Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Jeu 4 Aoû 2016 - 0:35
Tu ris, amusée, lorsque Conchobàhr tente d'avoir le dernier mot. Finalement, tu décides de lui laisser ce petit plaisir. Après tout, il l'a bien mérité ce soir. Une fois de plus, il te prouve qu'il est un ami sincère et présent pour toi à chaque minute de ta vie. Et des amis comme lui, tu les comptes sur les cinq doigts d'une main. « Oui, mais … de la façon dont tu parles, j’ai le sentiment qu’il y a une face cachée que je ne connais pas. » Certes, comme chaque personne que tu connais ici, ou presque. Jusqu'ici, il n'y avait que Maxence qui connaissait chacun de tes secrets. Aujourd'hui, Concho' rejoint presque Maxence sur ce point. Petit à petit, tu t'ouvres à lui comme tu ne t'étais jamais ouverte avant. Pourquoi ? Parce que tu te sens en confiance, là, dans ses bras. Et parce que tu le sais, le jeune homme gardera ton secret bien précieusement. Lorsque tu déballes tout, Conchobàhr semble avoir du mal à y croire. Tu vois ses yeux s'écarquiller à mesure que tu donnes des détails sur ta vie. Et lorsqu'il reprend la parole, ses dires ne t'étonnent pas tant que ça. « Elle est où, la caméra ? T’en as eu assez que les jeunes et moi on t’ait à tout coup, alors tu les as mis de ton côté ? » Il réfléchit un instant, puis lorsqu'il comprend, reprend la parole. « T’es pas aussi bonne actrice que ça … Attends, t’es sérieuse ? » Tu aurais aimé que ça soit une blague faite avec les jeunes. Vraiment. Mais malheureusement pour toi, c'est loin d'être le cas. Ta vie est bel et bien compliquée comme tu le dis. Expliquer chaque détail de ta royauté serait inutile. À présent, Concho' sait que tu es princesse et c'est déjà assez. C'est un détail plutôt important, après tout. « On ne peut plus sérieuse. » Réponds-tu, un sourire mi-ironique, mi-amusé au coin des lèvres. « Je fais partie de la famille royale d'Italie. Je sais, ça semble énorme mais ça ne l'est pas tant que ça. Si tu savais toutes les obligations qui en découlent, tu fuirais toi aussi. » Ajoutes-tu, comme pour justifier ta fuite. « C'est juste que... J'avais besoin de me retrouver. D'être juste Eleanor. Rien d'autre. J'étais fatiguée de faire semblant, alors j'ai quitté l'Italie et je suis venue ici, à Bowen. Et à part toi et Maxence, personne n'est au courant. » Dis-tu en plongeant ton regard dans celui de ton ami, guettant sa réaction. En effet, ce n'est pas un petit secret que tu lui confies là. C'est bien plus. C'est tout le détail de ta vie cachée en Italie et ça, ce n'est pas rien à tes yeux. Conchobàhr n'a sûrement pas idée du "privilège" qu'il a de connaître ces détails. Cela prouve, une fois de plus, que tu le considères comme un ami très cher si pas le meilleur.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Ven 5 Aoû 2016 - 2:22
Eleanor me confirma bien vite qu’il ne s’agissait pas d’une blague, qu’elle gardait réellement ce lourd secret pour elle. Et quel secret ! Je n’aurais jamais pu m’imaginer une telle tournure des événements, même mon imagination débordante n’aurait jamais pu créer une telle fantaisie. Eleanor Milani, princesse italienne. Ma Eleanor, la mienne, était autre part une riche héritière, une femme royale, ayant fui son pays pour se réfugier ici, dans ma ville natale, ce coin paumé de l’Australie. Elle était si loin de chez elle et pourtant, j’avais l’impression qu’elle se contentait si bien de ce que ce petit bout du monde avait à lui offrir. « On ne peut plus sérieuse. Je fais partie de la famille royale d'Italie. Je sais, ça semble énorme mais ça ne l'est pas tant que ça. Si tu savais toutes les obligations qui en découlent, tu fuirais toi aussi. C'est juste que... J'avais besoin de me retrouver. D'être juste Eleanor. Rien d'autre. J'étais fatiguée de faire semblant, alors j'ai quitté l'Italie et je suis venue ici, à Bowen. Et à part toi et Maxence, personne n'est au courant. » Je l’avais laissée tout me raconter, sans l’interrompe, premièrement parce qu’elle avait besoin de vider son sac, deuxièmement parce que je ne savais pas encore vraiment comment gérer cette révélation. Si elle n’avait pas pris la parole, je serais sans doute resté là à la fixer pendant de longues minutes, incapable de me faire à l’idée qu’à mes côtés se tenait une princesse. Une vraie de vraie. Puis, j’éclatai de rire. Assez longtemps pour que mon amie me dévisage, confuse, peut-être amusée aussi, en fait j’étais trop occupé à rire nerveusement pour réellement guetter sa réaction. « Je m’excuse, c’est pas drôle du tout. C’est juste que … » Je ris encore un peu, avant de reprendre mon sérieux et de lever les bras dans les airs avant de les laisser retomber contre moi, capitulant devant la situation. Devant nos vies. « Depuis que je suis de retour que moi j’essaie de cacher à tout le monde que j’ai gagné à la loterie pour pas qu’on me voit différemment et toi … toi, putain, ce que tu essaies de cacher c’est que t’es une fucking princesse en Italie !! » Je me sentais con, tout d’un coup, avec mes maigres millions dans mon compte en banque. « Comment tu fais ? J’veux dire … comment tu fais pour passer incognito ? Ton visage n’est-il pas connu ? Ne te cherchent-ils pas de là-bas ? » Lui avais-je demandé, une fois mon sérieux repris, une fois que j’eus réalisé de nouveau l’ampleur du secret d’Eleanor. Et dire qu’elle vivait dans ce mensonge en solitude, dorénavant avec Maxence et moi pour l’épauler. Quand bien même, c’était terrible pour elle, et je m’en voulais d’avoir ri, même si ce n’était aucunement en lien avec sa situation, ou du moins pas directement.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Sam 6 Aoû 2016 - 15:28
Tu déballes tout ton sac, d'un coup, d'un seul. Et bon dieu ce que ça te fait du bien. Tu remercies, intérieurement, Conchobàhr qui te permet d'être si honnête, pour une fois. Cela arrive si peu souvent, même trop peu souvent, que ça en est fatiguant, par moment. Parfois, tu aimerais avoir une vie simple et sans problèmes. Tu aimerais être toi, simplement toi. Malheureusement, aux vues de ta situation, c'est quelque chose d'impossible. Et dire que la plupart des femmes rêvent de naître princesses. Toi, tu es bien loin de cette ambition. « Je m’excuse, c’est pas drôle du tout. C’est juste que … » Le jeune homme rigole une fois de plus et, toi, tu rigolerais bien aussi de l'ironie de ta situation. « Depuis que je suis de retour que moi j’essaie de cacher à tout le monde que j’ai gagné à la loterie pour pas qu’on me voit différemment et toi … toi, putain, ce que tu essaies de cacher c’est que t’es une fucking princesse en Italie !! » Tu rigoles, à pleines dents, à ton tour. Tu rigoles de ta situation et de la révélation de Conchobàhr, là, comme ça sur le tas. Tu ignorais tout de son gain à la loterie comme lui, il ignorait tout de ta vie en Italie. Alors oui, tu rigoles. Décidément, cette soirée révélations est plus qu'incroyable. Tu reprends finalement tes esprits, plongeant à nouveau ton regard dans celui de ton ami. Tu dois bien l'avouer, rire aux éclats permet de dédramatiser ta situation actuelle. D'un coup, tu te sens un peu moins larguée, un peu moins perdue dans le flot de tes innombrables questions qui restent sans réponses. « Combien t'as gagné ? » Demandes-tu, sans réfléchir. C'est sans doute de la curiosité mais tu t'en fiches pas mal. Après tout ce que tu as révélé au jeune homme ce soir, il peut bien t'en dire un peu plus, à toi. « J'en reviens pas que t'aies gagné à la loterie. Et que tu m'aies rien dit, surtout. » Ajoutes-tu, un sourire taquin au coin des lèvres. En vérité, Concho' a totalement le droit de garder ça pour lui. Et quoi qu'il en pense, tu ne le regarderas jamais différemment pour autant, à tes yeux, il reste le même homme. Cet homme que tu considères comme un réel pilier dans ta vie, cet homme à qui tu peux tout confier, cet homme qui est ton partenaire au travail et à la maison, lorsque tu as besoin de lui. Oui, à tes yeux, il restera toujours cet homme-là. « Comment tu fais ? J’veux dire … comment tu fais pour passer incognito ? Ton visage n’est-il pas connu ? Ne te cherchent-ils pas de là-bas ? » Par chance, ton anonymat est bien gardé à Bowen. L'Australie est trop loin pour que tu sois connue et ici, la royauté a bien moins d'importance. Alors, tu peux continuer ta vie comme si tu étais une femme parfaitement ordinaire. Et ça, bon dieu que ça fait du bien. « Ma famille pense que je vis aux USA, avec mon mari. Et de toute façon, depuis que j'ai quitté l'Italie, ils prennent très peu de mes nouvelles. C'est un peu comme si j'avais renié le pays tout entier, à leurs yeux. » Dis-tu en haussant les épaules. Oui, visiblement, pour eux, la famille n'est pas si importante. « Mais bon, j'évite quand même de me faire voir là où il y a la presse. Je ne suis pas à l'abri que quelqu'un me reconnaisse, ici, à Bowen. Mais j'ai moins de risque qu'en Europe. » Ajoutes-tu, le regard vide.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mar 9 Aoû 2016 - 1:32
Dès que je lui parlai de mon lourd secret de millionnaire, qui n’en était pas vraiment un finalement à côté du secret royal d’Eleanor, cette dernière se mit à rire tout autant que moi. On devait avoir l’air bien intelligents, là, à s’esclaffer sans pouvoir s’arrêter, jusqu’à en avoir les larmes aux yeux, alors qu’on venait de se larguer deux bombes sur nos têtes, sans prévenir. En même temps, ça faisait du bien d’alléger l’ambiance de la sorte. On aurait tous les deux pu se mordre les doigts bien longtemps avant de tout déballer à l’autre mais au contraire, en le prenant de cette façon, on s’apaisait mutuellement. Bon, mon secret à moi n’était pas compromettant et ça ne me faisait rien qu’Eleanor le sache, après tout, elle était mon associée alors elle l’aurait sans doute su tôt ou tard. Mais de son côté, je m’imaginais bien que son secret était d’une telle ampleur que le révéler à n’importe qui était une grande étape. Après tout, il fallait qu’elle fasse confiance à ceux à qui elle le disait, parce qu’il fallait qu’elle s’assure de se protéger dans son anonymat. Elle avait bien choisi sa personne en me le disait, parce que j’emporterais son secret dans ma tombe. « Combien t'as gagné ? » M’avait-elle alors demandé, elle qui demeurait quand même surprise par ce que je lui avais dit. « Vingt-cinq millions. » Je voyais déjà ses grands yeux s’ouvrir. « MAIS, on était trois sur le même billet. Alors j’ai empoché 8,3 millions. » Avais-je alors complété, pour ne pas qu’elle s’imagine que j’avais vraiment autant de chiffres dans mon compte. Bon, ça en faisait quand même déjà pas mal, mais il fallait quand même que je le gère bien, à un si jeune âge. Mes autres collègues dépensaient tellement pour n'importe quoi que je me faisais du souci pour eux. « J'en reviens pas que t'aies gagné à la loterie. Et que tu m'aies rien dit, surtout. » Je la regardai avec un grand sourire en secouant la tête, puis je levai les bras comme pour lui montrer tout le centre. « Mais comment je ferais pour être à la tête de cet endroit qui ne rapporte rien, sinon ? » Dis-je en éclatant de rire. Le centre était un bien beau projet de quartier, qui venait véritablement en aide aux autres, mais il ne m’apportait aucune aide financière ni à moi, ni à elle. Ou alors pas grand-chose. Il fallait bien que ce soit deux riches qui le dirigent, ce centre, parce que sinon, il était voué à l’échec. Maintenant, je savais moi aussi d’où provenait tout l’argent d’Eleanor. On était tous les deux nés sous une bonne étoile, la mienne avait juste mis un peu plus de temps avant de briller. Et la sienne s’éteignait peut-être peu à peu. Bref, une fois le fou rire passé, je me retrouvais quand même avec tous mes questionnements par rapport au statut de princesse d’Eleanor. Je n’arrivais pas à y croire, tout simplement. C’était hallucinant de se dire que j’étais l’ami d’une princesse italienne. Je m’en serais bien vanté à tout le monde, si j’avais pu. « Ma famille pense que je vis aux USA, avec mon mari. Et de toute façon, depuis que j'ai quitté l'Italie, ils prennent très peu de mes nouvelles. C'est un peu comme si j'avais renié le pays tout entier, à leurs yeux. Mais bon, j'évite quand même de me faire voir là où il y a la presse. Je ne suis pas à l'abri que quelqu'un me reconnaisse, ici, à Bowen. Mais j'ai moins de risque qu'en Europe. » C’était assez impressionnant, comme mensonge, et j’hochai la tête tranquillement en encaissant toute l’information. « Et ton mari ? Il est où, en vérité ? Et il pense quoi de cette situation ? » Puis, une fois qu’elle eut répondu, je me risquai à une autre question : « Est-ce que tu regrettes, parfois ? » Ses parents lui manquaient sans doute, et peut-être regrettait-elle d’être partie, maintenant qu’elle pouvait difficilement faire marche-arrière sans qu’on apprenne tout sur son mensonge.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Lun 15 Aoû 2016 - 0:04
Malgré ce que puisse en penser Conchobàhr, son secret est loin d'être moins important que le tien. Il n'engendre sûrement pas autant de problèmes - c'est sans doute même le contraire - mais tout de même, ce n'est pas rien. Et au fond, tu te réjouis pour ton ami qui le mérite sans doute plus que n'importe qui. Tu l'interroges d'ailleurs sur le montant, chose à laquelle il répond plutôt rapidement. « Vingt-cinq millions. MAIS, on était trois sur le même billet. Alors j’ai empoché 8,3 millions. » Waw, huit millions, tu parviens à peine à t'imaginer ce que cela vaut. Quoi qu'on puisse penser, ce n'est pas parce que tu es princesse que tu es blindée. C'est surtout ta famille qui possède beaucoup de biens immobiliers, de bijoux et de tableaux de valeurs. Toi, sur ton compte en banque, tu n'as pas tant que ça. Alors oui, cette fortune qu'a gagné Conchobàhr, ça t'épate. « Je suis tellement contente pour toi. » Et c'est sincère. Avec tout ce qu'il fait pour toi et pour le centre, ton ami mérite bien tout ça. Et cela lui permettra sans doute d'être confortable pour le restant de sa vie. Et ça, ce n'est pas rien. Même si, de ton côté, tu n'as pas vraiment à te plaindre. Mais ton futur est moins certain que le sien, étant donné que tu penses de plus en plus à divorcer pour vivre pleinement ta relation avec Maxence. Enfin, vous êtes loin d'être là mais c'est quelque chose que tu as déjà imaginé plus d'une fois. « Mais comment je ferais pour être à la tête de cet endroit qui ne rapporte rien, sinon ? » Tu ris, à ton tour, à pleines dents. Ces moments de rire et de fous rires entre amis te font tellement du bien. Cela dédramatise un petit peu ta situation qui est des plus compliquées en ce moment. Et Concho' n'a pas tort en ce qui concerne le centre. Malgré que ce soit un beau projet, ce n'est pas ça qui vous permet de manger. Bien au contraire, même. « C'est pas faux. Peut-être que t'es riche héritier, toi aussi. » Réponds-tu, toujours en rigolant. À vrai dire, tu ne t'es jamais réellement posée la question. Les finances de ton ami t'importent peu. Vous dérivez finalement sur ta vie passée et actuelle. Et une chose est sûre, il y a beaucoup de choses à dire à ce sujet. Et tu peux comprendre toutes ces questions que se posent ton ami te concernant. « Et ton mari ? Il est où, en vérité ? Et il pense quoi de cette situation ? Est-ce que tu regrettes, parfois ? » Tu n'as que très peu de contacts avec cet homme que tu as épousé. Au fond, tu n'as pas réellement l'impression qu'il est ton mari. Vous êtes deux inconnus qui ont du se marier à cause du titre qu'ils ont "remporté" à la naissance. Rien de plus, rien de moins. « Il vit réellement aux USA et parfois, je vais lui rendre visite pour envoyer des photos à la presse et à nos familles. Lui, il vit avec une autre femme, là-bas. Dont il était déjà amoureux lors de notre mariage, il s'est "enfuit" tout comme moi pour vivre la vie qu'il désire. » Dis-tu, en haussant les épaules. Tant qu'il est heureux comme ça, cela te convient. C'est un marché que vous avez passé bien avant de vous marier et qui fonctionne encore aujourd'hui. Jusqu'ici vous n'avez eu que très peu d'ennuis à ce sujet. « Parfois, je me dis que ma vie serait plus simple en Italie. Et puis, je me rappelle à quel point je suis bien, ici, à Bowen. Ici, je peux être moi. Juste moi. Et ça, c'est quelque chose dont j'ai besoin pour vivre. » Ajoutes-tu, tout en plantant ton regard dans celui de ton ami. « Et puis, si je ne m'étais pas enfuie, je ne t'aurais pas rencontré. » Tu lui adresses ton plus beau sourire, sincère. Conchobàhr est un réel pilier dans ta vie et bien qu'il l'ignore sans doute, s'il n'était pas là, ta vie serait bien plus compliquée.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Lun 22 Aoû 2016 - 15:59
Moi qui pensais que huit millions n’étaient que des cacahuètes pour Eleanor, maintenant que je la savais issue d’une famille royale, elle eut quand même une expression de surprise en l’apprenant. Après la surprise, elle laissa la place à la gentillesse et à la douceur sur son visage, cette bouille d’ange que je connaissais si bien, et elle me dit : « Je suis tellement contente pour toi. » Je sentais toute la sincérité dans sa voix, et je la regardai avec un regard tout aussi doux, un sourire touché en coin. « Merci. » En même temps, il était vrai qu’il y avait de quoi se réjouir, dans mon cas. J’avais eu une enfance tellement difficile, j’avais appris à être vieux trop jeune, avec toutes les responsabilités d’adulte qu’un enfant ne devrait jamais avoir à connaître. La mort de ma mère m’était rentrée dedans de plein fouet, aussi, parce que même s’il est dans l’ordre naturel d’enterrer ses parents, ce n’était pas normal de le faire aussi jeune. Surtout sachant que ma mère l’avait choisi, en quelque sorte – même si je savais que dans les problèmes mentaux, tout n’est pas noir ou blanc. Bref, tout ça pour dire que la vie avait été assez cruelle avec moi, et qu’il était grand temps qu’elle me renvoie un sourire, là. Certes, c’était beaucoup plus que ce pourquoi j’aurais pu prier, et je n’en revenais toujours pas aujourd’hui de ma chance, mais je me disais qu’à quelque part, je le méritais. Et puis, je l’utilisais d’une belle façon, ce gros lot, ce qui me réconfortait un peu dans l’idée qu’on puisse croire que tout cela m’avait été servi sur un plateau d’or. « C'est pas faux. Peut-être que t'es riche héritier, toi aussi. » La belle blague. Je rigolais quand même, parce que je savais qu’Eleanor plaisantait aussi. Elle savait aussi bien que moi qu’un château, un palais ou même juste une belle maison, je n’en avais jamais eue. J’avais grandi dans l’ancien quartier malfamé de Bowen, qu’on ne connaissait plus vraiment aujourd’hui puisque l’économie touristique avait permis à la ville de prendre de la valeur. Tout avait été rasé, reconstruit, rénové. Bref. « Le riche héritier du royaume des mouches à merde, ouais. » Ajoutais-je en riant, avec un fond de vérité certes, mais je prenais le tout avec humour, parce que tout ça était derrière moi, même si je traînais ma mère dans mon cœur à chacun de mes pas. Du côté des révélations d’Eleanor, je me permis de la questionner davantage sur son mari, car toute cette histoire rocambolesque nécessitait quelques détails. « Il vit réellement aux USA et parfois, je vais lui rendre visite pour envoyer des photos à la presse et à nos familles. Lui, il vit avec une autre femme, là-bas. Dont il était déjà amoureux lors de notre mariage, il s'est "enfuit" tout comme moi pour vivre la vie qu'il désire. Parfois, je me dis que ma vie serait plus simple en Italie. Et puis, je me rappelle à quel point je suis bien, ici, à Bowen. Ici, je peux être moi. Juste moi. Et ça, c'est quelque chose dont j'ai besoin pour vivre. Et puis, si je ne m'étais pas enfuie, je ne t'aurais pas rencontré. » Mon bras étant toujours autour de mon amie, je la serrai un peu plus contre moi suite à cette dernière phrase, en me penchant sur elle pour déposer un bisou sur son cuir chevelu. « Mais c’est n’importe quoi, vivre sa vie comme ça … C’est même pas une vie, Lea. Aller le retrouver pour faire semblant … Revenir ici et te cacher … Qu’est-ce qu’il pourrait t’arriver de pire en révélant tout à tes parents ? Te renier, à mes yeux, ça c’est déjà fait, parce qu’ils renient ce que t’es vraiment, au fond. T’enlever ton héritage, ton argent ? T’en as pas besoin, j’suis là. » Je soupirai, la regardant, sachant fort bien que je m’aventurais sur un territoire que je ne connaissais même pas un peu. « Je sais que c’est facile à dire, surtout parce que je ne sais pas de quoi je parle, mais … j’trouve ça injuste pour toi. » Conclus-je.
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Lun 26 Sep 2016 - 23:28
Te réjouir pour les autres fait sans doute partie de tes meilleures qualités. Et davantage pour tes amis, d'ailleurs. S'il y a bien quelqu'un qui mérite d'être heureux c'est Conchobàhr tout simplement parce que c'est une personne merveilleuse que tu es heureuse de compter parmi tes amis. Tout d'abord parce qu'il est toujours là pour toi quoi qu'il arrive et ensuite parce qu'il fait tout pour aider les autres même si ça lui demande énormément de temps et d'argent. Il ne compte pas et ça, c'est beau. Tu n'aurais jamais imaginé qu'il puisse se trouver dans une telle situation, à présent. À vrai dire, tu ne t'interroges pas sur les revenus de tes amis, préférant que ça vienne d'eux plutôt que de toi. S'ils veulent te le dire tant mieux, sinon tant pis. C'est sans doute pour ça que tu n'as jamais cherché à savoir d'où venait cet argent, apporté par Conchobàhr. Tu te réjouissais simplement pour le centre qui ne fait que s'agrandir de jours en jours et de mois en mois. « Le riche héritier du royaume des mouches à merde, ouais. » Tu ne peux t'empêcher de rire, à pleine dents, même si le fond de l'histoire est sacrément triste. Certes, le jeune homme n'a pas eu une vie facile, c'est même tout le contraire et pourtant, il s'en est tellement bien sorti. C'est un battant, un homme capable de vaincre n'importe quel obstacle et ça, tu le sais depuis votre rencontre. Conchobàhr dégage l'ambition et la réussite, c'est indéniable. Et pourtant, quand on connait son passé, il est loin de la réussite qu'on imagine. Mais quoi qu'il ait vécu, ce qu'il a accompli avec le centre est un vrai bonheur. Et c'est ton bonheur au quotidien, il n'y a pas de doute là-dessus. Tu lui expliques finalement comment vous fonctionnez ton "mari" et toi. Comment vous faites pour ne pas vous faire prendre et pour continuer votre vie malgré tout. « Mais c’est n’importe quoi, vivre sa vie comme ça … C’est même pas une vie, Lea. Aller le retrouver pour faire semblant … Revenir ici et te cacher … Qu’est-ce qu’il pourrait t’arriver de pire en révélant tout à tes parents ? Te renier, à mes yeux, ça c’est déjà fait, parce qu’ils renient ce que t’es vraiment, au fond. T’enlever ton héritage, ton argent ? T’en as pas besoin, j’suis là. Je sais que c’est facile à dire, surtout parce que je ne sais pas de quoi je parle, mais … j’trouve ça injuste pour toi. » Injuste, c'est peut-être le mot, oui. Mais quoi qu'il en soit, ta vie est comme ça depuis des années déjà et tu dois bien t'y faire. Et jusqu'ici ça t'allait très bien mais depuis que Maxence fait partie de l'équation, c'est totalement différent. Pour lui, tu serais capable de tout remettre en question. Mais malgré tout, tu as peur de regretter. « C'est pas une question d'argent, ça, je m'en fiche pas mal. Mes deux métiers me suffiront amplement. » Dis-tu en haussant les épaules et en essayant de mettre tes idées au clair. Tu veux mettre les bons mots pour que Concho' comprenne ton point de vue. Ce qui n'est pas si simple que ça en a l'air. « J'pense, qu'au fond, j'ai envie que mes parents se rendent compte de leur erreur. Et donc, j'ai envie de maintenir ce lien même s'il n'en reste pas grand chose. Et puis, ce que tu ne sais pas, c'est que dans une famille royale, en Italie du moins, on ne peut pas renier ses enfants comme ça. L'image est trop importante. Alors, la seule solution pour ma famille est qu'elle mette toute la faute sur moi. Qu'elle me fasse passer pour une menteuse, une toxico ou que sais-je encore. Et je suis pas prête à supporter tout ça. Et surtout, si tout ça éclate, c'est Maxence qui risque d'en pâtir et il ne me le pardonnera jamais... » Réponds-tu en baissant la tête et en caressant du bout des doigts le bras de ton ami. « C'est peut-être injuste mais je ne sais pas quoi faire Concho' je suis bloquée... » Ajoutes-tu en soupirant, complètement perdue dans cette spirale infernale.
Spoiler:
Encore mille excuses pour le retard
Conchobáhr Rosenbach
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STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor) Mer 5 Oct 2016 - 4:01
Malgré mes paroles, malgré mes tentatives de lui faire voir ce qu’elle était sans doute incapable de voir, aveuglée par son passé et son amour inconditionnel de sa famille, Eleanor ne démordait pas. Sa décision demeurait, selon elle, la meilleure. La seule envisageable, du moins. Peut-être était-ce le cas. Après tout, comme je le lui avais moi-même dit, je n’avais aucune idée de quoi je parlais. Je ne savais pas du tout ce qu’elle vivait, parce qu’elle aurait beau me l’expliquer à maintes reprises, c’était plutôt difficile de se mettre dans ses souliers. Eleanor semblait avoir une vie des plus compliquées, et moi qui croyais avoir eu mon lot d’incertitudes et de défaites, je me rendais de plus en plus compte que l’être humain en général était comme programmé pour souffrir à un moment ou à un autre. Ou alors perpétuellement, pour les moins chanceux. Eleanor savait sans doute mieux que quiconque, mieux que moi, ce qu’il lui fallait présentement. Je pouvais lui partager mes conseils, mes opinions, mais je ne pouvais pas la forcer à les mettre en application. « C'est pas une question d'argent, ça, je m'en fiche pas mal. Mes deux métiers me suffiront amplement. » J’hochai la tête. J’espérais bien que son autre métier lui rapportait pas mal, car avec l’argent qu’elle injectait dans le centre et le peu qu’elle en retirait, ce n’était certainement pas avec Head Ahead qu’elle arrivait à mettre de la nourriture sur sa table à tous les soirs. Sans oublier que pour le moment, elle n’avait pas de petite famille à nourrir. Si les choses évoluaient avec Maxence, peut-être qu’Eleanor verrait différemment ses choix. Encore une fois, ce n’était pas ma place de la contredire. « J'pense, qu'au fond, j'ai envie que mes parents se rendent compte de leur erreur. Et donc, j'ai envie de maintenir ce lien même s'il n'en reste pas grand-chose. Et puis, ce que tu ne sais pas, c'est que dans une famille royale, en Italie du moins, on ne peut pas renier ses enfants comme ça. L'image est trop importante. Alors, la seule solution pour ma famille est qu'elle mette toute la faute sur moi. Qu'elle me fasse passer pour une menteuse, une toxico ou que sais-je encore. Et je suis pas prête à supporter tout ça. Et surtout, si tout ça éclate, c'est Maxence qui risque d'en pâtir et il ne me le pardonnera jamais... » Je soufflai, les yeux grands ouverts, sourcils haussés. C’était horrible de savoir que sa famille serait prête à aller jusque-là pour ne pas ternir sa réputation. Donner le mauvais rôle à son propre enfant, gâcher sa vie à elle, sa réputation à elle, pour la sienne. Je n’arrivais pas à y croire. Je n’avais pas eu les meilleurs parents du monde, mais jamais ils ne m’auraient infligé une telle souffrance. « C'est peut-être injuste mais je ne sais pas quoi faire Concho' je suis bloquée... » Ajouta-t-elle en soupirant. J’avoue que là, ses aveux me dépassaient. Je n’étais pas préparé à entendre de telles révélations et surtout, pas préparé à répondre quoi que ce soit face à de tels enjeux. « J’avoue que c’est toute une impasse qui se dresse devant vous. » Comme si le monde entier était contre eux. Contre leur amour. « Mais vous ne risquez rien si personne ne sait qui tu es, non ? Même publiquement … À Bowen, y’a aucun risque que ce genre de chose se sache … La preuve, tu te promènes où tu veux ici et personne ne t’a reconnue, non ? J’vois pas ce que le fait d’avoir Maxence à ton bras pourrait y changer … » Mais j’avoue que moi, je ne faisais pas partie de ce duo. Je n’avais rien à perdre, moi, à les encourager à être ensemble.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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Sujet: Re: our weary eyes still stray to the horizon (eleanor)
our weary eyes still stray to the horizon (eleanor)