Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Mer 6 Avr 2016 - 0:05
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Lily semblait être impatiente à l’idée de trouver un homme pour fonder une famille, j’avais l’impression que soit elle n’avait pas eu beaucoup de chances en amour ou bien elle avait été malmenée, j’optais davantage pour la première option. Elle avait beaucoup trop de joie de vivre pour qu’elle puisse être si abîmée. « Pour ça, il faudrait trouver un homme. » « Tu es une jolie fille, je crois pas que ce soit si difficile. » que je lui confiais en haussant les épaules gentiment. Par la suite, le sujet déviais sur ma sœur où Lily s’excusait et je secouais la tête avec un fin sourire. « C’est une Fawkes, malgré tout. Elle a hérité de la tête de cochon la plus terrible de toute la famille. J’m’en fais pas pour elle. » Et c’était vrai. J’appréhendais simplement le moment où elle daignerait ouvrir les yeux pour lui dire qu’elle m’a fait une peur bleue. J’la serrerais contre moi si fort et j’lui dirais que je l’aimais. Je la voyais bien venir à Bowen avec nous, Josh et moi... On ferait un effort pour transformer la garçonnière en appartement vivable pour une femme. Pour moi, ça allait pas être trop difficile mais je savais que Josh le ferait pour Alana. C’est notre frangine, après tout. Et on l’aime d’un amour surhumain. « Toujours! » qu’elle me disait. Et je lui souriais gentiment. « Ce n’est pas le genre de promesse que tu devrais faire, dans ma vie, j’ai l’habitude qu’on m’abandonne, alors peu importe ce que tu dis, un jour, toi aussi tu ne seras plus là. » J’étais soudainement un peu triste par rapport à ce qu’elle me disait. Elle semblait avoir eu son lot d’abandons. Je ne savais pas trop quoi lui dire, j’craignais pas être la bonne personne pour elle dans le cas d’abandon. J’étais bien l’mec qui avait laissé une fille trop attachée à Sydney et qui me harcelait. « Je ne peux pas te promettre ciel et terre, Lily. Mais, j’peux te dire que j’compte pas partir et que si t’as besoin de moi, j’serai là. Même si je viens qu’à partir loin, j’reviendrai que pour voir tes yeux pétiller et pour revoir ton sourire. » que j’lui confiais avec un sourire et un ton de voix assuré. C'était ça, elle était là ma promesse. Que si j’partais, que je reviendrais. Et c’était vrai. Je me voyais pas autrement.
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Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Mer 6 Avr 2016 - 9:35
Il semblait désemparé face à toi. Tout comme toi face à lui. Tu ne savais pas trop quoi penser de lui, tu dansais d'un pied, puis de l'autre, sans savoir quand tu danserais à nouveau sur l'autre pied. C'était déstabilisant, tu avais l'impression qu'il jouait avec toi. Mais d'un autre côté il montrait une si grande sensibilité que tu en doutais. Il était joueur mais pas à ce point. Pourtant, tu entendais à nouveau cette petite voix dans ta tête te disant de te méfier, et elle t'avait manqué. « Je ne te demande pas de me promettre quoique ce soit justement, me promettre d'être là pour moi, c'est un trop grosse promesse pour moi, je ne dis pas que tu sera comme les autres, et que tu vas pas la tenir, mais si un jour tu viens à ne pas la tenir, je vais m’effondrer.. » Tu avais les yeux qui commençait à s'embrumer, et tu repris plus calmement. « Je fais trop facilement confiance aux autres, et encore plus aux hommes, je donne tout, et bien souvent, je n'ai rien en retour, je m’effondre et je crois que j'en ai marre d'avoir le cœur détruit à cause d'un promesse non tenue. Je suis une enfant, et il ne faut jamais faire de promesse aux enfants, surtout quand on la tient pas, ça leur brise le cœur.. » Le médecin fit à nouveau irruption dans la chambre, voulant te parler seul à seul de tes résultats, mais tu souhaitais qu'il parle devant Chase, après tout, il était là pour te soutenir, et vu la tête du docteur, tu allais en avoir besoin. « Mlle Hadley, vos résultats sont bons, vous avez un taux de glycémie un peu bas, mais rien de bien affolant. On va vous prescrire quelques vitamines pour vous aider à vous sentir mieux. Par contre, on a eu la radio de votre scan cérébrale. Vous avez un masse là » lâcha-t-il en montrant la radio et l'endroit où se trouvait la masse. « Vous devrez subir une opération pour le retirer, sinon ça peut grossir et vous comprimer le lobe temporal et causer de gros dégâts sur votre mémoire. » Après quoi, il s'en alla, te laissant sans voix. Tu avais une tumeur, et tu allais mourir.
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Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Jeu 7 Avr 2016 - 1:48
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Lily me disait de ne pas rien lui promettre alors qu’elle craignait de s’effondrer et je hochais la tête, sympathisant. « Si c’est ce que tu désires vraiment, alors d’accord. » que je lui disais tout simplement. Avec moi, rien n’était compliqué : je détestais me prendre la tête. Encore plus avec une fille. Qu’elle soit une amie, une petite amie ou n’importe quoi d’autre, je supportais pas. Même Joshua, parfois, il me casse profondément les couilles. J’avais toutefois remarqué ses yeux qui s’embrumaient et c’est pourquoi j’avais décidé de ne pas insister. Elle me disait qu’elle s’ouvrait facilement aux autres, facilement aux hommes et je hochais la tête, plein d’empathie. Je ne comprenais pas, mais je pouvais m’imaginer. Sa comparaison avec un enfant me laissait perplexe et me faisait peur aussi d’un côté pour que le médecin entre dans la chambre et lui vole la vedette. Alors que je proposais de quitter, Lily secouait la tête, elle semblait vouloir que je reste. J’opinais alors et j’étais attentif, elle serait sans doute en état de choc. « Mlle Hadley, vos résultats sont bons, vous avez un taux de glycémie un peu bas, mais rien de bien affolant. On va vous prescrire quelques vitamines pour vous aider à vous sentir mieux. » J’avais hoché la tête en caressant le dessus de la main de Lily et lui adresser un bref sourire. « Par contre, on a eu la radio de votre scan cérébral. Vous avez une masse là. » Alors qu’il pointait la masse sur la radio et je fronçais les sourcils. « C’est opérable? Dangereux? Une tumeur? Bénigne ou maline? » que je demandais au médecin avant même de le laisser poursuivre. « Vous devrez subir une opération pour le retirer, sinon ça peut grossir et vous comprimer le lobe temporal et causer de gros dégâts sur votre mémoire. » Et il quittait la salle. Je me retournais vers Lily. « Selon ce que je sais du cerveau, ça semble opérable et tu devrais bien te remettre de cette opération. Un peu de convalescence, sans doute, mais tu vivras et tout se passera bien. » que je lui confiais en serrant sa main. Une fois de plus, j’agissais comme une personne rassurante dans une situation plus complexe demandant beaucoup d’empathie et de sentiments. Je tentais de relativiser. « Je resterai avec toi, Lily. Tout au long du processus. Je ne te quitterai pas et ça, c’est une promesse que je suis capable de tenir, fais-moi confiance, même si c’est difficile. » Lentement, comme pour apaiser l’impact de la nouvelle je m’approchais d’elle pour la serrer doucement dans mes bras, peut-être craquerait-elle et fondrait-elle en sanglots? Je resterais avec elle, coûte que coûte. Elle avait besoin de stabilité, Lily et je n'avais pas besoin du syndrôme de Sheldon Cooper pour m'en rendre compte.
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Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Ven 8 Avr 2016 - 19:39
Tu avais l'impression que le monde s'écroulait sous toi, que ta vie venait d'annoncer son terme. Bon peut-être que tu exagérais un peu. Tu n'allais peut-être pas mourir, mais tu serais chauve, au moins le temps de quelques semaines. C'était une nouvelle de taille elle te laissait sans voix. Heureusement que Chase était plus lucide pour poser les bonnes questions, parce que toi, tu n'arrivait pas à faire sortir un mot de ta petite bouche. Ton corps était présent, mais ton esprit lui divergeait au loin, en pensant à tout ce que tu devais faire avant. Tu n'allais pas dire profiter de la vie parce que c'est ce que tu faisais depuis quelques jours. Non, tu devais mettre au clair tes sentiments, voir qui tu aimais, puisque si tu devais mourir, tu devais le faire le cœur léger. Faire la mise au point de ta vie et réaliser ton testament. Ça te fit blêmir d'ailleurs, devoir faire un testament alors que tu n'avais qu'un quart de siècle.. Tu fus aussitôt rappeler par ton corps qui t'indiquait une envie de vomir vraiment urgente. Tu sautas de ton lit pour aller à la salle de bain. Tu en ressortis moins de cinq minutes après, pâle et ton sourire permanent avait disparu. Il n'était plus question de sourire. Plus question de déborder de joie de vivre. Tu repensais à ta mère, c'est ainsi qu'avait commencé son cancer et même si ce n'était pas génétiquement transmissible, tu ne pouvais t'enlever cette idée de la tête. Tu relevais ton regard vers lui, prête à enfin dire quelque chose. « J'ai arrêté d'écouter après le mot tumeur, j'vais mourir ? » « Selon ce que je sais du cerveau, ça semble opérable et tu devrais bien te remettre de cette opération. Un peu de convalescence, sans doute, mais tu vivras et tout se passera bien. » Tu hochais doucement la tête en l'écoutant. Il s'approcha pour te prendre contre lui, et tu te laissais aller. Te promettant d'être là pour toi, et tu comptais bien là-dessus, tu ne pouvais pas surmonter ça seule, et tu n'avais pas le coeur d'en parler à tes proches, même si tu n'aurais pas d'autres choix. Déjà tu devrais en référer à Charlize, puisqu'elle était ta patronne et qu'après l'opération, tu devrais prendre le temps de te reposer. Et puis à Zach aussi, parce qu'il vivait avec toi et que tu ne voulais pas qu'il s'inquiète. En y pensant, tu t’inquiétais souvent pour Zach, c'était un grand garçon, mais tu t'étais attachée à lui, beaucoup plus que tu ne voulais bien te l'admettre. Depuis qu'il était entré dans ta vie, il avait tout chamboulé. Et ce n'est pas que ça te déplaisait, mais ça te troublait. Son comportement te troublait parce que tu ne savais pas ce que tu devais penser des ses gestes, t'aimait-il ? Tu devrais tirer ça au clair rapidement. Et puis il y avait Ally, Concho, Léo, mais tu préférais penser à autre chose. « Je vais devoir commencer par quoi ? » Tu aurais sûrement toute une batterie d'examens à passer pour voir tes fonctions vitales, évaluer les risques. Tout ce qui ne t'enchantait pas, mais ce n'était pas comme si tu avais le choix. Pas si tu voulais vivre, si tu voulais avoir l'espoir d'avoir une descendance un jour. Tu devrais passer sur le billard et éviter qu'un cor ne vienne se glisser devant. Et malgré tout ça, ce qui te marquait le plus, c'est que tu ne pleurais pas, tu l'encaissais si calmement que ça t'en foutais la chair de poule.
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Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Sam 9 Avr 2016 - 17:48
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Souvent, j’assistais aux évènements des personnes qui perdaient tout et bien que chaque fois ça me troublait un peu intérieurement, j’avais appris à rester solide face aux évènements qui les attendaient. Je leur offrais mon empathie, mon soutien et parfois des présents, je savais que lorsqu’il était question de santé : c’était bien plus que du matériel. C’était la santé, la maladie, la vie, la mort même parfois. J’avais été confronté à un bon nombre de ces évènements avec ma sœur cadette et le décès de mon père. Je pouvais facilement me mettre à la place des personnes qui apprenaient qu’elles ne seraient jamais les mêmes. Lily s’était éclipsée dans la salle de bain alors que je restais sagement dans la pièce, prêt à faire quoi que ce soit pour elle. J’avais même envisagé les enfants ne serait-ce qu’un quart de secondes pour elle, mais elle n’était pas mourante, il ne fallait pas non plus abuser. Et quelle serait la réaction de Joshua? Aie. Son sourire avait disparu en même temps que la condamnation de son dernier repas à finir dans les toilettes, sans doute. Je lui offrais un sourire empathique qui ne réglait pas grand chose, j’en avais bien peur. Avoir le syndrome de Sheldon Cooper c’était, pour moi, une malédiction en soi, mais à côté de la masse de Lily, c’était autre chose. Sa question me perturbait et je lui avais répondu sagement ce que j’avais compris. J’étais encore reconnaissant de ne pas lui avoir annoncé sa mort imminente. Après tout, ça s’opérait tout ça. Je la serrais doucement dans mes bras. N’était-ce pas un peu comme un deuil? Les 5 étapes s’appliquaient pour le moment. La première celle du choc, elle le traversait doucement. À sa question, je répondais tout simplement. « Tu commences par digérer la nouvelle. C’est la première étape, rien d’urgent. Prends le temps qu’il te faut. » Nouveau sourire, cette fois pour l’encourager un peu plus. Elle aurait pu être en colère aussi, mais dans son cas, il valait mieux y aller une étape à la fois. « Tu voudras sans doute reprendre ta vie normalement, mais patiente un peu. Tu auras tout le temps de faire ça plus tard. » Je prenais une grande respiration pour la suite des choses. « Évidemment, je ne te cacherai pas ce que tu devras faire plus... rapidement. Tu devras sans doute mandater quelqu’un en cas d’inaptitude qui prendra les décisions à ta place, tes priorités dans un cas éventuel de décès, même si ce n’est pas une intervention risquée. » Je soupirais doucement en repensant à mon père et ma sœur cadette. J’avais l’impression de revivre une partie de cauchemar. « Ensuite, ce sera l’opération, ta convalescence et vivre avec tes limitations si limitations, il y a. Le médecin devrait te donner davantage d’informations lorsque le temps sera opportun. Pour l’instant, c’est le choc qui prime. Tu te sens comment? » que je lui demandais sachant pertinemment qu’elle n’allait sans doute pas pour le mieux.
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Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Lun 11 Avr 2016 - 19:37
Tu avais posé la tête contre son torse, en fermant doucement les yeux. Tu te vidais la tête, tu voulais juste un peu de calme, qu'on revienne te dire qu'il s'était trompé aussi et que ce n'était pas ton scan. Ce serait bien drôle ça. Mais non, il n'y avait que Chase et toi. Chase qui se voulait si gentil, si réconfortant, le pauvre. Tu avais fait un malaise au moment de coucher avec lui, fuyant rapidement après lui avoir avoué la vérité. Et maintenant que tu avais l'occasion de le revoir, il était là à te consoler. Tu relevais les yeux vers lui. « Et si je veux pas ? J'veux dire, pourquoi moi ? On me puni parce que je fais ma traînée ? C'est ça ? C'est forcément ça. » Tu n'étais pas croyante, mais câlisse voilà que tu détestais le bon Dieu. C'était un con de toute façon. Il s'amusait à te torturer depuis bien trop longtemps. Déjà qu'il t'avait privé de ta mère, maintenant, il voulait te priver de ton avenir ? Mais qu'il aille se faire voir, ouais. Forcément, tu pensais que c'était lié à ton comportement récent, mais c'était un problème biologique. Rien à voir avec la religion. Ça arrivait, c'était ainsi, et tu n'étais pas la première, et tu ne serais certaine pas la dernière. Que tu le veuilles ou non, tu devrais faire avec alors quitte à faire avec, autant l'accepter. « Je crois que je vais bien. » Ce n'était pas un mensonge en soi, c'est juste que tu ne réalisais pas encore l'ampleur des choses, ni l'impact que ça aurait sur ta vie future. « Je crois que je devrais dormir un peu.. » Et surtout d'assimiler tout ça, comme il te l'avait conseillé juste un peu plus tôt. « Merci d'avoir été là, j'en avais besoin ! » Son soutien avait été réconfortant, ainsi que sa présence. Et son contact était agréable. Il était si doux et si bienveillant à ton égard. Un peu comme un ourson en peluche que tu câlines quand ça va pas. Bon, il était plus charmant quand même. Et en plus, il te rendait ton câlin en retour, ce qui était mieux qu'une simple peluche.
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Sujet: Re: ain't runnin' from myself no more -r. Lun 11 Avr 2016 - 22:46
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« Et si je veux pas? J’veux dire, pourquoi moi? On me puni parce que je fais ma traînée? C’est ça? C’est forcément ça. » Je soupirais doucement en caressant ses cheveux. « Ce n’est pas en lien avec ce que tu as fait ou pas, c’est génétique, Lily. » Je me rappelais de la journée où elle était venue et où j’avais voulu tout faire pour elle, pour rendre le moment magique malgré l’argent alors qu’elle n’était pas une prostituée. J’avais été triste, mais heureux à la fois qu’elle ait un minimum de respect pour elle-même. « Je crois que je vais bien. » Je n’en croyais pas un mot, mais j’avais hoché la tête positivement pour lui faire signe que j’avais compris. « Je crois que je devrais dormir un peu. » J’avais hoché la tête de nouveau. « Oui, surement que ça va t’aider pour encaisser tout ça. » Je lui avais fait un petit sourire réconfortant et je me levais pour m’éloigner un peu d’elle. « Merci d’avoir été là, j’en avais besoin! » « Ce fut un plaisir, Lily. » Lentement je m’éloignais après l’avoir bordée pour quitter sa chambre. Je partais en direction de la boutique de l’hôpital pour acheter une peluche et une carte dans laquelle j’inscrivais : « Pour la plus belle femme, la plus forte. Fais-moi signe si tu as besoin d’un père pour ta grande famille ou simplement pour du soutien. Chase. » J’avais hésité à mettre des baisers, mais je ne l’avais pas fait. Je lui laissais la carte dans laquelle j’avais également indiqué mon numéro de téléphone en cas de besoin et la peluche sur son bureau alors qu’elle dormait et je quittais lentement l’hôpital avec l’impression d’avoir fait une bonne action malgré tout.