Ooops ! [Feat Ally ] HOT [+18]

Tout aurait pu être différent sans la bouteille, on aurait sans doute dérapé un peu plus tôt parce que la chose est marrante et que j’suis capable de faire preuve de bonne foi. « On ne résiste pas à Brooklyn aussi facilement! » J’opinais de la tête. « Bien sûr, cela m’intrigue, en plus c’est rare les femmes qui savent s’occuper elle-même de leur voiture, c’est dommage j’aurais bien voulu vous voir à mon garage. » « Il suffit de demander et j’peux me présenter sans sous-vêtements, si vous voulez. » que j’lui dis avec un clin d’œil et en me mordillant la lèvre inférieure. Son sourire charmeur me faisait craquer peu à peu. « Promis je vous ferai un cheesecake, mais attention vous risquez fort d’en tomber accro. » qu’il me prévenait sagement. « Et qu’est-ce que ça fait si je tombe accro à votre cheesecake? » que j’lui demande en guise de prévention.

« Oui, complètement à vous... » Je frissonnais. Merveilleux, on allait donc s’amuser, mais pas ici. Sa main se glissait rapidement sur ma joue alors qu’il semblait analyser mon regard tandis que je souhaitais en faire de même avec le sien. Ses lèvres joignaient mon cou et me faisait perdre le contrôle d’un long soupir de bien être. Comme si une pression s’était enlevée totalement. Sa main sur ma nuque me faisait croire qu’il avait envie de moi – entre autres choses – et ses lèvres qui frôlaient les miennes. J’avais des palpitations, un espèce de désir incompréhensible. « Vous me rendez fou... » qu’il avait dit alors que j’avais simplement hoché la tête sans être capable de parler davantage. Son regard créait un désir insoutenable en moi. « Chez moi? Chez toi? Ta voiture, la mienne? La galerie d’art n’est pas trop loin et elle est fermée le lundi soir. » que je lui disais la respiration écourtée. Prise d’envie ou de folie, je ne savais plus décrire. Mes lèvres trouvaient les siennes pour un baiser enflammé, mon cœur battant à tout rompre. Je caressais sa nuque, ses cheveux puis son dos et je m’arrêtais d’un coup. Je glissais un billet permettant de payer nos deux additions et je l’entrainais avec moi à l’extérieur du steakhouse. À l’extérieur, je lui prenais la main et je marchais rapidement pour trouver la galerie d’art à quelques pas que je déverrouillais en tremblant un peu. J’arrêtais le système d’alarme d’une main habituée et je refermais la porte que je verrouillais derrière nous. Les rideaux étaient déjà tirés, nous étions seuls dans la galerie, c’était assuré. « On en était où ? » que j’lui demandais en ayant envie de lui plus que jamais. J’espérais qu’il ne voulait pas avoir une visite guidée, ça risquait d’être un peu plus gênant...

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«  C’est tellement tentant » « Vous me redonnerez l’adresse de votre garage et je passerai faire un tour avec une jupe bien volante. » que je lui disais en ajoutant un clin d’œil. J’allais bien m’amuser avec un homme dans un garage alors que je ne porterais pas de dessous. Il allait même l’ignorer. « Du coup, vous voudriez me voir tous les jours pour que je vous fasse un cheesecake... » « Mon âme au diable, pour un cheesecake. Je croyais que vous l’aviez compris depuis belle lurette. » que je lui disais en souriant. Le baiser du restaurant avait été incroyablement chaud et me donnait envie d’aller plus loin avec lui alors que je fixais ses iris bleutés.

Puis, on se dirigeait vers ma galerie où personne n’était plus depuis un bon moment déjà. Je lui avais demandé où nous en étions et il me disait qu’on en était là en m’embrassant passionnément, une fois de plus alors qu’il me plaquait contre le mur non-loin de nous. Je retrouvais ses baisers dans mon cou alors que je soupirais longuement de plaisir, de frissons et de bien-être. Puis ses lèvres revenaient à la charge et je l’embrassais comme si ma vie en dépendait. Puis, il s’arrêtait pour me regarder et me dire qu’il avait terriblement envie de moi. Je rougissais à vue d’œil puis il baissait la bretelle de ma robe, je glissais ma main sur la sienne, l’empêchant d’aller plus loin un instant. Je retournais près de mon sac à main et je sortais un préservatif. C’était mieux avec ça, pas de soucis de grossesse ou quoi que ce soit d’autres. Je glissais le préservatif dans la poche arrière de son jean en profitant pour caresser ses fesses au travers de ses vêtements. « Rassure-toi, j’en ai envie autant que toi. » que je lui disais en reprenant ses lèvres en otage alors que je le poussais un peu vers une chaise pour qu’il s’assoit dessus alors que je glissais ma bretelle de mon épaule vers mon bras et je faisais la même chose avec la deuxième. Je le regardais droit dans les yeux sachant que si je bougeais un peu, elle glisserait lentement sur le sol, ce que je fis directement. Instinctivement, mon corps cherchait la chaleur du sien. Je lui enlevais rapidement sa chemise blanche pour laisser place à une peau plus foncée, des muscles bien découpés ce qui me faisait sourire sachant que j’étais sportive moi-même. Je rattrapais ses lèvres à la volée, toujours avec autant de passion. Je n’en démordais pas et cet homme, je voulais assurément le revoir. Je détachais son pantalon sans plus de cérémonie et je le glissais au sol après avoir récupéré le condom que j’y avais glissé un peu plus tôt. Je caressais son membre au travers le mince tissu du sous-vêtement masculin. J’espérais qu’il ne me fasse pas languir trop longtemps. Je lui glissais dans la main l’enveloppe du préservatif prête à aller plus loin.

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Son regard me perturbait, rarement on m’avait regardé avec autant de désir. C’était arrivé, certes, mais pas avec un amant d’un soir seulement.  Je n’avais rien fait encore et pourtant, j’avais l’impression que tout était intuitif. « Viens... je veux te sentir contre moi... » qu’il me disait alors que je me rapprochais de lui. Ses désirs étaient des ordres. Il avait regardé la robe me quitter, puis mon corps. « Tu es magnifique. » Je rougissais sans doute également. J’aurais voulu lui dire merci, mais j’avais l’impression que je ne parvenais pas à parler. Je ne pouvais que lui sourire et ça en disait déjà suffisamment long. Il capturait mes cheveux alors qu’il devait se contenir, mes lèvres le faisait taire rapidement et il ne semblait pas trop s’en plaindre. Je sentais sa main dans mon dos, je sentais mon soutien-gorge me quitter et je le laissais tomber, m’offrant à lui. J’étais vulnérable, ou presque. Je le laissais mordiller ma lèvre alors que je m’enflammais intérieurement. Je bouillais de désir pour lui et plus il prenait les devants, plus je frissonnais. Il faisait glisser ma culotte au sol et je n’avais plus un morceau sur moi, il s’attardait à ma poitrine, me laissant échapper quelques soupirs, quelques gémissements. Ses baisers descendaient jusqu’à mon intimité qu’il couvrait de baiser alors que je me cambrais vers l’arrière pour profiter du moment en tout point parfait. Il prenait alors ma main qu’il embrassait. « Je suis déjà accro à ton corps. » je rougissais de plus belle. Étais-je timide durant le sexe? Peut-être bien. Ses nombreux compliments me gênait et j’espérais réellement être à la hauteur. Il me tirait vers lui alors que je lui enlevais tous les vêtements qu’il lui restait, lui aussi serait vulnérable. Je l’aidais à enfiler le préservatif pour monter à califourchon sur lui et faire en sorte qu’il glisse lentement en moi. Je soupirais enfin de satisfaction à le sentir en moi. Je le regardais droit dans les yeux puis je remontais et je me baissais lentement au départ pour prendre un rythme plus avancé. J’ajustais mon bassin à chaque mouvement pour qu’il traverse un bon nombre de sensations. Puis, j’entourais sa taille de mes jambes pour faire des mouvements plus profonds. « J’aime te sentir en moi. » que j’lui dis en penchant la tête vers l’arrière, prête à accueillir de nouveau ses baisers dans mon cou. Mes cheveux tirés vers l’arrière, je me rapprochais de lui pour sentir un coup de bassin de sa part, me faisant gémir de plus belle et lui enfoncer quelques instants mes ongles dans le dos pour les étirer en soupirant de plaisir. Je reprenais ses lèvres pour l’embrasser davantage, j’étais prête à tout pour satisfaire mon partenaire et même lui succomber.

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Tout s’était déroulé instinctivement, comme si nous étions deux amants de longue date. Nous étions tendres, passionnés et dévoués l’un pour l’autre, ça en était légèrement troublant. Ses mains sur mes hanches qui amplifiaient les mouvements, son souffle chaud dans mon cou, ça me faisait frissonner et frémir à la fois. Nos regards se croisaient et en disait plus que tout le reste, un désir, une passion, une intensité si peu commune dans ce genre de situation. Nos lèvres se retrouvaient et se redécouvraient comme chaque fois. Sa langue contre la mienne, puis sur mes lèvres rendait le baiser plus charnel qu’il ne l’était déjà. Il me faisait déjà gémir avec ses coups de bassin, il me caressait la poitrine. Il arrêtait le baiser et me regardait pour m’embrasser. Je souriais malgré moi. Je l’entraînais par dessus moi sur le plancher et tant pis pour les brûlures contre le bois. Ça ferait du bien de le sentir dominer davantage. J’agrippais sa mâchoire où je déposais de doux, mais chauds baisers et je me rendais à son oreille que je mordillais doucement. Bien prête à tout recevoir en moi alors qu’il me faisait déjà trembler de tous mes membres par son intensité. « Domine-moi. » que je gémis doucement comme pour lui annoncer le changement de position lui donnait accès à tout ce dont il avait envie de moi.

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Nous semblons être deux personnes intenses et c’était le mot le plus descriptif de tout ce qui s’était déroulé aujourd’hui. Deux âmes qui se sont unies pour n’en créer qu’une seule au moment opportun. Je me sentais bien près de lui, même plus que bien. Tout ce qu’il faisait de sa main d’expert me troublait... Sa langue, ses lèvres, ses regards, tout me bouleversait chez lui. Puis, son extase se fit sentir alors que je tremblais de tous mes membres. Suite à cela, il devenait plus tendre. Il avait les yeux brillants, le sourire aux lèvres et le visage rougi. Il embrassait ma mâchoire puis mes lèvres et je lui rendais son baiser. « Je t’avouerai que c’est la première fois que je ressens une telle intensité avec une femme... » Je hochais la tête, attentive. Refusant d’admettre quoi que ce soit qui pourrait me compromettre. Pis, je ne pouvais éviter un sourire légèrement moqueur. « Je te l’avais dis, le coup du siècle. » je me lovais dans ses bras davantage un sourire aux lèvres alors qu’il me demandait si je voulais faire quelque chose de particulier. J’entremêlais mes doigts aux siens en poussant un long soupir. Je n’avais pas réellement réfléchi à la question, mais je me sentais plus douce, moins sauvage. Je réfléchissais en silence alors qu’il caressait le bas de mon ventre. « On peut prendre ça... doucement? » que je lui disais ou plutôt suggérais n’ayant pas la moindre idée en tête. Moi qui avait l’habitude de dormir après le sexe, je ne me voyais pas m’endormir dans ma galerie d’art, peu importe comment je l’appréciais. Puis, je réalisais que je manquais beaucoup d’affection ces temps-ci, surtout dû à la non-présence de Conchobahr. « Tu pourrais venir chez moi, on écouterait un film d’action ou d’horreur et je m’endormirais dans tes bras? Sinon j’ai mon chien qui ne refuserait pas une promenade à la lueur du soir. » que je lui offrais en haussant les épaules, un peu dans les vapes. C’était difficile de trouver des idées dans ce contexte.

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Il me regardait d’une drôle de façon, c’était tendre et ça me faisait un peu peur. Je ne voulais pas tomber amoureuse, pas maintenant. Ce n’était pas le bon timing, ni quoi que ce soit d’autres. « Oui bien sûr... » « Je te l’avais dis. » que je répétais avec un sourire fier. Il se redressait et j’en faisais de même pour m’étirer le bas du dos qui avait été hautement sollicité un peu plus tôt. Il me tirait vers lui et me câlinait de nouveau. Il réfléchissait à ma proposition que j’avais lancé un peu rapidement, j’en conviens. « C’est parfait, ça me va, du moment que je reste avec toi... » Oula. Attention, je le voyais déjà me tomber dans les bras et ça m’effrayait un peu. Il me donnait un baiser sur la tête et je lui souriais gentiment. Il attrapait mes vêtements et juste avant de me les donner, il me demandait si j’avais besoin d’aide. Je fronçais les sourcils un peu intriguée. « Ça devrait aller. J’le fais toute seule, tous les matins. » que je lui dis en riant doucement. Il m’embrassait doucement et je lui rendais son baiser pour me relever par la suite. J’attrapais mon string que je remettais puis mon soutien-gorge que je rattachais rapidement et je mettais la robe par dessus en tirant dessus. Je donnais un mouvement à mes cheveux. Nos regards se recroisaient et il me demandait si j’habitais loin. Cette fois, je hochais la tête. « J’habite à Bowen, dans le quartier résidentiel. Une maison bien paisible. » alors qu’il me caressait la main. Je lui rattachais les boutons de sa chemise en ajustant le collet de celle-ci. Je ramassais les trucs, dont le préservatif et son emballage que je vais jeter dans la poubelle de mon bureau pour revenir devant lui. « T’es prêt? » que j’lui demande avec un petit sourire, prête à partir. Et pour une fois, j’avais mes clés en main.

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