'a pas tort lorsqu'il dit cela. C'est un réel ami pour toi sur qui tu peux compter à tout moment, tu le sais. Et c'est réciproque, évidemment. Tu le sais au plus profond de toi, Concho' sera un ami que tu compteras encore parmi les tiens d'ici vingt ans. Et tu espères que d'ici-là, le centre aura grandi, mûri et aidera des milliers de jeunes. A terme, c'est votre but à tous les deux. Aider le plus de jeunes possibles. Même si, au fond, tu aimes bien votre petit cocon et votre petite "famille" au sein du centre. « Adorable, toi ? » Dis-tu en rigolant, prenant un air ironique. Tu le taquines et ça, ton ami le sait pertinemment. Car oui, même si tu ne lui diras pas, tu peux qualifier Conchobàhr d'adorable. Du moins lorsqu'il n'essaye pas de te piéger avec les jeunes du centre. La conversation dérive bien vite sur tes problèmes de cœur et plus sur ceux de ton associé. Tu es légèrement gênée que votre conversation prenne cette tournure. Tu ne voudrais pas accaparer son attention et rendre ses problèmes moins importants. Car ils ne le sont pas, bien au contraire. Et tu te promets de revenir sur cette fameuse Ally par la suite. Une fois tes problèmes expliqués et détaillés à ton ami. Tu le vois s'approcher et venir entourer tes épaules de ses bras. Ce contact familier te rassure, t'apaise. Tu es bien dans ses bras, il faut l'avouer. Tu t'y blottis, d'ailleurs sans tarder. Comme vous le faites si souvent. « Lea ? Sérieusement, et honnêtement … t’es qui ? Ta famille, toi, ton mari … T’es plus que la Eleanor que je connais, hein ? » Tu soupires, un léger sourire au coin des lèvres. Tu aimes lorsque Concho t'appelle de cette façon. Il n'y a que lui pour le faire et ça vous lie encore davantage. Ça renforce votre amitié, même. « Je suis la Eleanor que tu connais, je ne fais pas semblant. » Dis-tu, comme pour te justifier. Tu ne voudrais pas que le jeune homme te prenne pour une menteuse ou tu ne sais quoi encore. Tu reprends finalement la parole sur un ton plus détendu : « C'est juste que j'ai une vie totalement différente en Italie. Je suis princesse, là-bas. Et j'avais diverses obligations que je ne supportais plus alors j'ai fuit le plus loin possible. » Dis-tu, le regard perdu, repensant à ta vie dans ton pays natal. De ta main droite tu caresses le bras de ton ami, complètement perdue dans tes pensées. Reparler de tout ça ressasses des souvenirs heureux comme malheureux. Et ça n'est pas si facile que ça en a l'air d'en parler, pour toi.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mer 3 Aoû 2016 - 2:01
« Ouaip’, adorable. » Renchéris-je rien que pour le plaisir d’avoir le dernier mot, parce que je savais bien au fond qu’Eleanor me taquinait à remettre en question cette caractéristique chez moi. En général, j’étais loin d’être le genre d’homme à faire peur, à faire chier ou à se montrer sur la défensive. C’était plutôt simple d’être en ma compagnie, et ça, Eleanor le savait et je pense qu’à quelque part, c’était ce qu’elle recherchait auprès de moi. Je ne connaissais pas tout de sa vie, parce que nous n’entrions jamais vraiment dans les détails – jusqu’à ce soir – mais je me doutais que ce n’était pas toujours facile de son côté, et que ses soirées passées ici lui permettaient de décrocher du reste. Ce n’était pas que les jeunes, que nous aidions, c’était nous aussi. Et si par mes conseils et mes distractions je pouvais aider les adolescents qui venaient ici, je me disais que je pourrais sans doute réussir à toucher Eleanor aussi, à avoir le même effet sur elle, alors quand elle commença à se confier, je m’approchai d’elle afin de l’entourer de mon bras. Elle ne tarda pas à s’y blottir, comme s’il s’agissait là de son refuge face à la pluie torrentielle qui semblait se déverser dans son esprit. Je la regardai, soucieux, et lui posai la question qui me brûlait les lèvres : qui était-elle, véritablement ? « Je suis la Eleanor que tu connais, je ne fais pas semblant. » Je ne doutais pas que la Eleanor que je ne connaissais n’était pas inventée de toute pièce, mais j’avais de plus en plus l’impression qu’il manquait quelques morceaux au puzzle. « Oui, mais … de la façon dont tu parles, j’ai le sentiment qu’il y a une face cachée que je ne connais pas. » Et moi, Eleanor, je voulais la connaître de A à Z, peu importe les secrets qu’elle portait d’un côté ou de l’autre. « C'est juste que j'ai une vie totalement différente en Italie. Je suis princesse, là-bas. Et j'avais diverses obligations que je ne supportais plus alors j'ai fui le plus loin possible. » Là, j’étais sur le cul. J’avais même sans doute eu un léger mouvement de recul, du moins de la tête, en la regardant ébahi. J’eus un petit rire, croyant d’abord à une blague. Je regardai en haut de moi, dans les coins du plafond. « Elle est où, la caméra ? T’en as eu assez que les jeunes et moi on t’ait à tout coup, alors tu les as mis de ton côté ? » La tête qu’ils feraient demain, en voyant ma réaction d’ébahissement total. Mais la façon dont Eleanor caressait mon bras, l’air troublé, générait un doute dans mon esprit. « T’es pas aussi bonne actrice que ça … » Murmurais-je plus pour moi-même que pour elle. « Attends, t’es sérieuse ? » Je fronçai les sourcils, la regardant avec confusion.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor)
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