Ooops ! [Feat Ally ] HOT [+18]

« Demandez et vous verrez. » que je lui disais en sachant pertinemment qu’il ne m’entendrait pas alors qu’il avait claqué la porte des vestiaires. Mais quel égo surdimensionné, cet homme. « C’est froid de l’eau, aussi surprenant que ça puisse paraitre. » que je lui disais en levant les yeux au ciel. S’il aimait les sarcasmes, il allait pouvoir en profiter pleinement lors de notre repas. Alors qu’il me confirmait aimer les grillades et le vin, le steakhouse serait parfait. « Oui, le Steakhouse des rues commerçantes. Un endroit bien caché, un vrai bijou. » que je lui dis presque trop sagement. Ce devait être la première phrase que je lui adressais sans sarcasme ou ton douteux. Il me disait que sa voiture était stationnée plus loin et je le suivais sans rien ajouter parce que la mienne était à deux ou trois espaces. Il s’adossait à la voiture et me regardais les bras croisés. « Avec tout ça, vous n’avez pas peur que je ne vous saute dessus au restaurant? » « J’ai plus peur des pichets d’eau à votre portée que de vous. » que je lui avouais en riant un peu. Après tout, mon père m’avait appris comment me servir d’armes et les cours de judo et de karaté n’étaient pas là pour le plaisir de la chose. Ceci étant dit, s’il tentait un quelconque rapprochement, qui a dit que j’aurais peur? Je le regardais jeter son sac sur la banquette arrière, j’en ferais tout autant lorsque je rejoindrais ma voiture. « Au fait, juste par curiosité, si je vous avait dit oui que je voulais coucher avec vous? » Je riais doucement en songeant à ma réplique alors qu’il poursuivait. « Vous auriez fait quoi? » « Je t’aurais promis le coup du siècle, j’serais par dessus toi et on serait pas en train d’en parler. » J’ajoute un clin d’œil à ma réponse et je m’éloignais pour me rendre à ma voiture et avant d’y entrer, j’espérais qu’il ne me fasse pas faux-bond pour le steakhouse, quoi qu’un steak, c’est toujours bon : seule ou accompagnée.

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Il me faisait confiance, c’était presque trop amusant ou trop beau pour être vrai, au choix. « Je ne ferais pas deux fois le même coup, ne vous inquiétez pas! Sauf si vraiment je ne fais pas exprès! Quoi que je serais curieux de voir ce que donne votre robe mouillée. » Je le regardais avec beaucoup d’éléments à analyser, je riais à sa première remarque. « Faites attention! En ce qui concerne l’eau et ma robe, elle est simplement de couleur plus foncée, alors c’est sans intérêt. » que je lui révèle en haussant les épaules. La route avait été relativement courte, j’irais même jusqu’à dire normale. J’avais hâte de manger mon steak, c’était tout. Je ne considérais pas cet évènement comme un rendez-vous galant, ni comme une perspective d’avoir un prétendant d’un soir. Je m’amusais avec Devon et c’était bien comme ça... D’ailleurs, il faudrait bien que j’aille son prénom. J’allais manger avec un type dont le nom m’échappait complètement et ça, ça me tracassait bien plus que tout le reste. C’était peut-être un Marcel!? Alors que je trouvais un stationnement rapide, il s’installait derrière moi et me rejoignait. « Le coup du siècle, rien que ça? Prouvez-le moi que ça aurait été le coup du siècle. » « La véritable question est : avez-vous envie que je sois votre coup du siècle? » que j’ajoute avec un clin d’œil et un sourire amusé alors qu’on avançait dans le restaurant. Une table un peu à l’écart de tout le monde, c’était parfait. Je lui tendais un menu et je commençais à observer en même temps que lui. Je ne daignais pas lever le regard du menu, mais je lui posais quand même la question : « Et je me demandais, quel est votre prénom que j’puisse, peut-être, qui sait, le crier toute la nuit? » Et là, je le regardais droit dans les yeux, un regard défiant et amusé. J’étais assurée et en confiance de la situation. « Ou je peux vous appeler Marcel, si vous préférez. » que je lui offrais avec un sourire. Tout ce que je savais de ce type c’était que son nom de famille est Devon et ça me semblait être bien peu... Je regardais la carte des vins rapidement, j’allais certainement prendre une coupe de vin... blanc, rouge ou rosé, là est la question. J’optais pour un rouge que je commandais à la serveuse avec un sourire au visage qui repartait presque immédiatement pour me le faire ainsi que la commande de M. Devon.

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« Que je vous prouve quoi exactement? Quelle genre de preuve attendez-vous? » que je lui demande avec un regard charmeur, un peu timide même. C’était véritablement amusant tout ça.  Puis, nous étions en observation du menu et je commandais ma pièce de viande avec des légumes. Il ne voulait pas s’appeler Marcel, eh bien fait intéressant à savoir. Il s’appelait Natanaël et je hochais la tête positivement. Nate, ça lui faisait pas trop mal. « Moi c’est Ally. » que je lui disais d’une voix douce et calme, presque posée. « Dites-moi, ça vous arrive souvent de proposer le coup du siècle à un presque inconnu? » Je fronçais les sourcils, le regard amusé. Des coups d’un soir? Oui, j’en avais eu. Des coups du siècle? J’avais quelques bons coups, effectivement, mais de là à les catégoriser en coup du siècle. « Non, je l’avoue, mais ça porte quand même au mystère et à la curiosité. » que je lui dis en dévoilant mes plans du même coup. « Peu importe ce qui se passe, vous serez curieux à l’idée de savoir comment c’est avec moi. » Il attrapait le pichet d’eau en me demandant si j’en voulais et mon regard s’était transformé en panique légère. « J’en prendrais, mais pas sur ma robe. » que je lui disais en riant doucement. Les plats arrivaient peu de temps après et je mangeais ma viande avec appétit. « En effet, c’est très bon ici... juste étonné qu’il n’y ait pas plus de monde. » « Le lundi, c’est toujours comme ça. Ils ont de bons spéciaux le reste de la semaine. C’est tout simplement plus calme. » que je lui avouais en prenant une nouvelle bouchée de nourriture. « Je vous intrigue, n’est-ce-pas? » que je lui demandais avec un fin sourire au visage, visiblement amusée.

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Il rougissait à vue d’œil et ça me faisait bien marrer. J’haussais les épaules. « Ça ne s’explique pas, ça se vit. » alors que je prenais une gorgée de vin en ajoutant un clin d’œil. J’aimais être en contrôle de la situation avec avec Nate, je l’étais amplement et ça m’amusait. « J’avoue, mais le côté mystérieux y est aussi lorsqu’on connaît un peu mieux la personne. » « Évidemment! » On pouvait aussi avoir une part de mystère et j’approuvais amplement les paroles de Nate qui poursuivait. « Vous croyez et pourquoi ce n’est pas vous qui êtes curieuse de comment ce peut être avec moi? » J’ai un sourire en coin à son questionnement. « Donnez-moi une raison de l’être. » que je lui défiais en le regardant droit dans les yeux. Il me servit de l’eau et je lui souriais en glissant une formule de politesse. « Tant mieux pour nous! En plus, comme ça on sera servit plus rapidement. » « Et j’peux vous allumer en toute tranquilité. » que j’ajoute en mangeant un peu plus. « Oui complètement, ça se voit autant que ça? » « Ça se voit, oui. Qu’est-ce qui vous intrigue chez moi? » que j’lui demande finalement, intriguée à mon tour. Sachant pertinemment que je suis ennuyante, enfin, je me trouve plutôt ennuyante... Dans tous les cas, mon analyse s’était avérée juste et j’adorais tout analyser. En ayant été espionne, je n’avais pas eu le choix de tout décoder rapidement et facilement. Natanaël n’était pas plus mystérieux que ça, il s’ouvrait à moi facilement et le décryptage était plutôt simple. Et je n’avais pas non plus à me prendre la tête, ce qui me convenait parfaitement. J’avais besoin de m’amuser un peu... « Vous voulez goûter? » qu’il me demandait en me tendant une bouchée que je prenais rapidement. « Succulent. Vous voulez goûter? » que je lui demandais à mon tour en tendant un peu de tout sur ma fourchette pour qu’il le prenne. « Sinon, vous vous plaisez à Bowen? » Il n’avait rien d’un natif, il tournait dans mes âges et il n’était visiblement pas du coin pour ne pas connaître ce fabuleux Steakhouse. Déduction facile.

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C’était de la provocation pure et dure entre nous. Je le voyais bien et le fait que j’aille le dessus le préoccupait. « Arrêtez de jouer à ce petit jeu. » « Mais quel petit jeu? » que je lui demandais en prenant une nouvelle bouchée de nourriture, le sourire taquin collé aux lèvres. « C’est un tout, je dirais. Surtout votre manière à provoquer les autres, c’est une des premières fois que je rencontre une femme comme vous. » « Il faut bien se défendre un peu, vous ne croyez pas? » que je lui demandais, avide de sa réponse. J’étais très curieuse, même. Il ne fallait pas se faire manger la laine de sur le dos et répondre à Nate était une bonne chose à faire pour ne pas se faire dévorer tout cru par la vie. J’étais unique en mon genre et je le savais. Lui aussi devait s’en douter... Des femmes comme moi, il n’y en avait pas à la tonne. Et je me plaisais à croire que c’était mieux ainsi. Il mangeait presque trop sensuellement la viande que je lui tendais. Définitivement, on s’amusait bien alors que j’haussais les sourcils d’un air intéressé. « Oui, j’aime beaucoup, ça me change totalement des Etats-Unis, mais c’est pas plus mal. Vous habitez depuis toujours ici? » Je hochais la tête positivement. Son accent me l’avait laissé voir, lui aussi, d’ailleurs. « Presque. Je suis allée à New York pendant un an. » que je lui avouais doucement sans toutefois motiver ce voyage. Quelle importance ça avait? Même s’il me le demandait, je répondrais avec un air rêveur que c’était le rêve américain. « Qu’est-ce qui vous a amené à Bowen? » que je lui demande en prenant une bouchée de légumes. « Quel est l’endroit que vous préférez dans cette ville? » Je mis quelques secondes avant de répondre parce que j’étais incertaine. « Ma maison pour l’aspect souvenir qu’elle m’apporte. La plage australienne a son charme, mais je craque aussi pour ma galerie d’arts. » C’était la réponse la plus honnête et celle qui me convenait le mieux. J’aurais pu dire le steakhouse parce qu’il y était avec moi, évidemment mais ce n’était pas la réponse que je voulais qu’il aille.

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Il savait à quel jeu je jouais visiblement et je posais ma main sur son genou, montant sur sa cuisse. Le premier contact physique minimalement agréable depuis notre rencontre. Il observait mes lèvres et mes yeux, je sentais que si on pouvait se sauter dessus sur la table, on le ferait : autant lui que moi. « Vous avez raison, surtout après un cours de karaté aussi... intense, je dirais! » Je riais doucement. « Si vous voulez vous entrainer avec moi, je suis votre homme! » Je penchais ma tête doucement, arquant un sourcil et un sourire joueur aux lèvres. « Vous allez devoir être plus attentif et discipliné, dans ce cas. » que je lui disais en le menaçant presque de le fouetter. Je croisais mes jambes sous la table et en prenant une gorgée de vin, il me demandais dans quel quartier j’étais, je répondais avec un sourire. « SoHo. Et vous? Parce que c’est évident que vous avez habiter à New York avec cette question. »  Évidemment, j’étais étudiante et j’allais à NYU en même temps. Le nombre de galeries d’art à New York : c’était hallucinant et je souhaitais mettre la mienne sur pieds, ou tout du moins, l’améliorer. En attendant, j’avais vu une lueur triste passer dans son regard lors de ma question concernant son arrivée à Bowen. J’allais devoir pousser les questions un peu plus tard, Natanaël Devon, n’est-ce pas? Mes recherches allait tout éclaircir. En attendant, je chassais le sujet du revers de la main. « Oh vous tenez une galerie d’art?! Elle se situe où? C’est pas trop dur à gérer? » Je souriais à sa question et je me demandais comment y répondre, même. « J’ai acheté la galerie d’art déjà existante et je fais des rénovations pour l’adapter à mes critères... Je veux attirer une clientèle plus jeune, rendre l’endroit plus convivial. Elle est dans le district Nord de Bowen, si ça vous intéresse. Toujours ouverte au public malgré les rénovations. » que je lui avouais. Il me proposait un dessert et je secouais négativement la tête. « Non, merci. J’vous piquerai du vôtre. » que j’ajoute avec un clin d’œil sachant pertinemment qu’il en prendrait un. Ça me donnerait le temps de finir ma coupe de vin.

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« Je vous ai déconcentré? » que je lui répétais avec une mine un peu offusquée. Je ne remettais pas l’histoire de la bouteille d’eau sur la table, ça aurait pu arriver avec n’importe qui, n’est-ce pas? « Si je vous promets de faire des efforts, vous accepterez qu’on continue ensemble? » Sa tentative de promesse me tentait bien et je hochais la tête. Avec Jay, mes horaires ne concordaient plus vraiment. « Avec plaisir. » que je lui affirmais en levant mon verre pour le cogner contre le sien, signe d’une nouvelle entente. Il me regardait longuement, je l’avais remarqué et je commençais mine de rien à me sentir un peu timide. Son regard n’était pas intrusif, mais intense et bien que ça me plaisait... Je me sentais timide. Avec mes mots, c’était facile de mener le terrain, avec ses yeux c’était différent. Peut-être n’étais-je pas en total contrôle de la situation après tout? « C’est un quartier vraiment sympa, on habitait dans l’Upper East Side, mais je passais mon temps entre Brooklyn et Central Park. » Je lui rendais son sourire. « Brooklyn est le nouveau Manhattan, qu’ils disent. Et c’est vraiment beau, j’ai adoré le côté artistique de Brooklyn, toutes les galeries d’art, les cafés, la musique, l’ambiance... Je n’ai jamais trouvé la même ailleurs. » Mais je n’avais pas vraiment cherché, en fait. J’avais profité des bonnes choses de New York le temps que j’avais pu le faire. Le reste m’appartenait.

« Je serais vraiment curieux de venir visiter. J’irai un soir après le travail, un soir où y’a pas de karaté, bien entendu! À moins que ce soit ouvert en journée? » Je souriais et une question surgit dans mon esprit. « Et vous? Vous faites quoi dans la vie? » Je prenais une gorgée de vin alors qu’il commandait un cheesecake, je craquais alors qu’il me donnait la deuxième bouchée du cheesecake que je prenais volontiers. « Merci. » que je lui soufflais doucement avec un clin d’œil. « Les Cheesecakes de New York sont les meilleurs au monde! Mais j’avoue que ceux d’ici ne sont pas mauvais non plus. » Je le regardais avec un fin sourire puis je répondais finalement à ses interrogations précédentes. « On est ouvert de jour et le soir parfois aussi. Je vous ferai une visite... personnalisée, si vous voulez. » en ajoutant un clin d’œil. Évidemment que je le ferais, à l’instant même s’il le désirait. « Vous avez prévu quoi pour le reste de la soirée? » que je lui demandais en finissant ma coupe, un léger sourire aux lèvres.

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« C’est votre t-shirt qui m’a déconcentré au début. » « Et moi l’eau froide. » que je lui avouais en riant doucement, malgré son sourire innocent. « Et ils ont raison, Manhattan c’est tellement surfait que les gens recherchent autre chose, un quartier plus authentique et franchement même les gens sont cool là-bas. » J’avais hoché la tête. « J’avais même considéré Staten Island avant mon arrivée, mais Brooklyn m’a prise par les sentiments, j’en ai bien peur! » que je lui avouais. En plus de la proximité avec mon ex et celle de l’université, c’était juste merveilleux Brooklyn. Les arts, les musées et tout... On s’était bien éclatés Levi et moi. Puis, il m’apprenait qu’il était mécanicien et je hochais la tête positivement. « Et une femme qui sait réparer sa propre voiture, ça ne vous intimide pas du tout? » que je lui demandais en lui adressant un clin d’œil. Il semblait avoir de l’ambition et ça me plaisait bien. « Oh oui, et encore vous avez pas goûter celui que je fais, une recette familiale. » Mes yeux s’agrandissaient et pétillaient. J’adore le cheesecake! « J’en veux. » que je lui disais avec un grand sourire, il me prenait par les sentiments là. « Oui, je passerai alors, j’ai hâte de visiter votre galerie... » Son regard charmeur me pénétrait et je rougissais. J’étais toujours flattée lorsqu’on me parlait de mon boulot. « C’est quand vous voulez. » Cette fois, il prenait un morceau de cheesecake avec ses doigts qu’il me glissait dans la bouche et j’en profitais pour sucer ses doigts pour retirer tout le fromage ou bien pour lui donner un aperçu de ce qui pouvait bien l’attendre. « Tout à moi? » que je lui demandais avec un sourire en coin, comme pour lui demander de confirmer ses dires alors que je me retenais profondément de demander deux additions et partir rapidement avec Nate pour faire Dieu sait quoi, Dieu sait où. Cette fois, je glissais ma main sur sa cuisse avec plus d’assurance et je la caressais doucement, mais en lui faisant ressentir mon envie envers sa peau. En temps normal, j’aurais pris les devants, je lui aurais demandé chez lui ou chez moi, ça m’importait peu. Mais cette fois, j’avais envie de me laisser séduire, j’avais envie qu’il me fasse sentir son envie qu’il avait de moi, son désir de prolonger la soirée autrepart. Au travers mes yeux, il devait bien comprendre que j'avais également envie de lui... Et à l'inverse, il devait bien se douter que je connaissais déjà son désir de poursuivre l'aventure, uniquement qu'il y mette des mots clairs.

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