Here we are [Ally ♥ ]

J’avais laissé le temps filer... Une journée puis deux et trois. Je devais le revoir. Il provoquait en moi une espèce de manque flagrant, comme si ma peau s’était attachée à son contact. Et puis, il y avait Concho qui ne répondait plus au téléphone ni quoi que ce soit alors bon. J’me disais que j’avais bien besoin de me changer les idées... Et rien de mieux qu’un homme pour le faire. J’avais réglé mes dossiers urgents en matinée et je retournais chez moi pour me changer. Une robe relativement courte, décolletée un brin et aucun sous-vêtements, ce serait parfait pour aller voir Nate. C’est avec des sandales que je me rendais au lieu de travail du beau brun. Comment je savais? J’avais fait mes recherches, bien-sûr! Enquêter sur l’homme avec qui on couche ne fait jamais de tord... J’avais même découvert le décès relativement récent de ses parents, ce qui avait expliqué son malaise de l’autre jour. J’arrivais donc au garage et en le voyant profiter du soleil sur le capot d’une voiture, j’ai eu envie d’en faire autant et de le rejoindre, mais il fut le premier à me rejoindre. Alors que j’allais le saluer poliment, il me plaquait contre la portière de ma voiture pour m’embrasser. Il effaçait toute trace de Concho dans mon esprit le temps d’un instant, le souffle coupé. « Hey... » qu’il me disait. « Hey. » que je lui répondais avec un petit sourire au visage alors qu’il me regardait droit dans les yeux, j’avais l’impression qu’il pouvait voir mon âme et qu’il me dénudait d’un seul regard. « Je désespérais de te voir, tu vas bien? » Je souriais et je hochais la tête positivement. « Oui, ça va. Tu aurais pu passer, tu sais. » que je lui disais avec un clin d’œil. À la galerie ou chez moi, il connaissait les deux lieux. « Ta voiture a des soucis? » qu’il me demandait et j’éclatais de rire en remontant lentement ma jambe contre la portière. « J’te rappelle que j’la répare mieux que toi. » Je voulais froisser son égo de mâle, évidemment. « C’est toi que j’avais envie de voir. » que je lui disais en le regardant, puis en baissant le regard, un peu gênée quand même. Je regrettais de ne pas avoir mis de sous-vêtements. Je prenais sa main pour l’inviter à faire comme moi; je montais sur ma voiture pour m’y allonger et je l’invitais à en faire de même. « Je ne te dérange pas trop, tout de même? » que je lui demandais en ajoutant un clin d’œil pour lui glisser sa main sur ma cuisse. En la baladant, il comprendrait vite que je n’avais pas de sous-vêtements.

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Il caressait déjà mon visage et je le voyais s’emballer par ma simple présence. « Je n’ai pas osé. » C’était à mon tour de lui donner un doux baiser alors qu’il rougissait. « Et pourquoi? » que je lui demandais, je n’allais tout de même pas le fouetter! Je me demandais vraiment le pourquoi, il semblait être assez arrogant à la base et même sûr de lui, j’avais l’impression de le rendre comme un marshmallow. Je n’avais aucune idée pourquoi, était-ce dû à notre relation plus intime? Je n’en savais rien. Je le laissais jouer dans mes cheveux, j’avais l’impression que c’était important pour lui cette proximité. « Je suis sûr que tu répares ta voiture, mais je le ferai encore mieux que toi. » « Ah ouais? » que je lui disais un regard provocateur en me tenant debout contre lui, m’approchant davantage comme pour l’intimider. « Laisse-moi en douter, jeune homme. » que je lui disais avec un fin sourire au visage. Il regardait mes jambes et je souriais, mon plan marchait comme prévu. « Vraiment? Je suis honoré. On a quelques semaines à rattraper... » Un instant? « Des semaines? Ça ne fait que quelques jours. » que je lui disais en riant doucement. Attention Roméo pour pas te couper les ailes. J’étais moi-même suffisamment indépendante pour reconnaître le tout. Il m’expliquait que dans le garage, ça fonctionnait avec un quota de réparation et je hochais la tête positivement. « Et tu es certain que tu ne te feras pas gronder? » que j’lui demande en approchant mes lèvres des siennes, amenant mon corps à chatouiller le sien. Son regard se voulait plus pénétrant alors je l’embrassais doucement pour lui témoigner ma douce envie. « Je suis tout à toi. » qu’il me disait et je souriais de plus belle. Il avait découvert le pot-aux-roses alors que je me mordillais la lèvre pour l’allumer. « Tu sais que je vais pas pouvoir résister longtemps.... » Il caressait mes lèvres du bout des doigts pour finalement m’embrasser comme l’autre soir. J’avais des papillons dans l’estomac, j’ignorais si c’était par bonheur ou culpabilité. « Tu devras attendre la fin de ton quart de travail, bel homme. » que je lui disais en ajoutant un clin d’œil sachant pertinemment qu’il quitterait sans doute pour aujourd’hui prétextant n’importe quoi. « Je t’ai manqué tout ce temps? » qu’il me demandait alors que je hochais la tête alors que j’avais de la difficulté à répondre alors qu’il avait sa main glissée dans mon intimité. « Mon corps semble dire que oui. » alors que j’lui glisse un clin d’œil en enlevant sa main, histoire de conserver un peu mes esprits. « Après. Ton. Quart. De. Travail. » que je lui disais en regardant le torse de l’homme et ses abdos. Tout de même, hein...

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« À vrai dire, je ne sais pas, je crois que tu m’intimides et après la soirée qu’on avait passé ensemble, j’avais peur de me décevoir. » Je penchais la tête sur le côté et je fronçais les sourcils. « Me décevoir? » que je lui demandais, nettement intriguée par ce qu’il venait de révéler. Pour lui, ce semblait banal et ça semblait être un sujet qu’il ne souhaitait pas aborder. « Mademoiselle, je te mets au défi, pas aujourd’hui mais quand tu veux, on verra qui de nous deux saura réparer le mieux une voiture. » J’arquais un sourcil avec un sourire amusé. « Défi accepté. » Il glissait un baiser sur mes lèvres. Puis sa notion du temps était à revoir. « Tu as dû tellement me manquer que le temps a paru s’éterniser, pour moi ça fait comme si on s’est pas vus depuis des semaines. » « T’es mignon. » que j’lui dis en lui attrapant une joue entre deux doigts pour la secouer. Un geste un peu vieillot, j’en conviens mais parfaitement adapté à la situation.

« Oui, ne t’en fais pas. Au pire, j’aurai un avertissement c’est tout, et toi tu as quitté plus tôt? » Je le regardais tout de même un peu inquiète. « L’avantage d’être son propre patron c’est qu’on peut travailler quand on veut » que je lui disais en ajoutant un clin d’œil. Puis, il posait sa main sur ma joue et prolongea ce baiser si doux et tendre qu’il en était presque interdit. Je l’entendais soupirer et dire qu’il n’allait plus réussir à se concentrer et il partait à la course après un baiser volé. J’avais l’impression que j’aurais un Nate pour moi seule cet après-midi et ça me faisait bien plaisir bien que d’un autre côté, j’aurais préféré qu’il se concentre sur son boulot pour avoir plus d’opportunités. Il revenait rapidement en me disant qu’il avait terminé sa journée et j’avais un sourire en coin au visage. Ce mec était une véritable boîte à surprise. Je lui rendais son baiser passionné puis je regardais le ciel bleu en soupirant de bien être. J’aurais eu envie d’aller à la plage, mais le capot de ma voiture convenait également. Je prenais sa main que je caressais doucement. Je repensais à ce que j’avais su concernant ses parents et je soupirais longuement, la mine songeuse. Après tout, j’avais aussi perdu mon père et ma mère... disons que je ne voulais plus trop en avoir de nouvelles avec les récents évènements. « Hey Nate, fais gaffe et t’attaches pas trop à moi » que j’lui disais alors que j’détournais le regard un peu effrayée par ce que j’allais lui dire. « J’suis pas une fille bien. » que j’lui disais en enfonçant ma tête un peu plus fort sur la vitre en haussant les épaules un peu gênée. Et j’le pensais. Je ne méritais ni lui, ni Concho. Au fond, j’allais terminer ma vie avec des chats ou fuir toute ma vie, comme ma mère l’avait fait. Au fond, la pomme n’était pas tombée très loin de l’arbre.

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Il ne pouvait pas expliquer sa crainte de me décevoir et pourtant, elle était bien là. Très bien, je chassais le sujet du revers de la main sachant pertinemment que je ne voulais pas créer d’émois, de larmes ou de sentiments mal placés. Puis, il se frappait le front ce qui m’étonnait vivement, laissant même un petit cris de surprise sortir de mes lèvres. Il disait que j’aurais pu avoir une réunion ou autre chose et je hochais la tête positivement. « Règle générale, je préfère travailler le matin. Je me lève tôt et je suis productive comme ça. » que je lui disais en lui souriant concernant mon horaire de travail. C’était vrai que j’étais une lève-tôt, chaque matin, je prenais le temps de me lever tôt pour faire du yoga et boire un bon smoothie pour ensuite arriver au travail posée et avec style. J’étais toujours la première arrivée et bien souvent, c’était moi qui ouvrait la galerie d’art. Les visiteurs matinaux étaient bien peu nombreux, c’est pourquoi ça me plaisait autant. Je faisais les visites et Sara se chargeait du reste de la journée et ça me plaisait bien. Je regardais Nate qui regardait encore mon corps, j’allais finir par ne plus avoir de complexes à force. « Pourquoi tu dis ça? » Je soupire doucement. Par où commencer? La saga de Levi? Celle de Conchobahr? Celle de l’étranglement? Celle où j’avais fouiner sur lui. « Rassure-toi, je ne cherche pas forcément une fille bien, qu’est-ce qui se passe? » Il ne recherchait pas une fille bien? En tout cas, il ne cherchait certainement pas une fille comme moi. Je me redressais doucement. « Je suis pas un ange, comme tu sembles le croire. » Et il me disait que je pouvais m’ouvrir à lui alors je hochais la tête et je prenais une grande respiration. « J’ai envie de créer un truc sérieux avec un homme que j’fréquente depuis quelques mois.... Et mon ex te dirait sans doute que j’suis loin d’être une fille bien, j’lui ai brisé le cœur en m’attaquant à ce qu’il y avait de plus précieux et ce qu’il tentait d’éviter. » Je prenais une grande inspiration et je soufflais prête à déballer la suite. « Ici, j’suis réputée pour être la fille qui vole les copains des autres. J’ai couché avec deux mecs en couple et puis on a tenté de m’étrangler. » Je respirais en restant de marbre. « Il y a quelques années parce que j’ai mis mon nez dans des histoires qui ne me regardaient pas. » Je me remémorais mon père décédé et je détournais les yeux, ce que j’allais lui dire n’allait pas lui plaire. « Et j’ai su pour tes parents, parce que je suis assez folle pour faire des recherches sur toi, j’en fais sur tout le monde. » Cette fois, j’affichais une mine un peu triste, pour moi et pour ses parents. « Et je suis désolée, sincèrement, Nate. » que je lui disais. « Je suis pas prête à m’engager, j’ai un trop lourd bagage de mon passé et j’crois que peu à peu, j’tombe amoureuse d’un autre homme. » Si ça ne le faisait pas fuir, je ne comprenais plus rien. J’venais de lui révéler une partie de ma vie, littéralement. « Sexuellement, on est compatibles, c’est complètement fou. Mais il y a aussi, cet homme qui me fait vibrer pour qui j’plaquerais tout demain matin. Pour qui je changerais, vraiment. » que j’lui soufflais comme si ce n’était pas assez. J’réalisais que je tombais amoureuse de Conchobahr peu à peu. En ne le voyant pas cette semaine, je réalisais que je voulais plus que de l’exclusivité avec lui... et ça me faisait vraiment peur. Je n’osais plus toucher Nate. Je n’avais pas encore parlé de la saga de ma nouvelle demi-sœur découverte récemment. Et de tout le reste. Je n’osais même plus le regarder. Sérieusement, je n’étais pas une fille bien pour lui.

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Je me sentais terriblement mal de lui infliger tout ça, mais d’un autre côté, ne pas le faire équivalait à ne pas être honnête avec moi-même. Le malaise se créait, mais au fond de moi je savais que c’était la chose à faire. « Je savais pas... » « Tu ne pouvais pas savoir. » que je lui répondais en tentant un sourire empathique. Il retirait sa main de la mienne et descendait, il s’éloignait et fuyait même les souvenirs de ses parents de ce que je pouvais constater. Je me sentais mal d’avoir abordé le sujet, mais il devait vraiment savoir le pourquoi de ce que je disais. Je voyais sa larme et je me retenais de ne pas aller le serrer dans mes bras, ça aurait été tellement incorrect de ma part d’y aller, mais de l’autre également. Je me mordais la lèvre profondément, me punissant d’une certaine façon. « Qu’est-ce que tu attends de moi? Tu ne veux plus qu’on se voit? » Je réfléchissais à une bonne façon de le lui dire, c’était suffisamment difficile à dire. Nous étions tous les deux silencieux. « J’espère que tu seras heureuse avec lui. » Et ça me brisait le cœur, j’espérais l’être.  « Tu trouveras une femme exceptionnelle. » que je lui disais également, ne pouvant réprimer l’envie cette fois de me lever pour poser ma main sur son bras. Il me regardait et me disait qu’il restait présent et je hochais la tête positivement avec un demi sourire. « Ma vie n’est pas simple, je l’admets. » J’avais l’impression de lui rendre service en ne l’incluant pas dans tout ce qui se tramait. « On peut devenir ami, néanmoins? » J’opinais. « Je pense qu’on mérite un peu mieux comme fin en tant amants. » Je lui faisais sourire et j’embrassais Nate en collant mon corps contre le sien quelques instant, lui donnant un nouveau baiser plein de passion et d’espoir. Surtout d’espoir pour une autre femme qui serait dans sa vie. J’caresse doucement sa joue avec un fin sourire. La baise de la rupture, c’était ce qu’il nous restait en tant qu’amants et j’espérais sincèrement pouvoir renouveler une dernière fois l’expérience avec Nate. Je glissais sa main sur mes fesses par dessus ma robe.

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Son regard sentait la tristesse et ça me faisait mal de le blesser, mais je devais lui dire la vérité pour moi. Pour Concho. Parce que je l’aime au fond. J’ai encore de la difficulté à l’assumer, mais plus ça va et mieux je le vis. Nous étions compatibles sexuellement Nate et moi, mais pourtant avec Concho tout était différent et ça me faisait craindre la suite des évènements. Alors qu’il me caressait les fesses, je lui souriais. Il m’asseyait sur le capot alors qu’il se glissait entre mes jambes alors que j’étais toute nue dessous, je frissonnais. « Je suis à tes ordres. » Cette phrase me fit sourire instantanément et frissonner du même coup. Il passait sa main sous ma robe alors qu’il m’embrassait et caressait mon dos. « Que dirais-tu qu’après ça, on aille prendre une douche ensemble chez moi? » Je le regardais avec un air coquin. « Je suis pas contre, mais y’a personne qui nous regarde alors pourquoi pas le faire ici maintenant? » que je lui disais avec un fin sourire aux lèvres me demandant alors qu’il était vraiment à mes ordres et s’il le ferait. Les garagistes semblaient tous à l’intérieur bien occupés depuis le départ de Nate et aucune voiture n’arrivait dans le coin, aucun passant. Ses baisers se callaient dans mon cou et j’souriais en fermant les yeux pour profiter du moment présent. Mes jambes se croisaient dans son dos et l’attiraient vers moi. Toujours les yeux clos alors qu’il embrassait ma mâchoire puis mes lèvres, je n’allais pas résister à l’envie de le sentir en moi sur le capot de ma voiture qui allait devoir en prendre. Son torse chaud et nu m’allumait, me poussant ainsi à détacher sa ceinture et baisser son pantalon de travail laissant sous mes yeux son entre-jambe qui s’enflammait pratiquement autant que moi. « J’ai envie de toi, maintenant. » que j’lui disais sans plus de cérémonie ou de préliminaires.

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Le lieu public rendait le tout beaucoup plus excitant, l’idée de se faire attraper, l’exhibitionnisme, le voyeurisme... Ça m’emballait véritablement! « Ce sera terriblement excitant. » Je voyais son enthousiasme à vue d’œil et il y avait quelque chose pour donner un bon spectacle entre nous deux, même si ce spectacle n’était que pour nous. Il se glissait rapidement en moi alors que je gémissais doucement, mais pas trop fort pour ne pas alerter tous les gens autour de moi. Nos lèvres ne parvenaient pas à se quitter. Sa douceur au niveau du départ me faisait frémir un peu plus. Puis, les mouvements s’accéléraient et s’intensifiaient. Les coups se faisaient plus nombreux et intenses, nos deux plaisirs venaient qu’à s’entremêler et je le regardais avec un sourire satisfait de la tournure de la situation. « Ne m’en veux pas trop. » que je lui disais en lui glissant un baiser au coin des lèvres pour me relever et replacer ma robe. « Une douche? » que je lui suggère avec un fin sourire aux lèvres.

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