Ooops ! [Feat Ally ] HOT [+18]

Mes journées débutaient toujours de la même façon : Yoga et smoothie. Plus tard dans la journée, j’étais allée au boulot où tout se ressemblait encore. Beaucoup trop de formulaires, j’avais failli appeler mon ex en pleurant le pourquoi il m’avait achetée cette galerie, c’était beaucoup trop compliqué tout ça! Après avoir fait un peu d’ordre, je m’étais impliquée dans cette paperasserie et je m’en étais plutôt bien tirée. Puis, direction le complexe sportif où j’avais un cours de karaté. C’était une première pour moi dans ce lieu. Habituellement, j’allais plutôt au dojo de Jay et je me sentais plutôt mal de le trahir pour un cours à cette heure. Je tentais de comprendre l’heure de ces cours tardis et je me découvrais un vrai côté adulte, sans arts, ni rien. Après des efforts soutenus de ma part, on avait annoncé un cinq minutes de pause.

Alors que je regardais autour de moi, je sentais un jet d’eau froide sur ma poitrine ce qui m’arrachait un cris de surprise. Ça m’apprendra à venir dans un complexe de jeunots. Je regardais l’imbécile maladroit avec un regard noir. « Oups! Je suis maladroit des fois, mais voyez le bon côté des choses, ça vous aura rafraichit. » Mon regard de colère s’intensifiait envers le jeune homme. Et je regardais mon t-shirt blanc qui moulait désormais bien ma poitrine avec le soutien-gorge de sport qui semblait en dire autant. « Génial. » que j’grognais plus pour moi-même que pour lui. « Ouais, me rafraîchir hein. » que j’lui disais en crachant ma phrase comme du venin. J’passe ma main dans mes cheveux et j’réalise que j’ai pas vraiment d’autres t-shirt de sport que celui-là pour aujourd’hui. J’étais certaine que c’était à cause de Jay et du putain d’karma qui me faisait faux-bond. « Je vous invite à boire ou à manger quelque chose après le cours pour me faire pardonner? » Je le regarde en le fusillant du regard. « M’inviter à boire pour me faire renverser un autre truc sur mes vêtements? Merci, mais non merci. » J’osais pas non plus imaginer l’aspect nourriture. Je regardais autour, plus que lui et moi. Je m’éloignais un peu pour retirer mon t-shirt et le faire aller au vent pour le faire sécher, me foutant éperdument de me faire regarder par le jeune homme. Je remettais mon t-shirt. Le maître de cérémonie de ce soir nous invitait à reprendre le cours et je m’y soumettais. Il nous placait rapidement en équipe de deux pour le prochain exercice qui semblait être sur le sol presque trop collés l’un contre l’autre. Il nous placait donc en équipe et j’attendais de voir avec qui j’allais être. « Carmichael, Devon. » Bordel, j’portais la poisse. « T’auras pas uniquement la chance de les voir, mais aussi d’les sentir contre toi. » J’levais les yeux au ciel en me promettant d’le tuer en sortant d’ici.

© charney

« Dommage, je suis sûr qu’on aurait pu trouver plein de choses à vous renverser dessus, tant pis! Oh que je suis déçu, vous sembler pourtant si charmante. » « Vous puez le sarcasme à trois kilomètres! » Et j’avais pris le soin d’ignorer sa première remarque. Et puis sa deuxième aussi par le fait même... Aller contre le destin, mais qui diable croyait au destin? Certainement pas moi, sinon il m’avait foutu une raclée récente. « Je suis un homme comblé, alors. » Nouveau regard noir. Si seulement ça pouvait être des faux, j’aurais été également comblée. Il me semblait si con, cet homme. « Détendez-vous sinon vous allez vous blesser, je vous proposerai bien un massage, mais je serai capable de renverser toute l’huile sur vous, avec ma maladresse. » Il faisait maintenant référence à mes blagues, pfff. Qu’il s’en trouve d’autres. Plus ça allait, plus je l’emmerdais royalement. « J’suis pas débutante au karaté, malgré ce que vous pouvez bien penser. » Oui, c’était un cours de débutant et alors? C’était le seul qu’il offrait alors j’allais être coincée avec lui pour ce soir seulement. Demain, j’irais au dojo de Jay point à la ligne. Surprise, il me plaquait au sol et il restait contre moi plus longtemps que nécessaire et je l’avais laissé faire, non mais il ne faut pas blesser l’égo masculin. Il regardait ma poitrine beaucoup trop longtemps à mon goût pour en déduire que ça sèche. « Vous voulez que j’enlève tout pour être certain que j’suis pas blessée? » que j’lui sors en levant les yeux au ciel. J’le plaque à mon tour contre le sol dans les positions de judo plus ou moins catholique, me retrouvant à califourchon et j’allonge le haut de mon corps sur lui, prenant bien soin qu’il sente ma poitrine. « J’suis pas sarcastique. » que j’lui dis avec un haussement de sourcils et je me relève attendant les prochaines consignes de l’instructeur qui semblait croire qu’il avait fait une bonne chose de nous placer ensemble. Il nous montrait un nouveau mouvement faisant tomber le partenaire et c’était sensiblement de l’esquive. De retour dans notre coin, je faisais tomber rapidement Nate et je me préparais à ce qu’il esquive mon coup, mais à la place, il m’avait attrapée pour me faire tomber. « Bordel, c’est pas un lit ici, on fait pas les positions que tu veux. T’étais sensé esquiver et pas m’faire tomber. » que j’lui disais un peu froissée, quand même qu’il ne se plie pas à l’instructeur.

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« Ah non? Qu’est-ce que vous faites dans ce cours? » J’soupire, j’dois vraiment tout lui raconter? « Un ami a son dojo et mon horaire a changé. Je peux plus aller à ses cours. » que je lui disais tout simplement. Il fallait bien que je calme la tigresse en moi et que je m’entraîne un peu. « Si je dis oui, vous le faites? » Je lève les yeux au ciel. « Ça vous ferait beaucoup trop plaisir. » que j’lui disais sans même un sourire. Ça change quoi que j’lui montre ma poitrine ou pas? Dans tous les cas, il m’avait plaqué au sol malgré mes protestations. Il me disait que je devais me détendre et à la base, c’était ce que je devais faire avant qu’on me renverse de l’eau froide dessus. « Pour le fun pour se détendre? Moi j'me détends plus vraiment depuis le jet d'eau froide. » que je répète en fronçant les sourcils, ça ne semblait pas être ce qu’il voulait faire. Enfin. « Dans les vrais combats, l’adversaire ne réagira pas comme tu le penses hein. » Je me redressais, vraiment fâchée. « Mais j’en ai fait des compétitions et j’le sais! » Je lui lançais un regard noir. Je m’attendais simplement pas à ce que pour un cours de débutant qu’il me jette sur le sol et qu’il se languisse de ma poitrine... Ce qui était normal, enfin pour moi. « Ça prend quoi pour que tu me laisses tranquille? Tu veux quoi? » Je n’aimais pas ses questions, ni ses commentaires à mon égard. Malgré ma soumission précédente, je remontais par dessus lui, me retrouvant donc au dessus de la situation. Il allait me faire vaciller, j’le sentais. Il semblait dominant, mais j’étais loin d’être soumise... Un combat de coqs, me souffle-t-on à l'oreille.

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Il me disait que finalement, c’était que des paroles en l’air, je souriais. Parfait, on allait bien s’entendre s’il ne voulait pas plus. Quoi que j’aurais pas dis non à le ramener dans le pieu pour lui en faire voir de toutes les couleurs. « Ça fait déjà un bout de temps que cette eau a malheureusement rencontré votre t-shirt, puis c’est sec maintenant, alors bon vous voulez pas passer à autre chose? » Je détestais son sourire prétentieux qu’il avait en caressant ma poitrine pour m’assurer que ce n’était pas sec. « C’est toujours humide pour votre gouverne. Et vous voulez passer à quoi? Vous truquez tous les exercices à faire. Je n’y prends aucun plaisir. » que je lui déclarais sans sourire ni quoi que ce soit de plus. Je lui ferais bien toucher, mais il y avait des limites. Il s’excusait pour son ignorance, évidemment. Il disait que ce n’était pas inscrit sur mon t-shirt que j’étais forte. « En yoga, judo et karaté, je le suis. J’suis capable de réparer ma voiture et ma maison. J’sais faire du hula hoop et je suis une gestionnaire et une artiste au travers de tout ça. Maintenant, m’offusquez plus sur rien de grâce. » Je lui avais dévoilé tout ce qu’il avait à savoir pour ne pas me vexer. Je lui épargnais la saga de mon cœur brisé, de comment j’maniais les armes et même tout le reste. « Vous êtes sérieuse? Vous croyez vraiment que vous avez tant d’importance que ça pour que je prenne du plaisir à vous tourmenter? Je suis venu faire du sport et on a décidé de nous mettre ensemble, c’est tout. » « Parfait, alors concentrez votre regard ailleurs que sur ma poitrine et on devrait bien s’entendre. » Sourire d’hypocrite vraiment froissée. « Pourquoi vous réagissez aussi fort? » Je me lève sans même avoir envie de lui répondre. Parce que j’ai déjà été blessée? Parce que je veux me protéger? « Ça vous importe réellement? » que j’lui dis tout simplement en haussant les épaules prête à donner de nouveaux coups tels que montrés par l’instructeur.

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« Vous n’allez pas fondre même si ce n’est pas sec, puis vu la chaleur dehors en deux secondes ce sera sec. » J’fronce les sourcils, mais pour qui il me prend? J’sortirai pas dans cet ensemble. J’avais une robe parfaite avant d’arriver, pas question que j’sorte avec un t-shirt blanc trempé. « Je vais me changer avant de sortir, vous parlez d’une histoire! » Puis il renchérissait concernant les exercices. « Non mais sérieusement!? J’aurai l’air d’une pauvre fille à papa et on sait tous les deux que j’vaux mieux que ça. » J’ai un fin sourire au visage en sachant vraiment ce que je vaux. Et l’emmerder, comment dire... Ça commence à me plaire. «  Vraiment tout ça? Je suis impressionné! Vous trouvez comment le temps de tout faire? Vous êtes parfaite... » Cette fois, j’ai un fin sourire sur le visage et j’me demande vraiment comment j’fais. « J’prends des classes de karaté débutant. » J’ris doucement à ma propre blague... comme si elle était bonne. Tsssk. « Et je suis loin d’être parfaite. » Et ça, je le pense vraiment. J’passe ma main dans mon cou comme par réflexe de sentir les cicatrices de lorsqu’on a voulu me tuer. Cette fois-là, j’ai été tout sauf parfaite, mais aujourd’hui j’étais parfaitement en vie et ça me convenait.

« Aurai-je l’honneur de voir un vrai sourire sur votre visage ou je dois me satisfaire de ce genre de sourire? » « Vous me draguez ou j’rêve? » que je lui demande en arquant un sourcil un petit sourire amusé au coin du visage. Alors que je lui demandais si ça l’importait réellement, il me disait qu’il semblait vraiment vouloir savoir. « J’suis simplement une personne intense. » que je lui dis en haussant les épaules. Au fond, c’était peut-être le meilleur résumé que je pouvais faire. Nate faisait un mouvement de n’importe quoi et je levais les yeux au ciel. « Ne pas vous taper? » que j’lui disais en éclatant de rire le mettant au sol en une seconde. « C’était ça le mouvement. » que j’lui dis en levant les yeux vers le ciel. Le professeur souhaitait une bonne soirée à tous les étudiants et la plupart quittaient la salle alors que de mon côté je restais quelques instants près de Nate pour m’étirer. Question de ne pas avoir de courbatures. Il semblait presque m’attendre, c’était mignon. « Vous vous étirez jamais? » que je lui demande en le regardant de haut en bas alors que je suis en grand écart.

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« Ne vous plaignez pas que je gâche vos exercices alors... » J’avais ouvert la bouche pour répliquer puis je l’avais refermée presque immédiatement. Mais il était aussi emmerdeur que moi ou je rêvais. « Non je ne vous drague pas, j’étais juste curieux de savoir. » « Alors continuez de vivre dans l’ignorance. » Un nouveau sourire sarcastique, il ne l’obtiendrait jamais, ce sourire. Je m’en faisais presque une mission personnelle. S’il m’avait dragué en serait-il autrement? Sans doute. En attendant, je le regardais se relever et je commençais mes étirements alors qu’il préférait me regarder, sans grande surprise je levais les yeux au ciel. « Alors rincez-vous bien l’œil. » que je lui disais en poursuivant mes étirements. « Pourquoi tenez-vous tant à m’inviter? » que je lui demandais en m’allongeant sur le sol. Je repensais à l’incident d’un peu plus tôt et je me disais que pour uniquement de l’eau, ça ne valait pas la peine de s’acharner. « Vous êtes longue... » j’avais également un petit sourire au visage puis il se levait en me demandant s’il m’attendait à la sortie. Je hochais la tête positivement en me levant, je m’arrêtais devant lui. « Un homme doit forcément avoir une raison plus concrète qu’une traite excuse pour de l’eau pour inviter une femme dans un restaurant. » que je lui disais avec un fin sourire passant devant lui pour arrêter aux vestiaires pour prendre une douche rapide, enfiler ma robe, mes talons hauts, me remaquiller un peu et faire un miracle avec mes cheveux que je détachais. Il m’attendait devant, quel sage homme. « Où allons-nous? » lui demandais-je avec un fin sourire joueur. À en juger par son regard sur moi, ça allait être dans son lit ou dans le mien.

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Je ne retenais pas mes sourires, je les gardais simplement pour les moments opportuns, tout simplement. Les moments qui sauraient être digne de ce nom. Puis, il m’avait demandé pourquoi je lui prêtais une mauvaise intention, tsssk. C’est un homme point. Un homme qui renverse une bouteille d’eau sur une femme au t-shirt blanc alors forcément, c’est pas le destin : c’est un idiot. Je n’avais donc pas répondu à sa phrase me contentant donc de garder ma réflexion pour moi. Il allait oublier sa bouteille d’eau et je levais les yeux au ciel. « Si vous voulez voir mon corps ou mes dessous, il suffit de le demander. » Namého à la fin. S’il voulait me déshabiller, il n’avait qu’à le dire. À ma question, il répondait « Je ne sais pas, parce que j’aime souffrir et que j’ai terriblement adoré tous vos sarcasmes. » je l’observais avec un regard franc et désarmant. « Si c’est ce que vous voulez vraiment. » que j’lui réponds finalement, le sourire vague et désintéressé. Puis, il commençait à bouger, décidément le calme ne lui allait pas du tout. Il me disait que je comprendrais quand je serais grande et j’éclatais de rire. « Si vous voulez coucher avec moi, il suffit de me le dire. Ça nous évitera une perte de temps. » que j’conclu en tentant de sonder son regard alors qu’il fuyait vers les vestiaires. « Vous surprendre? Vous avez toujours votre bouteille d’eau? » que j’lui demande avec un fin sourire aux lèvres, l’esprit de vengeance ayant frappé en moi. On avançait tous les deux et il me remettait sous le nez mon refus alors c’était à moi de proposer. J’hésitais à proposer mon lit ou le sien et j’étais en réflexion. « Vous avez envie de manger quoi exactement? Ça m’aiderait déjà à guider mon choix vers quelque chose ... d’intéressant. » alors que je le regardais de haut en bas en disant le mot intéressant. Nous avancions toujours presque vers la sortie. Nous avions nos deux voitures respectives, j’osais croire. Je ne prenais pas la mienne lorsque j’envisageais de boire ou de consommer autre chose. « Vous aimez le vin? Les grillades? » que je lui demande en pensant à un steakhouse de Bowen. J’allais prendre le temps de tout dévorer avec appétit avec lui uniquement pour le plaisir de la chose. Le tenter, sans doute. Et au moment le plus crucial, je le repousserais froidement.

© charney